Un infirmier jouait les caids regardant étrangement mes collègues et je les regardais les yeux ronds, ne comprenant pas. " Nous ? On prévoyait de s'enfuir. Tu vois, genre évasion massive." Je rigolais doucement et engagea aussi un combat de regard avec les gens derrière la vitre. Si on s'évadait, néanmoins, on risquait de contaminer tout le monde et je ne pus m’empêcher de dire à mes deux collègues : Mais les gars, j'suis ok pour aider sauf que si on sort, on peut contaminer les autres voyez vous ... Quant à Aaron, il semblait concentrer à tuer du regard l'infirmier quand il me répondait à mes précédents dires : -Ah vraiment tu as entendu parler de moi ? Je me demande ce que ces deux-là on put sortir, s'ils t'ont dit que j'avais imité le bruit d'un orgasme devant des gens c'est faux ! Je souriais et acquiesais puis l'écoutais m'encourager à les aider à casser la porte. Je ne savais pas si il rigolait ou si c'était sérieux mais je leur disais : Ecoutez, ça m'occupera mais vu la loque que je suis ... Je souriais puis tapa contre la porte d'un coup mais rien 'y faisait : rome ne s'était pas fait en un jour.

-Il va pas faire le malin longtemps lu, promis je ferrais tout pour le faire démissionner! Oué, il fera moins le malin quand on l'aura attiré ici ! -Ah vraiment tu as entendu parler de moi ? Je me demande ce que ces deux-là on put sortir, s'ils t'ont dit que j'avais imité le bruit d'un orgasme devant des gens c'est faux ! Voyez-vous ça ? Aaron voulait se faire passer pour un petit innocent. Je me retenais de dire qu'il avait déjà imité un orgasme, sinon, on allait partir très loin. bon tu nous aides a casser la porte ? Ah bah voilà ! C'est mieux, on va pouvoir amener l'autre imbécile d'infirmier. En y repensant, je commençais à me dire que je devenais dingue. Ecoutez, ça m'occupera mais vu la loque que je suis ... Emrys c'était mis à taper sur la vitre. Je pouffais de rire en le voyant faire. "Alors ça mec, je vais immortaliser ce moment dans ma tête" J'interpellais l'infirmier en faisant des grimaces pendant qu'Emrys tapait sur la vitre. L'infirmier s'approchait de nous en pointant son doigt sur lui. C'est à moi qu'tu cause ? C'est à moi qu'tu cause ? Tu peux rien faire le rat, t'es enfermé dans une boite comme une ravioli!"

Mes amis semblaient réellement décidé à partir de là ; chose étrange. Tandis que Wyatt se moquait de moi et commençait à devenir pale comme mourant à l'instant, notre nouveau compagnon s'énervait peu à peu de plus en plus. -bougez un peu votre cul, je veux au moins des médocs. C'est qu'il était sanguin ce petit. Je grimaçais avant de me reculer un instant et de poser ma mains sur mon menton signe de reflexion : comment faire pour attirer leur attention ? et qu'il nous donne quelques choses ? Je souriais quand l'idée ridicule vint à mon esprit et leur dit : Sinon l'un de nous peut faire style d'avoir une crise ou je ne sais quoi comme ça ils se verront obligé de venir nous donner des medocs ? Ou bien, je me tue, ça vous fera peut etre avance bande de couillon ! Dis-je en tirant la gueule.

Aaron répondait à l’infirmier et cela me faisait ricaner tandis que je tapais contre la vitre. Néanmoins, plus je le bougeais et plus j’avais la tête qui tournait. Sinon l'un de nous peut faire style d'avoir une crise ou je ne sais quoi comme ça ils se verront obligé de venir nous donner des medocs ? Ou bien, je me tue, ça vous fera peut etre avance bande de couillon ! La voix d’Emrys était devenu un bruit de fond. J’avais l’impression que mes oreilles étaient bouchées, alors, qu’une sueur froide envahissait tout mon être. Ça n’allait pas, mais alors, pas du tout. J’essayais de parler, mais je n’arrivais pas à bouger mes lèvres. J’avais la sensation de ne plus rien contrôler. Je sentais que je perdais connaissance. Mon sourire béat s’effaçait de mes lèvres, puis, je fus pris de violentes convulsions et m’effondrais au sol.

Alors que je venais de proposer une autre solution, ma tete s'était mise à tourner mais c'était sans compter l'état de Wyatt. D'un seul coup, il se sentit mal et je le vis presque virer et valser devant mes yeux jusqu'à ce qu'il tombe à terre comme si il perdait la vie. Je paniquais totalement mais moi-meme étant prit de vertige, quand je voulus me baisser pour etre au sol à ses cotés ce fut pire que laborieux. Je tapotais son visage comme pour le réveiller en disant à l'unisson avec Aaron ; Gars, non, tu restes avec nous ... Je prenais ma tete douloureuse entre mes mains avant de crier ; ON A BESOIN DAIDE ! Je criais si fort que tous se retournèrent vers moi et je murmurais ; dis moi que tu blagues. Et je le répétais en boucle sans arret.

Sam avait l'air de s'être un peu calmé et s'était d'ailleurs approché de moi. Je le regardais tout en m'adressant à Jasmine qui me disait de ne pas m'en faire et que nous allions trouver quelqu'un pour m'aider. J'en doutais fort. Ils s'étaient contenté de nous foutre dans cette salle de quarantaine, isolés de tous, comme si ça y est, nous étions condamnés et qu'il suffisait de nous faire bouffer des médicaments qui ne servent à rien pour nous rassurer sur notre état. Ils s'en battent la race de nous et cette chose dans mon utérus me fait souffrir ! La douleur me rendait très désagréable et déjà que je ne voulais pas de cet enfant mais là, cette haine empirait avec la maladie et la douleur actuelle que je ressentais au ventre. Puis j'entendais un "Putain" venant de Mayra. Je tournais la tête en sa direction et me levait tant bien que mal, m'appuyant un peu sur Sam. C'était un homme alors je préférais m'appuyer sur lui que sur une fille puis je m'approcha de la Mather assez lentement avant de m'asseoir sur son lit, à côté d'elle. Qu'est-ce qui t'arrive ? Elle toussait et jurais mais je ne savais pas pour quelle réelle raison même si le fait d'être ici était déjà une raison en soit.

Je sentais quelqu’un qui me rattrapais, mais j’étais incapable de réagir. J’étais ailleurs comme si j’étais dans une autre dimension. J’entendais les voix d’Aaron et d’Emrys, mais j’étais incapable de répondre. -Non, Wyatt ! Tiens bon.... J’essayais de lutter, mais c’était dur. Gars, non, tu restes avec nous ... Je ne contrôlais plus mon corps. ON A BESOIN DAIDE ! Emrys hurlait, mais à quoi bon ? L’infirmier dehors n’avait pas daigné bouger son cul. Un liquide blanc comme de la byle sortait de ma bouche et postillonnait tout autours, y compris sur un de mes meilleurs amis :Emrys . J’avais l’impression de partir en arrière. Je continuais de convulser par terre sur le carrelage froid de la chambre.