mikha&ryan » i'm never gone because i'm always here with you

Mikha and Ryan

Chaque histoire à son début et sa fin. Parfois, je me demande si cette fin pour ma part va être comme celle de ma mère ou celle de mon meilleur ami après les avoirs vue tous les deux me quitté sous mes yeux. Ceci reste une question qui ne veut pas me donner de réponse malheureusement. J’étais content d’avoir passé un beau noël en famille. J’ai pu gâter mes cousins et mes cousines comme je le faisais à chaque année. Je suis comme le père noël à leurs yeux et même si tous les six croient fort au près noël, ceci me contente de jouer un peu le rôle de celui que moi aussi j’ai cru pendant bien longtemps lorsque j’étais jeune. Maintenant, on recommence les cours. Mon frère avait pris du temps pour lui-même, car avec son domaine d’étude et même à notre âge, je ne voulais pas le voir peté au fraite dise les québécois. La neige ne me dérangeais pas, mais le froid oui. S’était incompréhensible des froids comme ceux-là, mais avec un bon habillement, on ne peut pas craindre les engelures. Mon frère avait rejoint une de ses meilleures copines, Jenna pour aller manger un peu avant le début des cours. Pour ma part, je marchais tranquillement dans le parking avec mon sac de l’armée camouflage sur une de mes épaules et au travers de mes lunettes de soleil, le soleil se montrait le bout du nez pour donner un minimum de chaleur.

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Ces derniers jours, j’avais l’impression d’étouffer. Grand-mère n’avait de cesse de me harceler au téléphone. Elle m’avait trouvé un mari et j’avais beau protester, tempêter qu’à notre époque, les mariages de raison n’était plus d’actualité, elle n’en démordait pas. Et moi, je me sentais prise au piège, ne sachant pas comment m’en sortir. Je pourrais couper les ponts, tout oublier, me concentrer sur mes études mais si elle se plaignait de moi à ses employeurs ? Ces derniers pourraient décider que je ne mérite plus leur cadeau et perdre le droit d’étudier à Harvard serait signer la fin de mes rêves. Que pouvais-je faire ? Accepter le rendez-vous de cet homme que je ne connaissais même pas ? Comment s’appelait-il déjà ? Allan ? Rick ? Trevor ? Je sentais le désespoir s’abattre sur mes frêles épaules alors que je remontais le parking. C’est là que je vis cette silhouette puis ce visage familier. Ryan. C’était impossible, cela ne pouvait pas être lui pourtant, je reconnaitrai sa démarche même de loin. Aussitôt mon sourire revint sur mes lèvres, me redonnant cet air lumineux et angélique qui me quittait que très rarement. Grand-frère. C’était lui. « GRAND FRERE !! » criais-je en courant vers lui comme une folle furieuse avant de tout simplement lui sauter au cou en entourant ses hanches de mes jambes. « Tu es là !!! j’en reviens pas !!! T’es là depuis quand ? Pourquoi tu ne m’as rien dit ??! » m’exclamais-je en déposant tout plein de bisous sur sa joue tellement heureuse de le revoir. Il faut dire qu’il m’avait énormément manqué depuis toutes ces années.

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Mikha and Ryan

Marcher dans la fraicheur me donnait des frissons, car je me voyais encore sur le terrain en Irak avec le soleil qui donnait une misère intense avec nous uniforme de combat. La sueur qui coulait le long de notre nuque et la soif manquait à plusieurs personnes. Je ne veux plus penser à sa tellement que je profité du moment présent. Je laissais l’hiver m’emporter et je croyais venir fou, mais non. S’était réelle pour moi. Je marchais en gardant la tête haute avec un comportement positif et j’aperçu ma petite sœur Mikha au loin. Je ne pouvais pas être plus heureux que maintenant. Je courais à grand pas vers elle lorsque j’entendu ses paroles si familière. Comme je suis heureux de la voir cette jeune fille. Je la pris dans mes bras et la soulevais de mon long et je laissais un rire forcé, mais qui voulait tout dire. Je crois que cette journée va être parfaite et en commençant avec Mikha.

« Ah merde Mikha! Je suis tellement content de te voir. Tu m’as manqué. » Dis-je en la serrant fort dans mes bras.

Elle me posait des questions qui avaient le droit d’être répondu et avec une joie qui s’exprimait avec elle, je voulais simplement lui raconter ce qui m’était arrivé. Faut croire que je voulais lui faire aussi une surprise parce qu’on ne sait jamais si on doit rester plus longtemps dans notre mission ou si notre mission est écourté. Je pris une grande respiration et tellement qu’il faisait froid, mes narine restait collé. Ceci était la chose que je détestais de l’hiver avec les grands froids.

« Tu mérites des réponses et je vais te les donner. Par contre, je crois qu’il est mieux d’entrer, car il fait froid. Je ne commence pas les cours avant une heure, donc j’ai beaucoup de temps avec toi ce matin. » Dis-je en la déposant sur la terre des vaches et je lui donnais un baisé sur son front.

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Entre ma grand-mère qui voulait me marier à un parfait inconnu et mon récent accident, j’étais bien servie mais j’étais toujours en vie et presque en pleine forme, je n’allais quand même pas me plaindre ? D’autres personnes avaient moins de chance que moi alors je n’avais aucune raison de m’apitoyer sur mon sort bien que j’étais sujette à des migraines aussi douloureuses que fulgurantes. Dans mon malheur, j’avais eu la chance que le poignet cassé ne soit pas celui de ma main dominante car au moins, je pouvais continuer à dessiner. Enfin, tout cela c’était déjà de l’histoire ancienne car je venais d’apercevoir la personne que je chérissais le plus au monde en dehors de certaines exceptions : Ryan, mon grand frère de cœur. Des larmes de joie coulèrent sur mes joues tandis qu’il me serrait dans ses bras. J’étais si heureuse. « Tu m’as tellement manqué toi aussi !! J’en reviens pas, tu es là, c’est trop merveilleux !! » m’exclamais-je tandis que je le regardais comme si je n’arrivais pas à croire qu’il était bien là, tout près de moi. J’hochais la tête à ses paroles suivantes. Oui, nous n’allions pas rester sur le parking. « Oui ! Cela tombe bien mon premier cours est dans une heure également… Hiiiii je suis trop contente !! » ne pus-je m’empêcher de sautiller sur place avant de grimacer. Non pas sautiller, cela faisait bobo tête et cela résonnait dans mon poignet plâtré. Le médecin avait pourtant dit que je devais me tenir tranquille mais pour l’hyperactive que j’étais, c’était peine perdue. Je glissais donc mon bras sous le sien pour le conduire dans le hall principal. « Il fait meilleur ici !! Tu veux qu’on aille boire un café, un truc dans ce genre ? J’ai vraiment hâte de savoir où tu étais passé… Dis, tu ne repars pas de suite hein ? » lui demandais-je d’une petite voix.

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Mikha and Ryan

Comment ne pas détester son caractère en ce moment ? Non, mais c’est vrai et surtout que j’avais réellement besoin de ça en ce moment pour me changer les idées. Faut croire que son côté enfant me rapporte vers des souvenirs assez plaisant, car je me voie avec mon frère lors de notre sortie à New York pour aller rencontrer l’équipe des Yankees et de pouvoir jouer avec eux avant de s’installer dans les estrades et de regarder la partie. Nous étions jeunes et c’est un souvenir que je veux toujours gardé, car il me rend heureux. Elle heureuse de me voir et moi aussi j’étais heureux de la voir intacte et surtout en bonne forme. Je lui adressais un sourire avec un clin d’œil. Je lui avais demandé que l’on entre dans l’université, car il faisait froid à l’extérieur. J’étais content, car elle avait aussi du temps avant les cours. Je ne pouvais pas me faire sentir comme un étranger devant elle parce que je voulais absolument sur raconter mon aventure. J’avais remarqué qu’elle avait le bras dans le plâtre. Nous nous précipité à l’intérieur et elle m’avait demandé si on pouvait discuter à l’entour d’un café et ceci était une bonne idée.

« Je te paye le café. Je te dois quand même ça et je veux une explication aussi pour ton plâtre. Ceci m’intrigue, mais je dois avouer que je ne suis pas mieux. » Dis-je en enlevant mon sac pour enlever mon manteau et lui montrer ma coupure sur ma hanche droite.

J’avais enlevé mon pansement, car je voulais que ma blessure soit en contact avec l’air. Elle était encore fragile, mais je la cachais pour ne pas que personne ne la remarque au travers de mon chandail.

« Tu vas voir… un jour, je vais t’apporter là-bas pour des vacances. Tu vas adorer mes photos et non, je ne repars pas et tu peux m’attacher si tu veux. » Dis-je en riant un peu.

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Ryan était là ! Je pouvais le toucher, le regarder, sentir son parfum bref me repaitre de sa présence. J’avais l’impression que tout rentrait dans l’ordre dès lors qu’il était près de moi car je le considérais vraiment comme un frère, une figure familiale qui avait toujours su répondre présent dans les bons ainsi que dans les mauvais moments. D’ailleurs, lorsque j’avais reçu ma lettre d’admission à Harvard, il avait été le premier à en être informé. Je l’adorais tellement que les mots me manquaient mais une chose était certaine, je n’avais pas l’intention de le lâcher de sitôt. « Avec plaisir !... euh mon plâtre, disons que je me suis un peu fait renverser par une voiture il y a quelques jours mais rien de grave, une légère commotion à la tête ainsi que quelques égratignures et un bras cassé. J’ai la tête dure mais je n’arrive pas à me souvenir de la personne responsable, elle a pris la fuite et moi, j’ai légèrement perdu la mémoire mais rien d’important, j’ai un trou de deux jours » haussais-je les épaules comme si ce n’était pas grave. J’étais en vie, c’était le principal non ?! Toutefois, j’étais bien plus inquiète pour Ryan. « Elle te fait encore mal ? Comment tu t’es fait ça ? » lui demandais-je en posant ma main sur un bout de peau épargné en fronçant les sourcils. Je n’aimais pas le savoir blessé. Je tenais trop à lui pour l’imaginer et surtout supporter de l’imaginer en danger. C’était plus fort que moi, je pouvais être une vraie mère poule quand je le voulais. « Pour sûr que je vais t’attacher à moi… Tu n’aurais pas une paire de menotte à me donner histoire que je puisse nous attacher ensemble ?! Et c’est vrai, tu m’amènerais en vacances avec toi ?? »

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Mikha and Ryan

J’ai toujours voulu avoir une sœur avec Mikha, c’est comme si mes demandes avait été répondu. Je voulais tellement une petite sœur pour protégé, rire avec elle et de pouvoir avoir des moments filles. Oui, je suis très cliché comme ça, mais ceci me donne la chance aussi d’avoir une meilleure approche avec les femmes. Avec Mikha, c’est comme si s’était tellement facile et je me sens vraiment comme une personne qui pourrai égorger la personne qui lui ferais du mal. Oui, ce sont des habitudes militaires qui me sont tous les jours. Elle m’expliquait son aventure qui m’avait rendu nerveux. Comment elle a fait pour se faire renversé par une voiture ? Ceci m’a gardé un peu sous le choc parce qu’elle est tellement fragile comme fille et maintenant, j’ai de la pression est monté à la tête juste à l’entendre m’expliqué. D’accord, je ne suis pas mieux avec ma blessure qui aurai pu moi aussi me coûté la vie, mais Mikha, c’est différent. Je voulais pleurer simplement à l’entendre parler.

« Ah merde Mikha… » Dis-je en la prenant dans mes bras et je lui donnais un baisé sur son front. Je la gardais longtemps près de moi parce que j’avais besoin de la sentir confortable sans ressentir de crainte. « Je t’aime tu sais… maintenant je m’inquiète. Je vais prendre soin de toi… je ne vais plus nulle part, je te le promets… » Rajoutais-je en lui donnant un autre baisé sur son front. Je me reculais après quelques minutes et elle me posait des questions sur ma blessure.

« Ça ? Je me suis battu. Je n’avais plus de munition sur moi et tout ce que j’avais était mon couteau. L’homme devant moi en un lui aussi et il bougeait plus vite que moi alors il m’a coupé. J’ai dû avoir une transfusion parce que j’avais perdu trop de sang, mais je vais mieux. Viens… allons manger un peu… j’ai faim… » Dis-je avec un sourire.

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Je n’avais pas imaginé une seule seconde que Ryan puisse s’inquiéter autant à mon sujet. Il faut dire que j’étais bien plus habituée à la froideur de ma grand-mère. Cette dernière n’avait fait que venir me chercher à l’hôpital pour mieux m’asséner que je n’allais plus être très productive ces prochaines semaines, ce qui la contraindrait à travailler davantage. Oui, ma parente avait l’art et la manière de me faire culpabiliser. Aussi, l’étreinte et les baisers de Ryan me faisaient ronronner de bonheur et je me surpris à vouloir pleurer d’émotion mais comme une grande, je réussi l’exploit de ravaler ce sanglot. J’avais l’impression que dans ses bras, plus rien ne pourrait m’atteindre, que j’étais en sécurité et dieu que ça faisait un bien fou. « Je t’aime aussi mais Ryan, je vais bien… Je suis en vie et presque en pleine santé alors ne t’inquiète pas pour moi d’accord ? Tout va bien ! » tentais-je de la rassurer en déposant un tendre baiser sur sa joue pour mieux la lui caresser du bout des doigts. Je ne voulais pas être un poids dans sa vie et puis, il était lui-même blessé alors l’important, c’était avant tout sa personne. Oui, j’étais ainsi, toujours faire passer autrui avant moi. On m’appelait souvent trop bonne trop conne mais pour moi, il s’agissait ni plus ni moins que de loyauté. Ryan était mon grand-frère de cœur et si je ne ressentais rien lorsqu’il était blessé, cela signifierait que mon cœur était de glace, or, ce n’était pas le cas. Il était donc normal que je m’inquiète pour lui. « D’accord mais promets-moi que tu te battras pas avant un trèèès long moment ! Il faut que ta blessure cicatrise ! » lui dis-je avant de lui sourire. « Va pour manger un petit bout, tu sais combien je ne résiste pas à l’appel du ventre » rigolais-je.

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Mikha and Ryan

Simplement parler me donnait faim. Je n’avais pas mangé lorsque je me suis levé ce matin. Je n’avais qu’un café dans le corps et lorsque j’ai faim, j’ai des mots de tête qui font surface. Je le sais que Mikha est une grande fille et parfois, je m’en veux parce que je ne veux pas qu’elle pense que je la traite comme une petite fille de 13 ans et qui venait de faire ça première gaffe. Enfin bref, je l’écoutais parler et je lui adressais un sourire qui voulait simplement tout dire. Je lui tendis ma main pour que l’on puisse se rendre à la cafétéria et l’odeur des repas chauds me donnait encore plus la faim. Je regardais le menu avant d’entrer et il y avait bien des choses qui me tentaient beaucoup. Mikha pouvait prendre ce qu’elle désirait et ce qui est encore plus agréable, c’est que j’avais reçu ma paye de l’armée hier soir à minuit et je ne dormais pas encore, donc voilà pourquoi je suis au courent de ça.

« Tu prends quoi ? En ce moment, je suis difficile. En plus que je n’ai rien mangé ce matin en me levant, j’ignore quoi prendre. » Dis-je en regardant les menus afficher au plafond, illuminé par des néons pour favorisé à une meilleure vision.

Je n’arrivais pas à me décider entre une salade césar avec des énormes morceaux de poulet sur le dessus, un Pannini club avec du riz sauvage et faire ça simple avec un morceau de pizza avec fritte maison. Hum, qu’elle choix difficile, mais aussi qu’ils sont tous les trois tellement délicieux. Même si j’avais mangé de la pizza avec mon frère la semaine passée, je crois que je vais tirer à la courte paille dans ma tête. Ah pis de la merde, je vais y aller avec un morceau de pizza avec fritte.

« Je vais prendre de la pizza… tu prends quoi ? » Demandais-je à Mikha en me rapprochant du comptoir en donnant ma commande à là charme dame qui m’avait reconnu. Oui, je suis un habituer de la cafétéria lorsque je me sens paresseux pour ne pas me faire à manger.

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Mon estomac, ce traitre, m’avait lâchement abandonné pour grogner son plaisir d’être à la cafeteria mais il était hors de question qu’il mange à sa faim aujourd’hui sinon, je n’allais plus pouvoir rentrer dans mes tenues et il était hors de question qu’une de mes créations ne soit pas simplement parfaite. Certes, vu de ce point de vue-là, on pourrait croire que je souffrais d’un petit complexe de supériorité mais j’aimais à croire que j’avais du talent alors pourquoi le nier sous une fausse modestie. C’était bien avec la cuisine, le seul exploit que j’arrivais à produire alors j’en étais fière. « On t’a jamais dit que c’était pas bien de sauter un repas et que le petit déjeuner est le repas le plus important dans une journée ? » m’amusais-je à lui faire une petite leçon de moral mais mon sourire malicieux voire taquin montrait surtout que je m’amusais à le charrier. « Pour ma part, je crois que je vais me contenter d’une salade avec une bouteille d’eau sinon je peux dire adieu à la dernière petite robe noire que je me suis faite et comme je compte l’amener avec moi à Las Vegas… je vais éviter les excès » ajoutais-je par la suite tandis que je regardais la liste des desserts. Bon sang, ça faisait envie mais ni mon portefeuille ni mes hanches ne pouvaient se permettre de telles dépenses. Il faut dire que j’avais déboursé une somme importante pour mes soins médicaux, grand-mère n’ayant ni les moyens ni même l’envie de m’aider financièrement alors, j’avais tronqué une partie de mes économies… Si je voulais me renflouer, j’allais devoir vendre quelques vêtements de mon cru mais avec mon bras dans le plâtre, j’éprouvais des difficultés à être aussi performante que d’habitude. « Il y a une table pour deux dans le fond, tu viens ? » lui proposais-je après avoir payé et récupéré mon plateau. « Dis c’est moi où tu es un habitué du coin ? » plaisantais-je.

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