DENZELINA | Daydreamin'

Got me daydreaming with my chin in the palm of my hands about you

Elle a posé  une question banale, donc elle a reçu une réponse banale. Valentina se retint de soupirer. C'était une réponse assez ennuyante à vraie dire, et c'était tout sauf ce à quoi elle s'attendait de la part de Denzel. Non pas qu'elle trouvait qu'il n'aimait pas se cultiver autant que certains Dunsters, mais il ne semblait pas être là pour socialiser. Après tout, à voir le peu d'expression qu'il avait, cela était presque impossible à croire que le jeune homme était honnêtement entré dans les Dunsters pour s'entourer de gens. Si Valentina pouvait tenter une réponse, elle dirait qu'il a choisit la maison la plus simple avec les gens les moins étranges ou compliqués. Elle ne répliqua rien par contre. S'il ne lui donnait que cela comme réponse, elle allait faire avec. Elle savait que c'était mieux d'en rester là plutôt que de pousser les gens à dire des choses qu'ils ne voulaient pas dire en premier lieu.

Il lui demanda son plat préféré, et Val lui lança un regard assez curieux, arquant un sourcil pendant un moment. C'était quoi cette question? Elle ne savait pas qu'en posant une question plus simple, Denzel allait tomber dans les questions ennuyantes. Val lui répondit tout de même: « Hmm.. Je sais pas.. Aussi stupide que ça en a l'air, je dirais Italien, mais pas parce que j'ai la grosse tête d'une fière italienne! » Elle rigola un moment. « J'aime le fromage. » confia-t-elle en se penchant vers lui comme pour lui dire son plus grand secret. Elle rigola et recula à nouveau sur sa chaise. Elle entendit son cellulaire sonner pour lui dire qu'elle avait un texto. C'était mal polie de sa part, mais Val ne pu s'empêcher de regarder le message.

« Je ne peux pas venir demain bella, un imprévu au laboratoire. On se reprend promis! -Jason »

Valentina lâcha un petit soupire. Elle n'était même plus surprise à présent que son cousin annule leurs rendez-vous une fois sur deux. L'italienne releva son regard vers Denzel, et lui fit un petit sourire. « À mon tour. Tu es libre demain soir? » osa-t-elle demander. Oh oui, c'était assez courageux de sa part. Elle maintena son regard sur Denzel pour ne pas changer d'idée par trouillardise, mais se mordit tout même la lèvre inférieur à nouveau.

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feat Denzel & Valentina ✖]Lorsque Valentina se pencha vers Denzel pour lui dire qu'elle adorait le fromage celui-ci ne pue s’empêcher de rire . Encore une fois. Deux fois dans la même journée et dans la même heure, cela relevait du miracle. Les seules personnes qui arrivaient vraiment à faire rire Denzel aux éclats c'était son père et quelque fois, son oncle. Il aimait passé un peu de temps en leur compagnie. Et quant il était avec eux, le jeune homme était un peu plus détendu et apaisé. C'était sa famille après tout. Et la famille pour les Kehanaï-Wood c'était très important. Son oncle, le frère de son père, qui était un coureur de jupons invétéré racontait ces aventures à lui et son père parfois et il fallait dire que celui-ci avait le don de se mettre dans des situations coquasses. Mais passons, la c'était Valentina qui le faisait rire et c'était vraiment un miracle. Mais la spontanéité et l'attitude enfantine de la jeune fille lui faisait sentir quelque chose qu'il n'avait jamais sentit. Pas de l'affection, non, ce qu'il ressentait la maintenant faisait le même effet qu'une caresse … C'était très agréable et des lors que Denzel se rendit compte qu'il aimait ce qu'il sentait il cessa de rire pour reprendre son visage ferme. De plus il avait oublié cette fois-ci de camouflé son sourire sous sa main, laissant apparaître son splendide sourire si rarement affiché. Lorsque cette dernière soupira après avoir lu un message il se demandait ce que cela pouvait être. *Mais tu ne peux pas t'en foutre tout simplement ? ; pensa-t-il en s'auto flageolant mentalement. Apparemment il ne pouvait s’empêcher d'être curieux avec Valentina et même si il faisait tout pour remettre ces défenses il avait du mal à resté neutre comme à son habitude. De toute manière, au cas ou cela irait trop loin, il restait encore une solution : la fuite. C'était lâche , et pas digne de ce que ces parents lui avaient inculqué mais, c'était le seul moyen d'échappé à toute forme de danger . D'échappé à la grande peur de Denzel. « À mon tour. Tu es libre demain soir? » Bimp ! Bimp ! C'était le bruit de l'alarme qui signalait un danger. Autant la plupart du temps c'était son oncle qui se retrouvait dans des situations coquasses, autant la il avait gagné le prix ! Il ne s'attendait vraiment pas à ça. Sérieusement ? C'est à lui qu'elle adressait cette question ? Non parce qu'il y avait de quoi se le demandé. Il lui avait tout de même dit il y a quelques minutes de cela que ceci n'était pas un rencard . Cela sous-entendait que ceci ne se reproduirait pas . Apparemment elle ne l'avait pas compris ainsi. Maintenant Denzel était coincé. * Dit lui non c'est tout ! * ; pensa-t-il . Mais les mots ne sortaient tout simplement pas de sa bouche. Certes il devait la remercié d'avoir été gentil avec lui, mais accepté de la revoir c'était bien plus que de la simple reconnaissance.

« Euh... A mon tour. Ça dépend pourquoi faire ? »

Jolie Denzel ! Mais tôt ou tard tu serais obligé de lui répondre. Il avait réussit à gagné du temps mais viendrait le moment ou il ne pourrait plus tourné autour du pot !
  

Got me daydreaming with my chin in the palm of my hands about you

Denzel avait un magnifique sourire. Un sourire qui faisait carrément mal au coeur à Val tellement il était trop beau quand il rigolait. C'était une image qu'elle allait définitivement garder dans sa mémoire. Elle savait que c'était un moment rare, et donc elle l'observa très attentivement. Elle voyait que ses yeux s'illuminaient, se plissaient causant de légères lignes. Elle voyait une belle rangée de dents, blanches comme neige, et elle entendait un rire des plus mémorables. C'était très calmant comme scène. Voir Denzel laisser tomber son mur était un bon signe. Signe que Val n'était pas aussi ennuyante que cela.

Malheureusement, cela prit fin assez vite. Elle observa Denzel reprendre son expression de glace à nouveau, mais elle ne s'en plaint pas. Au moins, elle pouvait encore fermer les yeux et l'imaginer rigoler à nouveau. Elle lui demanda s'il était libre. C'était un coup de tête, une folie. Val s'était surprise elle-même, mais elle resta courageuse. Cependant, Denzel évita la question et lui en posa une autre en retour. Valentina était presque tentée de lui dire qu'il devait répondre à sa question avant qu'elle répond à la sienne, mais ce serait trop enfantin de sa part. Après tout, il n'a pas dit non, mais il n'a pas dit oui non plus..

« J'ai le man-.. la maison à moi toute seule demain. Les adultes sont à New York pour une conférence, et mon cousin va passer la nuit à son laboratoire. » commança-t-elle. Elle a faillit dire "manoir" par habitude. Ce n'était pas un manoir, ce n'était qu'une énorme maison avec 3 salons, 9 chambres à couchés, 6 salles de bain, 2 salles à manger, une énorme cuisine, un gym intérieur, un cinéma maison, et le tout décoré comme si c'était le putain de Buckingham Palace. « J'avais prévu de cuisiner asiatiques pour le souper. On peut regarder un film ou si tu as des travaux à faire.. » continua-t-elle en haussant des épaules. « J'aime pas être seule dans la maison, c'est trop grand. Un peu de compagnie ne ferait pas de mal. Tu en dis quoi? » demanda-t-elle finalement. Ce n'était pas vraiment un rencard. Le pire qu'il pourrait arriver, c'est qu'ils fassent leur devoir chacun écrasé sur un fauteuil.

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feat Denzel & Valentina ✖« J'avais prévu de cuisiner asiatiques pour le souper. On peut regarder un film ou si tu as des travaux à faire.. ». C' était le pompom. Maintenant elle lui proposait un dîner chez elle. Denzel était au bord de la crise de nerfs.Non pas qu'il était énervé, mais il ne pouvait pas, il ne pouvait plus continué cette conversation. C'était comme si d'un coup il se sentait vulnérable, qu'il avait perdu le contrôle. Son cœur se remit à battre à toute vitesse et il avait l'impression que ces tempes allaient explosés. S'en était de trop. C'était tous ce que Denzel avait donc dans le ventre ? Il ne pouvait pas aller plus loin que ça dans une relation humaine. Il allait lui dire non, et sûrement trouvé un prétexte  pour s'en aller. Mais quelque chose au fond de lui soufrait à cette idée . Quelque chose tout au fond de lui avait mal. Parce qu'il savait qu'après ça il n'adresserait plus jamais la parole à Valentina. *Oui et alors qu'es que ça peu te foutre de plus la revoir cette nana ! * ; disait une voix dans sa tête. Ça prouvait qu'il n'était définitivement pas fait pour ça, pour se mêlé aux autres, ces années en solitaire avaient eu raison de sa part d'humain. Il rêvait de s'en allé loin et de se retrouvait à nouveau seul face à lui même. Une infime partie de lui allait lui faire regretté, allait le faire se haïr pour ça, mais c'était ça, c'était sa douleur , son fardeau.

« Mmmm... Désolé, je ne suis pas … Enfin … »

Les mots sortaient dans le désordre c'était le bizarre dans ces pensées . * Putain qu'es que je peux être con ! * Il se demandait comme il avait pur croire une seconde qu'il arriverait à être comme les autres. C'était un pas beau lui, un monstre de l'ombre.. Et tous ce qui n'était pas jolie devait être caché à tout prix . Alors que le jeune homme était assaillit par toute sorte de sensations il sentit un liquide lentement coulé de sa narine droite, jusque sa lèvre supérieur. Du sang , il manquait plus que ça ! Il sortit vite un mouchoir de sa poche, fronça les sourcils et s'essuya le nez . Il avait décidément perdu le contrôle et si il ne voulait pas craqué devant Valentina il devait s'en allé au plus vite. Ne contrôlant plus vraiment son corps et voulant allé au plu court il se leva et se mit à la hauteur de Valentina.

« Merci de l'invitation Valentina c'est vraiment gentil mais j'estime que t'en a déjà fait beaucoup pour moi... Il faut vraiment que j'y aille j'ai une urgence »

Le jeune homme avait en ce moment comme un dysfonctionnement, il voulait partir vite, partir être seul, ne plus être face à elle mais d'un autre côté il se disait que si il partait, si il s'en allait maintenant, il ne la reverrait sûrement jamais plus . Pourquoi cela le touchait ? Même si ce n'était qu'un pincement au cœur, c'était déjà énorme pour lui. Il la regarda dans les yeux, mais pas comme d'habitude, non. C'était un regard qui laissait entrevoir que quelque chose n'allait pas, pour la première fois Denzel laissait voir une part de lui. Il pose sa main doucement sur la sienne mais pas longtemps, juste un quart de seconde. Son regard laissait aussi voir qu'il avait beaucoup de regret et il y avait aussi une autre lueur, quelque chose de beaucoup plus intense qui donnait des frissons. Et maintenant qu'il avait tombé quelques unes de ces défenses il était comme absorbé par les yeux de Valentina. Mais le jeune homme se ressaisit, stoppant cet instant intense pour se relevé, et laissé des sous sur la table.

« Au revoir Valentina. »
  

Got me daydreaming with my chin in the palm of my hands about you

Déçue est le meilleur mot pour décrire comment Val s'est sentit dès qu'il lui dit « Désolé, je ne suis pas.. » Elle avait tout comprit sans même qu'il ait à réellement dire une phrase. Elle se sentait un peu idiote, mais en même temps, elle ne put s'empêcher d'être légèrement en colère contre lui. Après tout, s'il ne savait pas comment refuser cette fois-ci, autant mal formuler une excuse dès le départ. Pas besoin de lui demander ce qu'elle avait prévu juste pour gagner du temps. C'était assez hypocrite venant de la part de Denzel. Val chassa cette pensée de sa tête. Après tout, peut-être qu'il avait vraiment considéré passer du temps avec elle mais peut-être que sa proposition n'était juste pas assez convainquante. Peu importe ce qui s'était passé, Valentina sentit son coeur s'arrêter lorsqu'elle vit le sang couler du nez de Denzel. Que se passait-il? Pourquoi saignait-il? La panique prit en Valentina pendant qu'il sortait un mouchoir pour s'essuyer.

« Dez.. ? » Il reprit rapidement la parole et lui dit qu'il devait s'en aller car il avait une urgence. Valentina ne savait plus quoi dire ou quoi faire. Elle fixait Denzel, son cerveau était un vrai chaos. Ses pensées se bousculaient, rien ne faisait de sens. Le regard de Denzel était des plus intense et captivant à ce moment. Il n'avait même pas besoin de dire un mot. Val pouvait tout lire dans ses yeux, mais elle ne comprenait pas ce qu'elle lisait. C'était quoi tout ça? D'où venait tout cela? Elle ne remarqua presque pas sa main sur la sienne jusqu'à ce qu'il l'enlève. Le contact était très bref et court, mais cela lui manquait déjà. Val se leva lorsqu'il balança de l'argent sur la table. « Au revoir Valentina.. » Pourquoi est-ce que cela sonnait comme un adieu? N'allait-il pas la retexter le lendemain? N'allait-il plus lui envoyer des blagues durant les heures de cours? N'allait-il pas lui dire qu'il la reverrait bientôt? L'italienne réalisa rapidement que cela n'allait pas arriver. Quelque chose s'est passée durant les dernières minutes. Quelque chose qui forçait Denzel à bloquer Valentina.

Cette dernière sentait son coeur se serrer. Cela faisait extrêmement mal. Elle se doutait que c'était ce que les gens décrivaient comme avoir le coeur brisé, mais ce n'était pas le cas avec elle. Son ami la repoussait. Elle tenait à Denzel, et le fait qu'il la quittait ainsi, c'était déchirant. Une boule se forma dans sa gorge, et elle paniqua un peu à l'idée qu'elle n'était pas plus capable que lui de formuler une phrase qui faisait du sens. Des larmes lui montèrent aux yeux, mais Valentina refusa de les laisser couler. Elle releva fièrement le menton, et son regard devint froid. Cependant, on pouvait clairement voir la douleur derrière son petit mur de froideur. Cela lui prit tout ce qui restait en elle pour formuler ses dernières paroles.

« Au revoir Denzel.. » Elle prit ses affaires et s'en alla. Elle ne lui jeta même pas un dernier coup d'oeil en passant à côté de lui. Elle marcha tout droit, vers la sortie. Une fois dehors, elle marcha beaucoup plus vite vers sa voiture. À la fin, c'était presque une course. Elle s'enferma dans sa voiture, où les larmes coulèrent librement. Il lui fallut une dizaine de minutes avant de reprendre contrôle. C'était humiliant, c'était blessant. Elle retourna chez elle, le coeur lourd et les pensées dans un total chaos.

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