Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTouche pas à ma frangine. ∞ Andreas - Page 3
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Touche pas à ma frangine. ∞ Andreas

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Andreas & Duncan

Ça m'énervait d'avoir besoin de l'aide du mec que je voulais frapper quelques minutes auparavant, mais je n'avais réellement aucun autre choix. Je m'aidais des grilles, des poteaux, tout ce que je trouvais pour m'aider à marcher et la proposition d'Andreas m'énerva de nouveau. Moi et ma fierté on t'emmerde. Disais-je plus énervé qu'autre chose, mais au fond heureusement qu'il était là pour m'emmener à l'hôpital, sans quoi je ne sais absolument pas comment j'aurais fait pour rentrer en un seul morceau. Cependant mon orgueil ne me permettait pas de m'appuyer contre lui, je me sentais déjà assez mal d'avoir besoin de son aide, je n'allais pas en rajouter une couche. Le trajet n'était pas très long en soit, mais mes vertiges continus ne m'aidaient vraiment pas, grimaçant à plusieurs reprises. Une fois dans sa voiture je collais ma tête contre la vitre dans l'espoir que mon mal de tête s'évapore, mais sans succès. J'entendais ensuite la voix de l'italien me demandant si l'hôpital était toujours d'actualité, vu mon état .. C'était la seule solution. Ouais .. Pourquoi tu m'aides au juste ? Moi je t'aurais laissé crever sur la route .. Demandais-je d'une voix faible.

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Finalement, Andreas esquissa un sourire quand il retrouva le jeune homme qu'il connaissait. Il avait eu peur de ne plus jamais le revoir,tout de même ! Bon, il était carrément insupportable mais ça l'amusait assez. « J'imagine. » Duncan le détestait tellement que cette situation le faisait rire. Il n'avait pas grand chose à se reprocher en plus de cela, il n'avait pas violé Lily non plus.. Peut-être qu'il était amoureux d'elle ? Ce qui expliquait pourquoi il était particulièrement touché par la relation qu'Andreas entretenait avec sa soeur. Cette idée effleura légèrement l'esprit du jeune homme, mais pas de quoi le stresser - il se fichait pas mal de ce que pensait le Mather. Tandis qu'il conduisait, il soupira à la question de Duncan et lui lança un bref regard noir. « Parce que j'suis pas égoïste moi, contrairement à certains. » L'italien préfère ne pas mâcher ses mots, alors qu'il vient d'arriver devant l'hôpital de Cambridge. « On y est. » Sur ces mots, il sort de la voiture et va aider Duncan à sortir pour qu'il puisse se faire enfin ausculter par des médecins.
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Non je n'arrivais pas à comprendre comment il pouvait faire pour aider un mec qui voulait lui casser la gueule il y a quelques minutes et sa réponse me fit rire nerveusement malgré mon mal de tête insoutenable. Il ne me connaissait pas et surtout il ne connaissait pas ma relation avec Lily, il ne pouvait pas s'imaginer pourquoi ses paroles de tout à l'heure envers Lily m'avaient alors blessé. Je suis pas égoïste, j'ai juste horreur que des crétins tournent autour de ma .. De ma sœur. Disais-je en soupirant, j'aurais préféré lui dire de ma copine, mais c'était tellement compliqué avec Lily, que je doutais pouvoir l'appeler ainsi un jour. On était alors arrivé devant l'hôpital, Andreas m'aida à sortir de la voiture et à entrer dans le bâtiment. Cependant on nous fit savoir qu'on devait attendre quelques minutes dans la salle d'attente pleine à craquer, mais on arrivait à trouver deux petites places de libre au fond de la salle. Je m'installais, me tenant la tête à cause des vertiges à répétition, c'était clairement affreux. Va me chercher un café au distributeur .. T'as pas le droit de refuser ça à un mourant. Oui, même malade comme un chien je reste un petit con de première et je ne m'en cache pas.

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Andreas n'arrivait pas à comprendre pourquoi le jeune homme était aussi protecteur vis à vis de sa soeur. Après tout, elle était adulte et maîtresse de ses propres choix, son frère n'avait pas à se mêler de sa vie privée. Exaspéré par le comportement de Duncan, l'italien leva les yeux au ciel en soupirant. Bien qu'il l'est accompagné à l'hôpital, il ne le portait pas dans son coeur pour autant. « C'est pas ta meuf non plus, laisse la vivre. » Andreas ne croyait pas si bien dire, mais quoi qu'il lui réponde, Duncan était bien trop faible pour lui retourner une gifle. Il lui fit parfaitement remarquer d'ailleurs, et ça l'exaspéra de nouveau. Il le prenait vraiment pour son chien et ça commençait carrément à le gonfler. Sans répondre quoi que ce soit, Andreas partit dans le couloir et prit un café dans le distributeur. Il attendit qu'il se refroidisse un peu avant de le boire d'une traite, la fatigue commençait à se faire ressentir. « Désolée j'ai pris le dernier. » dit-il, un sourire machiavélique aux lèvres, haussant les épaules comme si de rien n'était. Lui aussi avait le droit de l'emmerder un peu, chacun son tour.
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Andreas me fit savoir que Lily n'était pas ma meuf et que je devrais la laisser vivre, pourtant elle l'était, du moins en quelque sorte mais il n'avait pas besoin de le savoir, il ne comprendrait pas. Je veux juste protéger les gens que j'aime des connards dans ton genre. Cette phrase n'allait pas paraître suspecte étant donné que tout homme aime sa sœur, même si j'aime Lily bien différent qu'un homme se doit d'aimer sa grande sœur, mais qu'importe il n'est pas censé le savoir. Je l'ai alors envoyé me chercher un café et je fus surpris en le voyant se lever, mais rapidement je me suis rendu compte que l'italien voulait simplement se foutre de moi en le buvant cul sec. Je grimaçais avant de lui dire simplement. Enfoiré. Soupirais-je en fermant les yeux, collant ma tête contre le mur, toujours assis sur ma chaise dans la salle d'attente. Tu comptes la revoir ? Balançais-je au tac-o-tac d'une voix bien plus calme qu'auparavant, je voulais une réponse, une vraie. Car il ne se rendait pas compte à quel point sa relation avec elle me blessait, même s'il ne pouvait pas s'en douter.

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Un connard dans son genre ? Andreas lui rit au nez. C'était une blague ou il était réellement sérieux ? Au niveau des connards qu'il connaissait, l'italien ne se plaçait pas en tête de liste c'est certain, et il aurait mis Duncan bien avant lui. De ce fait, il préféra ne rien à répondre une nouvelle fois et le laisser penser ce qu'il voulait. Andreas était fatigué et las de cette soirée, et il avait hâte qu'un médecin arrive pour qu'il puisse laisser le Mather entre de bonnes mains. Alors qu'il lui avait demandé un café, le jeune italien désirait l'énerver encore un peu et c'est pourquoi il le but entièrement à sa place. Satisfait de son coup, il s'assit à nouveau dans la salle d'attente et réfléchit un instant à la question que Duncan venait de lui poser. Pesant le pour et le contre, Andreas se rendait bien compte que cette relation avec Lily était des plus étranges. Ils pouvaient s'insulter comme de vrais gamins pour finir par s'embrasser passionnément la seconde d'après. Tout était compliqué avec cette femme. Il soupira et tourna son regard vers le frère de cette dernière. « Pourquoi tu m'demandes ça ? Si je te répondais que oui, tu m'en foutrais une et j'ai déjà passé une soirée assez pourrie comme ça. »
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Cette soirée faisait clairement partie des pires soirées de ma vie, certes pas aussi catastrophique que celle de la mort de ma mère, mais cette soirée aux côtés de l'Italien était une soirée que j'aimerais clairement oublier et ne plus jamais revivre. Encore une fois en écoutant ses propos, je m'imaginais à quel point la situation pouvait paraître grotesque selon lui. Il me voyait comme le frère trop protecteur, mais en réalité j'étais le 'copain-caché' totalement jaloux. Sauf que ce soir, je n'avais plus la force de me battre contrairement à ce qu'il pouvait penser. Laisses-tomber, tu peux pas comprendre .. De toute façon je suis trop fatigué pour t'en mettre une. Disais-je avant de me recroqueviller sur moi-même et mettre ma tête entre mes mains à cause de ce mal de tête qui revenait une nouvelle fois à la charge. Non il pouvait pas comprendre, il ne pouvait pas imaginer à quel point ça pouvait me faire mal d'imaginer la femme que j'aime avec lui, alors que ce dernier nous voyait clairement comme le frère et la sœur que nous étions il y a encore quelques mois de cela. Putain mais ils sont longs ces médecins. Marmonnais-je dans ma fausse barbe.

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