fight me because I'm going to do something stupid.† koace.

En étant en Argentine, il t'avait manqué au plus haut point et tu savais que ta rupture avec lui était dû au fait que tu avais des sentiments grandissant de jour en jour pour Jeno mais aussi et surtout au fait qu'il t'ai rejeté comme il l'a fait. C'était certes de ta faute, tu lui avais fait du mal mais c'est à cet instant que ton cerveau avait tirer un trait sur lui sauf que malgré tout ton cœur ne cessait de te dire qu'il y avait quelque chose d'incomplet dans votre relation. Restant donc contre le plan de travail, tu le regardais épiloguer sur le fait que Jeno t'ai oublié au bal. Tu soupirais doucement. Oui, il avait bien merdé sur le coup mais tu ne comptais pas non plus lui en tenir rigueur à toute sa vie. «  Tant pis pour lui, il m'a pas vu dans ma robe.  » Tu riais intérieurement, car en vérité tout le monde n'en avait rien à foutre de ta robe. Enfin bref, Konrad s'arrêtait limite au moment où tes pieds le bloquaient, tu le regardais, mordant légèrement ta lèvre inférieure. «  Comment ça va ? Enfin, je sais pas cette Aaliyah que j'ai pu voir sur ton instagram.  » T'es en couple avec ? Tu comptes te marié ? Bordel ! Tu avais envie qu'il te réponde à toutes ses questions mais tu n'avais pas envie de le lui poser, cela serait comme jeter les armes à ses pieds et ça jamais.

Neuf mois d'absence. Peut-être avait-il penser que tu lui cacher un bébé. Non stoppons la plaisanterie, tu avais attendue neuf mois avant d'oser remettre un pied à Harvard. Et encore, neuf mois parce que ta grand-mère t'avait obliger à y retourner. Sinon, toi tu ne te sentais pas prête. Tu avais peur du regard des autres sur ton nouveau corps si amaigrit. Tu avais peur du regard de Konrad qui fût si méprisant, si dégoûtait de ce que tu avais fait. Et heureusement qu'il y avait Jeno, lui avait été une oreille attentive, une épaule sur qui te reposait, il t'avait aider comme personne ne l'avait fait. Regardant ensuite Konrad tu lui souriais. «  Arrêtes Konrad, je suis encore trop maigre pour être magnifique.  » Tu jetais un rapide coup d’œil à ton corps avant de reposer tes yeux sur l'homme en face de toi. «  Tu vois ce régime que je voulais faire et bien je l'ai fait.  » Tu riais parce que tu préférais en rire qu'en pleurait mais tu avais faillit mourir quand même. Et puis, Konrad te disait que ça n'allait pas. Grimpant doucement sur le plan de travail, tu avais désormais ton visage à la hauteur du sien. «  Qu'est ce qui fait que ça ne va pas ? Konrad me dit pas que c'est moi, je sais qu'il y a autre chose dit-moi quoi.  » Tu mordais toujours ta lèvre inférieure, cherchant a avoir des réponses et tu comptais bien ne pas le lâcher mais lui non plus n'avait pas l'air de vouloir te lâcher. «  Me poser des questions ? Pas du tout, pas le moins du monde. » Tu esquissais un faible sourire, tellement faux. Tu mentais vraiment mal Grace St-James. Bien sûr que tu te posais des questions et tous les jours. Sur tout, sur le fait que tu te sois repiqué au bal, sur le fait que Konrad est hyper gentil avec toi, sur le fait qu'il a l'air d'avoir bien vite tourné la page enfin bref tout cela se bouscule et tu as vraiment du mal à le supporter.

Qu'est ce qu'il pouvait être gonflant à décrypter toutes les émotions de ton visage. Tu ne pouvais pas être mal en silence avec Konrad parce qu'il savait toujours comment te faire cracher le morceau. Et en général, quand tu commençais à t'énerver c'est que tu ne voulais pas lui dire ce qui n'allait pas vraiment, car cela pouvait le concerner et c'est justement ce qui se produisit à cet instant. Tu soupirais, descendant du plan de travail tu venais le provoquer quelque peu. «  T'ose pas me toucher hein.  » Tu déposais un doigt sur son torse, avant de le laisser glisser jusqu'à ce que tu es fait le tour de Konrad. «  Et puis tout vas bien, ne t'en fais pas !  » Tu allais faire le canapé, pour t'asseoir prêt de la grosse boule de poil, venant poser ta tête sur la sienne. Tu savais que Konrad n'allait pas te lâcher, car en plus lorsque tu faisais sur Doogy c'était que vraiment tu te posais un tas de questions plus ou moins différentes.

Ce chien c'était vraiment une crème et puis putain qu'est ce que tu pouvais l'aimer. Te réfugiant entre ses poils, tu faisais légèrement le vide jusqu'à ce que Konrad revienne à la charge. Tu soupirais doucement, levant les yeux vers ton ami, tu esquissais un petit sourire en coin. Te redressant sur tes genoux, tu arrivais à la même hauteur que le visage de Konrad. Le regardant un long moment dans les yeux, tu approchais tes lèvres de son oreille. «  Et toi pourquoi tu n'oses pas me toucher ?  » Tu ne comptais pas te faire avoir cette fois-ci. Alors, tu avais adopter une voix assez languissante, histoire que lui lâche prise. Déposant ensuite un baiser fait de tendresse et de douceur sur sa joue, tu restais bloqué face à lui, le dévisageant sans gêne.

Si tu avais pu enlever ce chien à Konrad tu l'aurais fait mais où le mettre ? Ta chambre à la mather house était bien trop petite et inconfortable pour une si grosse boule de poil. Mais le pire c'était que ce chien était génial. Lorsque Konrad te laissait seule à la maison, ce qui n'arrivait que très rarement, tu mettais Doogy dans le lit et au moindre bruit il était prêt a attaquer. D'ailleurs, un jour, il n'avait pas entendu Konrad arrivait, Konrad avait voulu rentrer dans la chambre et le chien l'avait presque mordu tout ça pour te protéger. Enfin bref, tant de souvenirs sur lesquels tu avais essayer de faire une impasse mais à quoi bon ? Pourquoi oublier la période où tu as été heureuse alors que tout allait mal ? Tu t'étais résigné à l'oublier et heureusement, sinon tu ne serais pas ici aujourd'hui a essayer de provoquer un peu Konrad, qui venait perdre pied totalement. Attrapant sa main qu'il venait de porter à son visage, tu le regardais, le regard triste. «  Pardon, pardon je voulais pas.  » Prenant ses deux bras, tu venais entourer ta taille de ses bras pour venir te blottir au creux de son torse. Tu fermais doucement les yeux. «  Désolée, c'était pas mon intention première de te faire culpabiliser. Voir aucune de mes intentions d'ailleurs.  » Quelque part tu te sentais bien là, tu avais l'impression d'être un peu chez toi.