Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(+ Eventine) Je perds les mots et mon coeur quand je te vois - Page 3
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(+ Eventine) Je perds les mots et mon coeur quand je te vois

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Il m’en voulait, il devait me considérer comme une personne dont il faudrait se méfier ou pire qui ne vaut même pas le coup qu’on s’y attarde. « Votre altesse, attendez ! » m’écriais-je en courant à sa suite pour venir me poster devant lui, une sincère tristesse au fond des yeux. « Vous n’avez pas saisi ni le sens de mon amertume ni même mes propos… Je ne connais pas votre vie ni même les personnes qui gravitent autour de vous. Tout ce que je sais en revanche, c’est les sentiments que vous m’inspirez. Il y a des années, je suis tombée amoureuse d’un violoniste rien qu’en l’entendant à la radio. Sa musique m’a touché et je ne me suis plus sentie seule depuis lors. Puis, je suis tombée amoureuse de ce garçon qui venait de temps en temps passer des vacances ici dans ce manoir. Je suis amoureuse de vous dans l’ombre mais je ne m’en plains pas car j’ai enfin pu connaitre ce sentiment chéri… Si je suis amer, c’est simplement qu’en tombant amoureuse de vous, je me suis confrontée au prince. Vous aurez beau tout dire, les princes ne tombent par amoureux des femmes de chambre ou s’ils y arrivent, leur entourage ne l’accepte pas. Il m’est définitivement plus aisé de vous aimer quand vous ne la saviez pas que de me dire que vous ne pourrez ou vous ne voudrez jamais me retourner mes sentiments. Je ne vous demande rien, je ne cherche rien non plus, je souhaitais simplement être honnête avec vous. »

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Eventine ne s’attendait pas une seconde à ce que Mikhaila le suivre pour lui exposer son point de vue et, bien évidemment, il ne pouvait pas prédire que cette dernière serait amoureuse de lui. L’espace d’un instant, il se surprit à avoir la bouche bée, qu’il eut du mal à refermer histoire d’avoir l’air un brin moins benêt pour mieux reprendre définitivement contenance. « Le problème c’est que le violoniste, l’homme et le prince forment un tout. Je suis tout cela. Je comprends mieux votre réaction et suis touché par votre affection, sincèrement. Mais je confirme, vous ne connaissez rien de moi bien que je ne puisse que difficilement vous blâmez pour cela, vous n’êtes jamais que l’énième personne à détester le prince en moi ! Seulement d’un autre côté, vous me donnez l’impression d’être « puni » pour quelque chose que je n’ai ni choisi ni auquel je peux remédier. Nous arrivons dans une impasse, dès lors… mais s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que vous ne devriez pas aimer quelqu’un comme moi, mademoiselle. Aimez quelqu’un qui ne risque pas de vous laisser veuve trop jeune. »
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Cela faisait du bien d’avouer ses sentiments même s’il était encore plus dur de voir ces derniers ne pas être retournés mais comment aurait-il pu en être autrement ?! Eventine n’avait jamais du entendre parler de moi avant aujourd’hui alors qu’il puisse être déjà amoureux de moi, c’était une hérésie la plus totale et profonde. « Je ne comprends pas. Vous avez l’air de me dire qu’une histoire pourrait être possible avant de me dire qu’elle ne l’est pas. Vous dites oui pour mieux dire non et j’ai l’impression que vous m’ayez tendu un peu d’espoir pour mieux l’agiter loin de moi » soupirais-je non sans lui offrir un tendre sourire car je ne lui en voulais pas le moins du monde. Je le lui avais dit, je n’attends rien de lui si ce n’est qu’il ne m’interdise pas de l’aimer. Je saurais me taire et continuer de le chérir en silence et dans l’ombre. « Nous mourrons tous un jour votre altesse, pourquoi s’empêcher de vivre et puis, pourquoi n’aurais-je pas le droit de connaitre le bonheur au moins une fois dans les bras de l’homme que j’aime même s’il doit m’être arraché ? Je préfère cent fois vivre avec un souvenir qu’un regret. Vivre dans le regret est trop douloureux »



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Là résidait tout le problème : Eventine ne vivait pas une vie simple DONC sa réponse ne pouvait être ni tout à fait blanche, ni tout à fait noire. Il allait malheureusement falloir que Mikhaila compose avec cela qu’elle le veuille ou non, si d’aventure tel était son souhait. Qui était-il pour le lui interdire, après tout ? « Je n’ai jamais prétendu ne pas être un homme compliqué » avoua-t-il sans forcément se mouiller davantage car il ne connaissait pas suffisamment la demoiselle en face de lui pour être en mesure de se dire qu’une confidence très personnelle n’aurait pas de conséquence désastreuse. Sa méfiance et ses secrets, toujours… « Je ne vous demande pas de comprendre, mademoiselle car même avec la meilleure volonté du monde je doute que vous puissiez. Mais disons que tout le monde est destiné à mourir un jour, mais certains plus jeunes que d’autres. Vous me demander quelque chose et je ne suis pas certain d’être en mesure de vous l’offrir un jour. Vous avez tout le temps du monde mais c’est un luxe que moi, prince et fortuné, je ne possède pas. En cela, vous possédez quelque chose que je vous envie. Mais je doute que vous puissiez comprendre… c’est une situation complexe et contrairement à vous, tout ne peut pas être blanc ou noir chez moi. »
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Je fronçais les sourcils. A l’écouter, j’avais l’impression qu’il était atteint d’une maladie incurable et je ne pouvais m’empêcher de sentir mes yeux s’humidifier à cette pensée. Je ne voulais ni qu’il meurt ni qu’il souffre. S’il y avait bien au monde une personne qui souhaitait coûte que coûte son bonheur, je pensais bien être celle-ci. J’étais prêt à tout pour lui quitte à m’oublier. Je me fichais bien qu’il me retourne mes sentiments, je voulais simplement le voir heureux. Or, j’avais l’impression qu’il s’interdisait ce bonheur et cela ma tuait sur place. « A quoi vous servirait-il de vivre si vous ne savourez pas chacune des minutes de votre précieux temps ? Vous dites ne pas avoir le temps mais vous le gâchez à vous protéger des choses et des gens. Je ne prétends pas avoir la connaissance de ce qui est ou ce qui n’est pas dans ce monde mais je sais une chose, le bonheur est à portée de main pour celui qui sait tendre la main et l’excuse du prince ne tient pas » déclarais-je avant de prendre mon courage à deux mains et de me mettre sur la pointe des pieds pour déposer un baiser d’une tendresse inouïe sur ses lèvres. « Je vous prie de me pardonner pour cette familiarité mais je désirais connaitre le gout de vos lèvres au moins une fois et vous laissez un souvenir de ma personne… Comme ça, vous saurez qu’il y a au moins une personne en ce bas monde qui vous pleurera même après votre mort parce que l’amour ne connait ni limite ni maladie, ni mort. Il est juste là au creux de nos cœur » murmurais-en en rougissant.

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Se protéger… Eventine était devenu un pro en la matière, il ne fallait pas croire, et dieu sait à quel point il avait de l’expérience. Il s’avérait plus aisé de fuir toute déception quelle qu’elle soit plutôt que de prendre un risque et de se brûler les ailes, chose qui ne donnerait que plus de terrain à la maladie. « Je vous trouve bien sûre de vous… ce n’est pas l’excuse du prince comme vous dites mais un état d’esprit dans lequel je m’englue bien volontiers. Je n’ai jamais dit que je cherchais le bonheur étant donné que je ne me considère pas à plaindre. Vous avez un avis… très tranché pour quelqu’un qui me connaît à peine, je trouve. Le bonheur n’est hélas pas à la portée de tout le monde. Une déception et mon moral en berne me fera justement mourir plus vite, ne vous en déplaise » répondit-il avec distance et sérieux car la leçon que lui donnait Mikhaila finissait par lui déplaire, au final, bien qu’il n’ait pas forcément envie de le lui faire sentir immédiatement. Du moins jusqu’à ce qu’elle ne l’embrasse. « C’était agréable… j’ose m’aventurer à espérer que c’est inhabituel chez vous ce genre de démonstration ? Ceci dit pourquoi me pleureriez-vous ? C’est la première fois que vous me parlez réellement. C’est une image que vous avez de moi… »
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Je sentais que j’étais allée trop loin dans mes propos. Eventine devait me prendre pour une donneuse de leçons mais en réalité, je trouvais tout simplement triste qu’il se ferme au bonheur de cette manière mais en tout cas durant tout le temps de sa réponse, je baissais la tête comme prise en faute. On me disait souvent que j’étais idéaliste, rêveuse et que je ferais bien de remettre un pied dans la réalité mais si c’était pour devenir cynique et aigrie, non merci. Je préférais de loin rester dans mes contes de fées quitte à passer pour une naïve petite idiote. Que devais-je dire ? M’entêter au point qu’il me prenne pour une folle, pour un insecte bon qu’à l’ennuyer ?! Je ne voulais pas qu’il me méjuge mais en même temps, je souffrais de le voir si ignorant concernant le bonheur. Alors, en désespoir de cause, je me laissais aller à un acte fou : l’embrasser. J’en rougissais toujours quand il m’annonça que c’était agréable. S’il savait seulement ce que j’en pensais. « Je… en fait… non.. Je ne suis pas ce genre de femmes votre altesse » bafouillais-je en baissant la tête de honte. Ce n’était jamais évident de s’expliquer ni même de justifier son amour pour une personne. « Que voulez-vous que je vous dise votre altesse ?! Que j’ai l’impression de vous connaitre quand vous jouez de votre violon ? Que je ne peux m’empêcher de me sentir transportée lorsque vous jouez ? Que je vous observe de loin en essayant de vous faire plaisir en mettant toujours vos plats préférés au menu lorsque vous êtes présent, que je prépare personnellement votre chambre quand vous venez pour être certain que vous puissiez vous sentir à l’aise ? Je sais que je suis naïve mais j’ai appris à vous aimer en silence pour ce que vous êtes quand vous pensez que personne ne vous observe.. Je connais vos manies, vos tics nerveux, votre façon de fuir votre garde du corps pour déambuler dans le jardin seul. Je vous aime même si vous n’y croyez pas même s’il n’y a aucun espoir parce que je ne vous aime pas pour obtenir quelque chose en retour. Je vous aime parce que mon cœur s’est épris de vous tout simplement. Alors oui, je vous pleurerai »

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Eventine n’était pas homme à jeter la pierre au premier venu mais cela ne faisait pas de lui un fan inconditionnel des donneurs de leçon. Mikhaila avait beau dire, pour lui, elle ne connaissait que des bribes temporaires de son existence mais rien qui puisse s’apparenter de près ou de loin à son tempérament, ou à quelque chose qui pourrait lui faire croire qu’elle le supporterait dans une potentielle relation. Il n’envisageait absolument pas la chose possible bien évidemment, trop englué qu’il était dans sa maladie et l’épée de Damoclès se trouvant au dessus de sa tête. « J’aimerais bien n’être qu’un joueur de violon mais ce n’est pas aussi simple que ça. Je possède mes défauts et j’ai peur que vous m’idéalisiez ou qu’à défaut, votre affection pour moi rende votre image de moi trop méliorative. Je ne vous blâme pas et je n’essaye pas de vous faire penser autrement, mon avis ne pèse d’ailleurs pas bien lourd dans la balance mais de naissance, je souffre d’une insuffisance cardiaque grave… qui devrait nécessiter une greffe ou à tout le moins plusieurs opérations lourdes. En théorie je ne devrais jamais être pied nus, ni faire de jogging, ne pas manger le trois quart des choses que je mange mais je n’ai pas envie de m’empêcher totalement de vivre. Ça vous arrivera peut-être de me voir écroulé dans l’herbe après un jogging parce que j’ai l’impression que mon cœur va exploser… la vérité c’est que je ne maîtrise pas ma vie, que je méconnais son issue et qu’à ce titre, je n’ai pas envie de faire le malheur de quelqu’un d’autre sous le fallacieux prétexte qu’il me faut m’ouvrir au bonheur. Je vous détruirais si j’approchais et je pense que vous le savez. Vous méritez mieux, Mikhaila, ne serait-ce qu’un homme qui ne sera régit par aucun protocole et saura vous retourner les si belles paroles que vous venez de m’énoncer. »
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Je secouais la tête de droite à gauche car il était difficile d’aimer sans que cela ne soit réciproque car nous ne pouvions pas contrôler les sentiments des autres mais il était encore plus douloureux de se voir imposer une fin de non-recevoir. « Il aurait été bien plus suffisant votre altesse que vous me disiez que vous ne m’aimiez pas plutôt que de me dire que je ne vous méritais pas. Mon cœur se moque que vous soyez prince, malade, ou je ne sais quoi. Il vous aime. Vous ne me connaissez pas non plus sinon, vous auriez su que par amour, j’aurais été capable de me tenir dans votre ombre, de vous aider à vous relever quand votre corps vous lâche, que j’aurais été votre souffle quand le vôtre vous fait défaut » murmurais-je en brisant la course d’une larme sur ma joue. Je ne devais pas pleurer. « J’ai du travail… Merci d’avoir pris un peu de votre temps pour m’écouter votre altesse et pour m’avoir porté secours » lui dis-je sans avoir le courage de le regarder dans les yeux, lui offrant une petite révérence maladroite avant de tout simplement me mettre à courir. Mon cœur saignait car celui pour qui, il battait, se mourrait. Je me souvenais des paroles d’une chanson que je chantonnais faiblement en arrivant à la porte de ma petite chambre. « Plutôt que de te voir partir et puisqu'un adieu me tuerait, je resterai à te servir. A tout jamais. Et tu ne trouveras pas plus fidèle et vraie que ton ombre, celle que je serais. »

TOPIC CLOS


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