FLASHBACK / Arry ► On ne m'avait encore jamais aimé de la façon dont tu m'aimes

† On ne m'avait encore jamais aimé de la façon dont tu m'aimes †

Arry † Ca y'est, c'était le grand jour. Le jour que j'appréhendais depuis quelques temps... J'allais enfin rencontrer les parents d'Arthur. Cela faisait aujourd'hui 3 mois jour pour jour que Arthur et moi nous étions rencontrés. On aurait pu dire que ça faisait 3 mois qu'on était ensemble, mais on était pas comme ça, on se mettait pas d'étiquètes, et sincèrement, j'aurais pu croire que ça faisait des millénaires qu'on était ensemble. La première fois que l'on s'est vu, c'était une rencontre magique. Jamais je n'avais ressenti cette sensation face à un homme, et le plus beau dans tout ça, c'est ce que c'était réciproque... Durant ces trois mois, on s'était vus quasiment tous les jours. C'était devenu très rapidement fusionnel entre nous et jamais je n'aurais pensé vivre ça un jour... J'étais aux anges, et je savais qu'il fallait que je profite de ces moments avant qu'Arthur parte pour Harvard... Je n'avais aucune idée de ce qu'Arthur avait pu dire à ses parents à propos de moi, et c'est aussi ça qui m'angoissait. Et si la rencontre se passait mal ? Et s'ils me jugeaient car je ne venais pas du même milieu qu'eux ? ... Oui, j'appréhendais, j'avais peur, mais Arthur n'arrêtais pas de me rassuré, et c'est ça que j'aimais chez lui : son côté protecteur. Afin de faire bonne impression, j'avais mis un pantalon noir et une chemise blanche, avec par dessus un pull noir. Oui, je ne faisais pas dans l'originalité, mais je voulais seulement montrer à ses parents que je faisais des efforts pour leur plaire. J'avais attaché mes cheveux en chignon et passé un ruban dessus, comme ça. Je me présentai alors chez Arthur vers 16 heures. Il m'attendait devant celle-ci, et je soufflai un léger coup avant de m'approcher vers lui. J'avais le sourire plein aux lèvres, et j'accélérai le pas pour lui sauter dans les bras. Oui, c'était une de mes multiples façons de lui dire bonjour. Je stressai certes, mais j'étais aussi excitée de pouvoir rencontrer ses parents. J'étais déjà venue chez lui de nombreuses fois, mais à chaque fois quand ses parents n'étaient pas là. Mes bras autour de son cou, je l'embrassai délicatement sur ses lèvres et lui dis " Bonjour toi... " .

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flashback - three months

C'était le grand jour. Cory devait arriver d'une minute à l'autre pour rencontrer ma famille. Enfin, ma famille se résumait à mes parents. Ils étaient tout les deux heureux de savoir que j'avais trouvé LA fille, même si ils pensaient que c'était juste une passade. Dès l'instant où j'avais vu Cory je savais que je voulais leur présenter, mais jusqu'à maintenant ils avaient toujours refusé en disant qu'une si courte relation ne pouvait être sérieuse. Mais moi je savais que c'était du sérieux.
j'avais enfin réussit à les convaincre, et même si ça n'avait pas été évident je savais qu'ils étaient quand même un minimum excités à l'idée de la rencontrer.
J'attendais Cory sur le pas de ma porte. Je l'aperçu au loin et elle se mit à accélérer pour venir dans mes bras.
- Bonjour toi... me dit-elle tout en m'embrassant.
Je lui souris tout en lui caressant les cheveux.
- T'es prête? Viens on rentre.
Elle n'avait pas vraiment à les craindre, elle était parfaite pour moi et je savais qu'elle réussirait à les faire l'adorer, on ne pouvait pas ne pas apprécier une fille comme elle.

Mes parents étaient dans le salon. Ils buvaient chacun leur thé. J'avais bien prévenu Cory que mes parents faisaient parti de ces clichés anglais ambulants.
Alors que nous entrions dans le living room, aucun de mes deux parents ne prit la peine de bouger.
- Papa, Maman, voici Cory..
Ils se retournèrent alors en s'efforçant de sourire. Je savais qu'ils allaient épargner à Cory le légendaire interrogatoire. Ils ne voulaient pas s'investir dans notre relation car ils craignaient que ça ne dure pas. Je comprenais qu'ils ne souhaitaient pas revivre l'épisode Beth, ils avaient été énormément attristés par notre rupture.
Mais Cory c'était différent, je le savais.
Mon père se redressa puis se leva. Il vint jusqu'à Cory pour lui serrer la main.
- Voici donc enfin la demoiselle dont on entend tant parler ces derniers temps! Enchanté mademoiselle.

Ma mère quant à elle ne fit aucun effort. Elle resta assise sur son fauteuil et adressa un simple sourire lointain à Cory.

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† On ne m'avait encore jamais aimé de la façon dont tu m'aimes †

Arry †Quand je vis Arthur devant sa maison, je savais que j'allais passer un cap. Il m'attendait tout sourire et rien que de le voir me donner le sourire à moi aussi. Il me fit entrer en me prenant par la main. Je lui serrais la main du manière assez forte, j'étais légèrement mal à l'aise. Ses parents étaient dans le salon, en train de boire du thé. Dans ma tête, ça me faisait rire, je savais très bien que jamais mes parents ne feraient ça. Ils ne sauraient même pas comment se comporter si jamais ils les voyaient... Son père se leva alors, me tendit sa main que je lui serrai alors, en lui souriant timidement. Sa remarque me fit à la fois rougir et plaisir. J'hochai alors affirmativement la tête et lui répondis " Enchanté de même " Sa mère restait, elle, assise et m'adressa un léger sourire auquel je répondis en disant " Bonjour madame " Je ne savais pas vraiment comment me comporter ni quoi dire. Je me rapprochai alors d'Arthur, le collant légèrement et en me frottant nerveusement les mains. " C'est un plaisir de faire votre connaissance " adressai-je alors après un léger blanc. Pitié arrête de parler, me disais-je alors. J'avais l'impression de débiter n'importe quoi et de passer pour n'importe qui. Je priai intérieurement pour qu'Arthur prenne la parole et me sauve de là.

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flashback - three months

Cory se présenta à mes parents. Le fait que ma mère n'adresse pas un seul mot à Cory me faisait de la peine. Je comptais vraiment sur leur rencontre pour lui faire ouvrir les yeux sur le sérieux de ma relation. Ils savaient au fond que si je la leur présentait c'était parce que cette fille était importante pour moi.
Un instant il y eu un blanc dans la pièce, Cory se rapprochait de plus en plus de moi. Elle avait cette attitude de petite fille apeurée qui me faisait si souvent rire, et craquer aussi. Je comprenais facilement pourquoi elle pensait mes parents intimidants, mais je savais qu'ils avaient du coeur et qu'ils ne se résumaient pas uniquement à un costume Italien et une robe Chanel.
- Mademoiselle Spencer vous désirez peut être boire un thé ou autre chose? Arthur appelle Madeleine et demande lui de vous servir deux thés.
Sous cette agitation je vu Cory paniquer. Elle savait que Madeleine était notre gouvernante et je sentais que ça la mettait mal à l'aise de se faire servir car chaque fois qu'elle était venue à la maison elle avait refusé les service de notre gouvernante, par politesse d'après elle.
- Ça va aller papa, on va aller se les chercher.
Je prit la main de Cory pour l'emmener dans la cuisine.
- Si tu veux on peut monter dans ma chambre discrètement, je sais qu'ils peuvent être un peu lourds!
J'essayais de mettre Cory à l'aise face à la situation, il nous restait encore le dîner de ce soir à affronter.

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† On ne m'avait encore jamais aimé de la façon dont tu m'aimes †

Arry † C'était très difficile pour moi d'être à l'aise chez Arthur. J'y étais allé plusieurs fois déjà, et j'avais rencontré sa gouvernante qui voulait toujours savoir quoi m'offrir. J'ai toujours refusé l'invitation, je vais pas exploiter cette pauvre fille qui pourrait carrément être moi juste parce que j'ai la flemme d'aller moi-même me chercher un truc. Ca lui rajouterait quelque chose de plus à faire, et vu la taille de la maison, je ne pense pas qu'elle ait très envie qu'une fille comme moi l'exploite. Quand le père d'Arthur demanda alors à la gouvernante d'aller nous chercher du thé, j'ouvris la bouche comme pour protester, mais heureusement Arthur fut plus rapide que moi et nous sortis d'affaire. C'est vrai que si j'avais dis quelque chose, j'aurais perdu des points sur ce coup là. Arthur me prit alors délicatement la main et m'emmena dans la cuisine. C'était une cuisine immense avec des portes battantes de chaque côté. Et qu'est-ce qu'elle sentait bon... Personne n'était présent dans la cuisine, et je m'assis alors sur un plan de travail. Arthur s'était glissé entre mes jambes légèrement écarté et me regardais dans les yeux. " Si tu veux on peut monter dans ma chambre discrètement, je sais qu'ils peuvent être un peu lourds ! " Je lui souris alors et lui répondis " Oh non ils ont l'air très sympa " et tout ça n'avait aucune ironie, au contraire, comparé à mes parents ils étaient des anges. " Tu penses que ça se fait de monter en douce comme ça ? J'ai pas envie de passer pour une fille malpoli... " Je l'attirai alors vers moi et l'embrassai sur ses lèvres " Même si je m'impatientais de pouvoir t'embrasser... " Puis je tournai alors ma tête et penchai mon regard sur le four " Ca sent super bon, tu sais ce qu'on mange ce soir ? "

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flashback - three months

Cory me répondit en disant qu'elle trouvait mes parents sympas. Je ne savais pas si je devais la croire ou si elle ça par simple politesse. D'un côté je n'avais jamais rencontré sa famille non plus alors je ne pouvais pas comparer nos deux environnements de vie, même si j'imaginais plutôt bien l'ambiance familiale.
- Tu penses que ça se fait de monter en douce comme ça ? J'ai pas envie de passer pour une fille malpoli...
me dit-elle tout en m'embrassant, chose que j'attendais avec impatience.
- Ils ne se rendront même pas compte de notre absence ..!
Et c'était vrai, mes parents étaient bien trop occupés par leurs business pour prêter attention à notre présence. Même si nous étions Dimanche, ils ne connaissaient pas le repos. "Il n'y a pas d'heures pour les affaires, fiston" me répétait toujours mon père. Et ça commençait à rentrer dans ma tête, des fois même jusqu'à raisonner. J'espérais juste être capable de faire la part des choses le jour où moi aussi j'aurai fondé une famille.
Cory tourna sa tête vers le four qui était allumé.
- Ca sent super bon, tu sais ce qu'on mange ce soir ?
- Poulet à la crème et aux champignons, avec des pommes de terres. Madeleine nous a ramené une recette française délicieuse, tu vas adorer!
Ce qui est géniale dans le fait d'avoir une gouvernante Française c'est son don pour la cuisine. Chaque fois qu'on luis accordait des vacances pour qu'elle aille voir sa famille elle revenait avec de nouvelles recettes et de nouveaux produits de son terroir. Elle m'avait aussi élevée et apprit le français, ce que la plupart des gens de mon âge négligeaient pas mal.
- T'en fais pas pour mes parents, suis-moi!
Je pris à nouveau sa main et la fit me suivre dans les escaliers.
La maison était imposante vue de l'extérieur, mais personne ne pouvait se doutait de sa grandeur intérieur. Le rez de chaussé comprenait un petit salon, la cuisine et tout ce qui pouvait servir à Madeleine. Le premier étage était réservé à mes parents, et le second m'était destiné. Chambre, dressing, salle de bain, salle de jeu, bureau ... J'avais tout ce qu'il me fallait sous la main. De cette façon j'étais certain d'être tranquille avec Cory.
Une fois arrivés en haut, je prit mon iPhone pour allumer ma chaine hifi et ainsi lancer notre chanson préférée. Une minute romantique où enfin nous nous retrouvions tout les deux.

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