J'ai peur, fais moi une place. [ Les Jones]

Sam 18 Jan 2014 - 19:11

César & Olympe

© Kaiji
Je voulais une histoire, et je voulais qu'il m'en raconte une avec peter pan et le pays imaginaire : je ne savais pas vraiment si il allait m'en raconter une dessus, en tout cas il ne m'avait pas refusé l'histoire, et avait accepter, et après s'être installé bien confortablement, il avait commencé à raconter. Me calant bien correctement contre lui, bien au chaud sous sa couette, avec la sensation d'être bien protégée dans sa chambre, je l'écoutais commencer son histoire, le souffle court en entendant un éclair fendre la nuit, mais cette fois je n'avais pas sursauté, ni même crié. Sa voix me berçait, j'avais l'habitude de l'entendre, et quand j'étais triste c'était lui qui venait me consoler, alors forcément c'était un petit peu comme une protection. Quand il était là, quand sa voix résonnait dans mes oreilles, c'était un peu comme si mon cerveau recevait un message, du genre " c'est bon, t'es en sécurité là", et j'adorais ça. Portant mon pouce à ma bouche, dans le noir puisque si jamais on me voyait faire ça j'allais me faire gronder - même par lui, puisque ça risquait de faire avancer mes dents- je fixais le plafond. J'étais prête à écouter l'histoire qu'il allait me raconter, et pour le lui faire comprendre, je posais ma main libre, sans le pouce dans ma bouche, sur son bras, comme pour l'inciter à continuer aussi. Voilà, César tu dois continuer tu as commencé tu es obligé de finir..

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Dim 19 Jan 2014 - 6:51

Fais moi une place.
w/ Olympe & César

Je n'avais pas envie de parler, j'avais juste envie de dormir. C'était pas l'heure pour une histoire. Je pouvais lui en raconter une dans la journée demain, mais pas maintenant. Sauf que justement, elle en avait besoin maintenant et j'étais jaloux car moi il fallait que je parle et elle pouvait juste fermer les yeux sans avoir besoin de les rouvrir ou de se mettre à parler. Veinarde. J'avais fais une petite pause, dans l'espoir dingue que ça suffise. Et bien non. Elle vint poser sa main sur mon bras comme pour me demander en silence de poursuivre. Tss. Elle était un peu pénible là, ou bien c'était moi ? Je savais qu'elle cherchait pas à m'énerver et je l'étais pas vraiment, je devenais juste grincheux lorsqu'on me laissait pas terminer ma nuit. Soudain j'eu une idée et rouvrit la bouche, mais pas poursuivre l'histoire. Eh, tu veux pas qu'on la raconte à deux cette histoire ? Lui demandais-je d'une voix que je voulue douce et joviale, enthousiaste. Enfin, elle faisait aussi endormie, comme si j'émergeais encore. Je supplia mentalement ma soeur d'accepter. La faire participer, ça la calmerait peut-être et elle s'endormira toute seule et moi avec. Qu'est-ce que tu voudrais qu'il lui arrive, à cette petite fille ?

(c) darkdreams/marine

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Dim 19 Jan 2014 - 20:28

César & Olympe

© Kaiji
J'étais trop petite et trop apeurée pour comprendre que mon frère pouvait avoir envie de dormir alors qu'il y avait de l'orage dehors. Pour moi, éclairs et tonnerre étaient synonyme de nuit blanche, et de longues nuits passées sous la couette, et je pensais qu'il en était plus ou moins de même pour tout le monde. Alors même si il avait une voix un peu pâteuse, un peu ensommeillée, je n'imaginais pas qu'il veuille s'endormir tout de suite. Je lui faisais comprendre que je voulais la fin de son histoire, enfin plutôt la suite puisqu'il n'avait pas vraiment commencé beaucoup, mais il fit une pause, avant de me demander si je voulais faire l'histoire à deux. J'étais un peu surprise, mais l'idée me plaisait, au moins si jamais j'avais envie de changer quelque chose, comme faire voler quelqu'un, ou même inventer des personnages, je le pouvais. Me redressant un tout petit peu comme pour me donner plus de contenance du haut de mes neuf ans à peine, de mes 30 kilos tout mouillé, et de mes jambes encore légèrement tremblantes de peur. " Oui je veux bien. ", dis-je en retirant le pouce de ma bouche, discrètement. Je réfléchis quelques secondes à ce que je voulais pour la petite fille perdue, et je déclarais, fière de moi : " Je veux qu'elle entende de la musique, et que Peter pan vienne la voir, avec la fée clochette pour lui dire qu'elle est pas toute seule. Et je veux qu'ils partent dans le ciel, en volant. " Hum oui j'aimais bien cette idée.

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Mer 29 Jan 2014 - 21:24

Fais moi une place.
w/ Olympe & César

J'ignorais si c'était pas une fausse bonne idée de la faire participer. Est-ce qu'on était parti pour une nuit d'histoires sur le pays imaginaire ? S'il vous plait, pas ça. Pas que j'avais quoi que ce soit contre Peter Pan, mais pour l'heure, j'avais pas envie de parler de lui. Sauf que j'avais une petite soeur à côté de moi qui allait se vexer si je lui demandais si on pouvait pas plutôt juste dormir. J'avais pas envie de lui faire de la peine et je pris donc sur moi, pour me concentrer un peu sur cette histoire tout en évitant de fermer les yeux, ne serais-ce que pour quelques secondes. (Je me sentais tellement lessivé que j'étais capable de m'endormir d'un coup, si je faisais pas attention) Je me redressa un peu dans mon lit, la surprenant en train de se sortir la main de la bouche. Je roula des yeux, mais ne fit pas de commentaires. Allez, j'étais dans un bon soir. Prenant sur moi, je me détendis et essaya de ne pas penser à mon envie teigneuse de replonger dans mes couvertures, d'enfouir ma tête dans mon édredon. Je me pencha et embrassa ma soeur sur la tête avant de caler ma main sur ma bouche pour étouffer un bâillement. D'accord répondis-je, avant de r'ouvrir la bouche, pour continuer l'histoire. C'est ce qui arriva donc. Peter et Clochette décident d'aider cette petite fille à retrouver sa maison. Enfin, une nouvelle maison. Une maison de vacances, un peu le genre ou on va parfois, avec maman et papa. Car c'est ça le pays imaginaire : c'est les vacances. Ma voix se faisait moins pâteuse. A croire que ça me réveillait, de m'improviser conteur. Tu te l'imagines comment, toi ? Un endroit ou on est tout le temps en vacances et essaie de pas penser à ce que tu as lu ou vu sur le pays imaginaire ajoutais-je, essayant de la faire à nouveau participer.

(c) darkdreams/marine

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Jeu 30 Jan 2014 - 19:01

César & Olympe

© Kaiji
J'aimais beaucoup l'idée de faire mon histoire. Enfin, plutôt, d'aider mon grand frère à faire mon histoire pour ce soir. Parce que comme ça, je pouvais décider de la fin, heureuse ou non, des actions des personnages, tout ça quoi, ce genre de détails qui parfois ne me plaisaient pas dans les livres auxquels j'avais accès. Quand une personne trahi ses amis dans les livres, même si à la fin ils se pardonnent, je trouve ça tellement bête et dommage, puisqu’ils ont la chance d'en avoir, que moi jamais je ne ferais dans mon histoire. Bien calée contre mon frère, adorant squatter son lit, et ses bras qui me protégeaient du monde extérieur, je l'écoutais commencer mon histoire, commençant à doucement oublier l'orage qui me terrifiait tant, préférant commencer à imaginer le pays imaginaire où c'était toujours les vacances. Quand César me demanda de lui dire comment c'était pour moi ce pays en oubliant tout ce que je savais dessus à la base, je commençais à fermer les yeux, pour imaginer ce que je voulais de ça. Sachant ce que je voulais ne pas dire de bêtises, je commençait doucement : " J'aimerais bien la mer, et la plage, et le soleil. Comme au bord de l'eau à la plage de Sydney, tu vois, bleue et jolie ? Mais sans tous les gens. " Passant une main sur mon visage doucement pour réfléchir, j'enchainais : " Je veux aussi une grande forêt, avec plein d'animaux, mais que des beaux animaux. pas d'araignées ou de souris et des insectes moches, j'aimerais que des grands animaux, comme des ours ou des cerfs. Et des kangourous, mais tous petits. Puis je veux aussi toute la famille, avec Papa et Maman. Mais j'suis pas sûre que ça rentre dans l'histoire, si? Ils peuvent être là même si c'est le pays imaginaires? " Je ne voulais pas faire des fautes en racontant, quand même.

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Jeu 30 Jan 2014 - 20:07

Fais moi une place.
w/ Olympe & César

Je finis par me prendre au jeu, sentant que si j'y met de la mauvaise volonté, même si je le laisse pas entendre dans ma voix, ça me paraîtra interminable. Et puis, même si c'est sensé être le moment ou je dors, je me surprend à être heureux d'avoir ma petite soeur avec moi. Quand on y réfléchit, on a beau être tous les deux coincés à la maison toute la journée à cause de toutes les règles mises en place par nos parents, on a jamais ce genre de moments en journée. Y a toujours un truc à faire. Et là, même en partageant juste un joli moment entre frère et soeur, on viole à nouveau l'autorité des parents, du fait de la présence de ma soeur, hors de sa propre chambre. J'arrivais pas à comprendre toutes ses règles. Je les suivais, pour faire plaisir aux parents, mais ça m'énervait sérieusement. Je croyais qu'ils allaient finir par s'assouplir. Je voulais le croire, de toutes mes forces. Ma soeur me souligna qu'elle voudrait que nos parents soient présents dans ce monde parfait. J'arqua un sourcil, j'aurais pas pensé à eux de suite. Enfin, j'aimais maman et papa de tout mon coeur, n'allez pas vous imaginer le contraire et puis peut-être que si je ne pouvais pas les voir pendant une semaine, je serais content de retourner dans ma cage dorée à la fin. Ahlala. Pourquoi fallait-il que ce soit ma vie, tout ça ? C'est notre histoire, Oly. Alors dans cette histoire, Peter Pan est encore plus gentil et il veut réaliser tous les rêves, car c'est là qu'on est vraiment heureux. Alors oui, papa et maman peuvent être là-bas. Je lui répond.

(c) darkdreams/marine

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Ven 31 Jan 2014 - 22:15

Olympe H. Jones a écrit:
César & Olympe

© Kaiji
Imaginer mon propre pays imaginaire, décider de mon propre chef des paysages, des habitants, des lois, de tout en fait, c'était une chose géniale que me proposait mon frère. Parce que mon monde à moi était toujours soumis à des règles strictes, j'avais peu de place pour l'imagination et la créativité, mon emploi du temps était blindé, avec les cours à domicile,.. et là je pouvais faire tout ce que je voulais? Magique ! J'allais m'éclater le pauvre il n'avait pas fini son histoire si il continuait comme ça on allait parler jusqu'à l'aube.. " Alors si Papa et Maman peuvent être là, je veux aussi Sue, la cuisinière. Et aussi Miss Apple, parce que chaque fois qu'elle vient pour m'apprendre à chanter elle me fit rire. Mais j'aimerais aussi qu'il y ait une ile, une belle ile, tu vois? Avec une montagne pour faire du ski, notre maison, les champs de Papa, et un grand parc de jouet, avec plein d'enfants. Pour qu'on se fasse des copains. Oui, c'est ça que je veux, dans le pays imaginaire. Mais maintenant que Peter Pan y est, il fait quoi? Il a amené la petite fille perdue? " Etouffant un bâillement derrière ma main, je me frottais un peu les yeux, calée contre César. Je n'entendais plus les éclairs, peut-être que l'orage s'était calmé mais en tout cas moi j'étais bien. Et au calme. Je ne voulais plus retourner toute seule dans ma chambre, je voulais savoir la fin de l'histoire et me reposer.

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Fais moi une place.
w/ Olympe & César

Je devais être moins compréhensif que ma soeur, car je n'aurais pas introduis mes parents dans ma vision d'un pays imaginaire. Enfin, j'étais pas sûr que ce soit une question de compréhension. Olympe était plus petite, elle ne comprenait pas tout et moi non plus, mais tout de même davantage. Je n'étais pas totalement incapable de comprendre les réactions de mes parents : ils essayaient de protéger les enfants et avoir sans arrêt l'oeil sur eux le leur permettait. Mais c'était pas ma conception d'une relation parents-enfant et franchement, même si je les aimais très fort, je les détestais aussi de régir nos vies à ce point. Ce n'était pas juste. J'étais content que ma soeur me retourne pas la question. Je voulais pas aller lui expliquer ça. J'écoutais ma soeur d'une oreille plus distraite désormais. Je la sentais dévier, s'endormant doucement. Yes. C'était le moment de délivrer une jolie fin et ensuite, dodo. Euh oui, bien sûr. Il lui a demandé de venir et elle a accepté. Il lui a promit qu'elle se sentirait bien là-bas et comme toi, cette petite fille avait envie d'être accompagnée, de ne pas être toute seule, car elle aussi, ça lui arrivait d'avoir très peur. Alors au pays imaginaire, elle a retrouvé toute sa famille et c'était très sympas. Achevais-je. Bon, c'était un peu rapide comme fin, mais j'espérais que ma petite soeur n'allait pas relever.

(c) darkdreams/marine

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César & Olympe

© Kaiji
L'histoire avait réussit à m'apaiser, et même si je n'étais pas totalement rassurée, m'être projetée dans un endroit merveilleux, le pays imaginaire, m'avait calmé. J'avais oublié tous les éclairs, l'orage dehors, et le tonnerre qui rompait le silence de la nuit dans la campagne. J'étais bien au chaud sous la couette de mon frère, je n'étais plus seule, et il était là pour me protéger, alors je ne pouvais rêver mieux. Si bien que même si la fin ne me plaisait pas spécialement car je la trouvais trop courte, je réussis juste à murmurer un faible : " Hum, c'est bien.. elle a de la chance. " Puis je fini pas glisser dans les bras de Morphée pour un sommeil relativement calme.

" César, Olympe, debout, immédiatement. " entendis-je, me tirant doucement un long soupir. C'était moi, ça, Olympe, je devais sûrement ouvrir les yeux et me lever vu que la voix que j'entendais était celle de mon père et qu'elle était assez sèche, voir très sèche, mais j'avais pas tout de suite le courage de me réveiller entièrement. Je grognais un peu, me demandais pourquoi il venait me lever, et je commençais à bouger, avant de toucher quelqu'un dans le lit avec moi. Et tout me revint : je n'étais pas dans ma chambre mais dans celle de César, puisque j'avais eu peur la veille. Oups. " César, Olympe, vous avez deux secondes. VITE. " Même Maman était là, super. Je grognais un peu, me blottissant contre mon grand frère, ne voulant surtout pas les affronter en sortant la tête de sous la couverture.

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Fais moi une place.
w/ Olympe & César

Olympe finit par sombrer dans le sommeil, pour mon plus grand bonheur. Je me rendormit rapidement, heureux de pouvoir me livrer à cette activité. Le lendemain, je suis réveillé par des cris. J'ouvre les yeux. Génial. Super façon de commencer ma matinée. Oly est toujours là. Faut pas être très futé pour savoir ce qui agace nos géniteurs. Ma soeur semble craintive, ne voulant pas faire face, mais je repousse les couvertures, d'humeur à ouvrir ma bouche et sachant pertinemment qu'ils ne nous lâcheront pas. M'man, papa. Commençais-je en me redressant, une main sur la bouche pour étouffer un bâillement. Si en plus, j'avais pas ce genre de politesses, j'allais me faire flinguer. Je sens qu'ils préféreraient que je me taise, mais c'est plus fort que moi, en dépit du regard d'avertissement que pose ma mère sur moi. Au pire je risque quoi, une fessée ? Un "privé de sortie" ? De toute façon j'ai pas le droit de sortir, donc... C'est pas dramatique. Elle avait peur et vu que je sais qu'elle déteste l'orage, je lui ai proposé de venir. Je voulais l'aider. Je mens. Ils détestent que je mente, mais papa se posera pas de questions. Si ça peut lui permettre de se concentrer ma punition et de faire juste un petit bisous à ma soeur, ça lui ira. J'espère que ma soeur dira rien. Ca m'aidera plus, ils s'énerveront quand même car je mens et qu'un enfant est sensé tout dire à ses parents. (La blague.) César jappe ma mère en passant une main sur son visage avec un soupire exténué. Les règles sont faites pour être respectées et sont établies pour votre bien. A ton âge, il serait tant que tu le comprennes. Je ne relève pas pour lui demander ce que je risque en traversant un couloir sans personne pour me tenir la main.

(c) darkdreams/marine

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