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DID YOU MISS ME ▶ with Olympe

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w/ Olympe & César

J'étais inquiet pour elle. Elle commença à se mordiller la lèvre, signe de nervosité chez elle, puis elle arrêta brusquement, comme par peur que ce tic la trahisse auprès de moi. Pas besoin. Grillée. Je l'écouta parler, le coeur au bord des lèvres. Je fut éclaboussé par une vague de colère à l'égard de mon père. C'était une chose de nous imposer des règles absurdes pour réglementer nos vies, mais la forcer à épouser un homme dont lui-même devait très bien savoir qu'il ne la rendrait pas heureuse, ça me mettait en colère. J'étais en colère contre moi-même, aussi, de ne pas avoir été à la maison à cette époque. Olympe m'aurait confié son ressentit et j'aurais plaider en sa faveur, j'aurais fait en sorte de refuser moi-même pour elle ses fiançailles, m'opposant de front à mon père pour l'aider elle. Je l'aurais fait volontiers, sans même qu'elle me le demande. Mais je n'en avais rien fait. Je suis désolé. Je sais que c'est triste de penser ça, mais ça ne m'étonne même pas de papa. Oui, je me sentais vraiment fils indigne d'assimiler mon père à ce genre d'alliances forcées, mais il fallait bien reconnaître que c'était tout lui. Il se permettait de faire des choses absurdes, prenant des décisions importantes dans nos vies sans même nous laisser le choix de nous rétracter, le tout en couvrant tout ça sous le prétexte du "je veux que votre bonheur et je sais mieux que vous ce qui est bon pour mes enfants". Tss. Il n'en savait rien du tout. Il avait peut-être des bonnes intentions, n'empêche qu'il était à côté de la plaque et dans le genre, maman n'avait jamais été beaucoup mieux. Je m'efforçais de me mettre à la place de ma soeur, imaginant que je me sois retrouvé moi-même, pieds au mur. Il avait mit Olympe dans cette situation à une époque ou elle était mineure, un âge auquel j'étais encore sous sa coupe, forcé d'obéir, étant alors considérable comme un enfant. Je ne voulais même pas y penser. C'était humiliant, répugnant. Ca me dégoûtait. Tu as bien fait de mettre fin à tout ça. C'est une chose de choisir nos amis, mais ça, l'engagement, non. Ce n'est juste pour personne. Insistais-je. Non, c'était trop personnel, trop important. Même moi, grand handicapé des relations sentimentales qui durent plus de quelques semaines, j'en avais conscience. Retrouvant ma place de grand frère, je repris rapidement mes automatismes avec un naturel qui me surprit presque. Mais si, c'était naturel. Je pris un air un peu grave lorsqu'elle me révéla qu'elle m'avait quasiment crut mort. Comme s'il était envisageable que je puisse partir sereinement sans dire au revoir. Mais il était normal qu'elle ai put penser cela. Et ça me faisait mal au coeur, même si c'était justifié. Enfin, je ne voulais pas tout ramener à moi. Je vais bien. Et je suis là maintenant, je ne vais plus repartir loin de toi, je te le promet. Lui dis-je en la regardant bien dans les yeux, afin qu'elle y lise toute ma sincérité.


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J'évitais toujours de parler de Jack à des gens, puisque ce sujet de conversation me mettait mal à l'aise : non seulement j'avais été fiancée de force par mon père, mais en plus j'avais trompé ce fiancé. Inutile donc de dire que je ne me sentais pas très à l'aise sur ce terrain, car je n'étais pas exemplaire non plus. Mais trois ans attachée à un homme qui était proche de moi uniquement au lit ça aurait été bien trop long et trop terrible sans Wyatt.. Et voir César me dire que ça ne le surprenais même pas de papa me fit mal, très mal : même si je ne lui avais plus adressé la parole depuis avril, même si j'avais terriblement mal pour ce qu'il m'avait fait, pour l'éloignement qu'il avait mis entre nous quand j'avais refusé de lui obéir, ça restait mon père. Et j'avais toujours été raide dingue de lui, une vraie petite fille à son papa, dès qu'il rentrait de voyage il me prenait dans ses bras, m'offrait plein de cadeaux.. peut-être était-ce pour avoir cette influence sur moi qu'il l'avait. En tout cas, le résultat était que je souffrais dès que je parlais de lui. " Il pensait bien faire.. " Mais il pensait mal et avait fait souffrir ses deux enfants, tour à tour. Parce que même petite je voyais bien que César et papa avaient du mal à s'entendre, ils n'étaient d'accord sur rien, et le fait que papa n'ait d'yeux que pour moi ne devait pas arranger les choses. Lors des fêtes de famille j'étais le petit prodige et lui était le premier enfant, à écouter mon père, alors que mon grand frère était aussi brillant, voir même plus que moi en cours. C'était injuste ce qu'il avait vécu, et ça avait été à mon tour de vivre une situation injuste, qui avait faillit me coûter ma liberté. J’acquiesçais ses mots d'un mouvement de tête sans pour autant le confirmer de vive voix : il devait bien voir à la douleur dans mes yeux que je trouvais ça dur et injuste. Surtout que ça m'avait coûté ma relation avec mon père, cette histoire. Voyant ensuite César retrouver ses habitudes de protecteur, de grand frère, de celui qui était toujours là pour moi, quitte à faire les gros bras devant les garçons un peu trop insistants avec moi, j'étais envahie par une vague de nostalgie, et de bonheur. D'une envie que tout soit comme avant, et je comprenais que voilà, maintenant je n'étais plus seule, on était deux, et les épreuves que je pouvais voir arriver dans ma vie seraient un peu moins lourdes que durant ces six ans. La voix tremblante, je lui avouais avoir cru qu'il était mort, comme je n'avais eu aucune nouvelle et qu'il avait disparu de la surface de la terre sans prévenir, et sa réponse me fit sourire. Il était là, rassurante idée, et je lisais dans ses yeux que c'était sincère, qu'il n'avait pas l'intention de disparaitre, pas tout de suite du moins. Pas tant que j'avais besoin de lui. " J'espère bien, sinon je t'attache à moi.. " Avec une petite chaine, adorable comme idée. J'doute qu'on apprécie car comme chaque frère et soeur il y avait des plus et des moins, mais on finissait toujours par se réconcilier : seulement H24 ensemble, ça risquait de coincer. Maintenant que je savais qu'il était bien là, que je ne rêvais pas, je voulais éviter de rester dans le flou trop longtemps et je lui demandais, d'une voix douce : " Il s'est passé quoi, durant six ans..? tu a fais quoi, à part étudier ? "
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Elle avait toujours été plus proche de notre père que moi. En ce qui me concernait, c'était pas faute d'avoir essayer de créer un lien avec mon paternel, mais à l'évidence, il préférait dorloter sa petite fille que forger sa relation père-fils avec son petit mec. Pour ma part, j'avais été proche de ma mère, qui, bien que tout aussi stricte que mon père, m'avait toujours porté plus d'attention. Sa faculté à me traiter comme un enfant avait fini par m'irriter sur la longueur, mais elle avait longtemps été la femme de ma vie, enfin avec Olympe. Et elle l'était restée, de toute évidence. On ne peut pas cesser d'aimer sa mère. Ni son père. Ainsi, je comprenais qu'Olympe cherche à trouver à papa des excuses. Je le montrais peut-être moins bien qu'elle, mais c'est ce à quoi je m'essayais également. Je voulais croire que mes parents étaient aussi capables du meilleur. J'avais jamais douté qu'ils m'aimaient, qu'ils nous aimaient, même si à mon avis, ce n'est pas une solution d'étouffer les gens qu'on aime. Je répondit avec un petit sourire résigné. Oui, il pensait bien faire. Il était juste pas très doué, notre bon vieux papa. Oui. Il est maladroit. Ils sont maladroits ajoutais-je. On parlait de papa, mais en ce qui me concernait, je portais peut-être encore plus de rancune à ma mère. Je crois que je n'avais même pas encore réussi à digérer qu'elle me vire de chez moi alors que fut un temps, elle n'était même pas capable de m'appeler par mon prénom, préférant y aller à grands coups de surnoms. (Vous savez le genre de surnoms mignons et ridicules. Le genre que je déteste. Enfin, je détestais ça nettement moins maintenant que je n'y avais plus droit.) Elle me manquait, fallait bien que je l'admette et papa aussi. Et si je le disais pas à voix haute, j'étais sûr qu'Olympe le lisait sur mon visage, tout comme je sentais qu'elle avait toutes les peines du monde à critiquer durement notre père. Ils restaient nos parents et nous restions leurs enfants. Fallait faire avec, nous étions des Jones. Je fis la promesse à ma soeur de ne plus partir et sa réponse eu pour conséquence de me faire rire. On va essayer d'éviter alors. Tu sais que je t'aime, mais tu n'es pas toujours un cadeau la taquinais-je gentiment. J'avais toujours adoré ma petite soeur, déjà même quand je n'avais pas encore vu sa petite bouille et que ma mère me laissait coller mon oreille contre son ventre de femme enceinte pour essayer de l'entendre. Mais j'avais beau l'aimer de tout mon coeur, elle pouvait être énervante et naturellement, nous nous disputions parfois. Inévitable et peu importe dans le fond, vu que ça se finissait toujours par des "pardons" et ce sans même que nos parents aient à nous y forcer. Bref, tout ça pour dire qu'être scotché à elle vingt-quatre heures par jours, sept jours par semaine... Ca allait pas être possible. Olympe me demanda ensuite des nouvelles. Naturellement, elle était curieuse, je pouvais le comprendre. Dans un premier temps, j'ai pas trop sut quoi faire. La maison me manquait, je regrettais limite d'être parti, mais j'avais très peur aussi. L'art c'était pas pour moi, les parents ont réussis à me forger un peu à leur image et j'étais pas le genre de mecs qui peut avoir une vie très "zen", très bohème. Alors j'ai tenté Oxford et mes résultats m'y ont fait entrer. Rien de très croustillant en fait et c'est sans doute vraiment pas aussi palpitant que ce que tu devais penser durant tout ce temps répondis-je avec une petite grimace suivie d'un haussement d'épaules.


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Olympe H. Jones a écrit:
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Toutes les petites filles ontune période " papa" et une période maman, généralement c'est vers neuf ou dix ans que la tendance s'inverse et qu'elles otn toutes tendance à n'avoir d'yeux plus que pour leur mère, mais moi je n'avais pas eu ce basculement, mon père était resté mon dieu vivant sur terre, mon modèle, mon maitre : il m'apprenais tout ce qu'il savait sur tout ce qu'il maitrisait, il me protégeait, ou du moins pensait me protéger : c'était mon père, et je l'aimais profondément malgré tout ce qu'il m'avait fait. Mais je n'étais pas capable de lui pardonner, c'était un peu antithétique.. César dit qu'il était maladroit, enfin que nos deux parents étaient maladroit, et j'étais totalement d'accord avec lui. Ils nous aiment sûrement au fond, mais ils n'ont jamais su nous le dire de manière convenable. " Très maladroit, il m'a coupé les vivres du jour au lendemain, sans me prévenir, j'ai eu peur de ne pas pouvoir me payer mon année, et d'être obligée de quitter Harvard.. mais j'ai trouvé une solution, j'avais des économies et des appartements à mon nom, je les loues, c'est très rentable. " Pour le coup j'avais vraiment improvisé une solution, mais au final ça payait, tous mes efforts, j'étais indépendante financièrement et je pouvais m'offrir pas mal d'extras. Mais c'était resté en travers de ma gorge, le jour où ma carte de crédit c'était bloquée dans une magasin Armani.. Et la honte ressentie était maintenant pour toujours associée à mon père, alors même si en dire du mal me coûtais, en dire du bien aussi. Il me promis ensuite de rester, et, même si je le croyais entièrement vu son regard empreint de sincérité mais aussi de regrets, sûrement dût à son absence, je tentais de faire un peu d'humour, le menaçant de l'attacher à moi si il ne restait pas. Je me doutais que l'idée n'allait pas lui plaire ; je pouvais être une vraie chipie, une vraie peste même quand je le voulais, et au quotidien c'était pensant, même si j'étais sûr que ce côté peste de moi lui avait manqué aussi. Riant de nouveau en entendant sa réponse, je pris des petits yeux comme je savais si bien le faire, répliquant : " Mais moi je suis adorable, un vrai cadeau.. je comprends pas pourquoi tu dis ça. " Ce n'était plus crédible du tout, mais tant pis, au moins ça détendait l'atmosphère et ça me détendait moi, c'était l'essentiel. Curieuse ensuite de savoir ce qu'il s'était passé pour César durant tout ce temps, je lui posais la question, et je l'écoutais, finalement pas déçue, mais un peu surprise. J'avais toujours cru qu'il vivait de voyage, d'amour et d'eau fraîche et ce n'était pas du tout le cas. " C'est clair que je ne voyais pas ça comme ça, la vie d'artiste que tu voulais au départ. Mais bon.. c'est mieux pour toi t'étudier, et c'est ce que tu voulais faire, c'est l’essentiel, à mon avis. " Et si j'avais su ça directement, je me serais moins de soucis pour lui, j'aurais été moins stressée à l'idée qu'il risque de ne rien avoir à manger.. " Tu étudie quoi, au fait..? Et tu va rentrer dans quelle maison, ici ?"
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Maladroit, ça semblait être un adjectif assez doux pour définir nos parents et leurs méthodes pour le moins strictes d'éducation. J'avais eu bien d'autres mots à l'esprit, quand j'étais en colère contre eux, mais je pouvais décemment pas les dire à voix hautes et puis je ne les pensais pas vraiment. Je l'aurais regretté sur le champ. J'espérais simplement que les regrets n'existaient pas seulement de notre côté. Est-ce que ma mère avait eu des regrets à me virer comme un mal-propre ? Est-ce qu'ils regrettaient de nous avoir perdus ? Car d'une certaine façon, pour ma part du moins, c'était le cas. Ils me perdraient jamais totalement, mais en attendant, j'avais quand même pas vu mes parents depuis plus de cinq ans et ma mère était pour ainsi dire à l'autre bout de monde. Elle était très lointaine, l'époque ou elle était toujours là pour moi. Ma soeur me fit par de la façon dont notre père lui avait coupé les vivres. Je fis la grimace. C'est bien, faut rebondir, on ne peut pas vivre à leurs crochets de toute notre vie. Enfin, on a même plus le choix ajoutais-je. Ils estimaient sans doute que nous priver d'argent était un moyen efficace de finir par nous faire revenir vers eux. Sauf que pour cela, faudrait présenter des excuses et accepter de se plier aux règles de la maison et malgré toute la bonne volonté du monde (non, je déconne, je l'avais pas du tout) j'aurais jamais réussi à me rabaisser à ce point. Peu importe si fallait trimer un peu et revoir nos exigences à la baisse. Si ça nous faisait bizarre (enfin, pour ma part je m'étais habitué depuis le temps) c'est pour la même raison que je m'étais senti complétement largué, dépassé en quittant la maison. Nos parents nous avaient mis dans une bulle durant tant d'années, afin de contrôler le moindre de nos actes, que malgré mes petites escapades en cachette, je n'avais pas été préparé à vivre par moi-même. Pour l'argent, c'était pareil. Quand on a l'habitude de pas en avoir, ça devient facile et bien de ne pas en avoir justement. Nous, nous avions été pourris gâtés, voilà tout, j'avais pas honte de le reconnaître. La conversation prit une tournure nettement plus joyeuse lorsqu'elle plaisanta sur le fait qu'elle allait m'attacher à elle pour s'assurer que je ne reparte plus. J'arqua un sourcil. Ah oui, tu vois vraiment pas ? Répondis-je. Nan, elle était gentille quand même, j'avais eut de la chance. J'aurais put tomber plus mal. Après tout, elle venait de me pardonner en quelques minutes de l'avoir abandonné durant des années. Ca en disait long sur le cadeau que c'était quand même, d'avoir Olympe en guise de petite soeur. Mais je voulais pas qu'elle prenne trop la grosse tête. *siffle* J'acquiesça lorsqu'elle se mit à parler de moi. J'étais sans doute destiné à faire des études, même si ça signifiait laisser tomber mes vagues essaies pour devenir le fiston rebelle. On ne peut pas lutter contre qui on est. Elle enchaîna avec des questions auxquelles je répondis spontanément. Relations internationales et journalisme, c'est ce que j'étudiais déjà à Oxford. L'informais-je. Et j'ai choisi d'intégrer les Eliots. Tu es ou, toi ? Lui retournais-je la question.


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Heureusement qu'on avait tout les deux réussit à rebondir sans l'aide de nos parents, parce que aujourd'hui on serait tout les deux.. dans la merde, clairement. Je pouvais certes aller demander de l'argent à des amis de longue date, mais ça m'aurais gêner, et mine de rien me payer mes études ici était une sacré dépense, même pour une personne riche comme celle que je fréquentais quelque fois. Et puis je n'aimais pas l'idée de devoir demander, de dépendre de quelqu'un d'autre pour construire mon avenir, alors j'avais fait le sacrifice de ne plus aller dans certains de mes appartements, achetés à mon nom avec l'argent de mon père, et de les louer, pour une rentrée d'argent régulière très élevée vu le prix de location de mes petits bijoux. J'avais appris toute seule à gérer l'argent que mon père m'envoyait, et ça m'avait finalement servi, d'être assez organisée et de ne pas tout dépenser de façon idiote. Et comme le soulignait César, on avait pas vraiment eut le choix, pour voler de nos propres ailes : lui avait viré de chez nous, et moi rayée de la famille, et au final nos deux parents étaient seuls. Pas de happy end, visiblement, chez les Jones.. " J'ai du mal à croire que papa refuse de me parler, vraiment. Il ne décroche à aucun de mes appels, il m'ignore totalement, et il m'envoie régulièrement par mail automatique les coordonnées de mon ex-fiancé... j'ai eu beaucoup de mal à y croire sincèrement, alors t'imagine pas le pas que ça été pour moi de devoir de trouver de l'argent toute seule pour rester ici. Adieu l'appartement sur Cambridge juste pour ma garde-robe.. Je me suis rendue compte qu'il me coutait très cher pour pas grand chose, et je veux continuer à m'habiller avec les marques que je veux, alors j'ai fait une croix dessus pour me priver de rien, mais je lui en veux terriblement. " Oui, une approche de la vie plus ou moins normale, parce que je vivais encore trèèès aisément, avec une petite somme d'argent encore versée chaque mois sur mon compte par la société parentale, ça avait été difficile, j'avais ouvert les yeux sur un monde un peu cruel que je ne le pensais. J'avais découvert que les billets ne tombaient pas du ciel, en fait. M'engageant ensuite sur une discussion plus légère, je secouais la tête avec un air innocent pour lui répondre : " Non, je ne vois pas du tout, mais je n'ai aucune envie que tu m'explique ! " J'ajoutais un petit sourire à moitié caché, soulagée de voir qu'il n'avait pas perdu son sens de l'humour et sa gentillesse envers moi malgré mes nombreux défauts, et la distance. Et maintenant qu'il était de retour, je lui en demandais un peu plus sur lui, histoire qu'on ne soit pas comme deux étrangers, même si les débuts allaient être surprenant à mon avis, en 6 ans monsieur avait sûrement mûrit, changé de priorité, et de centres d'intérêts. Relations internationales et journalisme, papa et maman seraient terriblement fier à mon avis, mais ils devaient l'ignorer et penser comme moi qu'il peignait. " Tu sais ce que tu veux faire, après ça..? " Après tout, il était quand même plus vieux que moi, il devait commencer à y réfléchir. " Je suis chez les Cabots, depuis que je suis arrivée ici, et j'ai été élue vice présidente cette année. Mais j'ai failli aller chez les Eliots, on est Jones ou on ne l'est pas.. " et moi je l'étais jusqu'au bout des orteils, mais avant ça j'étais une fille, alors la maison rose me convenait parfaitement, et puis j'allais souvent à la Eliot House.
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Je comprenais la désillusion de ma soeur vis-à-vis de notre père. J'avais toujours eut l'impression de passer au second plan avec lui, mais il avait toujours été au petit soin avec Olympe. Elle ne coupait pas aux diverses règles composant notre éducation, mais il avait tendance à lui céder ses caprices et à lui pardonner ses erreurs et quand il pouvait m'en mettre une petite partie sur le dos, il s'était pas gêné en général. Mais ça reste le père, les parents et on a pour habitude de croire qu'ils sont un acquis, que s'il y a bien deux personnes qui ne vous laisseront pas tomber, car ce n'est pas dans leurs gênes, c'est eux. Et ca fait mal de réaliser que certains se dérobent, tout bonnement car vous n'avez pas sut filer droit. Il n'y avait jamais eu de compréhension, de véritables discussions ou ne nous retrouvions pas forcés, Olympe et moi, de nous enfermer dans un rôle qui ne nous plaisait pas le moins du monde. Combien de fois je m'étais fait l'effet d'être une marionnette, une poupée, entre les mains de mes parents ? Ca ne devrait pas être comme ça. Je sais. Même après plus de six ans, je n'ai pas réussit à pardonner à maman de m'avoir mis dehors. Je la pensais pas capable de me faire ça répondis-je à ma soeur avant d'hausser les épaules, dans un geste d'impuissance. Il était très probable que je ne revois jamais ma mère et malgré la douleur des souvenirs, ça faisait encore plus mal de songer que ça puisse se terminer comme ça s'était fini il y a quelques années. J'avais pas envie de vieillir en ne lui parlant plus, mais c'était un risque que j'avais pris en partant. Il fallait vivre avec. Il me serait plus simple de revoir mon père, dont je savais qu'il vivait toujours chez nous. Maman en revanche... Elle pouvait être n'importe tout, tout aussi perdue dans l'immensité du monde que je l'ai été pour elle, pour Olympe et pour papa, durant toutes ces années. Est-ce qu'on allait réussir à se retrouver un jour à nouveau tous les quatre dans la même pièce ? Rien n'était moins sûr. C'était un poids avec lequel on était obligé de vivre, cette incertitude troublante. Mais fallait faire avec. La conversation devint plus légère, dieu merci. Tss, bien sûr qu'elle voyait, mais je ne répondis-pas, lui adressant simplement un sourire en guise de réponse. Olympe retourna ensuite la conversation sur moi. Elle était curieuse, rien d'incroyable et je m'efforça de lui retracer vaguement les grandes lignes des dernières années que j'avais vécu. Je me faisais pas l'effet d'avoir beaucoup changé, même si ma personnalité avait été soigneusement ensevelie par les convenances de mes parents durant ces dix-huit ans à vivre sous leur toit et à se plier, plus ou moins, à leurs règles. J'haussa les épaules lorsque ma soeur me demanda ce que je voulais faire ensuite. J'imagine qu'il était temps que j'y pense sérieusement. Même en sachant qu'il doit plus du tout avoir la moindre confiance en moi, j'ai toujours imaginé que je reprendrais les affaires de papa. Il m'a jamais laissé l'occasion de le lui dire. Donc résultat et bien faudrait que je me trouve un plan B. Lui expliquais-je, non sans pousser un petit soupire à la fin. A croire que strictement rien n'avait le mérite d'être simple dans ma vie. La réponse de ma soeur au sujet des confréries me fit sourire. J'étais heureux de savoir qu'elle s'était autant creuser sa place sur ce campus. C'était bon de la sentir bien, car ça devrait être le cas, non ? Bravo pour ton élection, j'ai toujours pensé que t'avais une âme de meneuse. Les filles ont de la chance de t'avoir. La complimentais-je en la couvant du regard, un brin de fierté dans les yeux.


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Je comprenais ce que disais mon frère, à propos de ma mère : oui, il lui en voulait encore après six ans, il ne la pensait pas capable de le mettre dehors, lui, le fils à qui elle donnait l'amour que mon père ne lui donnait pas. Il avait du tomber de haut, mon grand frère, dehors, loin de sa famille et loin de la maison qui l'avait vu grandir, loin de ces murs familiers qui nous entouraient comme une prison dorée. En fait nos parents nous avaient bien déçus, tous les deux, lui plutôt par ma mère et moi plutôt par mon père. Je ne voulais plus en parler, ça me faisait mal chaque fois d’évoquer mon père, et notre dispute, et la déception qui s'en découlait, et ma solitude, et toute cette douleur.. " J'ai toujours pensé qu'ils avaient fait des enfants pour transmettre leur nom de famille uniquement, pas pour en avoir réellement. " Avec le recul j'avais en effet très mal pris le moindre des gestes de mon père, après avoir quitté l’Australie j'avais commencé à m'éloigner de lui, et il y avait eu mon refus de lui obéir qui avait tout fait pété. Mais je préférais ne pas trop m'attarder sur ce sujet, et parler plutôt de césar, puisque j'avais 6 an de sa vie à comprendre et à rattraper. " Toute façon à leur âge on ne les changera plus, ils seront comme ça jusqu'à la fin, on y est pour rien.. " C'est quand même beau l'auto-persuasion, je voulais me dire que je ne pouvais plus rien pour eux, et que ça justifiait le fait que je ne fasse rien pour eux, justement. Posant ensuite la question à mon frère sur ce qu'il comptait faire plus tard, après avoir appris quelles études il faisait, il m'annonça qu'il avait toujours voulu reprendre les affaires papa, mais que vu l'ambiance il allait revoir ses plans. Je secouais la tête, posant ma mains sur son bras pour qu'il lève les yeux dans les miens. Parce que ça m'avait interpelée, le fait qu'il dise Papa ne devait plus avoir la moindre confiance en lui. " César, il pense que tu es parti sans étudier, c'est normal qu'il te voit comme quelqu'un d'irresponsable.. si il savait la vérité, il serait plus conciliant avec toi, j'en suis sûre. " Brek, j'arrivais pas à croire que je disais ça, sur papa, je prenais presque sa défense. On n'arrive pas à totalement se changer il faut croire.. " Tu sais, moi aussi je me disais que je ferais ça plus tard, mais je pense qu'il vendra sa société et ses actions avant de mourir. Ou même avant de prendre sa retraite, comme on est plus vraiment une famille.. " Connaissant la rancune de mon père, il même capable de ne rien nous léguer, préférant filer son argent à ses associés plutôt qu'à ses enfants "indignes".. Je lui annonçant ensuite que moi j'étais chez les Cabots, que j'étais même la VP, et je souris en entendant son compliment, les joues légèrement rosées. " Merci beaucoup. " C'était plus fort que moi, les compliments ne m'atteignaient pas comme j'avais l'habitude d'en entendre, mais venant de lui, ça me touchait beaucoup.. Réalisant qu'on parlait à voix haute dans la bibliothèque, je lui soufflais : " César, on devrais peut-être sortir, on gène les gens qui veulent travailler.. "
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Je me mordis la lèvre lorsqu'elle me fit partager son impression que nos parents ne voulaient des enfants que pour que le nom de famille survive dans le temps. C'était un peu l'impression qu'on ne pouvait qu'avoir maintenant, mais c'était quand même douloureux. J'avais toutes les peines du monde à imaginer que ma mère n'avait pas voulu de moi. Elle m'avait tellement pouponné, notamment durant ma petite enfance. Je secoua légèrement la tête, comme pour sortir son visage de ma tête. Ca me faisait mal de penser à elle. Je crois qu'ils voulaient bien faire, mais ils ont jamais eu confiance. Ils avaient ce besoin de tout contrôler, ils pensaient peut-être que avoir cette présence, ça allait nous garder près d'eux. Mais on étouffe pas les gens qu'on aime dis-je en poussant un soupire. Notre famille, c'était quand même un sacré bordel, en admettant que j'en ai encore une, à l'exception d'Olympe. Ils ont merdé. Nous avons tous les deux bien réussi à nous en sortir jusque-là, on avait pas besoin d'être encadrer à ce point achevais-je d'un air lasse. Je considérais même qu'on s'en serait mieux sortis s'ils nous avaient moins surprotégés. J'avais eu beaucoup de mal à vivre mes premiers mois d'indépendance tant je m'étais rendu compte qu'à dix-huit ans, j'étais encore vraiment le petit bébé de mes parents, déconnecté du monde extérieur. On n'avait été préparé à rien, juste à être diriger par nos parents, comme des pions sur un échiquier. La réponse de ma soeur après que je lui ai révélé ma vision du futur me fit grimacer. Même si je savais bien qu'Olympe ne pouvait pas comprendre qu'elle était en train de mettre exactement son pied sur un sujet sensible, je ne put m'empêcher de pousser un gros soupire. Non rétorquais-je d'un ton qui se voulait sûr, incontestable. Avant de devenir la honte de la famille avec mes rêves artistiques, j'étais exactement ce que papa voulait et si maman était satisfaite, papa s'en moquait pas mal. Alors non, il a un avis bien tranché sur moi depuis des années ma voix était un peu froide. Je remuais des souvenirs, réveillant des poids, lourd sur mon coeur et que je me traînais depuis des années et des années. Je baissa les yeux, m'efforçant de me déraidir. Lorsque je reposa mon regard sur ma soeur, je lui envoya un vague regard d'excuse. Je la tenais pour responsable de rien, j'avais pas envie qu'elle aille s'imaginer le contraire. J'haussa les épaules lorsqu'elle fit des suppositions. Ouais, peut-être bien. Enfin, allez savoir ce qu'il prépare, j'ai renoncer à chercher à le comprendre depuis des années. Répondis-je. A l'exception d'Olympe, qui m'apportait actuellement joie et soulagement, ma famille demeurait davantage un poids pour moi qu'autre chose et malheureusement, j'étais destiné à le porter, rien ne m'aiderait à y couper. Je la félicita gentiment pour son poste au sein de la confrérie des roses. J'étais heureux pour elle. Si elle se sentait bien, tout allait bien pour moi aussi. Elle me fit soudain revenir à la situation dans laquelle on se trouvait : dans une bibliothèque, lieu de nos retrouvailles, avec des bouquins et des langues définitivement trop bien pendues. J'acquiesça. Oui, tu as raison ajoutais-je en me levant le plus silencieusement possible. Je poussa ma chaise pour laisser passer ma soeur et rassembla mes bouquins avant de les caler sous mon bras.

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I miss you, superbrother.
w/ Olympe & César

Cette discussion sur mes parents, je ne l'avais jamais eut avec César puisqu'il était parti avant que je devienne assez grande pour comprendre qu'ils me manipulaient et qu'ils m'étouffaient. Et je ne voulais plus l'avoir, ça me faisait mal, et je préférais laisser couler, c'était censé être jour de fête là, je retrouvait mon frère après 6 ans d'absence, alors tant pis pour papa et maman qui eux non plus l'avaient pas vu pendant 6 ans, c'était égoïste, peut-être même très égoïste, mais je voulais un peu profiter de lui, de son retour. Parlant ensuite de notre père, je sentis directement que ce n'était pas un sujet facile pour César, et son ton sec me fit pincer les lèvres. Je savais que papa n'avait pas été juste avec lui, il voulait une petite fille et il avait eut César, alors quand j'étais arrivée il ne s'était presque occupé uniquement de moi. même petite je le voyais, mais je pensais que c'était normal, et que maman s'occupait plus de lui car c'était comme ça dans toutes les familles. Mais non, ça c'était que nous, nous les anormaux en quelque sortes. Je ne pouvais pas atténuer la douleur de mon frère, et encore moins effacer le comportement de mon père, mais je me sentais coupable, malgré tout ça. Coupable d'être née fille, en quelque sorte.. je me demande si jamais avait été un autre garçon, est-ce que ils auraient refait un autre enfant? Pour avoir enfin sa petite fille, celle qu'il pourrait chérir? " Maman avait tout autant un avis tranché sur moi, ils voulaient des enfants de magasine en fait je pense, le moindre faux pas nous était reproché durant des années, et toi ton faux pas, pour papa, c'était d'être un garçon en fait. " Prenant sa joue doucement pour qu'il me regarde, sachant bien que j'avais dis quelque chose de dure à accepter même pour mon grand frère qui était à mes yeux solide comme un roc, j'ajoutais : " Mais il a pas su voir toutes tes qualités, tant pis pour lui. Moi je sais ce que tu vaux, et il va regretter de ne pas s'être intéressé à toi si il te recroise un jour. " Et ça je pouvais le jurer, j'avais envie d'en faire baver à mon père je jour où le croiserais, li montrer que non, on est pas des ratés, qu'on est brillants, que ses enfants qu'ils a négligés sont merveilleux, voilà. Réalisant juste après qu'on parlait bien fort alors que le lieux dans lequel on était exigeait du silence, je lui proposais de sortir. L’imitant, je pris mes affaires et mon sac, avant de sortir, traversant les allées avec quelques étudiants encore en train de travailler. Une fois dehors, je posais mes affaires sur le petit muret de devant la bibliothèque, avant de continuer à faire ma curieuse et ma petite -gentille- fouine. " Il fait vraiment un temps pourri en Angleterre? Tu as parlé d'oxford, tu as fais que cette université? "
(Invité)

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