Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityDID YOU MISS ME ▶ with Olympe
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €


DID YOU MISS ME ▶ with Olympe

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Did you miss me?
w/ Olympe & César

Un si grand campus. Ca m'avait pas franchement traversé l'esprit que j'ai autant de mal à retrouver ma cadette à Harvard. J'étais pourtant pas stupide pour garçon, mais j'étais pas très patient non plus. J'étais là depuis quelques jours à peine, j'allais finir par trouver Olympe, il fallait juste chercher aux bons endroits. Sauf que je n'avais pas vu ma soeur depuis des années et je fut prit d'une peur soudaine : qu'elle ai changé. J'allais sans doute pas retrouver ma petite soeur comme je l'avais laissé. Il fallait me préparer à l'idée. Enfin, pour l'heure, j'étais aussi sur ce campus pour bosser et bien que mon niveau n'ai plus à être prouvé à Oxford, il fallait que je refasse mes preuves à Harvard. Et pour bosser, rien de mieux qu'une bibliothèque. Le calme, à condition de trouver un bon coin ou se poser. J'avais rassembler mes bouquins de cours sous mon bras et mon regard se baladait dans la bibliothèque, à la recherche d'un coin ou me poser pour réviser. Mon regard glissait dès lors que je croisais celui de quelqu'un. Puis il s'arrêta sur un visage. Une fille, en pleine révision, que je reconnus sur le champ. Elle avait grandit, elle faisait plus femme, plus mature, mais je n'avais pas le moindre doute pour autant. Olympe. Une boule se forma au creux de mon ventre, alors que je m'immobilisais, profitant de pouvoir la regarder tandis qu'elle ne m'avait pas encore remarqué. Je m'étais fait tout un film de mes retrouvailles avec ma soeur, mais brusquement, tous mes scénarios tombèrent en l'air. Je me sentais mal, angoissé et ma soeur n'avait jamais réveillé ce genre de sentiments chez moi. Jamais elle ne m'avait rendu anxieux. J'avais peur d'elle, limite et j'en étais pas fier. Mais j'allais pas rester là, bêtement. Hors de question. Je m'approcha d'elle, mon regard braqué sur elle. Olympe. L'interpellais-je gentiment, en m'efforçant de gommer l'appréhension dans ma voix.


(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I miss you, superbrother.
w/ Olympe & César

Assise à ma table favorite dans la bibliothèque, près d'une fenêtre pour me distraire quand je n'avais plus la motivation de rester plantée devant mes cours à lire et relire des textes de droit, j'étais en train de réviser mes cours. Avec une motivation quasiment inexistante, mais je voulais vraiment réussir et même si je sortais régulièrement, je ne voulais pas mettre de côté ma réussite scolaire, j'avais toujours été une bonne élève, et rater un examen serait trop humiliant pour moi de toute façon. Jouant avec une mèche de cheveux en l'enroulant autour de mon droit, je n'étais pas vraiment intéressée par le texte sur les droits entre voisins, mais j'étais quand même plongée dans ma bulle quand une voix me tira de ma rêverie. Olympe. Une voix qui me fit immédiatement de l'effet, puisque je l'aurais reconnu entre mille, et même plus, cette voix qui m'avait raconté des histoires quand j'avais peur la nuit et que je n'osais pas toquer à la porte de mes parents pour qu'ils me protègent de l'orage, cette voix qui me chuchotait de ne pas faire de bruit quand je sortais dehors en cachette, cette voix que je ne pensais plus jamais entendre, puisqu'elle appartenait à un disparu aux yeux de ma famille, et par conséquent aux miens aussi. César. C'était la voix de César, j'en étais sûre, mais je n'osais pas lever les yeux vers le corps d'où elle provenait, ayant trop peur de m'être trompée encore une fois, d'avoir cru encore une fois qu'il était revenu. La dernière fois que je l'avais entendue, cette voix, c'était il a 6 ans environ, quand il était parti, pour vivre sa vie d'artiste. Levant doucement les yeux, je glissais mon regard sur les mains de la personne devant moi, pour finir par son visage. Aucun doute, il avait murit, il était encore plus bel homme qu'avant, et c'était bien mon frère qui se tenait devant moi, après des années d'absence. J'étais censée dire quoi là? Bonjour? Lui faire la bise..? Non, j'étais incapable de bouger pour le moment, trop sous le choc, j'allais déjà essayé d'articuler un bonjour ça serait pas trop mal. " Sa.. salut César. " Prononcer son nom faisait si étrange, puisque je m'étais interdit de parler de lui à quiconque, comme je pensais qu'il vivait dans un petit comptoir en Afrique à peindre quelques toile, ou même en Asie, ou au Groenland je n'en savais rien : mais pas à Cambridge. Et qu'il m'avait carrément oubliée, aussi.
(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Did you miss me?
w/ Olympe & César

J'étais heureux de la revoir. Comment en aurait-il put en être autrement ? Elle était ma famille. J'avais beau vivre comme un orphelin, je n'avais jamais sut me considérer totalement comme tel. J'avais un père, une mère et une soeur. Soit, mes parents avaient l'art de me rendre absolument dingues, mais une partie de moi les aimerait toujours, en dépit de tout ce qu'ils avaient fait et qui m'avait donner envie d'hurler. Alors Olympe... Elle n'avait jamais fait quoi que ce soit qui m'ai fait du mal. Je ne lui avais jamais reproché d'accaparer l'attention de notre père. Elle n'avait rien demander. Ca n'aurait vraiment pas été juste de ma part et juste, j'essayais toujours de l'être pour Olympe. Enfin, jusqu'à mes dix-huit ans ou je m'étais barré, légèrement poussé par les actes de notre mère et que j'avais coupé les ponts, ne donnant aucune nouvelle à personne. A l'époque, j'étais énervé, désireux de partir là ou personne ne connaîtrait ma famille. Cet état d'esprit m'avait quitté. Je n'avais plus le moins du monde honte de mon nom de famille et je voulais être avec Olympe, je voulais retrouver ma place de grand frère auprès d'elle. J'espérais simplement qu'elle n'allait pas s'opposer à l'idée, qu'elle allait réussir à me comprendre, moi et mes actes. J'esquissa un sourire lorsqu'elle me répondit. Elle était sous le choc et je le comprenais. Moi-même, j'avais encore un peu du mal à réaliser qu'elle était devant moi. Je me sentais merdeux. Je l'avais abandonné. Elle pouvait bien être adorable et me pardonner, j'étais pas moins conscient d'avoir été très égoïste avec elle. Je tira la chaise à côté de ma soeur et m'y installa, espérant que ça ne la dérangerait pas. Je me mordis légèrement la lèvre, cherchant mes mots. Je suis désolé d'avoir mis autant de temps à revenir vers toi. J'espère que tu sais que c'est pas toi que j'ai fuis en partant de la maison. Je ne pouvais pas rester, c'est tout, j'étais à bout de nerfs. Commençais-je. Oui, j'espérais qu'elle le savait, qu'elle s'était pas mit en tête que je la détestais elle aussi, ou je ne sais quoi. Qu'est-ce que mon absence durant toutes ces années lui avait mis dans la tête ? Comment avait-elle interprété tout ce temps ? Mais j'aurais pas dut laissé passer tout ce temps. Je suis désolé. Terminais-je. Je parlais d'une voix douce. On était dans une bibliothèque, je n'étais pas fier de moi et je ne voulais pas la brusquer.


(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I miss you, superbrother.
w/ Olympe & César

J'avais tracé depuis déjà plusieurs années un trait sur mon frère, n'espérant plus depuis au moins 3 ans le voir débarquer le jour de mon anniversaire ou à Noël, contrairement à quand j'étais plus jeune. Parce que avant j'espérais secrètement - je ne pouvais rien dire à propos de César à mes parents sans me faire crier dessus puisque mon père comme ma mère lui en voulaient- qu'il pensait à moi en ces jours particuliers, j'espérais qu'un jour il m'appellerait pour prendre des mes nouvelles. Quand j'avais été admise à Harvard, j'avais pensé recevoir un appel de félicitations, mais rien n'avait été fait. Alors j'avais doucement oublié qu'à une époque je n'étais pas seule pour affronter le monde cruel dans lequel j'évoluais, et aujourd'hui j'avais l'être fait du même mélange de chair que moi sous mon nez. Et j'étais carrément incapable de parler, j'avais imaginé des centaines de fois les discours d'amour ou les remontrances que je pourrais lui dire quand il serait de nouveau dans mon champ de vision, et là j'étais muette de stupéfaction. Il s'assit à ma table, et je n'y fis même pas attention à vrai dire. Je suis désolé d'avoir mis autant de temps à revenir vers toi. J'espère que tu sais que c'est pas toi que j'ai fuis en partant de la maison. Je ne pouvais pas rester, c'est tout, j'étais à bout de nerfs. Je l'écoutais, encore totalement choquée de voir César à Cambridge. Je ne comprenais pas ce qu'il faisait ici, et encore moins comment il savait que j'avais été admise ici. Mes parents m'avaient dit qu'ils avaient rompu tout contact avec lui, alors comment savait-il? Ne s'attendait-il pas à me trouver en Australie, au côté de mon père? Enfin, plutôt de mes parents.. Ils n'étaient plus ensemble, et je réalisais que c'était après son départ que cela s'était passé. Mais j'aurais pas dut laissé passer tout ce temps. Je suis désolé. Non, il n'aurait pas dût, il a loupé de nombreux évènements.. et je me sentais mal d'imaginer qu'il avait fui la famille alors qu’elle n'existait plus vraiment maintenant. Je lui dis donc, sans réfléchir, directement. " Papa et maman ne sont plus ensembles. " M'entendre dire cela à haute voix me fit encore mal, moi qui idéalisait leur couple j'étais tombée de haut, et je voulais tout de suite qu'il sage, j'ignorais qu'il le savait déjà. Me mordant la lèvre, je tentais de rattraper mon manque de tact évident mais là mon cerveau n'était plus capable de réfléchir. " Enfin, comme.. comme tu n'étais pas là, je te le dis. Je suis désolée. " Désolée de quoi, je n'en savais rien, mais je l'étais. Peut-être ne pas l'avoir cherché plus que ça quand il était parti, ou désolée de ne pas avoir compris son départ tout de suite, d'avoir ressenti de l'abandon alors qu'il voulait juste vivre sa propre vie, ce qui me paraissait tout à fait admissible aujourd’hui. " Pourquoi es-tu venu..? " Soufflais-je doucement en fermant mon livre posé sur la table. Je lui manquais? Il devait m'annoncer quelque chose? Il allait devenir papa? J'étais peut-être déjà tante? Ou alors, il avait besoin d'argent pour son atelier d'artiste?
(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Did you miss me?
w/ Olympe & César

Je ne sais pas ce qu'elle s'imaginait sur moi, pas plus que ce que mes parents pensaient de leur côté. Lorsque j'étais parti, je n'avais pas masqué mon affection nouvelle pour l'art et mon choix d'en faire mon métier ce qui débecterait mes parents au possible, j'en étais sûr. Finalement, je n'avais rien fait de tel, tout bonnement car il ne m'avait fallut pas longtemps pour réaliser qu'il ne s'agissait pas du tout de ce à quoi j'aspirais. Olympe reprit la parole, m'informant de ce que je savais déjà, à savoir la séparation de nos parents. Le départ de maman avait dut être difficile à vivre et Olympe n'avait eut d'autres choix que de vivre ça toute seule, enfin, avec papa. Elle ne tarda pas à s'excuser de m'annoncer une nouvelle pareille. Cette réaction me fit froncer les sourcils. Rien n'était de sa faute là-dedans. Je le savais déjà en fait avouais-je. Elle ne pouvait pas se douter que, si je n'avais pas plus laissé à elle qu'à mes parents, la moindre chance de me suivre dans ma vie, cela n'avait pas été réciproque. Si cela n'avait pas été le cas, je ne l'aurais sans doute jamais retrouvée, pas alors qu'en toute logique, je serais parti du principe qu'elle ne pouvait être que chez nous, à savoir en Australie. Et il n'y a aucune raison de s'excuser. C'est comme ça, c'est tout arguais-je doucement. Les ruptures c'est courant et j'en avais déjà vécu beaucoup, mais je comprenais la gêne d'Olympe et la douleur qui s'était ressentie dans ses traits lorsqu'elle m'avait fait cette confidence. Bien que loin d'eux, alors, j'avais pris un sacré coup lorsque j'avais appris que maman était partie. La rupture de ses parents, c'est quelque chose, ça vous fait remettre un paquet de choses en question. Et dans ce genre de moments, les enfants doivent être ensemble et présents l'un pour l'autre. Ca s'était pas passé comme ça pour nous et je le regrettais. Elle referma son livre en me posant une nouvelle question, naturellement distraite par mon arrivée dans ses révisions. Je ne pouvais pas le lui reprocher. J'avais déjà oublié pourquoi j'étais venu ici. Enfin, à la bibliothèque, pour ce qui était de Cambridge, je le savais parfaitement. La seule et unique raison était assise en face de moi. Pour toi, j'avais besoin de te revoir. Lui répondis-je. Je doutais de réussir à partir à nouveau maintenant que je l'avais retrouvée, mais, de toute façon, ce n'était pas du tout dans mes plans. J'étais venu pour rester. Ca elle ne pouvait pas s'en douter. Elle devait penser que je n'avais plus du tout ma place dans ce genre d'endroits encadré et réglementé, elle s'imaginait sans doute que son grand frère menait désormais une vie très bohème, à des kilomètres de tout ce que nos parents avaient imaginés pour moi. Et vu que j'étais déjà bien intégré à Oxford, demander un transfert d'université n'a pas été très compliqué. Ajoutais-je. Bon, ça au moins, c'était dit. J'étais heureux qu'elle sache que je n'étais pas totalement différent, que j'avais eu un parcours semblable au sien, en fin de compte.


(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I miss you, superbrother.
w/ Olympe & César

Je ne m'étais jamais imaginée qu'il se retrouve un jour face à moi dans la bibliothèque d'Harvard. Il était parti pour vivre en tant qu'artiste, dans une vie de bohème, où le lendemain est toujours incertain, à l'apposé des gens qui étudient ici : là, c'est pour s'offrir un travail sûr, bien payé, et admirable. Il y a avait des futurs médecins brillants qui finiraient chirurgien cardiaque ou autre chose tout aussi impressionnant, et lui il était là, je ne comprenais pas ce qu'il faisait ici. Je n'étais pas mécontente de le revoir : je ne réalisais tout simplement pas encore qu'après 6 ans d'absence il m'était revenu. Je lui balançais tout de suite que nos parents n'étaient plus ensembles, ils avaient commencé à se disputer violemment après son départ, et rien ne me laissais penser qu'il puisse déjà être au courant. Je le savais déjà en fait. Là je ne comprenais pas, il avait disparu au moins deux ans avant que maman parte vivre à Hong Kong, alors.. comment savait-il? L'avait-il croisée là-bas? Et il n'y a aucune raison de s'excuser. C'est comme ça, c'est tout continua-t-il d'une voix encore posée, ce qui me fit prendre conscience qu'il avait toujours eu ce ton de voix pour m'apaiser. Parler du divorce de mes deux anciens modèles sur terre était toujours douloureux et je me mettais toujours en colère avec ceux qui abordaient le sujet, mais là je restais calme, je ne me sentais pas agressée, et rien ne sonnait comme un reproche. Ses mots ne disaient pas que c'était de ma faute si ils s'étaient séparés, ils ne disaient pas que je n'avais même pas réussit à les faire rester ensemble. Mais un grand point d'ombre était toujours présent, et j'avais besoin de savoir. " Comment le sais-tu? " La presse en avait-elle parlé? Peut-être les journaux de Sydney, vu que mon père était un riche homme d'affaire très populaire dans ce coin là de l'Australie. Mais pas plus loin, au point que l'on parle de son divorce. Comprenant que je n'arriverais pas à travailler maintenant, je fermais mon livre tout en lui demandant pourquoi il était venu ici. Je ne croyais pas au hasard, il ne pouvait pas savoir que j'étais en train d'étudier à l'autre bout du monde de chez moi sans l'avoir cherché. Et si il l'avait cherché après tant d'année, c'est qu'il y avait une raison logique. Pour toi, j'avais besoin de te revoir. Si je m'attendais à une réponse surprenante, clairement pas à celle-ci. Le fixant, incapable d'articuler le moindre mot de nouveau tellement cette réponse m'avait surpris, il m'expliqua comment il était arrivé ici ; et si il comptait m'aider à retrouver ma voix ce n'était pas gagné. Et vu que j'étais déjà bien intégré à Oxford, demander un transfert d'université n'a pas été très compliqué. Qu'est-ce qu'il faisait à Oxford? Il m'avait dit qu'il voulait dessiner, pas étudier. Encore moins dans l'une des écoles les plus réputées au monde, ça c'était ce que mes parents voulaient, pas lui.. La preuve, j'étais moi-même dans l'une de ces écoles terriblement chères et exigeantes qui font la génération des leaders de demain. Passant une main nerveuse sur ma joue, j'encaissais cette nouvelle. " Tu es parti étudier. Tu m'a menti quand tu es parti. Tu.. tu as fait ce que papa et maman voulaient sans me le dire. " Merde, je ne pouvais pas avoir les larmes aux yeux comme une enfant, pas maintenant, pas devant lui. Je pouvais pas craquer alors que j'avais tenu six ans toute seule. " J'ai cru que tu partais peindre, voyager, et en fait il suffisait que je cherche dans les listes des grandes écoles pour te trouver. "
(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Did you miss me?
w/ Olympe & César

Naturellement, Olympe me demanda comment j'étais au courant de ça, alors que j'avais disparu de la sphère familiale depuis mes dix-huit ans. J'ignorais si elle allait bien prendre ma réponse à cette question. Elle allait peut-être me reprocher ou du moins m'en vouloir en silence de ne pas l'avoir mis elle dans la confidence pour qu'elle me rapporte les nouveautés. J'étais trop attaché à ma soeur pour lui confier ce genre de rôles, j'aurais pas supporter de continuer à lui parler et de ne pas pouvoir la voir. J'étais pas sûr que cela aurait été juste pour elle non plus. Notre cuisinière à la maison dis-je. Peut-être qu'elle allait comprendre. Après tout, elle me savait assez complice avec notre personnel, personnel qui m'avait couvert très souvent alors que je défiais l'autorité parentale en sortant, hors de ma cage. Je lui avais filé un numéro de téléphone ou me joindre, pour qu'elle me tienne au courant à propos de toi, de maman et de papa. Je m'efforçais d'être le plus honnête possible. Elle le méritait. Je lui avais tant cacher de choses, que même si ça devait être dur à encaisser tout cela, j'avais besoin qu'elle sache et je pense que c'était réciproque. Je largua une autre grosse vérité un peu plus tard, à propos de mon inscription à Oxford. La réponse de ma soeur fit mal au coeur. Menteur, c'était pas un si vilain mot, n'empêche que ça me fit l'effet d'une claque en pleine figure. Je l'avais sans doute un peu cherché en disparaissant dans sa vie depuis des années, ainsi je n'étais pas en colère contre elle. Ca aurait été vraiment injuste de ma part, en même temps. Visiblement, c'en était un peu trop pour elle et mon coeur se serra quand je la vis faiblir. Non. Dites moi qu'elle n'allait pas se mettre à pleurer. De façon générale, je détestais voir les gens pleurer, ça me broyais le coeur, y compris quand je ne les portais pas spécialement dans mon coeur. Alors Olympe, pleurant à cause de moi qui plus est. J'allais me mettre à chialer aussi et pourtant, il en fallait pour que je craque. Je ne voulais pas pleurer ici, pas pleurer tout court, pas devant Olympe et je ne voulais pas qu'elle pleure devant moi. Ca faisait trop mal. Je secoua doucement la tête. Je ne t'ai pas menti. Je pensais ce que je disais sur l'art. Sauf que j'ai vite compris que c'était pas ce que je voulais : je voulais mon indépendance et pour ça, j'ai pas jouer les bonnes cartes. Non, enfin, ça je le savais depuis que ma mère m'avait jeté dehors. Cela faisait encore parti de ses moments qui me donnent un cafard monstre. Je ne pouvais pas revenir à la maison. J'ai pas été à l'université pour faire plaisir aux parents, je l'ai fait car j'en avais envie. Si j'avais annoncé mon entrée à Oxford aux parents, ils auraient imaginés que je leur donnais raison. Et c'est pas le cas. Je les aime, mais je ne peux pas repartir en arrière, je ne peux pas. Je secouais doucement la tête, pour insister. Non, c'était hors de question. Oui, j'étais promis un joli avenir, mais c'était uniquement de mon fait. J'étais indépendant, enfin et je n'allais pas laisser qui que ce soit m'arracher ça, même si je devais pour cela rester dans l'ombre, loin de mes parents.


(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I miss you, superbrother.
w/ Olympe & César

En lui annonçant le divorce de nos parents, je pensais surprendre César, mais visiblement il n'avait pas eut l'air plus choqué que cela, et quand il me dit qu'il le savait déjà, un tas de questions se posèrent à moi : comment était-ce possible? Il était parti, et je ne l'avais jamais vu revenir, donc j'en avais conclu qu'il n'était jamais revenu dans le domaine de notre père, puisqu'il aurait été au courant très rapidement. Alors si il savait, il avait fait le tour du monde pour devenir devin ou quoi..? J'avais besoin d'une explication, et il m'annonça que ces informations venaient de la cuisinière. Et, étrangement, je ne fus même pas surprise : contrairement à mes parents, et à moi, César avait toujours été proche du personnel de la maison : il quittait souvent le domaine par la cuisine, il parlait aux jardiniers et passait carrément par le grand portail pour aller chez ses amis sans que les parents soient au courant. Mais savoir qu'une cuisinière avait eu un numéro où pouvoir le joindre, alors que moi je ne savais même pas sur quel continent il était me faisait un peu mal, et je me demanda même si ce n'était par manque de confiance envers moi. Mais j'étais encore jeune au moment de son départ, c'était normal de ne pas vouloir prendre le risque que nos parents le retrouvent. Je n'avais rien à ajouter, il avait choisit de pouvoir garder un oeil sur nous de loin sans nous le dire, sans me le dire, mais je n'avais pas juger, puisque j'étais moi-même actuellement en froid avec nos deux parents. " La cuisinière t'a tenu au courant.. de tout? " Je sous-entendait du divorce, mais aussi de mon fiancé choisit par Papa, mon admission à Oxford, le départ de maman, tout ce qui nous était arrivé. Il me dit ensuite qu'il était à Oxford et là je ressenti un gout amer : j'avais toujours cru qu'il partait pour l'art, pas pour faire ce que papa et maman voulaient qu'il fasse, j'étais un peu déçue, un peu vexée, et même un peu en colère puisqu'il avait été pour moi le modèle de la rébellion contre l'autorité parentale. Le mot menteur était sorti tout seul, mais c'était la trahison que je ressentais, c'était aussi fort que ça, et forcément il réagit : je me doutais bien qu'il n'allait pas aimer se faire traiter de menteur, au fond il n'avait pas changé, c'était toujours mon grand frère, mon César. Tapant nerveusement mes doigts sur la table, j'hochais la tête en l'écoutant se justifier, et je comprenais son choix. " J'aime aussi papa et maman, mais je n'arrive plus à leur parler non plus. Je me suis rebellée à ma façon, au lieu d'étudier la physique, j'ai fait droit.." ajoutais-je en le regardant dans les yeux. Alors comme ça celui que j'avais toujours cru perdu était en fait en train de vivre tranquillement à oxford, et d'étudier.. il n'était pas devenu un artiste défoncé, il n'était pas celui qui avait chassé de ma famille. Et le vrai César, celui qui aujourd'hui se tenait devant moi avait toujours été là pour moi, et aujourd'hui encore quand j'étais perdue il revenait vers moi pour me guider. " Tu m'a manqué, tu sais.. " à un point inimaginable. Il m'avait quitté jeune fille ou plutôt adolescente et aujourd'hui j'étais une femme mais l'attachement que j'avais pour lui restait le même.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Did you miss me?
w/ Olympe & César

J'haussa les épaules. Non, elle ne me racontait pas la moindre broutille, faut dire que je passais pas des heures au téléphone avec elle tous les jours non plus, loin de là. Elle m'expliquait les grandes lignes, s'efforçant d'éviter de me rendre étranger à ma propre soeur, à mes propres parents. Tout je sais pas, je lui parlais pas non plus longtemps à chaque fois. J'ai sans doute loupé pleins de trucs, enfin, c'est même certain, mais je sais l'essentiel. Répondis-je. J'ignorais quoi lui dire, ou plutôt ce qu'elle attendait de moi. Que je lui raconte tout ce que je savais ? Ca allait prendre du temps, même si je concevais qu'il soit logique qu'elle veuille en apprendre sur moi et ce que j'avais appris. C'était normal. C'était juste dur de choisir par ou commencer. J'espérais ne pas lui avoir montrer que j'avais mal pris le fait qu'elle me qualifie de menteur. Mais bon, j'avais pas trop d'espoirs là-dessus. Elle avait beau ne pas m'avoir vu durant des années, j'avais quand même passé près de quinze ans à la voir tous les jours. Elle connaissait mes mimiques, elle savait interpréter le moindre de mes regards. Et c'était réciproque. C'est ce qui est bien, entre frère et soeur : parler deviendrait presque superflu. Enfin, il y avait naturellement des inconvénients à savoir l'incapacité de mentir à l'autre sans que cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Lorsqu'Olympe reprit la parole, elle me rassura. Au moins, elle avait l'air de comprendre. Elle était au courant que je supportais très difficilement les règles mises en place par nos parents quand je devais vivre selon leurs règles. J'avais pas dut la surprendre tant que ça en partant de la maison, non ? Oui, je ne lui avais rien caché sur mes états d'âme à ce niveau-là. J'acquiesça doucement de la tête. J'étais au courant pour ça. C'était moins extrême que ce que j'avais fait, mais ça n'en était pas moins courageux pour autant. Oui, je suis au courant pour ça. Et que tu as rompu tes fiançailles aussi ajoutais-je d'un air concerné. Je ne pouvais m'empêcher de me demander si, si j'avais continué à jouer les petits garçons modèles, ne désobéissant que lorsque je passais sous le radar de mes parents, tout serait différent. Peut-être qu'Olympe ne se serait pas rebellée à sa manière, peut-être que maman ne serait pas partie. Et moi, je serais sans doute marié contre mon gré, avec peut-être même un bébé dans les bras. Non, j'avais bien fait. Je n'aurais pas put vivre une telle vie et je ne voulais pas qu'Olympe en ai une similaire non plus. Nos parents estimaient peut-être que c'était là une façon de nous garantir une forme de bonheur, mais avec tout le respect que j'avais pour eux en tant que fils, ils avaient torts. Un sourire naquit sur mes lèvres lorsqu'elle reprit la parole. Je me pencha vers elle et l'embrassa doucement sur le front, comme je le faisais avant de partir. Tu m'as manqué aussi. Très fort. Lui répondis-je. Ca oui, elle avait pas idée à quel point elle m'avait manqué.


(c) darkdreams/marine
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
I miss you, superbrother.
w/ Olympe & César

Il avait été absent durant presque 6 ans, et pourtant aujourd'hui sa présence était aussi naturelle qu'avant. J'avais été surprise en entendant sa voix, j'aurais aimé pouvoir lui faire la tête, lui faire comprendre que j'avais été blessée, toute seule, que je n'avais pas compris son départ, à seulement 15 ans, que j'avais passé de nombreuses nuits à ma fenêtre en regardant le jardin, comme si il allait sortir de derrière un arbre pour me faire un signe. Quand j'avais appris que j'étais fiancée, que mes parents avaient tracé mon avenir, j'aurais aimé son épaule pour pleurer, et ses mots pour me donner le courage de refuser. Mais il n'était pas là, et moi j'étais lâche : je n'avais pas su dire non à mon père, qui avait de grands espoirs pour l'union e Jack et moi : le père de Jack était riche, homme d'affaire en angleterre, et ses affaires auraient largement été doublées. Je ne voulais pas lui faire de peine, j'avais dit oui, et à partir de là j'avais vécu un véritable enfer. Il ne me dit pas ce qu'il savait, j'en déduisis donc qu'il ne voulait pas en parler. Et j'étais pas d'humeur à vouloir faire une rétrospective sur ma vie, ça serait trop douloureux, alors je ne relevais pas. Finalement, je lui dis que j'avais choisi le droit à la place de la physique, et sa réponse fut celle que je craignais, ou que j'espérais, tout n'était pas encore clair. En tout cas, ça signifiant qu'il en savait beaucoup déjà. Oui, je suis au courant pour ça. Et que tu as rompu tes fiançailles aussi ajouta-il. Bon, bah il savait pour Jack.. dire qu'il avait dût apprendre ça alors que quand il m'avait quittée j'étais une adolescente encore, toute jeune.. il avait dût prendre un sacré coup sur la tête. Mais d'un certain côté, fiancée à 17 ans ce n'est pas courant non plus.. Mordillant ma lèvre, comme chaque fois que j'étais gênée, je me stoppais dès que je compris qu'il risquait de le voir, et de le comprendre. Parce que si connaissais ses expressions, lui avait depuis toujours su dès que j'avais la moindre émotion, de laquelle il s'agissait. " C'était en avril ou en mai. Papa l'avait choisit, et ça ne collait pas, il était .. froid, distant. Égoïste, égocentrique.. et j'en passe. Mais il était riche. " Riche, l'argent, toujours l'argent, c'est ce qui motivait mon père maintenant qu'il vivait seul. Les actions au cours de ces derniers mois avaient grimpées, il devait actuellement être l'un des hommes les plus riches d'Australie facilement, mais il ne m'envoyait quasiment plus rien. Avouant ensuite à César qu'il m'avait manqué, je fut surprise qu'il retrouve avec une telle aisance les gestes du passé, et je me laissais faire, savourant son contact rassurant. Fermant les yeux, je lui avouais à mi-voix : " J'ai cru que tu ne reviendrais jamais. J'avais même peur que tu sois mort.. "
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)