(+ Xander) you're the help I need

Mystère. En toute sincérité, le premier mot venant à l’esprit de Bambi concernant Xander, c’était mystère. Tout en lui n’était qu’énigme et questionnement. Il ne s’avançait jamais au grand jour comme s’il avait trop à perdre pour risquer pareille folie. C’était aussi grisant que dérangeant et pourtant, bien loin de fuir telle une biche devant un chasseur, la belle blonde demeurait droite et imperturbable. Bambi ne voulait pas fuir, non pas par accès de fierté mais parce qu’elle n’était pas mal à l’aise ici. Si d’aventure elle s’amusait à jouer les vierges effarouchées, ce qu’elle ne se trouvait pas être du reste, elle savait qu’à peine sortie une vague oppressante s’emparerait de son être. Sa colère reviendrait au galop sur le devant de la scène et, sans autre forme de procès, il lui faudrait s’user les nerfs et les muscles sur un ring de boxe. Dans ce bureau, alors que Xander ne semblait pas décidé à la mettre à la porte, Bambi ne ressentait pas ce besoin. Pour une fois… elle était bien, à l’aise, comme à sa place alors que la chose devenait de plus en plus choquante. La jeune femme avait-elle seulement sa place en ces lieux ? « Je ne vous reproche rien » ajouta-t-elle non sans une grande sincérité, car quand bien même il ne l’avait pas prise comme un vulgaire morceau de bidoche sur son bureau, elle n’éprouvait aucune colère vis-à-vis de cela. Peut-être était-elle un peu déçue qu’il puisse la croire suffisamment sournoise pour aller tout cafter chez le Doyen… mais à elle de lui prouver le contraire ! « J’aimerais beaucoup vous connaître aussi. Ce que vous venez de me montrez me plaît et j’espère pouvoir vous prouver que je ne suis pas qu’une cafteuse » reprit-elle d’un ton sérieux avant de ne lui rendre son sourire, de façon plus franche et plus chaleureuse, comme si elle cherchait à l’encourager. Le pouvait-elle, seulement ? « Mais n’est-ce pas un risque pour vous de… chercher à me connaître ? J’entends pour votre carrière, évidemment. »

Elle ne me faisait donc aucun reproche ? Étrange, la demoiselle m'étonnait de plus en plus, quelle maturité, quelle ... je ne serais le définir en tout cas. Non, c'était une bonne surprise ; elle n'était qu'une petite demoiselle naïve et gentille, elle semblait être beaucoup plus culotté que je le pensais et ça me rendait vraiment intéresse simplement par les découvertes que je pourrais faire d'elle. Elle voulait aussi me connaitre et cela m'intriguait encore plus car je pensais qu'elle avait compris mon caractère, surtout que je ne me faisais pas connaitre mais que je connaissais les gens pourtant je ne dis rien, écoutant en grimaçant le fait qu'elle voulait me "PROUVER" quelques choses ; qu'elle n'était pas une cafteuse. Pourquoi n'était-elle pas plus sur d'elle ? Pourquoi me prouver, elle avait tord de me dire ça parce que ça montrait trop de faiblesses mais bizarrement, pour la première fois, ça m'arracha un sourire attendri tandis qu'elle poursuivait déjà, tout en souriant ; « Mais n’est-ce pas un risque pour vous de… chercher à me connaître ? J’entends pour votre carrière, évidemment. » Mais en plus, c'est que la petite demoiselle s'inquiétait pour moi. Je m'étonnais donc à réussir à la trouver adorable et a ressentir ce sentiment de grand étonnement par rapport à elle. Je ne savais pas trop quoi lui dire car le danger, étrangement, je m'en fichais encore plus que d'habitude et je ne voulais pas livrer le fait que j'étais grand curieux de la connaitre alors je lui disais : Danger ? Je me rie du danger ... Avant de plisser les yeux dans un air presque rugissant de fierté prouvant que la peur ne m'habitait guère puis Je crayonnais sur une feuille à part des petits dessins comme pour occuper et entrainer mon cerveau comme à mon habitude. Je griffonnais bien quand je me décidais à me racler la gorge avant de lui demander : Parlez moi de vous, Mademoiselle... je sens que vous voulez me parler de vous et ça ne me dérange ! Comment éviter de dire qu'on veut en savoir plus, comment l'éviter ; comme vous le voyez, très simplement.

Bambi esquissa un petit éclat de rire à sa première réplique lui faisant presque penser à une phrase du Disney le Roi Lion, mais elle n’en fit pas mention de peur de se planter dans les grandes largeurs et qu’il ne l’ait pas fait exprès. Pour un peu, la belle blonde avait vraiment l’impression de marcher sur des œufs et que le moindre mot de trop pourrait… la desservir. C’était une situation relativement complexe et pourtant Bambi ne semblait pas vouloir s’en extirper de sitôt, bien au contraire. Le challenge avait toujours fait partie de sa vie alors un peu plus ou un peu moins… surtout que Xander semblait réellement curieux de la connaître et son discours suivant la mit légèrement sur la voie en la matière. « Parler de moi… ce n’est jamais évident de parler de soi surtout face à un psy de votre trempe qui peut tout décrypter » s’amusa-t-elle sans perdre un millimètre de son sourire, s’offrant simplement un peu de temps supplémentaire pour réfléchir à ce qu’elle allait dire. « Et bien… je suis la fille d’un ponte du département d’Archéologie ici à Harvard, originaire du Monténégro. Je n’aime pas ce que je fais actuellement… il n’y a que vos cours que je trouve dignes d’intérêt. Ce que je voudrais faire à court terme ? Peindre. Je m’en fous que ce ne soit pas bien payé ou un métier de crève la dalle… je crois que j’adore surtout me compliquer la vie ! Est-ce que… vous me permettrez un brin de curiosité à mon tour ? »

La petite marquait clairement des points avec sa facilité à ne pas avoir peur de moi et de ma froideur. Je me trouvais vraiment satisfait de cette découverte. C'était une évidence que parler de soi n'était guère facile surtout face à un professionnel de la spychologie, néanmoins, si je lui avsi demandé c'est que je voulais un rapport personnel et non une approche de petit chef qui analyse tout. Je me trouvais heureux qu'elle tente un effort, me parlant des informations basiques à connaitre sur elle. Elle était la fille d'un ponte de l'archéologie, elle venait du monténégro, je me sentais passionné par ce que j'entendais et pourtant, je ne me sentais pas souvent passionné par grand chose face aux gens, je faisais mine de n'en avoir reien à foutre mais là, je ne pouvais guère tant elle m'attendrissait. l'entendre me vouvoyais, ne me donnais qu'une envie ; lui demander de changer tout ça. Elle m'expliqua aussi une fois encore sonn histoire d'études et j'entendis dans son ton, sa passion, son envie ; oui, la belle voulait peindre et je trouvais ça magnifique, cette passion indestructoble. Je me permis donc de répondre : je trouve ça fantastique ... Je souriais et fronçais les sourcils, m'étonnant alors moi-meme d'avoir pu dire un truc si naturel et gentil à la fois. Je ne m'étonnais pas qu'elle me demande de lui parler de moi et étonnament si je n'allais pas dans les détails, j'avais envie de lui répondre alors je lui disais ; Je viens de bulgarie, je suis le fils ... hum peu importe ! je parle 5 langues courramment et me passionne pour l'étude des gens... j'aime les observer, les comprendre et les étudier ! je ne suis pas un amoureux de la famille et je crois que c'est le seul truc vraiment personnel que je suis capable de vous dire ... Je tentais un sourire mais je ne la regardais plus parce que parler de moi, ça me faisait trop étrange.

On méconnaissait bien souvent les passions de Bambi. Pour ceux qui avaient déjà vu son show d’illusionniste, la magie paraissait des plus évidentes, mais personne ne connaissait son talent pour la peinture ou l’existence de son année passée aux Beaux-arts en dehors de son père. Sûrement la belle blonde y serait restée si son géniteur n’était pas venu la chercher avec pertes et fracas. L’un des nombreux regrets qu’elle devait ajouter à une liste des plus longues… cette dernière allait finir par l’éloigner définitivement de son père, bien que ce constat lui arracherait le cœur à coup sûr. En attendant, Bambi pouvait toujours se consoler face au compliment de Xander, parfaitement inattendu. Il trouvait ça fantastique ? Ce serait bien le premier ! Mais elle fut flattée de ce constat et ce fut sans doute ce qui l’incita à se relever délicatement pour mieux prendre une feuille de papier blanc et un crayon posé contre le bureau du professeur. On passera sous silence le fait qu’elle ait légèrement dévoilé son joli décolleté en se penchant car elle n’y avait même pas fait attention… à croire qu’elle soit l’innocence même, y compris dans le bureau d’un prédateur potentiel ! « Cela vous dérange si je vous dessine ? Ça ne prendra pas longtemps… » Peut-être était-ce sa façon de le remercier pour sa compréhension et cette sorte de douceur dont il faisait preuve. Bambi se mit d’ailleurs à l’œuvre sans attendre, et sans perdre une miette de ce qu’il lui avouait ensuite, ne cessant de lui envoyer de nombreuses œillades ponctuées de sourires sincères. « Je parle quatre langues, vous me battez à plat de couture professeur… mais vous savez, nous sommes deux à ne pas trop aimer la famille je crois. Je suis touchée que vous me confiiez quelque chose d’aussi… personnel, vous n’étiez pas obligé. »

Que c'était étrange comme situation ? Que devrais-je faire cesser cette mascarade ? Je ne savais clairement pas et je ne savais pas pourquoi j'essayais de faire connaissance avec la demoiselle, c'était étrangement humain de ma part, trop humain surtout que bon, je devais le dire ; je couchais avec une élève sans avoir une once de sentiment : Phoebe, je la baisais juste et jamais, malgré sa beauté, on n'avait commencé à se trouver dans cette situation gênante de discussion dans le but de se connaitre voyons oh grand non. En plus, je sentais trop de joie, trop de fierté et d'admiration dans ses yeux, dans son comportement donc c'était d'autant plus stressant que je la voyais me regarder comme inspirée. Je la vis ensuite se baisser et elle me dévoila son décolleté : quel idiot pourrait ne rien ressentir en voyant ça ? Personne, ouais. Je me léchais discrètement la lèvre, trouvant cela bien irrésistible. Je souriais ensuite, un sourire carnassier et pervers tandis qu'elle se relevait et que je reprenais ma mine dure. Là, elle me demanda si j'accepterais qu'elle me dessine. Joueur, je la regardais en acquiesçant simplement mais déjà, elle semblait partie comme ne voulant accepter aucun refus ; elle me plaisait de plus en plus mademoiselle la meneuse. Dis-donc Mademoiselle, vous etes si ... entreprenante ... maintenant ! Dis-je lègèrement hautain. Il ne faudrait pas prendre trop de confiance ... dis-je en m'adoucissant avant de laisser un léger coté malsain et douteux dans ma foin de phrase. Elle continua son griffonnage en me regardant et me souriant ; que c'était étrange ! Je remarquais ensute qu'elle s’apprêtait à parler et elle m'expliqua qu'elle aussi parlait plusieurs langues mais tenta encore une flatterie avant de me montrer a quel point, elle s'étonnait que je me sois confié et comme dans une envie incroyable et incomprise par mon subconscient, je lui répondais gentiment ; Si je l'ai fais, c'est que je le voulais ... Je souriais alors. C'était sincère étrangement car pourquoi dire un truc personnel, si je ne le voulais pas ?

« Entreprenante ? » s’étonna Bambi avec un sourire amusé sur les lèvres. Il ne s’agissait que d’un dessin sans ambiguïté aucune mais autant dire que sa phrase l’amusa bien au-delà des mots. Du moins espérait-elle qu’il s’agisse bel et bien de second degré et qu’elle ne se soit pas plantée en chemin, car rien n’était jamais moins sûr en présence de Xander. La belle blonde voulut toutefois croire qu’il ne cherchait pas à exercer de réel pouvoir sur elle en cette seconde, pas alors qu’elle couchait actuellement sur le papier une réplique de son visage des plus fidèles, à savoir magnifique. Bambi le voyait de cette manière et souhaitait qu’il garde au moins ce souvenir de leur entrevue, à défaut qu’il y ait d’autres moments privilégiés du genre… sait-on jamais, qu’il revienne à la raison entretemps, même si égoïstement, elle ne l’espérait pas du tout bien au contraire. « Je vous rassure tout de suite, je n’ai absolument pas de confiance exagérée bien au contraire » répliqua-t-elle quelques minutes plus tard, après avoir laissé planer dans la pièce un silence n’ayant rien de gênant, bien au contraire. Cela lui offrait même un certain confort, une concentration des plus appréciables pour poursuivre son esquisse qui bientôt fut terminée et signée de sa main. Il ne faudrait pas qu’elle tombe dans d’autres mains que celles de Xander, du reste, bien que Bambi doute qu’il veuille cela. « Je sais que vous l’avez fait parce que vous le vouliez bien, et c’est mon moyen à moi de vous prouver que cela m’a touchée. J’espère qu’il… vous plaît » murmura-t-elle prudemment sans le lâcher du regard une nouvelle fois, non sans s’être relevée pour lui tendre l’esquisse, dévoilant innocemment son décolleté à nouveau. Le pire, c’est qu’elle ne s’en rendait même pas compte…

Le jeu était drôle mais je commençais à m'y prendre de trop, à tomber de trop ; c'était presque totalement étrange de pouvoir si bien m'entendre avec une élève sans vouloir la baiser contre ce bureau en bois massif. Je m'étonnais tout comme elle fut étonnée de mes mots et du fait que je la trouvais entreprenante. Je souriais en voyant son étonnement qui paraissait pourtant lui être si plaisant vu son sourire pétillant qu'elle m'adressa. J’acquiesçais simplement en la fusillant du regard comme pour la troubler encore plus mais aussi décrypter sa vie en une lueur. Pourtant, quelques secondes plus tard, la jeune femme se montra beaucoup plus sérieuse, m'expliquant a quel point elle n'avait pas autant confiance que ce que je pouvais dire et cela me fit sourire et hausser les sourcils, ne comprenant vraiment pas. Je répondais simplement d'un ton détaché : Alors c'est très bien ainsi ... Bambi ! Avais-je dit en l'appelant pour la première fois par son prénom seul. Je restais alors stoïque tandis qu'elle crayonnait en silence sur sa feuille et je m'inquiétais de son talent parce que je ne voulais pas ressembler à n'importe quoi évidemment. Je commençais à trouver le temps long en silence pourtant je la respectais trop pour le briser et sur mon visage, on pouvait croire à aucune lassitude, à un froid glaciale alors qu'à l'intérieur, j'essayais de comprendre pourquoi, elle, pourquoi elle réussissait à ne pas subir mon excitation. là, elle me coupa net dans mes pensées en me montrant son dessin en me demandant si il me plaisait comme pour qu'elle sache si j'allais bien le garder. Je regardais et souriais fièrement : j'étais réellement canon. Je le faisais ensuite glissé sur le bureau en lui lançant un regard coquin puis je me contentais de lui dire presque dans un murmure glaciale mais presque trop sexy pour ne pas etre honteux : Gardez-le vous en aurez beaucoup plus besoin que moi ! Je lui fis un clin d’œil puis je me levais, me rendant à la porte que j'ouvrais lui indiquant le chemin.

Cela aurait énormément étonné Bambi que Xander voit les choses d’un autre œil : après tout, depuis le début de leur entrevue, il menait très largement la danse et sans doute était-ce bien mieux ainsi. La belle blonde connaissait ses capacités et manipuler quelqu’un comme ce professeur… ne se trouvait pas dans ses moyens. Elle jouait la carte de la prudence depuis le départ et probablement s’accrocherait-elle à cette dernière encore longtemps même si elle ne s’attendait pas à voir Xander se lever subitement, l’incitant à garder le dessin. Il n’en voulait pas ou souhaitait-il lui laisser un souvenir de leur entrevue ? Difficile à dire. S’il était facile à déchiffrer, le jeu n’aurait plus aucun intérêt, n’est-ce pas ? « Vous souhaitez me laisser un souvenir de vous, ou… ai-je mal compris la manœuvre ? » Bambi cherchait à savoir pour qu’il n’y ait pas l’ombre d’un malentendu ridicule du genre entre eux. Mais de son point de vue, le professeur la poussait tout de même vers la sortie, lui indiquant le chemin vers la sortie de son bureau où évidemment elle le suivit après avoir reprit son sac en main. Hors de question que de jouer les étudiantes éplorées et accrocheuses sur le retour, ce n’était pas le genre de la maison… mais Bambi restait troublée tout de même. « Vous souhaitez que je parte ? » lui demanda-t-elle en se plantant à quelques millimètres de lui, sans faute de respect, en esquissant même un bref sourire sincère. S’il voulait qu’elle quitte les lieux, la jolie Mather s’exécuterait sans faire d’histoire… tout en tenant sa promesse : rien de ce qui s’était passé aujourd’hui ne filtrerait de sa bouche, elle emporterait ce secret dans la tombe s’il le fallait.