(flashback) HENLY ♡ I need you my friend

Avec ce voyage à Londres pour les funérailles de la mère de Duncan, je n'arrivais pas à me remettre de toutes les émotions que j'avais subit. J'avais autant l'impression d'être une coquille vide qu'une autre personne. Je n'arrivais même plus à réfléchir et me sentais comme une bonne à rien. Tout ce que je pouvais faire encore c'était d'aller boire un coup et voir des têtes que je n'avais jamais vu. Ça faisait tellement longtemps que j'étais pas allée dans un bar pour attraper une proie que je ne devais plus connaître personne, je pourrais respirer en paix. Du moins c'est ce que j'espérais. Jusqu'à ce que je me mette à boire bière sur bière pour finalement passer à la vodka. Sûrement parce que le serveur était cool et qu'il m'avait offert une première vodka. Je n'avais pas réussi à repasser à la bière, ce qui fait que très vite, je me suis mise à voir le monde en boule à facette et à ne pas me sentir très bien, bien que cet état second était ce dont j'avais le plus besoin. Je sentais alors une présence à côté de moi, qui me paraissait bien trop proche et qui me parlais, mais je m'en foutais. Je sentis même une main baladeuse mais je n'avais toujours pas la force de l'envoyer chier, il finirait bien par se barrer tout seul. Du moins c'est ce que je voulais croire.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Henry s'était calmé, depuis quelques temps, enfin, disons qu'il était "moins pire" qu'avant. Mais ce n'était pas encore ça, ne se leurrons pas. Pourtant de jour en jour, il faisait des efforts, et s'ouvrait d'avantage à de la gentillesse envers les gens. Et la plupart des gens qui le connaissaient vraiment bien s'en rendaient compte de jour en jour, même s'ils ne le faisaient pas remarquer à voix haute, peut-être par crainte que le processus ne s'inverse comme il l'avait fait dans le passé.
Le jeune homme avait décidé de passer une soirée loin de tout, à se changer les idées en buvant à volonté. Près du bar, il avait la possibilité de se faire servir autant qu'il le désirait, c'était bien plus simple pour ce qui concernait l'attente entre deux verres. Henry regardait rapidement les gens autour de lui. Il y en avait pour tous les genres. Des trop fêtards, des pour lesquels on se demandait ce qu'ils faisaient ici tant ils semblaient mal à l'aise, peut être trop coincés.
Tout en observant silencieusement les gens, et ce qui se tramait autour de lui, le jeune étudiant buvait son deuxième verre de scotch, ce qui pour lui n'était qu'une simple "mise en bouche de sa soirée". Habituellement, il buvait deux à trois.. bouteilles de scotch en parfois moins de temps que ce que lui avait pris pour boire ses petits verres. Donc, il estima que pour le moment, il y allait vraiment mollo.

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Putain mais c'est qu'il insiste ce couillon. J'arrivais tout de même à le regarder pour lui envoyer un regard assassin et lui retirer la main baladeuse qui commençait à se faire bien trop baladeuse sur mes jambes. Sauf qu'il ne voulait rien comprendre, et continuais à me peloter, chose qui commençait de plus en plus à me gaver sérieusement. Du coup je me suis levée et ais bien failli me casser la gueule, mais au moins il m'a lâché le temps de quelques secondes. Seulement il semblait sérieusement acharné et il me voulait ce petit con. Dégages tes sales pattes de là ! Disais-je de façon glaciale, mais apparemment pas assez de façon déterminée puisqu'il se jeta de nouveau sur moi et avec le monde qu'il y avait, j'avais un peu de mal à me dégager de son emprise. J'essayais et cognais quelques personnes au passage, donc un blond avec des yeux tellement clair qu'il m'attira un tiers de seconde avant d'essayer de nouveau de me retirer des sales pattes de ce pervers de première que j'avais récolté.
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Le jeune homme s'était concentré sur sa boisson. S'il sortait en boite, ça n'était jamais vraiment pour danser, mais plutôt pour se saouler. De toute façon, il y allait seul, et préférait rentrer seul. Au moins, il n'y avait pas de complication au petit matin, lorsqu'on se rendait compte ne pas être l'unique personne à dormir dans son lit. Il avait déjà eu ce genre de surprises, et subit les complications qui s'en suivait pour savoir que le mieux était tout bonnement de les éviter au mieux.
Mais, très rapidement, son attention fut attirée ailleurs. Il avait remarqué, quelques minutes auparavant, une jeune femme se faisant tripoter par un homme, et apparemment, elle n'avait pas apprécié. Sauf que celui-ci semblait revenir à la charge, au grand damn de la jeune femme. Généralement, Henry ne faisait pas dans la demi-mesure, et ne s'inquiètait pas vraiment des autres. Après tout, ils faisaient leurs vies, lui la sienne. Mais étrangement, il avait envie d'aider la jeune femme. Il savait que si ça avait été une de ses amies, ou sa soeur, s'il en avait eu une, il l'aurait frappé. Mais là, il se contenta de lui retenir le bras, et de dire à l'homme. Tu n'as pas compris que la jeune femme veut que tu la laisse tranquille ? Dit -il d'un air froid, sombre et un peu menaçant.

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A peine avais-je dépassé le jeune homme aux yeux étrangement clair que le pervers avait enclanché de nouveau les hostilités. Je commençais sérieusement à ne plus en pouvoir. Fallait croire qu'on m'a enfin écouté et il m'a lâché. Seulement quand je me suis retourné c'était le gars que je venais de croiser qui l'avait rattrapé. J'avais bien entendu une phrase de ce côté là, mais j'avais tellement bu que je n'avais pas du tout calculé que c'était pour ma situation de merde à vrai dire. Je me suis mise à pousser le gros pervers pour me retrouver face au blond et lui dire d'une façon assez irritée Pas besoin de tes services de prince charmant merci. C'est pas que je ne lui étais pas reconnaissant parce qu'il ne semblait plus être là, mais je voulais pas qu'on m'aide, j'aime pas ça, encore moins quand c'est un type, un type qui pourrait très bien avoir des arrières-pensées. Je restais bloquée devant lui alors que je me sentais légèrement tanguer. Tant pis si j'ai l'air froide et totalement défoncée et que j'allais sûrement m'en prendre encore plus dans la gueule. Je réfléchis vraiment pas dans ces moments-là.
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Le jeune homme regarda la blonde, qui venait légèrement l'envoyer balader, alors qu'il n'avait pas vraiment pour intention d'engager une quelconque conversation, au lieu, toout simplement de le remercier. Il ne savait pas si l'autre avait abandonné la charge. Mais au moins, il était parti, en haussant les épaules. Henry sourit légèrement, et très faussement. Oh, mais de rien, c'est tout à fait normal. ajouta-t-il à l'encontre de la jeune femme, avec un grand soupçon de sarcasme, qui s'entendait très clairement dans la voix du jeune homme. Il haussa les sourcils, sans même plus l'observer, et commanda un nouveau verre. Il ne voyait pas l'intérêt de se casser la tête si c'était juste pour être prise de haut. Henry pouvait comprendre qu'elle se méfiait, après tout, ils ne se connaissaient pas, et son intervention pouvait être louche, peut-être, il n'en savait rien, n'ayant pas le recul de quelqu'un d'extérieur qui l'aurait entendu et vu agir. Mais un merci ne coûtait rien, et le comportement hautain qu'elle avait eu envers lui, lui avait de suite remis les idées en place. Aider les autres. Quelle vaste fumisterie!

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Cette putain de haine et de manque de confiance envers les mecs me détruisait peu à peu. Je venais d'envoyer chier un type qui avait la gentillesse de venir à mon aide, et moi, tout ce dont j'étais capable de faire, c'était de l'envoyer chier royalement. Il semblait s'en foutre, mais pas moi, encore moins vu mon état d’ébriété. Je me suis alors mise à chialer comme une madeleine. Enfin, je veux dire, des larmes se sont mises à couler le long de mes joues sans que j'ai le temps de me retenir. Je restais clouée derrière lui alors qu'il s'était retourné pour boire certainement. J'ai regardé autour de moi pour voir si l'autre type n'était pas dans les parages. Mais je n'avais pas envie de rester une seconde de plus, fallait que je m'en aille, je me déteste trop en cet instant précis pour continuer à faire "la fête" Je suis désolée ... Faut que je m'en aille. Mais il en a rien à faire de toi ma pauvre fille. J'avais dit ça comme ça, comme pour me dire que je m'en allais maintenant, même si l'excuse était réellement pour lui. Je me suis mise alors à pousser tout le monde en essayant de courir pour pouvoir enfin sortir et me mettre vraiment à courir cette fois-ci, traversant la route, ne voyant plus où j'allais ayant la vision brouillée par mes larmes abondantes.
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Henry bougonnait dans son coin. Voilà deux verres qu'il prenait depuis s'être fait remballé par la jeune femme, dont il ne demandait pas grand chose, pour ne pas dire rien. Même si elle ne l'avait pas remercié, il s'en serait fichu. Mais dans ce cas, elle n'aurait pas du faire quoi que ce ne soit, juste continuer sa vie comme si rien ne s'était passé quelques secondes auparavant. Il finit le verre qu'il venait de payer, et se retourna, voyant la jeune femme qui pleurer, qui venait juste de s'excuser partir. Il se leva, se demandant s'il devait la suivre ou non. Après tout, il n'avait pas à se sentir coupable parce qu'elle avait mal agis envers lui, non ? Hésitant longuement, Henry finit par se persuader que la meilleure chose à faire était de partir à sa suite, même si ce n'était pas de sa faute. Enfin, si, un peu. Il l'avait prise de très haut, sans se rendre compte qu'il se pouvait qu'elle ait des soucis, ce qui la faisait réagir aussi mal, voire peut-être pire, que ce que lui avait ensuite fait. Il traversa donc la foule, poussant un peu les gens pour pouvoir passer, puisque tous semblaient agglutinés ensemble, et rien ne semblait pouvoir y changer quoi que ce ne soit. Henry passa la porte de sortie, et suivit la jeune femme, tentant de la rattraper, tandis qu'elle commençait à traversert la rue. Attention ! Cria -t-il, se mettant à courir, alors qu'une voiture fonçait droit sur la jeune femme. Il la tira vers lui, la ramenait sur le trottoir. Tout va bien ?
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Avec mes larmes, mon taux d'alcoolémie conséquent, j'ai absolument rien compris à ce qu'il m'arrivait. Je venais à peine de sortir du bar que je sentis une main me rattraper et me faire changer de direction, tellement que j'en perdu l'équilibre, me retrouvant contre un corps dont j'ignorais totalement l'appartenance. J'entendis simplement un "tout va bien" avant de relever les yeux vers l'homme en question qui venait de me ramener sur le trottoir. Oui je commençais à y voir un peu mieux m'étant arrêter de pleurer comme une madeleine tellement le choc de direction avait été brutal. Je reconnus le blond du bar qui m'avait aidé à me débarrasser du gros pervers. J'essayais d'esquisser un faible sourire, qui ressemblait très certainement à une grimace et lui répondis Je crois ... Avant de poser mon front contre son épaule, essayant de calmer mes larmes tout en essuyant mes jours avec mes manches. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Comme un éclair de lucidité à vrai dire, parce que je n'avais pas vraiment compris pourquoi il m'avait rattrapé par le bras. J'étais bien trop faible pour m'énerver de nouveau contre lui, sachant qu'il avait été sympa avec moi tout à l'heure. Du moins, au début.
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Le jeune homme regardait l'inconnue blonde, qui semblait tomber des petits nuages sur lesquels elle se reposait quelques secondes auparavant. Il avait eu plutôt peur pour elle, comme il l'aurait eu pour n'importe qui d'autre, en fait. Mais peut-être que le fait de l'avoir rencontrée un peu avant l'avait poussé plus rapidement à lui venir en aide, il n'en savait rien. Lorsqu'elle affirma qu'elle allait bien, même si elle n'en semblait pas sûre, Henry soupira légèrement, plutôt de soulagement. Non, parce que mine de rien, ça aurait l'air con d'empêcher quelqu'un de se faire écraser si au final, il fallait l'emmener à l'hôpital. Ce qui suivit, en revanche, étonna le jeune homme. Elle colla son front sur l'épaule du jeune homme, qu'elle avait juste envoyé bouler moins d'une dizaine de minutes auparavant. ça va aller, ne t'en fais pas.. dit il pour la consoler. Oui, il fallait l'avouer. Il était nul pour ça, et n'en aurait jamais prétendu le contraire, bien évidemment. Auparavant, il se serait contenté de partir, sans faire attention aux autres. Et tant pis si elle pleurait. Sauf qu'il avait essayé pendant des mois entiers, puis des années de se changer, en se rendant compte qu'il agissait comme un con. Comme ce que son père aurait certainement pu le faire. Tu... commença-t-il, se demandant s'il devait vraiment lui dire qu'elle s'était presque jetée inconsciemment sous les roues d'une voiture ? Il soupira. Décidément, parler aux gens, ça n'était pas vraiment son fort. Il décida finalement que le mieux était de lui dire franchement.. Tu viens juste de risquer de te faire écraser par une voiture qui allait beaucoup trop vite.. Certainement que le chauffeur était saoul, et qu'il n'avait pas vu la jeune femme, qui pourtant, entre sa robe et ses cheveux bien blonds, pouvait se voir à un kilomètre à la ronde. Mais il n'ajouta rien, espèrant qu'il n'avait pas trop dramatisé sa situation pour ne pas qu'elle ne s'en inquiète trop.
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