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Les Jones × everything will be fine.

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Genre fallait que je demande qu'elle se repose histoire que je me fasse pas de soucis pour elle. Je prit un petit air offusqué, bien vite gommer de la surface de mon visage au profit d'un sourire. Fais le juste, s'il te plait... Petite soeur chérie que j'aime ajoutais-je en jouant les grands frères adorables, mon sourire étant devenu plus abrutissant. Il reprenait vite une allure normale tandis que je posais à nouveau ma main sur la vitre. Elle m'énervait, cette foutue vitre. J'avais envie de passer à travers, mais même si j'avais put, c'était sûrement pas une bonne idée. J'avais le sentiment que tout irait mieux si j'étais capable de la toucher mais est-ce que ce serait vraiment bien d'être deux, malades comme des chiens et coincés en quarantaine ? Sans doute que non. Il fallait que je fasse attention à ma santé. Je fis la grimace lorsqu'elle me dit qu'ils ne l'avaient même pas laissé prendre un élastique. C'était quand même la folie. Ils avaient sans doute leurs raisons, mais j'avais mal à les voir. J'avais l'impression de retrouver cette sensation, quand nos parents nous sortaient des règles toutes plus farfelues les unes que les autres, afin de "nous protéger". C'est abusé commentais-je en secouant un peu la tête. J'eu un petit sourire nerveux. Mais tu vas survivre, après avoir enduré tant d'années à être tenus en laisse par papa et maman, on est parés pour tous les hôpitaux du monde. Commentais-je. J'essayais de plaisanter, même si c'était pas non plus à s'en taper le cul par terre. Faut dire que pour avoir vécu cette vie totalement régie, sur le moment, y avait vraiment pas eu de quoi rire. Nos parents avaient été infernaux et on s'en souvenait tous les deux que trop bien.


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Je souris en l'entendant me demander à grand renforts de compliment de me battre. Il n'y avait que lui, pour me faire sourire avec des sujets aussi sérieux que ma santé, et ma fatigue. Heureusement qu'il était venu aujourd'hui, et qu'il était revenu avant cette maladie à Harvard, parce que je ne sais pas si j'aurais supporté le coup convenablement toute seule. Puis j'aurais forcément repensé à lui, en me disant que j'aurais aimé le voir, et que si je restais enfermée ici pour toujours, je ne l'aurais même pas revu une dernière fois. Je racontais ensuite ma triste histoire d'élastique à mon frère, puisque elle m'était restée en travers de la gorge : j'avais la sensation de ne plus pouvoir accéder à tout le confort moderne, et aux informations : une télévision pour 20 personnes, ce n'est pas l'idéal, il y avait toujours du bruit en plus. Mais encore une fois il réussit à me faire rire en disant qu'avec papa et maman, nous avions été préparés à tous les hôpitaux du monde. Ce qui n'était pas faux en soit, quand on repensait aux règles imposées : pas de sortie hors de notre chambre en dehors des horaires admisses par nos parents, pas le droit de crier dans la maison, .. en fait, j'avais été préparée, oui. " Haha tu raison, au moins la quarantaine ne me pèse pas trop, on va dire que ça me rappelle des souvenirs. " Pas forcément que des bons souvenirs d'ailleurs.. voulant penser à quelque chose de positif, je me tournais vers lui, collant ma joue à la vitre froide. " César, quel est ton moment favori avec papa et maman? celui où tu juge avoir été le plus heureux? " Je voulais quelque chose de positif là, me changer les idées, repartir dans mes souvenirs, avant d'être brouillée avec ma famille, avant de ne plus pouvoir compter sur eux.
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Parler de nos parents, ça restait douloureux. On avait beau essayer d'en parler à la rigolade, ironisant sur notre enfance surprotégée mais dans le fond, ça nous donnait le cafard. J'avais renoncé à avoir de bonnes relations avec mes parents dès mes dix-huit ans, quand j'avais quitté le domaine familial après les avoir lourdement déçus. Olympe avait finit par se détacher d'eux, après que maman soit partie, sans doute notamment à cause de moi, j'avais déjà dut la pousser pas mal à bout. Alors c'était délicat car on avait beau leur en vouloir et les détester, ils n'en restaient pas moins papa et maman pour nous et le truc, c'est qu'on en avait pas d'autres. J'eu un petit sourire figé. Ouais, des souvenirs, pas forcément heureux. J'avais cru devenir dingue, sans arrêt coincé à la maison même si j'avais réussi à m'échapper parfois, histoire de respirer un peu d'air frais. Heureusement. Qu'est-ce que j'aurais fait sinon ? Je serais devenu barge, coincé entre quatre murs vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Ma soeur me surprit un peu ensuite. Des bons souvenirs. Enfin, j'imagine que ça avait pas être si surprenant que ça. Elle avait besoin de bonnes choses auxquelles s'accrocher et dans le fond, je crois que j'en avais besoin aussi. Je me mis à réfléchir, essayant de dénicher dans la motte de foin de mes souvenirs un particulièrement heureux avec les parents. Celui de l'anniversaire de mes onze ans me revint et je lâcha un petit rire. Mon anniversaire, quand j'avais onze ans. On était allé au restaurant, la veille, sauf que y avait plus de crêpes et j'avais été déçu et histoire de marquer le coup, maman avait voulu que j'en mange le lendemain, à quatre heures. Et je sais plus pourquoi elle s'était mit en tête de les faire elle-même, alors qu'on avait des gens pour ça. Je secoua la tête, amusé à l'idée de se souvenir. Elle arrivait pas à bien les faire sauter, il y en avait même une qui avait finit par terre. D'habitude, elle aurait crié, mais là elle riait et même papa avait rit en venant. Je ne pouvais m'empêcher de sourire en racontant. J'avais pas vu mes parents rire si souvent que ça et j'avais trouvé ça si vrai, si... Humain. Je m'étais pas sentit si loin d'eux, ce jour-là. J'avais que trop rarement retrouvé ce genre de sentiments.


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Une vague d'envie de nostalgie m'habitait depuis que César était revenu dans ma vie, et j'avais une forte envie de me souvenir un petit de quand j'étais petite. Pas des moments où nous étions punis ou grondés, non, je voulais me souvenir de nous quatre, heureux, avant que César parte, puis que maman parte, et que je parte aussi, laissant papa seul, dans ses soucis et son argent. Je voulais avoir des bons moments à me passer dans la tête une fois qu'il serait partie et que je serais seule dans mon lit, droguée aux médicaments contre la douleur. Au moins, j'aurais l'esprit occupé, comme mon lit n'était pas près de la télévision, et que nous n'avions rien pour passer le temps, j'aurais tout le temps nécessaire pour me souvenir. César me dit que son plus beau souvenir était pour l'anniversaire de ses onze ans, avec l'histoire des crêpes. Lorsqu'il me la raconta, un sourire habita mes lèvres : je 'en souvenais très bien, puisque c'était l'un des rares jours où maman avait cuisiné, et je revoyais encore la cuisinière s’affoler dans la cuisine, en la regardait faire, lui assurant qu'elle allait y arriver, alors que maman était vraiment pas née avec le coup de main pour faire sauter les crêpes. Je ris un peu, passant une main sur ma joue droite, qui était toute froide à cause de la vitre. " Je m'en souviens super bien, tu as réussi l'exploit de la faire cuisiner.. c'est chaque fois pour nos anniversaires qu'ils faisaient un effort, en fait. Encore plus qu'à Noël. " Parce que des fois à Noel Papa passait la soirée visé à son téléphone et le matin où on ouvrait les cadeaux visé à son ordinateur. Et maman, qui portait montrait de l'énergie, n'arrivait pas vraiment à le motiver, mais nous étions juste trop petits pour le voir, on se concentrait sur l'idée que c'est la père Noël qui venait de passer. Heureusement des fois papi et mamie, les parents de papa, venaient nous voir, et là c'était bien plus amusant, papi disait toujours des bêtises pour nous faire sourire, et mamie prenait soin de nous, elle m'avait sûrement plus serrée dans ses bras que ma propre mère. " Au fait, ce Noël-ci, je l'ai passé avec papi et mamie en australie, il faudra que tu aille les voir, ça leur fera tellement plaisir de te revoir.. "
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Oui, cet anniversaire était définitivement dans le top ten des moments qui me faisait me sentir bien, qui me rappelait que ma famille était pas si horrible que ça, pas tout le temps du moins. Dommage. Ces moments avaient été rares et sans vouloir la favoriser, je trouvais que maman avait toujours été celle qui faisait le plus d'efforts, qui essayait de nous rendre heureux, notamment pendant les anniversaires en effet. Papa faisait tout dans la démesure, surtout pour Oly. J'avais jamais eu besoin d'un parc aquatique pour passer une bonne journée, je préférais définitivement que maman fasse des crèpes en riant. C'était aussi un des rares jours ou j'avais vu papa se déraidir. Oui, journée épique chez les Jones, définitivement. Oui. Dis-je simplement, encore très pensif. Elle m'avait rendu très nostalgique avec sa demande que je raconte un souvenir, moi qui l'était déjà pas mal, notamment depuis que je la retrouvais elle, la seule "survivante" de mon plus proche cercle familial. Je me mis à penser à nos Noël aussi. En général, papa s'esquivait pendant, ou même carrément avant, le déballage de cadeaux, ce que maman essayait de masquer. Ca avait marché plutôt bien, quelques années, avant que pour ma part je grandisse un peu. Plus ou moins quand j'avais appris que le père de Noël n'existait pas. Enfin, on était pas tout seul en cette époque en général, y avait pas que nous quatre. Papi et mamie venaient souvent. Je me souviens que papa voulait qu'on les appelle bonne-maman et bon-papa. J'avais toujours trouvé ça vieillot mais j'obéissais, car une fessée à Noël, tant qu'à faire, je préférais éviter. Papi sapait toujours l'autorité de papa, me disant de pas l'écouter, pas sur ce genre de broutilles. Ca m'avait plus marqué que mamie, qui était pourtant tout aussi maternelle que maman, avec Oly comme avec moi. Souvent, je m'étais demandé comment papa avait put devenir si dur, si stricte, avec des parents pareil. Moi je serais différent et encore, maman avait été là pour détendre un peu le tout à coup de bisous et de câlins, en ce qui me concerne du moins. Comme en écho à mes pensées, Olympe me conseilla d'aller voir nos grands parents. Ouais, j'avais dut leur manquer et ils m'avaient manqués aussi, mais bon, c'était un peu effrayant, la perspective d'aller la voir après six ans. Enfin, soit, j'avais bien réussi avec Olympe. Maintenant que j'avais trempé un pied dans le bassin, le reste devrait venir. Parler à papi, c'était mettre au courant papa, s'il l'était pas déjà. Bref. Oui, je le ferais. Acquiesçais-je. Tu viendras avec moi ? Lui demandais-je comme une faveur. Ca serait moins gênant, si elle était avec moi.


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J'avais été sacrément gâtée pour chacun de mes anniversaires : il suffisait que j'annonce à mon père que je voulais faire une randonnée en dromadaire pour qu'on aille le passer dans le nord de l'Afrique, ou que je désire voir des animaux le matin en me levant pour qu'il fasse construire des cages d'oiseaux exotiques devant mes fenêtres. Alors que mon frère pour le coup, il n'avait pas été négligé mais presque : Papa n'avait même pas assisté à chacun de ses anniversaires.. Mais malgré tout, on avait des bons souvenirs en famille, de certains moments. Notre division claire au sein de notre famille arrivait parfois à s’atténuer, lors de certains évènements, quand Papa décidait d'arrêter d'être attaché à son téléphone et que maman arrêtait de vouloir montrer César comme un petit fils parfait à son mari. Et que j'arrêtais de râler et de demander des choses saugrenues et improbables comme j'avais pris l'habitude de le faire puisqu'on me cédait tout.. Mais je ne pouvais pas regretter le passé. On ne refait pas le passé, et chaque fois que je commençais à me dire que je n'avais pas forcément eu le bon comportement, je déprimais des jours durant. Alors je préférais parler présent, et confier à César où j'avais passé Noël, à l'encontre de l'avis de mes parents qui auraient préféré que je ne remette même pas les pieds en Australie. Heureusement mes grands-parents leur ont dit après mon arrivée chez eux : papa ne pouvait plus les empêcher de me voir, alors il avait préféré annuler l'invitation qu'ils lui avait faite. C'était égoïste, mais je m'en foutais : j'avais passé du bon temps, j'avais eu un retour aux sources parfaitement approprié. Je souris en l'entendant me demander de l'accompagner, et je posais ma main à plat sur la vitre. Pour l’accompagner, je devais sortir, et si je lui promettais, je lui promettais indirectement de guérir.. Déglutissant doucement, je lui dis, pas très sûre de moi : " Promis. Mais tu sais, même sans mon ils seront ravis de te voir, tu leur manque beaucoup tu sais. Et tu verras, ils n'ont pas pris une ride, mamie a une pêche d'enfer, encore plus que moi, à Noël elle était bluffante. Et papi s'est lancé dans l'idée de faire un potager avec des espèces rares, il ne parle plus que ça.. Des fois je me demande comment des gens si normaux ont put donner naissance à papa.. " Peut-être un mystère de la nature.
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J'avais pas seulement peur de revoir papa et maman. J'avais peur de revoir tous les gens que je n'avais pas vu durant six ans. Je n'avais pas put faire de distinction. Il avait fallut que je me coupe de tout, que je ne fasse pas dans la modération. C'était essentiel. Et en décidant de revoir Olympe, je savais que j'allais être confronté à ce genre de situations. Je savais pertinemment que ma petite soeur allait m'encourager à revoir des gens, des visages que j'avais gommé de ma vie. Je flippais et je me sentais ridicule mais voilà, c'était comme ça. Je pensais être prêt à affronter tous ces trucs mais en fait, j'étais en train de réaliser que prêt, on peut jamais l'être totalement. Je me mordis la lèvre. Olympe essayait de me rassurer, en me disant que je leur avais manqué et tout, mais ça ne réglait pas tout. Le manque pouvait s'accompagner de la rancune. Ils devaient forcément m'en vouloir et je le comprenais totalement. Je souris à la remarque de notre soeur sur papi, mamie et papa. C'était justement ce à quoi j'avais penser plus tôt. C'est clair que c'était difficile de devenir que c'était les parents de papa, même s'il ressemblait beaucoup à papi, physiquement parlant. N'empêche que ça me rassurait un peu : si papa avait put finir aussi différent de papi en dépit de la ressemblance physique, ça veut dire qu'Olympe et moi n'étions pas condamnés à ressembler à nos parents. On choisit son propre chemin, si on la force de s'opposer un peu aux autres. C'est ce que je me dis souvent. Les mystères de la génétique. Répondis-je. Ma soeur avait mit sa main sur la vitre et je fis de même, même si ce contact m'était désagréable. Je détestais l'idée de ne pas pouvoir la toucher. Ca me manquait déjà beaucoup. Merci Oly'. Dis-je. Je ne la remerciais pas seulement car elle venait d'accepter de venir chez nos grands parents avec moi. Non. Je la remerciais de m'avoir pardonné, je la remerciais d'être là, en dépit de toutes ses années ou elle avait du se sentir tellement abandonnée par moi. Je la remerciais de tout coeur. Et car j'avais toute cette reconnaissance en moi à l'égard de ma petite soeur, les prochains mots que j'eut à prononcer me coutèrent. Il va falloir que j'y aille. Dis-je d'une voix pénible. Je m'en voulais d'avoir à partir. Sauf que la vie continuait à l'extérieur et j'avais pas le droit d'oublier ça. Je ne pouvais pas rester avec elle, pas tout le temps, peu importe combien ça m'emmerdait de la laisser toute seule. Je laissa doucement tomber ma main. Je reviendrais te voir demain, d'acc ? Lui dis-je avec un petit sourire dépourvu de jovialité. Je me sentais tellement mal. J'aurais aimé pouvoir l'embrasser sur le front, mais il y avait cette foutue vivre et j'avais pas envie de déposer mes lèvres dessus. C'était pas entièrement propre ici, en dépit de tous les efforts qu'ils faisaient. Je t'aime, sois courageuse. Lui dis-je avant de me lever péniblement. J'avais besoin d'air pur et j'aurais fait n'importe quoi pour qu'elle puisse en bénéficier aussi. Une fois retourner vers la porte, j'osais plus me tourner à nouveau vers elle, car ça me faisait trop mal et je ne voulais pas qu'elle le lise une énième fois sur mon visage. Je quitta l'hôpital sans pouvoir savourer d'être dehors, quand elle était coincée à l'intérieur. Le poids de ma culpabilité, récemment décuplé, m'en empêchait.

FIN DU RP.

(c) darkdreams/marine
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