J'ignorais par quoi commencer. Au risque de me répéter, je repris la parole pour dire : « Je tenais à m'excuser de vive voix. » A défaut de le faire en face à face, ce dont je ne me sentais pas capable. « Pour ce que je t'ai dis ses dernières semaines. » J'essayais de m'isoler du regard, de sorte qu'aucune oreille indiscrète ne prête attention à ma conversation. « Vraiment. Et pour ce que je t'ai fait. Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'ai été égoïste, incorrecte, une véritable salope. » Dis-je en esquissant un sourire las. Ma période Elie semblait appartenir à un lointain passé, néanmoins je ressentais le besoin de m'excuser. « J'éspère que tu trouveras dans ton coeur le courage de me pardonner un jour même si je ne le mérite pas. » Me voilà poète...