(+ Andreas) Panique à l'hopital

J’hochais la tête, un peu plus confiante qu’il y a quelques minutes peut-être est-ce simplement au fait que je sentais l’assurance d’Andreas à travers la vitre. Je voulais y croire, me dire qu’il pouvait être le bon mais sans me prendre la tête, sans me coller une pression énorme sur les épaules. Nous avions le temps et comme il le disait si bien, il suffisait d’y aller en douceur. « D’accord… Je sens que tu vas adorer mes crises » rigolais-je pour dédramatiser. En même temps, Andreas n’allait pas se plaindre que sa petite-amie veuille faire des câlins crapuleux avec lui non ? Bon, il est vrai que lorsqu’il sera totalement crevé ou pas d’humeur, cela risquait de poser problème mais le jeu en valait la chandelle et j’étais prête à faire tous les efforts de la Terre pour me montrer la moins envahissante possible avec mon problème. « On a plus qu’à espérer que ce soit le plus tôt possible » murmurais-je en posant mon front contre la vitre à défaut de pouvoir me blottir tout contre lui. J’essayais vraiment d’être confiante, de prendre de l’assurance mais je ne pus m’empêcher de lui demander si à sa sortie, il continuerait de penser la même chose. Sa réponse m’arracha un sourire éclatant surtout lorsqu’il ajouta ce petit surnom qui faisait battre mon cœur. « Je sais… J’ai vraiment hâte que tu sortes et je serais là également pour prendre soin de toi ! » lui affirmais-je avant qu’une infirmière ne me signale que je devais le laisser se reposer. La séparation fut vraiment déchirante et c’est le cœur battant que je le quittais non sans lui promettre une nouvelle que je serais là à sa sortie.

TOPIC CLOS.