(flashback) HENLY ♡ I need you my friend

Malgré la légère mésaventure de notre rencontre quelques instants plus tôt, il avait ré-apparu à un moment où j'en avais bien besoin. Mon cerveau n'arrivait plus à suivre ce qu'il se passait mais mon instinct me disait clairement que ce jeune homme m'avait aidé dans un moment critique et j'avais besoin qu'il me le confirme, que je me retrouve tout de même pas contre lui pour rien. Parce que même bourrée, ça me gênerait grandement. Là au moins je pouvais avoir une excuse, une âme chaleureuse pour m'apaiser un peu dans mon chagrin. Il m'expliqua alors, avec un peu de mal j'avoue, que j'avais failli me faire renverser par une voiture. Je relevais alors la tête vers son visage et plongeais mes yeux embrumés encore un peu par les larmes et lui répondis Merci. Oui merci pour ça et pour tout l'heure. Je peux être vraiment ... horrible parfois. Je suis désolée. Je vais rentrer et ça ira mieux demain oui. Je me faisais un dialogue et un speech à moi toute seule. Merci les effets de l'alcool et de l'adrénaline mélangé. Mais c'est pour pour autant que je partais, comme si j'avais besoin de l'accord du jeune homme dont je ne connaissais absolument rien.
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Henry regarda doucement la jeune femme, se demandant un court instant si elle n'avait vraiment pas vu la voiture, ou bien si elle n'avait pas voulu voir la voiture. Mais d'un côté, les deux possibilités se ressemblaient plus ou moins, puisque ce n'est pas vraiment un souhait de se jeter sous les roues de la voiture. Mais bon, passons. Il sourit doucement à la jeune blonde. Il était à peu près sûr que n'importe qui aurait fait de même, qu'il ne la connaisse ou pas. Ce n'est jamais très joyeux d'assister à un accident qui pourrait être grave, en sachant qu'on a rien fait pour tenter de l'empêcher. Henry se disait que c'était certainement ça qui l'avait poussé à aider la jeune femme. Et aussi, enfin, surtout, le fait que personne d'autre ne semblait près à l'aider. Mais qu'importait.De rien, c'est normal.. Il sourit à nouveau à la jeune femme, et acquiesça doucement, pour montrer que ça ne faisait rien. C'est oublié, d'accord ? Il s'écarta doucement de la jeune femme. Tu veux que je te raccompagne ? Savait-on jamais. Beaucoup de gens disaient qu'après ce genre d'évènement, il ne fallait pas rester seul. Mais elle ne semblait pas accompagnée, et personne ne semblait près à le faire, lui mis à part.

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A croire que c'était décidément pas ma soirée, mais bon, l'avantage c'était que je n'avais pas fini à l'hôpital. Mais rien n'était encore joué, je pouvais encore y arriver d'une autre façon. Mais avec la présence du jeune homme, je me sentais déjà un peu plus sereine. Même si je n'ai pas peur de la mort, je suis pas dans ma période où j'en ai rien à foutre de la vie et où j'ai envie d'en finir non, pas ce soir, et pourtant je suis pas dans mon assiette. Quand il me fit savoir qu'il voulait bien oublié mon horrible amabilité je hochais de la tête pour lui faire signe que j'étais tout à fait d'accord. C'est ensuite qu'il me demanda si je voulais qu'il me raccompagne. Je n'allais clairement pas lui dire non. J'ai besoin de compagnie c'est évident, surtout après ce qui s'était produit. Je commençais à hocher de nouveau de la tête pour ensuite répondre Ce serait gentil de ta part ... Au fait moi c'est Lily. Lui annonçais-je avec une faible voix tout en lui tendant une petite main tout aussi fébrile.
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Henry ne pouvait s'empêcher de sourire gentiment à la jeune femme. Pourtant, elle l'avait bien envoyé bouler, et elle n'y était pas allée avec le dos de la cuillère. Mais, en sa réaction, il voyait l'ancien lui, et il savait qu'il agissait comme ça parce qu'il allait mal quelques années auparavant. Et puis, s'il n'y a pas de remède miracle, que pourtant, certains semblent trouver, le temps amoindrit les blessures. Et les gens pouvaient tous passer par différentes épreuves. Cela l'avait toujours embêté de l'admettre, et aujourd'hui, c'était encore pas mal le cas, mais il n'était pas seul, ni même le nombril du monde. Il ne voulait pas savoir ce qui n'allait pas pour la jeune femme. Après tout, il ne la connaissait pas, il s'en fichait. Il s'inquiètait juste de savoir si elle finirait par aller bien. Alors, quand elle affirma qu'elle voudrait bien qu'il la ramène, même si ce n'était pas explicite, il opina de la tête en la regardant.Pas de soucis. Et moi.. Tu peux m'appeler Henry. Autant ne pas se prendre la tête, en se fâchant parce qu'elle se moquerait de son vrai prénom. Qui aimait s'appeler Charles-Henry .. ? Personne, la preuve, il ne supportait pas ce nom. Enfin, les gens l'appelaient Charly avant, pour éviter les difficultés, mais finalement, pour passer plus inaperçu, son deuxième prénom était plus simple.

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Quand il me répondit que je pouvais l'appeler Henry, la façon qu'il avait eu d'annoncer son nom me donna un doute. Mais qu'importe, un nom est un nom, ça n'a aucune importance, ce n'est pas ce qu'il fait de lui un être complexe et à part. Je lui adressais alors un petit sourire pour finalement commencer à marcher vers ma chère Quincy House. Alors c'est quoi ton histoire Henry? Lui demandais-je comme ça de but en blanc, parce que je n'avais pas envie de lui poser toutes ces questions bateau qu'on pose quand on fait connaissance, je voulais qu'il me parle de lui, qu'il me dise ce dont il avait envie, qu'il me parle de ses joies, de ses malheurs, ou tout simplement de faits que lui seul voulait aborder. J'avais été plus que désagréable ce soir et il voulait tout de même me raccompagner ce que je trouvais honorable de sa part, alors autant éviter de trop l'ennuyer.
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Tout en marchant aux côtés de la jeune femme, Henry se rendit compte que la façon qu'il avait eu d'annoncer son nom était assez étrange. Mais il avait dans sa tête réfléchi à son vrai nom, et c'était comme s'il lui avait simplement dit de ne pas l'appeler par son nom complet, mais de ne pas se casser la tête. Sauf qu'il ne l'avait fait à haute voix qu'à moitié. Donc, cela pouvait paraître étrange. Lorsqu'elle lui demanda qu'elle était son histoire, il se demanda où elle voulait en venir. Par rapport à sa présentation ? Pourquoi il l'avait aidé. Et bien, ne sachant pas quoi dire, il se présenta selon les questions que les autres avaient pour habitude de poser.Et bien...J'ai 21 ans, je viens de Cambridge.. J'e suis un grand fan de littérature.. Depuis toujours. Et de théâtre et de chant aussi. Ce qui fait plutôt rire les gens. Et toi ?

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Je n'étais pas sûre qu'il comprenne où je voulais en venir avec ma question sur son histoire, mais j'aime bien l'originalité et pas faire comme les autres, alors même s'il répond à côté ce n'est pas bien grave. Chose qu'il ne fit pas au final, parce qu'il me parla un peu de lui et de ce qu'il aime dans la vie. Assez peu courant chez un mec en effet, toutes ces passions sont plus récurrentes chez les femmes, mais ça ne pouvait qu'être intéressant, au moins je m'intéresserais plus facilement à lui, parce que après tout, s'il ressemblait à tous ces connards de mecs qui ne pensent qu'à draguer, pas sûre que j'aurais pu continuer ce voyage avec lui. Même si ce voyage se résume à revenir à la Quincy House. Un vrai artiste ! Disais-je avec un sourire. En ce qui me concerne, j'ai 23 ans, j'adore la politique et le droit, c'est d'ailleurs ce que j'étudie à Harvard. J'ai un faux petit-frère qui me fait des misère et en temps général je maltraite les hommes, donc tu as de la chance. Disais-je avec un petit sourire taquin en coin, chose que je n'ai jamais faite avec un homme, à part avec James.
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Etait-ce une boutade ? Il ne savait pas. Alors, il laissa couler. Avec un petit sourire,dans le cas où c'était un vrai compliment comme dans le cas où ça aurait été une vanne. Soit pour remercier, soit pour dire qu'il ne le prenait pas mal. Dans les deux cas, ça fonctionnait. Tant mieux d'un côté. Le jeune homme continuait de marcher aux côtés de Lily, certainement vers sa maison, la Quincy. Il ne savait pas comment ses colocataires réagiraient en la voyant arriver de la sorte. Mais d'un côté, il s'agissait de son soucis à elle, il n'avait rien à y penser. Quant à lui, comme toujours, les Eliots ne lui demanderait rien. Certains rentraient plus tard et dans un état bien pire que celui dans lequel il était à ce moment précis. Henry savait que ses passions n'étaient pas communes pour un garçon. La plupart aimait plutôt le sport. Même si c'était aussi le cas du jeune homme, il préférait passer son temps à s'entraîner pour ses cours de théâtre ou de chant. Qui, d'ailleurs, suivaient aussi la danse, un peu banale, mais pour accompagner ses chansons. Henry rêvait d'arriver un jour à devenir un artiste de renommée mondiale. Alors pourquoi ne serait-ce pas possible, après tout ? Il sourit à la jeune femme. En effet, je dois être plutôt chanceux. Tu vis ici depuis longtemps ?

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Je ne savais pas si c'était le fait qu'il m'avait sauvé la vie ou si je me sentais redevable envers lui parce que j'avais été affreuse quelques minutes plus tôt, mais je me sentais à l'aise avec lui, je sentais que je pouvais être moi-même alors voilà pourquoi je lui avais avoué avoir un sérieux problème avec les hommes en général qui m'exaspère au plus haut point et qui fait que je n'arrive pas à m'entendre avec la plupart d'entre eux et que je n'ai pas de réels amis mecs. D'ailleurs, pas sûr que j'en ai au final. Mais ce n'était pas en soit un objectif, je suis très bien avec mes amies filles, je n'ai pas besoin d'hommes dans ma vie. Même si ce Henry, j'aimerais à apprendre à le connaître davantage. Il semble être un chic type, je sais bien qu'ils ne sont pas tous pareils. Oula ça commence à faire un bail que je suis à Harvard. Je suis arrivée à mes 18 ans, pour ma première année. Je vivais à Londres et je revenais d'Afrique, j'avais besoin de prendre l'air, loin de tout et tout le monde. Et je me plais vraiment ici. Ca fait longtemps toi ?
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Si Henry avait été du genre à se poser de multiples questions pour si peu de choses, il serait plutôt perturbé du caractère plutôt très étrange, de la jeune femme. En effet, depuis le temps qu'elle le connaissait, c'est à dire pas très longtemps, elle n'avait eu de cesse de l'envoyer boulet, puis de lui parler gentiment. Heureusement, il n'était pas du genre à se casser de trop la tête avec ça. Les gens faisaient ce qu'ils voulaient, il avait appris à vivre comme ça. Mais bon, pour l'instant, elle se comportait bien, peut-être allait-ce durer..? Et puis, de toute façon, il l'avait aussi bien envoyée bouler avant l'arrivée de la voiture. Donc ils étaient presque quittes.Et bien.. ça va faire trois ans.. je me plais aussi ici. je suis content d'avoir été accepté, tout de même. Henry sourit gentiment à Lily. Après tout, elle n'avait pas l'air bien méchante, n'importe qui l'aurait compris. Peu importait les petits soucis avec les hommes qu'elle avait légèrement abordés avec lui.

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