JUNE & JACKIE Ϟ Me rendre malheureuse, tu trouves ça drôle hein ?!

Tout cela ne me ressemblait pas mais finalement j’avais pour une fois envie de ranger mon mauvais caractère. J’étais devenue en l’espace de quelques minutes, une petite psychologue. Les problèmes des autres m’importaient peu et pourtant j’étais là à donner des conseilles. « Un ultimatum, c’est bien le truc le plus débile qu’on puisse demander à Aidan… » mes sourcils se levaient instinctivement. L’ultimatum était toujours la meilleure des solutions, les choses avaient au moins le mérite d’être clair. Aidan n’aimait pas cela mais sincèrement qui aimait avoir un ultimatum ? Je n’en connaissais pas. Et pourtant c’était la manière la plus simple et efficace pour savoir dans quoi on mettait les pieds. Je lui fis alors : « Personne n’aime les ultimatums… ». Je n’aimais pas les ultimatums, Aidan n’aimait pas les ultimatums et j’étais persuadée que June n’aimait pas les ultimatums.

« Déjà je suis juste amoureuse ! » June avait prit un tout autre ton, un ton plus agressif. Un ton qui finalement ne me plaisait pas. Mes yeux se froncèrent. Je ne répondis pas. June enchaina encore en s’énervant cette fois ci « Tu veux que je lui parle pour qu’il soit libre et que tu puisses l’avoir pour toi c’est ça ? » Elle se foutait de moi ou quoi ? La méchanceté ne marchait pas mais la gentillesse ne semblait pas être mieux. Je me relevais et me mis à rire pour finalement lui répondre : « C’est pas étonnant qu’il ne se décide pas avec toi ! Tu en demandes trop ! Et puis tu sais quoi, démerdez-vous. » lui dis-je en haussant un peu le ton. Voilà que je revenais à la réalité, je finis par lui dire : « Tu sais quoi oublie mes excuses ! Tu n’es pas si faible que ça ! Alors je te souhaite bon courage avec toute cette merde, allez salut » dis-je en la regardant méchamment.

" C'est pas la meilleure solution pour l'instant mais si la situation perdure, pourquoi pas " A présent, j'étais enfin revenue à la normal. La garce refaisait surface et la pitié semblait loin maintenant. J'étais énervée et quelque peut-déstabilise même si je ne le laissais pas paraître. "J'en demande trop... Je veux juste qu'il ne couche pas avec d'autres filles... C'est trop en demander ça... " au fond June avait raison. Il n'y avait rien d'excessif si on ne prenait pas en compte son comportement. Je finis alors par lui dire tout aussi énervé et ne prétends pas attention au mal que je pouvais faire : " Ouaiiiiiii mais regarde toi ! C'est du pur sadisme de ta part, tu es dans la merde et tu veux rester dans ta merde. Et bah reste y " dis-je méchamment. La situation pouvait paraître anormal. June pouvait être hésitante mais après tout je ne l'avais pas obligé à ce confier. C'était elle qui s'embarquait dans une pente glissante. J'étais vexée. " C'est bon Jackie prends pas la mouche non plus mais je trouve ce changement de comportement assez brutal, c'est tout ". Mes yeux se froncèrent. " Et bah t'inquiète pas, je peux reprendre du service si ma gentillesse te dérange. Et puis pour information ! Tu ferais mieux de te préoccupé des filles qui couchent vraiment avec "ton mec" plutôt que de m'emmerde moi ! "

« Dis donc quelle poète Jackie, tu utilises de magnifique mot pour t’exprimer ! » June semblait s’être pousser des ails. Son comportement m’agaçait et je n’aimais pas ça. Je finis alors par prendre un air plus méprisant et un peu garce sur les bords. Je lui fis alors : « Tu devrais le prendre plus souvent ! » dis-je en la piquant au vif. La gentillesse n’avait pas marché. J’avais été gentille et s’était elle qui avait finis par chercher la petite bête. Je pouvais être agréable mais j’avais mes limites. « Alors déjà ma grande, c’est toi qui est venu m’adresser la parole en premier et franchement… Je te préfère un peu plus gentille parce que là, bonjours l’angoisse ! » mon regard se fronça et je pu m’empêcher de rire. Je lui fis alors : « C’est pas moi qui est été désagréable y a deux minutes. J’ai été gentille mais faut pas pousse… » dis-je méchamment. Elle soupira ensuite et me fit plus calmement. « Bon ben puisque c’est comme ça je vais arrêter de t’emmerder et je vais te souhaiter quand même de bonne fête… » cette fille était bizarre, trop bizarre. Je finis alors par lui dire l’air blaser. « Ouai c’est la meilleure chose que tu puisses faire maintenant ! Et puis fait moi plaisir ne va pas allez pleurer dans les jupes d’Aidan. La désagréable aujourd’hui c’est pas moi c’est toi ! » dis-je en prenant une bonne fois pour toute mon gilet et en quittant les lieux.