VALIA ♡ Tu n'aurais jamais du appeler

Après ce message, je me voyais mal ne pas venir, mais maintenant que je suis marié à Amy, j'ai beaucoup moins le droit à l'erreur et surtout à fréquenter Rosalia. Surtout que Amy est au courant pour mes sentiments confus à l'égard de mon ex, et un seul faux pas sera le dernier pour moi. Et malheureusement, Rosa est loin d'être le plan de secours si jamais je me fais larguer par Amy. Si je l'ai choisi au final, c'est qu'il y a bien une raison. Mais c'est pas pour autant que je suis capable de ne pas voir mon ex. Elle est devenue mon amie, et ça, à part Natalina, tout le monde est au courant. J'y arriverais pas à m'en empêcher de la voir de toute façon. Même si c'est grandement dangereux. Mais bon je fus tout de même rassuré quand j'aperçus qu'il y avait une vitre qui séparer les malades des visiteurs, ça m'évitera toute gaffe inutiles. Je m'étais alors installé attendant que mon ex montre le bout de son nez.

Elle savait qu'elle aurait du prévenir quelqu'un d'autre, essayer de vivre cette distance pour de vrai, pour essayer de voir si elle pouvait survivre dans lui. Mais elle n'avait personne d'autre, Wesley était déjà malade, blue et elle n'était pas encore assez proche, pas pour Rosalia et le reste des gens la détestaient plus ou moins selon ce qu'elle avait bien pu leur faire. Il y avait deux jours déjà qu'elle était enfermée, elle ne croyait pas que qui que se soit viendrait la voir, mais l'impossible arrivait ici. Natalina qui l'avait aider alors qu'elle convulsait hier, elle aurait bien pu la laisser là à se cogner un peu partout en se fichant de son sort. Il y a quelques semaines, Priape qui l'aidait à sortir d'un bar, décidément, l'impossible arrivait souvent a Rosalia et encore aujourd'hui. Elle se promenait en se tenant avant son IV, elle avait ça depuis hier, un liquide transparent qui entrait dans son corps, au moins le truc en métal était pratique pour se déplacer et elle prétendait que c'était simplement pour garder son IV avec elle, alors qu'elle ne ne se croyait pas prête à marcher seule. Il était là, derrière la vitre et elle se déplaça fasse à lui avec un faible sourire. Elle était fatiguée et faible, elle avait les cheveux attacher derrière, elle n'était pas très belle, mais son sourire était sincère malgré tout le mal que cette homme pouvait lui faire, elle ne cessait de l'aimer. Elle se tira une chaise et s'assit devant lui, restant en silence un moment. « Désolé je savais pas qui prévenir d'autre... c'est pas évident pour toi. » pour être malade elle était malade cette fille pour s'excuser, mais elle ne voulait pas mettre Valentin dans le trouble, mais c'était bien parce qu'elle ne savait pas tout.

Il ne me fallut pas bien longtemps avant de la repérer dans cette petite cellule de quarantaine où était enfermé pas mal d'étudiant. Malgré son teint palote et sa faiblesse apparente, mon coeur chavirant en l'apercevant. Ca me faisait plaisir de la voir, mais j'aimais carrément pas la voir dans cet état, même si elle était encore loin d'être la fille la plus ideuse du monde, parce que même malade elle restait craquante. Je secouais la tête rien qu'à cette pensée alors qu'elle était en train de s'excuser. Je m'étais mis à hausser légèrement les sourcils, surpris par cette excuse de sa part, mais ça finit par me faire sourire également. Non en effet, mais je préfère que ce soit moi au final. J'espère que tu guériras vite. Il y a certaines choses que je dois te dire, et c'est pas vraiment le moment idéal ... J'en avais certainement trop dit, mais c'était sorti tout seul et la connaissant elle allait vouloir de quoi il s'agit, même si j'étais d'avis d'attendre qu'elle soit guérie pour lui annoncer une pareille nouvelle. Mais au moins elle ne pourrait pas m'assassiner (a).

Rosalia se trouvait vraiment pas mignonne là maintenant et quand elle aperçue Valentin, elle espéra s'évaporer un moment juste parce qu'elle était dans un superbe état et pourtant, il l'avait vu dans tous ses états apres des années de couples, c'était pas nouveau. C'était comme au début de la relation où on voulait garder les images intactes, belles et réjouissantes, mais dans le contexte c'était assez impossible quand on y pensait, pas avec ce qu'elle avait choppé et la convulsion de la veille, fallait pas trop rêver. Mais il lui avait redonner le sourire, mince, mais c'était mieux que ce que quiconque avait pu faire pour elle. Elle s'était assise et elle s'excusait, bien sur, elle se sentait mal de le mettre dans cette situation, mais il semblait qu'il avait quelque chose à dire et il avait l'air renfrogné un peu, mauvaise nouvelle ? Rosalia ne saurait trop quoi. « Je sais pas qui j'aurais prévenu autrement... y a pas grand fan de mon côté. » elle soupira doucement et ferma les yeux en hésitant à lui demander ce qu'il y avait et puis à quoi bon, elle finirait par l'apprendre cette nouvelle, autant l'apprendre par lui et du coup où elle était prévue pour mourir, elle préférait savoir. « C'est pas le moment idéale, mais vaut mieux là que jamais et puis tu sais bien que la curiosité va m'emporter si tu dis rien. » elle sourit doucement pour l'encourager, alors qu'elle avait un doute qu'elle apprécierait pas, parce que ça serait le moment idéale pour une bonne nouvelle alors c'était clairement pas ça.

Ca me faisait mal, rien que d'y penser, rien que de me dire que je devais lui dire que je n'étais vraiment plus du tout libre. Mais est-ce que ça allait changer quelque chose entre nous ? J'en doutais fort. Je m'accroche de nouveau de plus en plus à elle, et ça me fait peur, parce que mes amours pour les deux femmes s'agrandissent autant l'un que l'autre, et ça me foutait dans une merde pas possible. Elle allait vouloir le savoir, c'est clair et net, alors pourquoi continuer à tourner du pot franchement ?! Je passais alors mes mains sur mon visage, l'air totalement dépité et déprimé, pour finalement cracher le morceau, d'un coup Je me suis marié. Je laissais planer un silence, le temps qu'elle encaisse le coup pour ensuite rajouter. Je suis désolé Rosalia. Je sais pas ce qu'il m'a pris. Je n'arrivais pas à lui dire que je l'aimais encore et que ça n'allait pas changer entre nous. Peut-être était-ce mieux comme ça après tout ... Notre histoire est impossible.

Rosalia ne savait pas à quoi s'attendre, pas une bonne nouvelle, il n'aurait pas laisser le mystère planer comme ça alors qu'elle était clairement faible et malade et que ça lui aurait fait du bien, Mais elle ne savait pas trop quoi s'imaginer comme mauvaise nouvelle, elle ne savait pas comment les choses pourraient aller plus mal pour elle. Et tout d'un coup, il lui lâcha ça comme une bombe avec un genre d'excuse qui franchement, n'aidait en rien. Rosa resta muette, elle lui aurait demander de répéter pour s'assurer de la chose, mais elle n'avait pas envie de l'entendre dire ces mots là nouveau. Elle perdit toute expression faciale, alors qu'elle était frustrée, déçue, triste. Elle était calme et ca faisait peur, quand Rosa décidait de se fâcher et tout cassé, elle le faisait et c'était finit, mais quand elle était calme, c'était du long terme à prévoir. « Tu sais pas ce qui t'as pris ? C'était quoi une cérémonie de trente secondes où ta pas eu le temps de penser ? » C'était un peu méchant, mais pourtant le ton neutre et posée qu'elle prenait ne collait pas. « tu veux que je te dise quoi ? Tu sais ce que je pense du mariage, tu sais que c'est important pour moi, y a rien que je puisse dire que tu sais pas déjà.... » C'Était certain qu'il le savait, qu'elle avait finir par vraiment encaisser et pleurer comme un bébé dans son lit, qu'elle allait tout casser parce que pour Rosalia le mariage, c'est sacré, il le savait, pourquoi le lui dire ? Elle avait l'impression que ça allait peut-être être plus dur pour lui si elle ne disait pas tout, elle aurait quand même voulu l'entendre lui dire qu'il l'aimait quand même, quelque chose du genre, même si elle serait resté frustrée. Elle toussa un peu et ferma la yeux en respirant un coup. « Est ce que Priape est malade ? » Elle voulait changer un peu la conversation, même si elle savait qu'ils en parlerait, au moins, ca lui donnait une pause et depuis cette apres midi au bar, Rosa s'inquiétait un peu pour l'état du Dunster, mais valait mieux pas lui dire histoire qu'il prenne pas la grosse tête.

C'était l'une de celle dont je redoutais vraiment la réaction. Et son calme me faisait sacrément peur. De toute façon, elle ne pouvait pas me sauter à la gorge à cause de cette vitre qui nous séparer, mais ses paroles étaient semblables à des entailles de cutter tellement ça me faisait mal. Je savais que mon excuse était pourrie, que je n'en avais surtout aucune de valable, alors je la laissais parler, s'exprimer. Ça me blessait encore plus alors qu'elle me faisait bien savoir de nouveau que pour elle le mariage c'est sacré. Je ne savais juste pas quoi lui dire pour ne pas empirer la chose. Je n'osais même pas la regarder plus de deux secondes d'affilé. Finalement, je me lançais et lui disais ce que j'avais sur le cœur Je ne veux pas te perdre pour autant … Évidemment que c'est facile de dire ça pour ma part, et que ça serait bien moins facile pour elle, étant celle qui n'est pas l'officielle mais bien la maîtresse, et ça me faisait du mal pour elle parce que je ne voulais pas lui infliger ça, mais je suis tellement paumé … Je ne sais plus du tout comment agir avec elles deux, et encore moins laquelle choisir. J'en suis incapable. C'est alors qu'elle changea de sujet du tout au tout, me parlant de Priape. J'avais appris par lui-même qu'ils s'étaient vus et que ça s'était un peu arrangés entre eux, mais de là à ce qu'elle me demande des nouvelles, j'étais assez surpris. Ouais lui aussi … Ça va mieux entre vous à ce que j'ai compris. Ca me fait plaisir … Disais-je légèrement gêné, ne sachant plus où me placer avec toute cette histoire d'autre copine.

Le choque était trop grand pour que Rosalia puisse se mettre a hurler ou à tenter de défoncer la vitre en face d'elle. Elle était particulièrement touchée, elle le savait, parce que pour elle le mariage c'était énorme comme décision, comme moment dans sa vie, ce n'était pas quelque chose qu'elle voulait faire sur le coin d'une table à café. Elle écarquilla les yeux, il ne voulait pas la perdre ? mais il mariait l'autre ? Elle n'allait pas rester la simple maitresse pour toujours, elle voulait se marier, elle voulait avoir des enfants, une maison avec l'homme de sa vie, vous voyez l'image ? Rosalia c'était ce genre de fille là, pas la deuxième. « Je peux pas être la deuxième toute ta vie Val et je crois pas qu'on soit les meilleurs pour être amis... je veux pas te perdre, mais j'ai l'impression que c'est déjà le cas et que j'ai juste jamais eu ma chance. » elle était calme et douce, autant en profiter, elle ne pleurait pas encore, elle était simple, elle était malade aussi, mais c'était Rosalia sans froufrou sans tout son aplomb et son caractère qui avait tendance à cacher ce qu'elle avait réellement sur le coeur. Sans vitre, sans maladie, elle n'aurait surement pas dit ce genre de chose. Elle peait ses mots, l'intimité de la place n'étant pas superbe et Nat qui était malade en même temps qu'elle, faut pas jouer avec le feu, mais il comprendrait. Enfin, elle avait changer d sujet du tout au tout autant parler d'autre chose. Enfin, elle eut une petite grimace, elle aurait préféré qu'il ait mieux. « Désolé, tu lui passera le bonjour ou je sais pas quoi si tu va le voir... Enfin oui, après que j'ai bu et pleurer sur son épaules, enfin, il est bien sympa quand il le veut. » Elle sourit doucement, pour une fois il ne l'avait pas traité de diable ou quoique se soit, en fait, Priape et Rosa s'ils arrêtaient de s'envoyer chier et apprenaient à ce connaitre ils pourraient peut-être être amis, enfin, peut-être plus s'il apprend plus sur elle et Val. Elle toussa un peu dans son coude et passa doucement sa main dans ses cheveux.

Personne ne rêve d'être la deuxième dans le coeur de quelqu'un, c'est tout à fait normal, et franchement, les deux étaient à la même position dans mon coeur. Seulement, dans ma vie, je ne pouvais avoir que Amy pour l'instant et j'avais joué au con parce que je savais qu'un jour elle allait apprendre mon infidélité et qu'elle allait me quitter. Je pourrais très bien donner cette excuse là à mon ex, mais j'avais bien trop peur qu'elle y aille vraiment et que je ne puisse pas profiter de Amy encore les quelques temps qu'il me reste avec elle. Un jour, ça va surtout mal finir et je vous perdrais toutes les deux ... Faut que j'arrête de jouer au con et de te faire souffrir ... Je savais que la meilleure solution serait de lui que je ne voulais plus la voir, parce que comme elle dit on fait de très mauvais amis vu qu'on est bien trop attirés l'un par l'autre. J'avais beau avoir épousé la blonde, ça ne me mettait pas du tout à l'abri de toutes catastrophes. J'avais cru quand je l'ai épousé, mais c'est pas du tout le cas. Par la suite, Rosa me demanda des nouvelles de Priape et je dois bien avouer que j'étais assez surpris, parce que j'ignorais qu'ils s'étaient vus et qu'ils s'entendaient assez pour ne pas s'arracher la tête. J'écarquillais les yeux de surprise quand elle me fit savoir qu'elle lui envoyait le bonjour parce qu'elle avait bu et pleuré sur son épaule. Wahou et ben ! Je suis clairement impressionné ! ... Enfin, c'est à cause de moi ? Ouais c'était un peu ma honte, la faire pleurer parce que je ne l'ai pas choisi en première et ça me fait mal pour elle.

Rosalia c'est la fille qui aurait attendu toute sa vie s'il l'avait fallu pour se marier. Elle voyait les gens à Harvard se marier comme si de rien n'était et elle ne comprenait rien à rien parce qu'elle, elle prendrait des années à trouver la bonne personne et puis elle prendrait son temps pour planifier, pour s'assurer que tout allait bien, parce que se marier, c'est pas comme aller manger au restaurant bordel! Elle ne comprenait pas où val voulait en venir, il pourrait bien se taire, il pourrait bien rester avec sa femme non ? mais clairement, ils étaient nuls pour arrêter de se voir. « On peut parler d'autre chose...» Elle n'avait pas envie de répondre à ça, elle ne savait pas quoi lui dire, parce qu'elle sentait qu'il était en train de la perdre, mais elle ne voulait pas non plus. Et puis, elle était malade comme un chien, autant parler de quelqu'un chose d'autre. « je suis allé en Italie à Noël, mon père fait dire bonjour d'ailleurs. » oui, autant parler de quelque chose de neutre, qui n'avait aucun lien. Elle avait dit à son père que Val et elle s'était réconcilié, mais comme ami, simplement, c'était mieux, plus simple aussi. Elle parla de Priape, son presque nouvel ami et Val semblait bien heureux et ca fit sourire la jeune femme, elle avait au moins ça de son coté pour une fois. « Ouais, je sais pas trop comment c'est arrivé... enfin, je veux pas que tu te sente mal, mais oui, honnêtement je pense pas pleurer pour d'autre raison.... » C'était seulement Val qui la transperçait comme ca, qui la rendait aussi vulnérable, elle n'avait pas pleurer pour autre chose, sauf le divorce de ses parents.