J'ai peur, fais moi une place. [ Les Jones]

César & Olympe

© Kaiji
Je ne voulais pas sortir de sous la couette, qui m'offrait une protection contre la colère parentale pour la bêtise que j'avais fait en venant ici, mais César en décida autrement, et il repoussa la couette plus loin sur le lit. Baissant les yeux sur mes pieds, je ne dis rien, avant d'entendre mon grand frère saluer mes parents. En effet, on était le matin, si on ne disait pas bonjour on allait être encore plus grondés tant mes parents étaient à cheval sur l'étiquette et la politesse. " B'jour... " soufflais-je à voix basse, attendant les remontrances. Mais au lieu d'entendre ma mère et mon père parler en premier, ce fut César qui décida d'attaquer, annonçant que ce n'était pas grave, disant clairement qu'il était coupable, alors que c'était moi qui était venue frapper à sa porte. " Mais.. " Je levais les yeux vers mon grand frère, ne comprenait pas pourquoi il mentait, alors que mentir c'était très mal et ça énervait Papa et Maman. Il trouvait peut-être qu'ils n'avaient pas l'air assez énervés? Ils étaient déjà tous les deux habillés pour leur journée de travail, maman avec un tailleur pour une conférence et Papa en costume. Maman commença à remettre mon frère à sa place, et j'aurais aimé disparaitre du lit, surtout que mon père n'allait pas laisser pas ça. " César, tu es totalement irresponsable. Et en plus de faire des choses irréfléchies et de ne pas respecter les règles fondamentales de la maison, tu entraine ta petite soeur dans te délinquance ! " Cette fois prenant la parole, je commençais à vouloir expliquer à mon père : " Mais Papa, César il a rien fait.. " " Tais-toi et va dans ta chambre. " répliqua-t-il d'un ton sec, sans appel. Mais je ne voulais pas laisser César, il allait se faire punir très très fort là..

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Fais moi une place.
w/ Olympe & César

J'avais les nerfs. Voilà, j'allais commencer ma journée énervée et l'humeur massacrante, ça allait être de famille, chez les Jones. J'ignorais Olympe. Pas que je lui en veuilles ou quoi que ce soit, j'étais juste vraiment las de devoir me justifier sans arrêt et des conflits incessants, pour un rien. Je savais que mentir n'arrangerait pas ma situation : je rejetais la faute sur moi, mais je savais que c'était la meilleure chose à faire. Papa était énervé, mais il finirait par être plus indulgent vis-à-vis d'Olympe, en particuliers vu que je venais de lui ôter la faute de cette "bêtise". Maman aurait peut-être des doutes, mais elle ne chercherait pas à remettre ma parole en question. J'allais prendre un peu de la part de mon père, surtout. Mais à la limite, j'étais habitué. Les hommes Jones, entre eux, c'était pas tellement ça. La faute à qui... Mon père tarda pas à m'enfoncer, me reprochant d'être un mauvais exemple. A croire que je venais d'insulter ma mère. C'était disproportionné. Ma vie était disproportionnée. Ca relevait d'une mauvaise pièce de théâtre de tout ça et je détestais être coincé dans le rôle du fils, celui qu'on puni, qu'on étouffe. Olympe voulu me défendre et je me mordis la lèvre. J'aurais voulu lui dire de se taire, que je savais ce que je faisais, mais je n'en eu pas l'occasion que papa haussait la voix, lui demandant de sortir. Elle n'obéit pas. Ca allait mal finir, mais il ne lèverait pas autre chose que sa voix contre elle. Elle était protégée par son statut de bébé, de petite fille à son papa. Ainsi j'étais pas trop inquiet pour elle. Davantage pour moi pour le coup, ce qui ne m'empêchait pas de l'ouvrir. Je suis juste sortit de ma chambre ! J'ai rien fais, j'ai traversé le couloir. C'était rien ! Et je suis désolé, mais... C'est ridicule. Autant carrément nous enfermer, tant qu'on y est. J'étais conscient que je pouvais leur donner des idées, mais j'essayais de montrer le ridicule de certaines règles. Arrête cette insolence, César Adrian ! Me prévint froidement ma mère. Mon père, plus réactif, s'assit sur le lit et m'attrapa par le bras, me tirant peu mais sèchement vers lui. N'oublie pas qui sont les adultes ici. Tant que tu vis ici, tu te plieras aux règles établies, ou tu seras puni, suffisamment pour que tu comprennes enfin. Compris ? Il ne lâchait pas la manche de mon pyjama et je baissa les yeux, sachant que de toute façon, je pouvais rien faire.

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César & Olympe

© Kaiji
J'étais perdue, entre mes deux parents qui étaient en train de gronder César, et lui qui mentait, alors qu'il n'était même pas sorti de sa chambre. Je ne comprenais pas son comportement, j'étais bien trop petite pour savoir qu'il voulait juste me protéger. Maman se mit à élever la voix, mais ce fut papa qui s'énerva le plus fort, il vint même prendre la manche de César, en criant. Je fermais les yeux, tournant la tête. Je voulais pas le voir le frapper, je savais qu'il pouvait lui mettre une gifle pour que mon grand frère ne recommence pas sa bêtise - qu'il n'avait jamais faite-. Mordillant ma lèvre, je ne bougeais pas, et mon père tourna la tête vers moi : " Olympe, sort d'ici, va dans ta chambre. " Secouant la tête, je m'accrochais au bras de mon grand frère : " Papa, s'il-te-plait, on ne recommencera plus.. " J'avais beau ne pas être bien grande, et ne pas avoir le courage de dire à mon père que c'était moi la fautive, je pouvais quand même pas le laisser engueuler mon frère à ma place. Je fis ma petite tête de petite fille adorable, venant poser ma main sur le bras de mon père, qui se décrispa. Je savais déjà depuis plusieurs années qu'il avait beaucoup de mal à m'en vouloir et à me gronder, alors peut-être qu'avec de la chance aujourd'hui César n'aurait rien. J'en doutais fortement, mais les miracles existent, parfois. Puis j'avais mal au cœur de me dire qu'il m'avait aidée cette nuit, qu'il m'avait protégée, et que ce matin il allait subir une forte punition pour moi.

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Fais moi une place.
w/ Olympe & César

Je n'avais pas peur de papa. Alors soit, il m'avait déjà giflé et mit des fessées, mais il n'y allait jamais particulièrement fort. C'était surtout pour m'humilier, pour me remettre un peu à ma place d'enfants. C'était humiliant, mais c'était pas vraiment douloureux. De toute façon, cette famille m'humiliait déjà. J'étais humilié de pas avoir le droit de sortir, de devoir me mettre au lit très tôt et de pleins d'autres choses. Ils me faisaient honte, vraiment. Et j'étais pas d'humer à le leur expliquer, sinon, ça allait vraiment partir. Olympe était inquiète pour moi. Elle ne devait pas comprendre ce que j'étais en train de faire. Elle attrapa mon autre bras et je dut me retenir de lui demander de me lâcher. J'allais la vexer et j'avais me faire engueuler pour ça aussi. J'avais envie qu'elle me laisse me débrouiller, qu'à défaut de me comprendre, elle devait me faire confiance. Mais j'avais sous estimé l'instinct protecteur de ma cadette. Qui refusait d'obéir et de me lâcher pour retourner dans sa chambre. Ma soeur fit à notre père les yeux doux et je savais que ça allait passer. Elle avait cette espèce d'emprise de lui. Elle était protégée par sa bouille de poupée, alors que moi j'étais juste son casse-pied d'aîné, qu'il avait du trouver vaguement mignon quand je portais encore des couches. J'étais peut-être dur avec lui, mais c'était le ressentit que ça me laissait. Papa sembla se déraidir un peu et sa poignée se fit moins dure. Je gardais le regard baissé. Je t'ai à l'oeil, César. Je déteste l'arrogance et crois moi, ça va te passer, car je ne serais pas compréhensif à chaque fois pour te remettre les idées en place me menaça mon père en agitant sa main libre avant de quitter la chambre, non savoir échangé un regard affligé avec maman. J'avais encore le regard baissé sur le tissu de ma couette et lorsque je leva la tête, ma mère me regardait. Je me mordis la lèvre, gêné. Vous filez sous la douche, vous vous habillez et vous descendez déjeuner. Demanda-t'elle sur un ton froid avant de quitter la chambre. Je ne réalisa qu'en la voyant sortir que je m'étais mis à trembler. D'une main, je repoussa doucement celle de ma soeur en me levant pour aller ouvrir la fenêtre. J'avais besoin d'air.

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César & Olympe

© Kaiji
J'avais peur que la tension présente dans l'air éclate, et qu'une nouvelle dispute éclate encore, mais j'avais, à mon plus grand bonheur, réussit à faire un miracle : Papa était parti sans punir César, sans l'humilier. Je ne pensais arriver à faire à ce point, mais de toute façon il devait sûrement se rendre au travail de bonne heure et avait autre chose à faire que d’engueuler son fils. Maman nous donna un ordre, avant de tourner les talons à son tour, pour aller crier ailleurs dans la maison : contre la cuisinière qui avait sûrement mal fait son travail, ou la femme de ménage, ou le gardien. Je la voyais toujours mécontente, j'étais pas sûre qu'au fond elle aime notre maison, mais ça, je le gardais pour moi. Après tout, avec César parfois elle riait, et passait de bon moment.. Toujours assise, je vis César se lever et ouvrir la fenêtre, il avait l'air soucieux, et j'eus l'impression d'avoir fait une erreur, une bêtise. Me laissant doucement glisser le sol, j'attrapais ma couette qui avait passé la nuit par terre, avant de traverser la chambre de mon ainé, et d'ouvrir la porte. J'avais peur qu'il m'en veuille, je sentais un problème, mais j'ignorais sa nature. Peut-être l'avais-je vexé en intervenant? Je voulais juste lui rendre service. Je me glissais dans le couloir, parce qu'il fallait qu'on obéisse à maman sinon nous allions pas pouvoir échapper cette fois à une rude punition, mais je ne trouvais pas le courage de fermer totalement la porte. " J'suis désolée. " soufflais-je avant de tourner les talons en fermant la porte pour aller me doucher. De quoi, je l'ignorais, mais je ne voulais surtout pas que mon grand frère m'en veuille, c'était mon seul allié.. Même papa ne prenait pas le temps de m'expliquer des choses ou de jouer avec moi autant que César.

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HJ : tu veux qu'on close le rp? J'ai peur, fais moi une place. [ Les Jones] - Page 3 3850463188

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Fais moi une place.
w/ Olympe & César

J'avais évité une punition, enfin jusque-là. Avec papa, je n'étais jamais sûr. Suffisait que je fasse un pas de travers du rend le reste de la semaine pour que ça craque. Ils étaient stricts alors forcément, tout s'avérait être si fragile. On avait limite peur de faire quoi que ce soit, car sachant qu'il y avait plus d'une chance sur deux que nos parents désapprouvent et j'en avais marre. Sauf que je pouvais pas partir et après que ma mère soit partie, je savais qu'il fallait lui obéir. Sauf qu'avant, j'avais besoin de respirer et même si je voulais pas la vexer, je ne me retourna pas pour parler à ma soeur. Je lui en voulais pas, mais voilà. J'étais un peu à cran et dix minutes après m'être réveillé, ça voulait beaucoup dire. J'alla ouvrir ma fenêtre, passant ma tête à l'extérieur. Il faisait encore un peu frais et ça me fit du bien. Enfin, je me serais fait engueuler pour ça aussi. "Tu vas attraper froid et bla et bla et bla", ils avaient pas tord en même temps, mais s'ils me poussaient pas à bout à ce point, j'aurais pas à le faire. J'entendis ma soeur se lever et traverser ma chambre pour sortir. Je ne la regardais pas. Je ne me sentais pas bien et je ne voulais pas qu'elle le lise sur mon visage et restais donc dos à elle. Elle me fit des excuses avant de sortir et je poussa un soupire. Bon, elle allait le prendre personnellement. Je ne me retourna qu'une fois ma porte fermée et marcha, d'humeur irritable, jusqu'à ma salle de bain.

FIN DU RP.

(c) darkdreams/marine

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