(+ Fée) c'est plus graisseux que gracieux tout ça !

Thaïs ne fut pas étonnée outre mesure de sentir le côté « maman poule sur le retour » d’Ofelia se mettre gentiment en place alors que l’annonce de la grossesse venait d’être faite. Déjà que la jolie blonde avait Caleb constamment sur le dos… mais venant de sa brunette préférée, ce n’était pas pareil car cela faisait des lustres qu’elles se connaissaient et veillaient l’une sur l’autre. En somme, cela se trouvait dans la continuité logique des choses. « Je suis bien accrochée à la rambarde, regarde, il ne peut rien m’arriver ! Dis-toi que si Caleb avait été présent, il nous aurait engueulées comme du poisson pourri parce qu’on s’est éclaté la face comme deux couillonnes sur la glace… je te jure, c’est plus de la protection là, on croirait limite qu’il se retient de m’acheter une armure en métal indestructible pour me protéger ! Mais t’inquiètes je ne suis pas en sucre chérie, tu sais combien de fois par jour je me ramasse le troufion par terre ?! Pouah je compte plus c’est trop épuisant ! On dirait que je fais collection de bleus ou qu’on me bats… j’suis sûre qu’il y en a qui doivent se poser la question ! » ironisa Thaïs pour mettre en avant que même enceinte, elle restait casse-cou bien malgré elle et qu’envers et contre tout, elle faisait avec sa cécité au jour le jour, à sa façon, aussi positivement que possible. Mais finalement, Ofelia trancha pour elle, l’emmenant au bar de la piste sans doute pour fêter la nouvelle, bien que l’irlandaise la soupçonne aussi de veiller à son bien être et à celui du bébé… c’était définitivement adorable. « Bientôt deux mois ! Ça passe à une vitesse… moi j’adorerais un petit mec, un mini Caleb ! Et mon p’tit chou, bah il veut une fille alors dans un mois on verra qui a raison. Et dis-toi que les envies de femme enceinte autour des fraises, c’est paaaas du tout une légende ! »

Ah et c'est qu'elle était bien têtue notre miss raiponce là. je ne comprenais pas qu'on puisse autant se mettre en danger et penser que nos amis ne feront rien du tout ... Je ne ferais jamais quelques choses qui lui fasse du mal donc je la protégeais en la faisant sortir de là. Néanmoins avant de sortir, la bavarde monologua sur le fait qu'elle ne risquait rien et que son homme était vraiment rabat-joie meme si c'était mignon qu'il s’inquiète pour elle ; je le comprenais tellement en meme temps. Au final, je gagnais en la faisant sortir et rejoindre le café où on s'asseyait et je pus voir tout son amour amical dans ses yeux et son sourire. « Bientôt deux mois ! Ça passe à une vitesse… moi j’adorerais un petit mec, un mini Caleb ! Et mon p’tit chou, bah il veut une fille alors dans un mois on verra qui a raison. Et dis-toi que les envies de femme enceinte autour des fraises, c’est paaaas du tout une légende ! » J’éclatais de rire alors que deux chocolats chauds arrivaient déjà à notre table, pleins de crèmes et tout pour une bonne dose de chocolat ; un régale, je le sentais ! Je regardais mon amie avec un regard attendri car je n'en revenais toujours pas et je répondais calmement, la voix enjouée : Si tu as une fille, ce sera plus simple de lui acheter des beaux déguisements de princesse, penses-y ! Dis-je avant de reprendre ma rigolade tant ça me faisait rire d'imaginer une petite demoiselle ressemblant à mes deux amoureux favoris s'habillant en princesse. Je souriais ensuite et prenant la main de mon ami au dessus de la table où trônait nos deux chocolats, je reprenais : Tu manges beaucoup de Fraise ? Je rigolais avant de dire betement : Ah bah tu changes de surnom ... t'es plus raiponce ou alors raiponce aux fraises ... Je rougissais ensuite de cette blague débile tout en riant quand meme. Quelle honte ! je trempais mes lèvres dans mon chocolat et pour la faire rire fit en sorte de me retrouver avec de la moustache en mousse avant de me lever précipitamment et l'embrasser en lui foutant ça partout sur le visage. Et voilà une Raiponce aux fraises et à la crème chocolat !

Têtue ? Ce n’était rien de le dire ! Mais on pardonnait volontiers à Thaïs ses éventuels élans en la matière vu qu’elle se montrait adorable le reste du temps. La preuve, à peine Ofelia eut-elle prononcé le mot « princesse » que déjà on pouvait apercevoir de véritables pétales de rose au creux des yeux d’un bleu puissant de la blondinette. « Ouais mais imagine, si c’est un p’tit gars, j’peux aussi le déguiser en prince !! » s’exclama-t-elle, parfaitement fière de sa trouvaille. D’ailleurs, elle savait par avance que Caleb ne laisserait jamais Thaïs déguiser leur fille en princesse si d’aventure ils avaient bien une fille… alors qu’un p’tit mec, tout de suite, c’était différent. « M’est avis que toutes les petitounes vont lui courir après, moi je te le dis, si jamais j’ai un fiston, ce sera un vrai tombeur ! »[/color][/b] reprit-elle d’une voix littéralement enjouée, non sans sautiller gaiment sur la chaise qu’elle occupait actuellement. Ceci dit, rien ne l’empêcha de hocher vivement et positivement la tête à l’attention de Fée à sa question suivante : oh que oui, elle mangeait des tonnes de fraises, non sans une tonne de chantilly en prime pour faire bonne mesure. De quoi prendre quinze kilos en un mois, bien que Thaïs fasse encore beaucoup de danse puisqu’elle le pouvait toujours. « Raiponce aux fraises, j’aimeuuuuh !! » Mais elle se surprit à aimer plus encore en recevant les bisous « fraise chocolat » de la part de son amie de sa jumelle de cœur. Autant dire qu’elle éclata de rire non sans essuyer la chose du bout de son doigt pour goûter le tout, car il serait gâcher que de laisser perdre une telle mousse parfumée en l’essuyant à l’aide d’un mouchoir ! « C’est suuuuuuuuuuper bon ! Tu sais que tu viens de créer un concept ma Fée Clochette ?! Un bisou fraise chocolat yeah !! »

Je me sentais si bien en sa compagnie ; elle était vraiment ma jumelle, on se complétait si bien ! Je souriais en la regardant répondre à mes dires alors qu'elle, elle me soutenait qu'en ayant un garçon, elle pourrait le déguisait en prince moi j'avais soutenu le contraire et je secouais la tete en faisant style que j'étais las e ces dires et que je n'écoutais rien. Je voulais juste la faire suer un peu parce que je l'aimais fort alors qui aime bien, châtie bien ! La blonde s'imaginait déjà que si elle avait un fils ce serait un tombeur et je ne pus confirmer en disant : Avec une mère pareil déjà ... faut pas s'étonner ! Je lui fis un petit clin d’œil la laissant alors continuer dans ses conneries qui me faisaient tant rire et me divertissait bien de toutes ses choses polluantes de la vie autour de moi ces derniers temps. « Raiponce aux fraises, j’aimeuuuuh !! » Je me recroquevillais presque sur ma chaise de rire bougeant mes jambes instinctivement tellement ça me faisait mal au ventre et je souriais de plus belle mais déjà elle poursuivait en rigolant parce que je l'avais embrassé sur la joue de mes lèvres pleines de chocolat et elle ne s’empêcha pas de dire encore des conneries me sortant que c'était bon et que j'avais la meilleur des inventions, chose à laquelle je répondais sans attendre : mais tu ne savais pas que j'étais la meilleure ? je rigolais de plus belle en faisant des mimiques de star pour montrer a quel point je pouvais etre sublime tout en faisant une mine las de ma propre attitude. J'appelais le serveur et je lui commandais des fraises en disant qu'il n'avait pas besoin de donner le dessert à la carte qu'on réglerait ce qu'il faut mais qu'on voulait que les fraises natures avec peut etre du sucre, rien d'autres et il s’exécuta. Allez raiponce aux fraises, je t'en offre ... comme ça tu vas pouvoir arreter de dire des conneries ! Je souriais puis me foutais d'elle la montrant du doigt avant de reprendre sérieusement : Bon les noms alors ? En tout cas, je veux faire tata fée moi ...

Thaïs papillonna aussitôt des yeux, les mains jointes l’une contre l’autre et une petite moue adorable peuplant son visage. « C’est vraiiii tu me trouves joliiiiie ? » fit-elle avant d’éclater de rire car après tout, il n’y a rien de meilleur que de se faire caresser dans le sens du poil. Bien évidemment, la jolie blondinette ne pouvait guère dire que sa Fée Clochette était une bombe atomique puisqu’elle ne pouvait pas la voir mais ça ne l’empêchait pas de le penser et de le lui dire aussi souvent que possible. De toute façon, à ses yeux, il n’y avait pas plus belles qu’elles… im-pos-si-ble ! « Ah, je me disais aussi… faut toujours que tu oublies de me mettre au parfum des trucs les plus importants aussi ! T’es la meilleure donc, je note ! » fit-elle d’un ton provocateur avant de se mordiller doucement la lèvre inférieure, tout sourire, surtout lorsque son acolyte préférée commanda carrément des fraises avec du sucre et rien d’autre. Rien que pour cela, et bien que ce ne soit largement pas la seule raison, Thaïs ne pouvait que la considérer comme la meilleure. Personne n’aurait compris aussi vite à quel point elle avait juste envie de fraises là, tout de suite maintenant ! Personne sauf Ofelia… « Tu sais que t’es définitivement la meilleure et que si t’existait pas, direct je t’inventerais ? J’osais pas dire à quel point j’ai envie de me goberger de fraises, tu me pousses dans mon vice… bon tu me diras c’est un tout petit vice et rien que pour ça, tu es Tata Fée direct pour le futur champion à naître, que ce soit un p’tit gars ou une p’tite fille ! » s’exclama Thaïs en sautillant littéralement sur sa chaise, toute incapable qu’elle était de tenir en place plus de dix secondes d’à filée. Il n’était guère étonnant qu’elle collectionne les bleus et les bobos dans de telles conditions… « Alors si jamais c’est une fille, on a décidé de l’appeler Mallory, car c’est le nom de ma môman qui est morte à ma naissance, et si c’est un garçon, ce sera Raphaël, car un défunt pote d’enfance de Caleb s’appelait comme ça et que c’est une belle façon de lui rendre hommage, je trouve. Qu’est-ce que tu en penses ma Fée Clochette ? »

C'était toujours bon de trouver un petit moment pour ma Thais et passer une superbe journée, soirée, ou une heure avec elle parce que ouais, on était bien ensemble, on n'était comme deux parts d'un cœur qu'on pouvait faire fusionner pour donner des éclaires mais des éclaires de joie et de bonheur. Même lorsque j'avais été malheureuse, elle avait su me faire sourire sauf quand elle n'avait rien sur comme ces derniers mois et en pensant à cela, je m'en voulais clairement mais je ne voulais plus gâcher de bonheur. Quand elle me demandait si je la trouvais vraiment jolie, je secouais la tete pour lui dire significativement qu'elle était bete de demander vu que je lui disais souvent parce que je la savais inconsciemment peu confiante sur ses atouts physiques en meme temps j'oubliais souvent qu'elle ne se voyait plus malheureusement. Je n'avais jamais fait de fixette là dessus au contraire, je voulais pas qu'elle ressente de la pitié car c'était pas le cas clairement ; c'était la fille la plus géniale et la plus originale au monde mais pas originale parce qu'aveugle, originale parce que génial ouais. Je la regardais entrain de s’exciter toute seule face à mes paroles et je me contentais de rire sans une mot quand elle péta plus encore un plomb : « Tu sais que t’es définitivement la meilleure et que si t’existait pas, direct je t’inventerais ? J’osais pas dire à quel point j’ai envie de me goberger de fraises, tu me pousses dans mon vice… bon tu me diras c’est un tout petit vice et rien que pour ça, tu es Tata Fée direct pour le futur champion à naître, que ce soit un p’tit gars ou une p’tite fille ! » Je rigolais tout en commençant à devenir rouge pivoine. Je passais ma main dans mes cheveux en me rendant compte du manque de bonne coiffure et je décoiffais alors volontairement les cheveux, les lâchant passant alors plus profondément ma main pour les recoiffer. Merci ... tu es adorable mais parfois, je me demande si c'est une bonne idée de m'avoir faite ... avais-je terminé presque dans un murmure jouant les martyre inconsciemment, ne me rendant presque pas de mes mots. Elle avait surement du etre choqué de mes mots mais j'avais dit ça si bas que comme elle enchainait, elle n'avait pas pu réagir tout de suite et continuais déjà sa tirade de folle écervelée qu'on aime tant. Elle me parla des noms, m'expliquant tout et je souriais vivement en entendant ses idées. j'aimais beaucoup alors je répondais en prenant sa main pour qu'elle sente le contact et la sincérité d'un avis : J'aime beaucoup les deux idées, c'est très bien ...Mais c'est tellement ... triste ! Je grimçais continuant tout de meme à garder le sourire comme voulant qu'elle ressente mes émotions positives et toutes mes ondes. Je repris ensuite : Ne te méprend pas, je trouve vos hommages, très beau mais tu ne peux pas dire que c'est pas triste ...

Thaïs était restée rayonnante et souriante jusqu’à lors mais les propos de son amie l’interpellèrent bientôt : pourquoi diable partait-elle dans une expression aussi négative ? Bien sûr que c’était une merveilleuse chose qu’elle ait été faite ! Dans le cas contraire, jamais les deux demoiselles n’auraient pu se rencontrer et devenir aussi proches… rien que d’y penser, une petite expression triste pointait le bout de son nez sur le visage de l’irlandaise : non, elle ne voulait décidément pas imaginer la chose, de près comme de loin. « Tu dis des bêtises ! Tu es quelqu’un de tellement formidable Fée… je ferais comment moi, sans toi ? » ajouta-t-elle non sans tenter de lui rendre le sourire en esquissant une petite grimace humoristique. Peut-être cela la détendrait-elle mais en tout cas, Thaïs était à des lieues d’imaginer le pourquoi du comment de sa réflexion. Si seulement elle avait su, sûrement aurait-elle changé son fusil d’épaule… « Triste oui mais cela me permet de voir la chose de façon plus positive justement » avoua-t-elle bien que ne jamais avoir connu sa mère soit l’une des choses l’attristant le plus actuellement. La jolie blonde avait retrouvé son père, mis du baume à son cœur et mettant soigneusement de côté tout son passé sombre mais à jamais, sa génitrice ne serait jamais là pour s’émerveiller avec elle des bonheurs de la vie… « Mais je ne le dis pas ! Tu sais, si on réfléchit bien, à part quelques petites choses très ciblées, mon passé c’est une gigantesque tristesse. Ça m’aide à le voir autrement. »

« Tu dis des bêtises ! Tu es quelqu’un de tellement formidable Fée… je ferais comment moi, sans toi ? » Mon amie restait la personne la plus adorable que je connaissais car toujours elle tentait de montrer sa gentillesse pour que je me sente bien et c'était adorable mais là, ça ne faisait que peu effet. Néanmoins, je souriais timidement et avec difficulté, acquiesçant pour ne pas faire d'histoire. Je ne voulais pas parler de mauvaises choses alors j'ignorais totalement les signes de son inquiétude et de questionnement. Elle m'expliqua ensuite de la force que pouvait représenter ses prénoms et cela me fit alors sourire. je posais ma main sur le sienne avec un grand sourire que je savais qu'elle pouvait ressentir. « Mais je ne le dis pas ! Tu sais, si on réfléchit bien, à part quelques petites choses très ciblées, mon passé c’est une gigantesque tristesse. Ça m’aide à le voir autrement. » Je serre plus fort sa main, ne sachant plus quoi dire car je sais très bien qu'elle a vécut des choses bien trop dur que je ne peux imaginer sauf peut etre depuis quelques mois mais ce n'est rien surement alors je me contente de sourire n'osant plus me plaindre de mes malheurs. Je serrais donc sa main en disant à mon amie : je veux juste que tu sois heureuse de cette manière mais sois juste sur de tout tes choix, je ne veux pas que tu souffres ! Je clignais des yeux doucement, compréhensive puis je repris : Sur une note plus joyeuse, on ne doit plus se séparer ma belle tu sais ... parce que sans toi, je peux pas tu sais ça ? Je rigole betement.

Thaïs était profondément attendrie par les répliques d’Ofelia, ne sachant que trop bien à quel point cette dernière voulait son bonheur au-delà des mots. Si seulement elle savait à quel point c’était réciproque ! Mais hélas, souvent, l’irlandaise sentait la jolie Dunster lointaine, même si elles n’étaient plus à des milliers de kilomètres l’une de l’autre. Cela ne faisait rien, face au silence de Fée, Thaïs s’était toujours sentie démunie. Difficile d’aider quelqu’un qui ne vous met pas de mots sur ses problèmes. D’un côté, la blondinette la comprenait et cherchait à lui faire comprendre qu’elle la soutenait quoi qu’il advienne, et de l’autre, ce n’était pas évident à gérer au jour le jour… comme si la danseuse était définitivement frustrée de ne pas pouvoir apporter davantage d’aide à cette amie si chère à son cœur. Le pire, c’est qu’il n’y avait aucune curiosité malsaine d’aucune sorte là dedans… elle voulait juste la sentir bien. « Crois-moi, je ne souffrirais pas, au contraire. J’aurais plutôt l’impression que ma mère continue à être à mes côtés. » Il n’y avait rien de plus positif et il ne s’agissait en aucune cas d’une thérapie. Juste d’un hommage, exactement comme pour Caleb d’ailleurs. « De toute façon si jamais tu pars à nouveau y’a pas moyen je viens te chercher même si tu te barres sur la lune !! »

Je ne pouvais que montrer avec sincérité mes sentiments amicaux pour elle, je savais qu'on n'en avait toujours besoin et les ayant refusé quelques mois plutôt, je m'étais rendu compte que ouais, j'en aurai eu plus besoin que je ne l'avais pensé. En voyant son air étrange soudainement, je crus sentir à mal être chez elle non dans son regard figé mais simplement dans son attitude physique, sa bouche plissée surement par la déception de ma protection et de celle que je ne l'avais pas laissé me donner. Elle me rassura et je souriais à sa réponse si touchante, c'était une fille touchante par principe, par sa gentillesse, son amabilité. Mais elle ne s'arreta pas là en me menaçant de me courir après si jamais, je décidais de repartir et dans sa confiance, sa gentillesse et me souvenant de tous ce qu'on avait fait l'une pour l'autre, je me lançais enfin comme ayant trouvé une raison valable de lui dire ; Je dois t'avouer un truc ... Dis-je d'un air grave, choquée d'avance de devoir lui dire et surtout inquiète de savoir si je réussirais à ne pas pleurer.