Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJ'ai peur, fais moi une place. [ Les Jones]
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J'ai peur, fais moi une place. [ Les Jones]

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César & Olympe

© Kaiji

L'orage est tout proche, j'entends le tonnerre qui gronde, et malgré tout mes efforts je n'arrive pas à fermer l'oeil. A chaque éclair, je sursaute, remonte ma couette jusque sous mon menton, et me roule en boule dedans, toute seule dans mon lit immense, bien trop grand pour une fillette de 9 ans. Il est adapté à la maison : immense. Ma chambre aussi est immense, et d'un coup cet espace habituellement si rassurant me parrait terrifiant. Les éclats de lumière des éclairs passent à travers les volets, éclairant les murs rose pâle, mon poster avec New York dessus, et la ballerine en stickers collée. J'ai l'impression que ma chambre se retourne contre moi, et je n'ose plus bouger, comme si au moindre de mes mouvements j'allais me faire attaquer par les coups de tonnerre. Papa et maman dorment sûrement, et ils n'aiment pas que je vienne les déranger : pourtant en cette saison les orages sont fréquents, et très puissants, ils savent que j'ai une peur bleue de ces grands traits électriques qui viennent sur le sol. Encore un coup, et je gémis. Je ne peux pas trouver le sommeil, j'ai peur, et sans même comprendre ce que je fais, je m'enroule dans ma grosse couette, je quitte mon lit, j'ouvre doucement la porte de ma chambre - que je n'ai pas le droit de quitter la nuit, les toilettes sont dans la salle de bain attenante- et je jette un oeil au couloir : il n'y a personne, le gardien n'est pas là, il doit être à un autre étage ou dehors. Sans attendre, je marche doucement, sursautant à chaque éclair jusqu'à la porte de César, contre laquelle je me blottis, hésitant avant de toquer. Il dort peut-être, mais moi je n'y arrive pas. C'est finalement un coup plus fort que les autres, plus proche de chez moi qui me décide à toquer : " César.. j'ai peur. " J'ai beau avoir déjà neuf ans, être brillante à l'école, étudier déjà des choses d'un niveau bien plus élevé que ma classe, vivre protégée de tout me rends très enfantine. Je sais que j'ai peur de plein de choses que mes copines connaissent et font : les filles des amis de papa et maman vont des fois accompagner leur cuisinière en ville, faire les courses. Moi non, j'ai peur de me faire kidnapper dans un grand magasin, et papa et maman aussi ont peur. Sursautant de nouveau, je crie : " Césaaar ! "
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w/ Olympe & César

Mon couvre feu me paraissait insensé. Sérieusement, mes parents me mettaient parfois au lit alors qu'il faisait encore jour. Peut-être car ils me réglaient sur Olympe, m'imposant les mêmes règles qu'à elle. A croire qu'être l'aîné ne pouvait pas avoir le moindre avantage au sein de ma famille. Par chance, j'avais jamais eu du mal à m'endormir. Il m'en fallait peu. Je fermais les yeux et c'était parti, sachant pertinemment que même si je n'avais pas envie de dormir, dans tous les cas, je ne pouvais rien faire d'autre. Mes parents avaient cet amour de la démesure et si je trouvais cela parfois assez ridicule, j'aimais la grandeur de mon lit. Bougeant beaucoup en dormant, j'aimais bien m'endormir d'un côté et me réveiller d'un autre, parfois même la tête sous la couette, les pieds en dehors. Je dormais bien, pas troublé par un sous par le déluge à l'extérieur et c'est un cri qui m'extirpa de mon sommeil. J'ouvris les yeux et me redressa dans mes couvertures. Ca devait être ma soeur, sachant que la seule option c'était ma mère ou mon père et franchement, ça leur viendrait jamais à l'idée de me réveiller en pleine nuit, sauf si y a le feu peut-être. Je poussa un petit grognement ensommeillé en descendant de mon lit et me dirigea d'un pas lent jusqu'à ma porte. Je l'entrouvrit et tomba nez-à-nez avec Olympe, visiblement en panique. Elle était enroulée dans sa couette et elle avait sa tête inquiète. Chut marmonnais-je. Si elle m'avait réveillé en beuglant, elle pouvait avoir réveiller les parents et j'étais pas d'humeur pour ça. On était pas censé sortir de nos chambres en pleine nuit. Encore une règle qui me passait par dessus la tête. Tant qu'ils y étaient, ils avaient qu'à fermer nos chambres à clés la nuit. Ils en seraient capables. S'ils se réveillaient, j'étais à peu près sûr que papa trouverait le moyen de rejeter la faute sur moi. Peut-être en disant que je suis l'aîné, que je suis sensé montré l'exemple à ma petite soeur, etc. Maman me défendrait vaguement mais au final, ça reviendrait au même, avec peut-être une punition pour le lendemain. Je voulais pas de tout ça, alors autant la faire entrer. Allez, viens et ferme la porte lui dis-je en m'écartant du pas de la porte avant de commencer à m'enfoncer dans l'obscurité de ma chambre afin de regagner mon lit.


(c) darkdreams/marine
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César & Olympe

© Kaiji

J'avais horreur d'entendre l'orage, horreur d'avoir l'impression que le monde était en train de se détruire autour de moi. Je savais très bien que c'était idiot d'avoir peur comme ça, mon père et ma mère me l'avaient déjà dit cent fois, en fait chaque fois que j'allais les voir dans leur chambre les nuits orageuses, et maintenant ils me renvoyaient sèchement au lit : mais la peur ne passait pas, et ce n'est pas les grands volumes de ma chambre qui allaient m'aider. Finalement, la seule solution qui s'offrait à moi, c'était César, et même si j'hésitais un peu, quand un autre coup de tonnerre retenti, je criais pour qu'il m'ouvre. Ouvrant sa porte, avec une tête toute endormie - il avait réussit à trouver le sommeil, lui- il me dit Chut, et j'hochais la tête, pour montrer que j'avais bien compris. C'est clair qu'il fallait que j'évite de réveiller les parents en pleine nuit, hors de ma chambre, sinon ça allait barder pour nous deux, et on allait en entendre parler pendant des mois. Continuant à lui faire des yeux de chien battu, je voulais pas qu'il me laisse toute seule dans le couloir, et il fini par se reculer en me disant de fermer la porte derrière moi. Gagné ! Le suivant, marchant comme je pouvais avec ma grand couette autour de mon corps frêle, je poussais la porte doucement, évitant de faire du bruit au maximum, avant de me retourner vers lui, de le suivre jusqu'à son lit en essayant de remarquer la forme de son corps pour pas m'en éloigner. Me stoppant au bord du lit, je demandais d'une toute petite voix, histoire de l'attendrir un peu, ne voulant surtout pour rien au monde retourner seule dans ma chambre : " César, dis.. j'peux rester un peu? J'ai peur toute seule.. " Il avait peut-être envie de dormir tout seul, ou je ne sais pas quoi, sûrement pas envie d'avoir sa petite soeur encore dans les pattes, mais il était le seul de la famille à bien me vouloir dans son lit.
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w/ Olympe & César

J'étais du genre protecteur avec ma petite soeur. Depuis sa naissance, je m'étais fait un devoir que de veiller à la protéger chaque jour, pour éviter que qui que ce soit la blesser. Plus tard, j'allais la protéger des garçons, ceux que je n'estimais pas sincère ou tout simplement pas à la hauteur de mon Olympe (c'est à dire tous les garçons de la terre) et pour l'instant, de l'orage. J'allais pas la laisser toute seule dans le couloir alors je l'invita à entrer, en lui demandant bien de refermer la parole, histoire de ne pas aller réveiller les parents, sinon ça allait vite être résolu : pour je ne sais quelle raison, ils la renverraient dans sa chambre, même avec sa petite tête apeurée et son air au bord des larmes et moi, je repartirais dans mon lit en me faisant sermonner, comme si j'avais chercher quoi que ce soit. Bref. Je m'enfonça dans ma chambre, sentant ma soeur bouger derrière moi puis me suivre. Je me laissa tomber sur mon lit, impatient de retourner dans les bras de Morphée. Sauf que ça n'allait pas être gagné pour ce qui était de me r'endormir avec ma petite soeur juste à côté de moi, faisant en sorte de m'amadouer en dévoilant la carte de la petite fille adorable. Elle avait pas besoin. J'allais pas la renvoyer dans sa chambre. J'avais pas le coeur à ça. J'en étais pas capable. Une fois, au cours une nuit orageuse comme celle-ci, j'avais entendu ma soeur se lever et aller chercher mes parents, à l'autre bout du couloir. Momentanément extirpé de mon sommeil, j'avais entendu mes parents la renvoyer au lit, lui répondant qu'elle était une grande fille, que rien de mal n'allait arriver, qu'il n'y avait pas de raison d'avoir peur. J'avais eut mal au coeur en l'entendant alors qu'elle repassait devant ma chambre, reniflant doucement. Je pouvais pas être aussi "cruel". Car oui, c'était ce mot-là qui m'était venu à l'esprit cette nuit-là. J'attrapa ma couverture et la releva, comme pour créer une voie libre à Olympe pour qu'elle vienne s'installer dans mon lit. Oui, tu peux, le lit est suffisamment grand pour deux lui répondis-je d'une voix encore un peu ensommeillée mais gentille. Elle allait pas trop me déranger, non ? Quelques câlins et elle allait s'endormir. C'était juste le fait d'avoir une présence à côté d'elle. Enfin, j'espérais, car elle allait bientôt avoir un César endormi, auprès d'elle. Je tapota la surface du matelas libre, comme pour encourager ma soeur à grimper sur le matelas.


(c) darkdreams/marine
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© Kaiji

La nuit était le pire moment pour moi. La journée, avec l'excitation des jeux, les cours, la piscine, le jardin immense, la balançoire, les nombreuses personnes qui travaillaient à la maison, j'avais toujours quelque chose pour m'occuper, pour me changer les idées. Et puis, papa et maman invitaient souvent des amis à la maison, pour meubler les longues après-midi d'absence de papa justement. Je ne ressentais jamais le vide, la peur, et la solitude réellement, mais la nuit tout était différent.. Je me retrouvais face à moi-même, et je n'aimais pas du tout ça. Et les soirs d'orage, c'était pire, les éclairs me faisaient sursauter de façon terrible, je tremblais de tout mon corps au fond de mon lit, fermant les yeux de toutes mes forces pour oublier où j'étais. J'étais grande pour mon âge, je savais me montrer responsable, mais les peurs je ne pouvais pas m'en débarrasser, c'était trop dur. Et comme je ne pouvais pas trouver mes parents, j'étais venue chercher César, puisque lui ne me jetais pas comme une malpropre de sa chambre même si je venais de le tirer de son sommeil, vu ses yeux et sa voix un peu pâteuse. Fermant la porte à sa demande, je le suivis dans le noir jusque son lit, mais je n'osais pas tout de suite venir, préférant lui demander clairement, comme chaque fois que je craquais parce que c'était trop dur et que je venais chercher du réconfort ici. Il me dit que je pouvais le rejoindre puisque son lit était assez grand pour deux, mais voyant que j'hésitais encore un peu il ouvrit même sa couette, montrant une place qui n'attendait que moi, bien en chaud dans ses bras, en sécurité, protégée. Soufflant un petit " j'arrive " à mi-voix, je posais ma couette par terre, pour ne pas l'oublier demain matin, et je grimpais sur le grand lit de mon frère, me glissais sous la couette. Cette fois pas hésitante du tout, je pris l'un des oreillers pour le mettre sous ma tête, et je me blottis contre lui en tremblant encore un peu. J'avais pas du tout envie de dormir, je n'arriverais pas à fermer les yeux, mais au moins je n'étais plus seule. " Dis César.. pourquoi les éclairs on les entend si fort? D'habitude c'est moins fort.. "
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w/ Olympe & César

J'ignorais si c'était car je savais que j'allais pas le moins du monde avoir du mal à me rendormir ou car j'avais vraiment bon caractère (et là, c'était purement et simplement pas le cas), mais je n'étais même pas légèrement énervé contre ma soeur pour avoir troublé ma nuit. J'arrivais pas à lui en vouloir, encore plus quand elle avait vraiment l'air pas tranquille. J'aimais pas la sentir inquiète ou effrayée et si je pouvais faire un truc pour que ça lui passe, je le faisais, encore plus quand il suffisait d'un geste, ici que je la laisse dormir avec moi, pour ça. Elle laissa tomber sa couette après m'avoir murmuré qu'elle arrivait. Je l'observa d'un air endormi, tenant toujours ma couette de la main pour l'aider à se caler dessous. Je ne la lâcha qu'une fois ma soeur dans le lit avec moi. Je m'étais un peu poussé d'un côté, histoire de lui laisser de la place, quand même, mais visiblement elle n'en voulait pas tellement car après avoir récupéré l'un de mes oreillers pour y laisser reposer sa tête, elle vint se blottir contre moi. Elle devait vraiment avoir peur même si je la sentais déjà plus apaisée. Je passa un bras protecteur autour d'elle et lui caressa les cheveux avec ma main. Elle ne me gênait pas et je me sentais déjà repartir direction le pays des rêves mais la petite voix de ma soeur me sortit de mon début de torpeur. Je r'ouvris les yeux, mon regard fixant le plafond. Hum, elle me posait une colle-là. Franchement, elle m'aurait pas réveillé, je me serais levé le matin sans savoir que ça avait été la tempête toute la nuit. Quand je dormais, je faisais vraiment pas semblant. Je sais pas, Olympe. Mais t'es en sécurité, tu les entends peut-être, mais ils ne te toucheront pas. Je vais te protéger, papa et maman aussi. Lui répondis-je pour la rassurer. Je resserra un peu mon étreinte, la serrant doucement contre moi. T'en fais pas, tout va bien.


(c) darkdreams/marine
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Mon grand frère était un peu une pâte avec moi, j'étais quand même chanceuse, il me laissait rentrer dans sa chambre alors qu'à la basse je n'en avais pas du tout le droit. Papa et Maman ne voulaient pas que je rentre dans sa chambre, car j'étais plus jeune et il avait des choses de "grand". par exemple, il avait des livres que je n'avais pas le droit de toucher, ou même des jeux et des magazines pas du tout pour moi. Mais vu l'heure, je ne risquais pas de lire quoi que ce soit de toute façon... Après avoir suivit mon frère dans le noir, pas rassurée vraiment, chaque ombre de sa chambre me terrifiant dans le noir. Arrivée à son lit, après lui avoir demandé si je pouvais le rejoindre je m'étais glissée sous la couette doucement, avant qu'il la repose sur nous, comme un rempart pour me protéger, et ça allais déjà un peu mieux, je tremblais moins, mais chaque éclair me tirait un sursaut. Collée à lui, quittant même l'oreiller pour poser ma tête sur son bras, je l'écoutais me dire qu'il ne savais pas pourquoi on les entendait si fort ce soir, mais il me dit qu'il veillait sur moi avec papa et maman, et je voulu le croire. Il caressa mes cheveux doucement, et je fermais les yeux en posant ma tête sur son épaule, encore bien réveillée et pas encore décidée à fermer les yeux, même si j'avais un grand besoin de dormir. " César, tu me raconte une histoire pour pas que j'écoute le tonnerre? Dis oui, s'il-te-plait.. " Je poussais peut-être le bouchon un peu loin, mais c'était la seule façon pour que je m'endorme de toute façon, sans cela je ne pourrais oublier les éclairs.
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w/ Olympe & César

J'avais naïvement cru qu'une fois auprès de moi pour le reste de la nuit, Olympe s'apaiserait, au point de s'endormir dans la seconde, peut-être même avant moi. Ah ah. Oui, j'étais foutrement naïf. J'essaya de la rassurer par des paroles, histoire qu'elle se sente en sécurité et donc capable de dormir. Je voulais qu'elle comprenne que quoi qu'il arrive, j'allais la protéger et les parents aussi, même s'ils étaient pas là pour appuyer mes propos. A chaque fois que je cessais de parler, je refermais les yeux, espérant que ma soeur allait saisir le message et s'endormir en silence, en me serrant aussi fort qu'elle le voulait, si ça pouvait lui faire du bien. Mais non. Madame voulait une histoire. Elle avait peut-être pas vue ma tête endormie, la tête qui signifie que je suis vraiment pas en état de mettre mon cerveau en marche pour lui conter une histoire. Non elle avait pas dut la voir. Je retins un soupire, ne voulant pas la vexer. Bon sang, j'était formidable ce soir-là. Un amour. Je leva les yeux au ciel en silence, en faisant gaffe à ce que ma soeur ne le voit pas. Je commença ensuite à lui frotter doucement le dos. D'accord. Tu veux entendre une histoire sur quoi ? Lui demandais-je en repoussant mon envie de sombrer dans le sommeil. Elle allait avoir de la peine si je m'endormais en lui parlant, mais bordel, qu'est-ce que j'en avais envie. Je devais lutter pour garder les yeux ouverts. Comment ça se faisait qu'elle avait pas envie de dormir ? Elle devait être fatiguée pourtant, non ? J'espérais qu'elle allait m'aider pour l'histoire. J'étais pas très doué pour ça. Peut-être car on m'en avait pas lut des masses. Ma mère parfois, mon père jamais, c'était définitivement pas son truc. Mais ça avait toujours été très rapide, avec un petit câlin à la fin et j'avais pas le temps de voir que c'était fini que la lumière de ma chambre s'éteignait déjà. Au pire, j'aurais qu'à demandé à ma soeur d'aller chercher un livre parmi les miens. Les parents auraient pas approuvés, estimant que c'était pas des lectures pour elle, mais ils auraient pas approuvés non plus que ma soeur dorme avec moi, donc bon, on était plus à ça près.


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Je n'avais pas trop la notion d'exagération, et même si il avait été adorable de m'accepter dans sa chambre, je demandais en plus une histoire. Mais c'est juste que je voulais pouvoir dormir, et pour ça je devais absolument me change les idées. Et quoi de mieux qu'une histoire, dans les bras de mon grand frère qui me calmait, ou du moins qui tentait de me calmer? Rien du tout, j'étais bien au chaud sous sa grande couette, et j'étais plus toute seule, alors j'allais pouvoir me concentrer sur ce qu'il allait me raconter. A vrai dire, la seule qui prennait le temps de m'en dire ici, c'était la dame engagée par mes parents pour mon éveil musical, de temps en temps elle avait pris le temps, quand j'étais toute petite, puisque mes parents ne l'avaient jamais fait. Mon père préférait me parler de mon futur, le soir en venant me dire bonne nuit, il me faisait rêver en parlant de paillettes et de gloire. Affichant un léger sourire lorsque César me demanda quelle histoire je voulais, me mit à penser à voix haute. " Hum.. pas un truc de princesse, c'est gnangnan, et moi bah même si j'ai peur de l'orage je suis grande. Pas un truc de guerre, c'est pas bien la guerre. " Je levais les yeux vers mon grand frère, comme pour qu'il confirme qu'en effet, la guerre c'était mal. " Hein, c'est pas bien la guerre? Alors je veux une histoire sur.. sur Peter Pan, et le pays imaginaire. Et tu oublies pas le méchant capitaine crochet, hein? " Tout à fait sérieuse, je levais le doigt pour lui montrer que je rigolais pas, avant de reposer ma tête sur l'oreiller contre lui, et de fermer les yeux, pour l'écouter.
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w/ Olympe & César

Si elle voulait vraiment me remercier de l'avoir accueillit dans mont lit pour la rassurer, elle aurait put s'endormir gentiment, ou du moins me laisser me rendormir. Mais non. J'aurais put lui demander de me laisser dormir, car j'avais besoin de sommeil, tout comme elle d'ailleurs. Pour autant, je ne me sentais pas capable de lui demander purement et simplement de se taire. Elle allait me faire la tête et puis elle avait l'air si apeurée deux minutes plus tôt qu'elle se mettrait même peut-être à pleurer. Et là, si je la faisais chialer, c'était clair que j'allais pas réussir à me rendormir du tout. Elle m'affirma que les princesses étaient trop gnangnans mais qu'elle voulait pas non plus que je parle de guerres. Ouais, comme si j'allais raconter de histoires de guerres à ma soeur de neuf ans, réfugiée dans mon lit car elle a peur de l'orage. Elle me jeta un regard, attendant que je lui confirme que oui, la guerre c'était mal. Bah oui. Humhum marmonnais-je en acquiesçant lentement de la tête, essayant de lui faire passer le message que son pauvre grand frère voulait dormir. Visiblement, ça ne marcha pas super bien car elle reprit la parole, pour m'indiquer quelle genre d'histoire elle voulait. Bah ouais, car fallait en plus que je respecte un contexte... Je dut me retenir de soupirer et m'installa plus confortablement, bougeant un peu et allant laisser à moitié reposer ma tête contre mon édredon. D'accord repris-je d'une voix résignée. Je ne réfléchit pas, j'avais la tête trop endormie pour ça. Je raconta ce qui me venais, sans y réfléchir. Et tant pis si c'était pas parfait. Fallait pas trop m'en demander non plus. C'est l'histoire du petite fille, qui s'était perdue. Elle voulait rentrer chez elle, mais elle n'y arrivait pas, alors elle se laissa tomber quelque part, persuadée qu'elle allait pas rentrer chez elle. Commençais-je à radoter d'une voix paresseuse.

(c) darkdreams/marine
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