(+ Minnie) if there's a God, he hates me

Quelques jours s’étaient écoulé depuis l’épisode dans la salle de musique, où Eventine et Minnie avaient eu une vraie conversation à cœur ouvert. Le beau brun n’en n’avait pas eu de telles depuis des années : cela lui avait fait un bien fou même si, en l’occurrence, jamais il n’aurait pu prédire que la suite des évènements se passerait de cette manière. En effet, à peine était-il rentré chez lui ce soir là qu’il avait reçu une visite pour le moins incongrue de son notaire, lui expliquant des choses abracadabrantes et notamment le fait que sa meilleure amie l’ait choisie lui comme géniteur exclusif de son fils de cinq ans, Viktor. Imaginer Eventine en père pouvait prêter à sourire, après tout il n’avait que vingt-deux ans, une vie sans arrêt placée sous les projecteurs sans parler de son emploi du temps des plus chargés. Pourtant, le lendemain, l’adorable bout de chou venait au Manoir Casiraghi sur les hauteurs de Cambridge, bouleversant sa vie bien au-delà des mots.
Quelques jours plus tard, c’est en pleine panique que le jeune prince venait sonner à la porte de celle à qui il s’était tant confié : Minnie. Eventine n’avait aucune idée de l’heure qu’il était, il savait juste que Gauthier, son majordome, lui avait promis de veiller sur Viktor comme sur la prunelle de ses yeux en attendant qu’il ne daigne rentrer. En définitive, c’est un beau brun particulièrement trempé qui fit bientôt face à la rouquine incendiaire, princesse anglaise avec qui il avait bien plus d’atomes crochus qu’il ne l’aurait cru de prime abord. « Si je te dis que c’est la merde, tu me crois ? » fit-il d’un ton où le désespoir était évident en balayant légèrement l’eau de ses cheveux d’un revers de main. « Ma meilleure amie dont je t’ai parlé la foi dernière… elle a fait en sorte que j’adopte son fils » annonça-t-il la bombe sans préparation ni entrée en matière, ne sachant plus vraiment à quel saint se vouer tant il était perturbé.

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Eventine & Minnie-Love

© Kaiji
J’étais tranquillement assise devant les bûches de ma cheminée entrain de réfléchir à beaucoup de choses. D’abord à Eventine, depuis que je l’avais embrassé et que nous avions tant échangé je trouvais les choses bien différentes à présent. Comme si j’avais vu Eventine autrement, comme si en fait on avait enlevé le titre de prince et de princesse et qu’on c’était mis nu l’un devant l’autre. Je ne voulais qu’une chose maintenant c’était l’aider, le soutenir, faire en sorte que les choses soient plus simple pour lui alors qu’il avait une maladie extrêmement grave. J’avais beaucoup limité mes sorties mais je sortais quand même une fois par week end dans une boite ou un bar, j’aimais bien ça et je n’étais pas décidé à devenir une nonne même si je m’étais bien calmé. Ma grand-mère ne m’avait pas rappelé, elle avait tendance à vouloir me parler dès qu’il y avait un souci mais bien sûr comme rien ne se passait elle n’allait pas me féliciter. Dans mon peignoir bien chaud, je lisais un conte philosophique lorsque j’entendis la sonnette. Je me demandais bien qui cela pouvait être à une heure pareille, j’avais pourtant promis passer une soirée calme et sans sortie. Je regardais dans le juda avant de reconnaitre Eventine qui semblait être trempé et angoissé. Je posais alors mon peignoir pour ne pas apparaitre devant lui avec un visage de mémé mais plutôt dans une tenue plus sexy : débardeur et mini-short, ça devait bien faire l’affaire. J’ouvris alors la porte et c’est alors qu’Eventine commença à me sortir ses misères sans que je n’ai rien demandé. « C’est ton cœur Eventine, il y a quelque chose ? ». J’étais aussi paniqué que lui je crois et quand il lâcha qu’il s’agissait de l’adoption du fils de son ami j’ouvris grand la bouche : « Ah et tu as accepté ? ». Oui c’était une immense nouvelle qu’il m’apprenait là et je m’y attendais pas du tout, heureusement qu’il n’était pas venu avec…l’enfant. « Viens Eventine, viens dans la salle de bain, je ne veux pas que tu attrapes froid, tu es trempé… ». Et j’avais totalement raison, il allait lui arriver du mal à force…

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« Non, non mon cœur va bien pour l’instant » avoua-t-il en toute sincérité car depuis quelques jours, pas de nouvelles crises à signaler. Il faut dire qu’il avait mis de côté ses jogging et tout effort physique qu’il ne pourrait pas supporter, la nouvelle concernant sa meilleure amie l’ayant définitivement achevé pour la semaine. « Bien sûr que j’ai accepté… elle m’a déjà sauvé la vie, je devrais lui refuser cette faveur ? Je ne suis pas un homme qui lâche même face aux dernières volontés foireuses. Je tiens trop à son amitié pour cela. » Pourtant, Lucy était encore de ce monde, elle n’avait pas rejoint la grande faucheuse dans ses bras capés de noir mais Eventine n’était même pas sûr de la revoir un jour. Si cela se trouvait, elle avait pris ses dispositions vis-à-vis de son notaire pour être certaine que Viktor aurait toujours un parent présent, équilibré et qui lui offrirait le meilleur. Avait-elle parié sur le mauvais cheval alors qu’elle connaissait la pathologie du beau brun ? Pas forcément, puisqu’il avait la volonté de se faire soigner et même de continuer à lutter. Sans oublier qu’envers et contre tout, Eventine se trouvait toujours entouré. « Merci de ton aide, Minnie » murmura-t-il en la suivant docilement jusqu’à sa salle de bain. Effectivement, s’il restait trempé, dans cette tenue, avec ses cheveux dégoulinant d’eau en prime, il risquait d’attraper la mort ou pire, d’avoir une crise. La jolie anglaise ne pourrait sûrement pas gérer une telle chose et d’un autre côté, loin du jeune prince l’envie de la traumatiser en prime. « Je me demande ce que je ferais sans toi, ma belle… »

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Eventine & Minnie-Love

© Kaiji
Je fus presque soulagé quand il m’affirma que son cœur allait bien, bon d’accord, adopter un enfant ça changeait aussi radicalement sa vie mais si lui il allait bien c’était déjà un gros poids en moins pour moi. Il m’apprit qu’il avait accepté d’adopter l’enfant, il avait beaucoup de courage et jamais je n’aurais été capable d’en faire autant. « Waouh, c’est vraiment magnifique…Eventine, c’est très beau ce que tu fais…Je suis pas doué avec les enfants mais je suis quand même curieuse de savoir quel âge à…ce petit ? ». Oui, je n’avais pas trop l’esprit maternel pour l’instant, j’avais prévu d’avoir un enfant unique mais dans très longtemps, pour l’instant ce n’était juste pas dans mes plans et puis ça serait un miracle. Je lui pris alors la main pour l’accompagner dans la salle de bain. J’avais hâte de l’entendre me parler du petit mais incroyablement peur, tout allait être changé désormais. Et si Eventine ne voulait plus me parler parce que je n’étais pas doué avec les enfants…Je pris alors dans le placard des affaires de sport qu’Harry avait laissé la dernière fois qu’il était venu. Il devait faire la même taille qu’Eventine et même si ce n’était pas des habits très luxueux, ça serait mieux que ses affaires trempées non ? Je mis alors le chauffage d’appoint à fond pour qu’Eventine ai bien chaud. Je lui fis un petit sourire : « Quand tu m’appelles ma belle c’est parce que tu me trouves vraiment belle ? ». Je crois que la réponse m’intéressait vraiment, je voulais savoir ce qu’il pensait de moi, physiquement en tout cas. Le voyant tout tremblant j’essayais de lui venir en aide mais c’était plus compliqué que je le pensais. Je finis par retirer son t-shirt, c'était la première fois de ma vie entière que je retirais un vêtement à un homme et j’espérais qu’il retire de lui-même son pantalon même si la situation était étrange : « Je vais te sécher les cheveux et tu pourras mettre les habits d’Harry si tu veux… ». Je lui fis un petit bisou sur la joue avant de commencer à mettre le sèche cheveux en route, il faisait tout d’un coup très chaud dans la pièce, entre le très beau corps d’Eventine et le chauffage…

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« Il a cinq ans et il s’appelle Viktor » avoua-t-il aussitôt, répondant de façon presque automatique bien qu’il ait encore du mal à se faire à l’idée en général. Qui pourrait le faire d’ailleurs ? On ne s’improvise pas père d’un claquement de doigt, surtout lorsque l’on n’est pas à l’origine de la naissance d’un enfant… Eventine se sentait concerné par la promesse faite à Lucy mais d’un autre côté, cette dernière ne savait pas à quel point il avait follement envie de trouver le père biologique du gamin pour lui apprendre la vie. Autant dire que la leçon ne serait pas autre chose que violente et extrêmement sanguinolente… ne jamais oublier que le beau brun restait un faux calme. « Bien sûr que tu es belle, t’es bien la seule à en douter ! » fit-il non sans remettre une mèche de ses beaux cheveux roux derrière son oreille. Il se découvrait tactile en sa présence, chose qu’il n’avait jamais été jusqu’à lors, bien trop craintif qu’on ne les voie en public. Ce n’était pas tant parce qu’elle savait être exubérante mais plutôt parce qu’il ne la connaissait pas et dieu sait combien Eventine craignait l’inconnu au-delà des mots justement. « Minnie, tu es une mère pour moi ! Enfin… façon de parler bien sûr mais faudra que tu me dises comment je peux te rendre la pareille » reprit-il non sans lui adresser un sourire tendre, se laissant docilement enlever son t-shirt complètement trempé pour mieux frissonner en sentant la chaleur du sèche-cheveux de la rouquine toucher ses cheveux et sa peau. Il faut dire qu’avec la touffe épaisse qu’il se payait, le séchage risquait de durer un moment et, inconsciemment, il ne se rendit même pas compte qu’il venait de poser l’une de ses mains contre sa hanche fine, juste pour avoir un contact rien d’autre.

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Eventine & Minnie-Love

© Kaiji
Le petit avait 5 ans et s’appelait Viktor, c’était loin de me ravir, je m’imaginais très mal devoir supporter cet enfant alors que j’avais envie de passer un moment avec Eventine. Surtout si j’avais envie d’embrasser Eventine comme je l’avais fait la dernière fois. Mais je devais relativiser, il n’avait pas en charge un bébé à qui il fallait tout faire : « Et tu penses pouvoir t’en sortir ? ». Après tout il avait du personnel de maison qui pouvait certainement l’aider. Il n’était pas vraiment seul pour s’occuper de lui. Eventine me répondit ensuite que j’étais belle et que je ne devais pas douter de cela, mes joues rosirent certainement mais je ne voulais pas qu’il le voit. On me faisait beaucoup de compliment mais celui-ci m’allait droit au cœur. Je me mis à rire quand il me répondit que j’étais une véritable mère pour lui, je ne voulais surtout pas qu’il me voit comme une mère. Une mère ce n’est pas vraiment attirant, à moins qu’il n’est pas tout à fait régler son Oedipe. Je lui souriais avant de lui répondre gentiment : « Et bien continue avec les compliments et ce sera déjà bien parti… Reste juste avec moi, s’il te plait…». Maintenant qu’il était là j’avais pas envie de passer une soirée en solitaire, je voulais qu’il reste ici le plus longtemps possible. J’avais commencé à lui sécher les cheveux en passant doucement mes mains dans sa chevelure à la fois douce et épaisse. C’était la première fois que je séchais les cheveux d’un homme et lorsqu’il posa sa main sur ma hanche un grand frisson parcouru mon corps. Oula, il commençait à jouer à un jeu dangereux. Je n’étais qu’une fille de 19 ans après tout et je sentais mon corps bouillir, alors si il commençait à créer un contact alors qu’il était a moitié nu, il ne fallait pas s’étonner des représailles. Je murmurais d’une toute petite voix : « Toi aussi, tu es magnifique Eventine… ». Si il n’avait pas compris qu’il me plaisait il était soit sourd ou bien aveugle…en attendant je devais me calmer, vraiment me calmer.

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Si Eventine allait s’en sortir ? Mystère et balle de golf. Il n’avait jamais été en charge de quelqu’un avant, que ce quelqu’un soit adulte ou enfant d’ailleurs… il n’était pas certain d’être taillé pour la course et fatalement, il angoissait par avance même si Gauthier l’aiderait très sûrement, doué et dévoué comme il savait si bien l’être. « Je ne sais pas… c’est pas comme si j’avais ce genre d’expérience ! » avoua-t-il de but en blanc sans se cacher derrière un masque d’assurance qui n’aurait clairement pas lieu d’être. Le beau brun angoissait sévèrement, voilà la vérité. Il doutait de ses capacités et d’un autre côté ne pouvait pas lâcher sa meilleure amie en cours de route : ce n’est pas comme si elle lui avait demandé de garder sa collection de vinyles ou de Blu-rays, non, elle lui confiait son gosse… Son GOSSE. Le genre de truc qu’on ne peut pas cacher et surtout pas à la presse. « Je vois d’ici les journaleux jaser… » soupira-t-il, fatigué d’avance de devoir faire quinze mille procès à ce sujet même si le mal risquait d’être fait avant qu’il n’ait la possibilité de le réparer. Par conséquent, il était officiellement et définitivement dans la merde. « J’ai pas l’intention de m’en aller… tu sais, dans mon grand manoir, j’ai beau être entouré d’une armada de domestiques, je suis souvent seul. Ici ce n’est pas le cas… » reprit-il, l’air mortellement sérieux. Minnie lui offrait une présence, une qualité de conversation et une douceur qu’il ne trouvait pas chez lui, tout bêtement. Voilà pourquoi il était venu la trouver elle, surtout qu’elle lui avait proposé son aide et demandé de ne surtout pas être tenue à l’écart… il ne faisait donc que tenir sa promesse, d’une certaine façon. « Continue ne t’arrête pas » se surprit-il à murmurer alors qu’il ne s’était pas écarté d’un millimètre et même fermé les yeux pour profiter de l’instant. Que voulait-il dire par là ? A nouveau, mystère et balle de golf…

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Eventine & Minnie-Love

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Pouvoir m’en sortir, franchement personnellement j’en serais incapable, je me voyais tout simplement pas avec un enfant à mon âge et puis j’étais seule. Si encore j’avais un petit ami ou du personnel de maison comme Eventine je pourrais m’en sortir, j’essayais de le rassurer sur ce point : « Je sais bien Eventine…Mais tu as tellement de gens autour de toi pour t’aider…Bon je ne vais pas me proposer de jouer les nounous mais si tu veux décompresser un soir, je suis là ! ». Je préférais passer de bons moments avec lui plutôt que des moments prises de tête avec le gosse, bon d’accord enfant ne rimait pas forcément avec soucis mais dans ma tête c’était un peu la même chose. Il acceptait de passait du temps avec moi et je souriais dans le vide, j’étais contente, contente de voir qu’avec moi il se sentait soutenu et écouté. « C’est vrai…Eventine ! Je serais toujours là pour toi ! ». De n’importe laquelle des façons dont il avait besoin d’ailleurs. J’arrêtais par la suite de lui sécher les cheveux, après tout avec un sèche-cheveux à pleine vitesse cela ne prenait pas tant de temps que cela. Pourtant Eventine me dit de continuer, mais continuer à quoi faire…Je ne savais pas. Je m’installais sur ses genoux en prenant une serviette, me plaçant juste derrière la soufflerie d’appoint, mes cheveux se redressaient tout seul. « Pour les compliments alors tu es également très gentil, très intelligent, très charismatique…et très doué… ». Je commençais à lui essuyer le torse, où quelques gouttes étaient encore présentes malgré la chaleur qu’il faisait dans la petite pièce : « Et si c’est de m’occuper de toi, je continue ne t’inquiètes pas… ». Passant mes doigts sur ce torse parfait, je frissonnais de plus belle, est ce que j’avais envie de lui ? C’était la question qui trottait dans ma tête. Mais je crois que la réponse était oui. Mais de toute évidence je ne pouvais pas, je ne voulais pas être un simple objet sexuelle pour lui. Je fermais alors les yeux comme lui. Comme pour savourer le moment encore plus longtemps…

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Eventine laissa échapper un très léger rire : beaucoup de gens ? Il ne fallait pas imaginer le beau brun en train de crouler sous les aides quelconques car ce n’était absolument pas le cas : hormis Gauthier on ne pouvait pas dire qu’il fasse confiance à grand monde, quand bien même de nombreuses personnes soient responsables de l’entretien de la maison. Entretenir une baraque est une chose, s’occuper d’un bambin ou faire partie de son cercle personnel en est une autre à vrai dire. « Tellement de gens ? Oh Minnie tu n’y es pas du tout… disons que je fais confiance à mon majordome, c’est tout. Ce n’est pas exactement ce que j’appelle plein de monde… mais ça ne m’empêche pas de noter pour ta proposition ! » fit-il d’un ton aussi doux qu’il le put, bien que le cœur n’y soit qu’à moitié. Il n’avait rien contre la jolie rouquine, mais était tellement assaillit par les problématiques des uns et des autres qu’il finissait par s’y perdre lui-même au bout du compte. C’était… épuisant, même pour quelqu’un d’aussi organisé que lui. « Je crois que je n’ai pas souvent entendu ça dans ma vie et… ça me fait du bien, vraiment » avoua-t-il d’une voix lointaine, brisée par le froid et l’inquiétude alors que la chaleur envahissait pourtant son corps à ce moment précis. Possédait-il beaucoup d’amies qui se casseraient la tête à lui sécher les cheveux, alors qu’il était apparut trempé à leur porte ? Très peu. Elles se comptaient sur les doigts d’une main… mais Eventine ne s’était pas trompé : la jolie anglaise était quelqu’un de confiance et au moins, ici, il ne serait pas mal à l’aise. « Continue… continue dans le sens où je n’ai pas envie que tu t’éloignes » avoua-t-il dans un nouveau murmure. La présence de Minnie le mettait à l’aise, le rassurait. Il savait par avance que le fait d’être aussi proche d’elle pouvait comporter sa part de danger mais là, tout de suite, il s’en fichait. « Tu sens bon… »

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Eventine & Minnie-Love

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Je me trompais vraiment ? J’avais toujours eu l’impression qu’Eventine avait toujours quelqu’un à ses trousses, moi j’étais venue à Harvard seule, et seule je l’étais resté un peu trop à mon goût d’ailleurs. Maintenant j’avais l’impression que je pouvais compter sur Eventine mais avant non, j’étais juste seule. « Ton majordome, c’est déjà quelqu’un Eventine… ». J’avais ma nourrice lorsque j’étais à Londres mais quand j’étais partie et que j’avais été majeur elle était devenu femme d’intérieur et maintenant elle s’occupait du petit George. Il avait de la chance finalement ce gamin, c’était une dame bien. « C’est sincère Eventine ! ». J’accompagnais ses paroles d’un clin d’œil, oui, vraiment j’avais besoin de lui mais lui aussi pouvait compter sur moi. Eventine me murmurait qu’il ne voulait pas que je m’éloigne, il n’y avait pas de doute, aucun à avoir je ne partirais pas comme ça. Je lui fis un petit bisou dans le cou avant de lui répondre à voix basse à mon tour : « Je suis là, je ne partirais pas, je m’éloignerais pas… ». Sur les genoux d’Eventine j’avais finit par le sécher complètement mais non, je ne partirais pas, je me lovais alors contre lui en posant ma tête sur ses muscles bien développés. Eventine me dit alors que je sentais bon, un sourire s’afficha sur mon visage, je mettais du parfum souvent c’est vrai mais je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il me dise ça, peut être parce que nous n’avions pas souvent cette proximité. Sauf le jour où on c’était embrassé bien évidement et j’avais envie de recommencer, rien qu’en voyant Eventine me regardait comme il le faisait : « Je veux goûter de nouveau tes lèvres Eventine… ». Je ne fis cependant pas le premier pas, c’était lui l’homme, à lui de le faire et puis on c’était déjà embrassé deux fois et une troisième ne changerait pas grand-chose. Plus le temps passait et plus j’avais chaud, le corps à moitié de nu de l’homme contre lequel j’étais blotti ne m’aidait pas à calmer, je pris une longue respiration avant de couper le chauffage d’appoint qui était derrière nous. : « Il fait si chaud ».

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