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Aidan m’attirait et ce serait mentir que de dire que je n’avais jamais imaginé le goût de ses lèvres ni même la douceur de ses caresses seulement, la peur de perdre notre complicité, celle de tout gâcher pour une partie de plaisir éphémère me bloquait totalement. Je le respectais trop pour le laisser devenir qu’un simple amant dans ma vie. Je ne pouvais pas même si je le désirais, même si je crevais d’envie de découvrir autre chose dans ses bras qu’une amitié platonique mais au combien passionnante. « Avec moi, tu n’es pas prêt de tomber dans la routine » me lançais-je des fleurs tandis que nous étions arrivés au club où se déroulerait notre stage de peinture corporelle. Normalement, je pratiquais cette activité nue mais pour aujourd’hui, la décence réclamait que je me couvre un minimum bien que mon bikini n’était pas du genre à me dissimuler aux regards d’autrui. Mon regard se porta néanmoins sur lui et je me mordis la lèvre inférieure. Non et non ! Penses à autre chose Mina me rabrouais-je avant d’attraper sa main pour le conduire dans une salle où nous attendait tout le matériel nécessaire. « Tu savais que la peinture corporelle est une des premières formes d’expression plastique utilisées par nos ancêtres ? » lui demandais-je tout en préparant le matériel. « Quoiqu’il en soit, deux choix s’offrent à toi : ou nous nous amusons à peindre sur l’autre ou nous pouvons faire appel à des modèles du club pour faire office de toile vierge… A toi de voir ! » lui laissais-je le choix.
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Ainsi la jolie Dunster lui offrait une scéance de Bodypainting et Aidan appréciait l'originalité de ce présent. Elle qui parlait quelques instants plus tôt d'absence de routine en sa compagnie, le Lowell ne pouvant qu'approuver ce solide argument devant le fait établi. « Oui, j'ai vu ça en histoire de l'art, mais j'avoue que je ne jamais expérimenté. » lui avoua-t-il en souriant. La bienséance avait poussé Mina à faire le choix qu'ils vêtissent partiellement et heureusement parce que Aidan était un homme et il n'assurait pas que l'activité se soit terminée d'une drôle de façon si les corps avaient été complètement exposés. Sans le savoir, Mina réalisait un de ses plus grands fantasmes, et le fait qu'il reste platonique fit sourire Aidan. En bon masochiste, il ne trouvait cela que plus bon. « Je préfère la deuxième option. » lui dit-il en se mordillant la lèvre inférieure. Il posa ses pupilles azurées sur son visage, tentant ne de ne pas se laisser distraire par les courbes affolantes de son amie. C'était vraiment difficile. « Tu commences comme modèle ou Je ? » lui dit-il en jouant de ses sourcils dans une moue à mi-chemin entre l'excitation et la provocation.