Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityJUNE & JACKIE Ϟ Me rendre malheureuse, tu trouves ça drôle hein ?! - Page 2
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JUNE & JACKIE Ϟ Me rendre malheureuse, tu trouves ça drôle hein ?!

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J’ouvris grand la bouche quand Jackie me dit que j’étais jolie, elle avait fumé, pris une substance illicite, non parce que là elle était vraiment trop gentille. Où était la garce que j’avais rencontré il y a quelques jours, je ne comprenais plus rien. Peut être que si elle était comme ça avec Aidan cela pouvait expliquer leur amitié, oui, possible. « Si tu le dis, c’est gentil… ». Keelan me disait souvent que j’étais belle mais Aidan, pas vraiment, et comme je savais qu’il était plutôt vagabond dans ses relations ce n’était pas vraiment un truc qui me rassurait : « Oui je sais, ce n’est pas facile la vie sentimentale… ». Je m’attachais, j’étais comme ça, impossible de faire autrement. Je posais alors une question à Jackie : « Pourquoi t’es si gentille aujourd’hui ? ». Oui il y avait un truc louche.  
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La gentillesse quelque chose que seul mes amies connaissaient. Aujourd’hui j’étais différente peut-être soulager d’une dispute qui avait été dur à porter. J’étais consciente de mes défauts et je savais que j’avais été injuste avec June même si je n’arrivais toujours pas à encaisser la relation qu’elle avait avec Aidan. Je ne la comprenais pas et je ne le comprenais pas. Mais au font, cette relation ne me regardait pas. « Si tu le dis, c’est gentil… » j’affichais un petit sourire pour ensuite faire une grimace. Je ne dis rien, ne sachant pas vraiment quoi répondre. « Oui, je sais ce n’est pas facile la vie sentimentale… » tu m’étonnes. L’amour, un sentiment bien compliquer. Je finis par lui dire : « Tu m’étonnes… ». June me posa ensuite une très bonne question et au final je m’attendais à ce qu’elle me la pose : « Pourquoi t’es si gentille aujourd’hui ? ». Je la regardais et finis par dire à l’instinct : « Aidan m’a dit de me calmer avec toi… je suis pas du genre à écouter ce qu’on me dit mais je pense qu’il a raison. »
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Je fis un petit sourire lorsqu’elle me répondit que c’est Aidan qui lui avait dit de se calmer avec moi, c’est vrai que j’étais dans un piteux état quand j’avais cru qu’ils avaient couchés ensembles, je pleurais comme une madeleine. Aidan avait quand même eu la bonté de me consoler. Je lui fis un petit sourire, elle avait parfaitement raison : « Jackie tu sais, je ne te veux aucun mal, je n’ai jamais rien eu contre toi…La seule chose que je veux c’est le bonheur d’Aidan, et je pense que toi aussi… ». En fait c’était peut être Aidan le pervers dans cette histoire, il essayait d’avoir chacune de nous deux de la façon dont il désirait, il jouait avec nous et nous, nous étions simplement des petites actrices dans le film qu’il voulait réaliser. Je continuais sur ma lancée : « Penses pas que je suis quelqu’un de mauvais…ce n’est pas vrai ! ».  
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« Jackie tu sais, je ne te veux aucun mal, je n’ai jamais rien eu contre toi… La seule chose que je veux c’est le bonheur d’Aidan, et je pense que toi aussi… » June n’était pas quelqu’un de détestable au contraire. Elle ne semblait même pas m’en vouloir alors que j’avais pourtant été la pire des garces. Sa phrase me déstabilisait un peu, je ne savais pas vraiment quoi répondre. Il était vrai que je voulais le bonheur d’Aidan mais encore fallait-il que j’y croie. Je finis alors par lui dire franchement : « Je sais pas quoi dire… au fond je crois que j’aurais préféré que tu me cries dessus » dis-je en rigolant. Ouai, je voulais la détesté parce que c’était bien plus facile comme ça. « Penses pas que je suis quelqu’un de mauvais… ce n’est pas vrai ! ». Je la regardais alors bizarrement et fis une grimace. « J’ai jamais pensée que tu étais quelqu’un de mauvais… » au fond la mauvaise s’était moi. Ce rôle m’était destinée, il m’avait protéger de bien des problèmes. «… c’est moi la mauvaise » dis-je avec un sourire.
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Je me mis à rire quand Jackie me dit qu’il valait peut être mieux qu’on se crie dessus, moi je n’aimais faire la guerre à personne. Bon là je serais obligé de faire la guerre à Emma mais j’avais largement de bonnes raisons. Je lui répondis toujours sur le ton de l’humour : « Bon attends il faut que je garde pas mal d’insulte pour Emma maintenant, je vais plus pouvoir te traiter de tout les noms… ». Oui, fallait que je garde quelques gros mots en stock pour la vice présidente des mathers, c’était un tic chez Aidan de se taper que les vices présidentes. Purée fallait vite aller dégommer la tête des autres vices présidentes avant qu’il les admire. Jackie se traitait alors de mauvaise, je hochais la tête négativement : « Non, je pense que tu as eu peur…Comme si fallait avoir peur de moi genre j’allais jouer la fille qui allait te voler ton ami…Mais tu n’as aucune crainte à avoir, Aidan traite souvent bien mieux ses amis que moi… ». Ce n’était pas de la jalousie, j’avais juste constaté ça, avec ses amis il était toujours adorable, avec moi, on finissait toujours par se prendre le chou.  
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« Bon attends il faut que je garde pas mal d’insulte pour Emma maintenant je vais plus pouvoir te traiter de tout les noms… » je me mis à rire. Emma m’héritait la méchanceté de la jolie Lowell. J’aurais d’ailleurs pu lui proposer mon aide dans cette histoire. L’idée de me mêler de chose qui ne me regardait finalement pas ne m’attirait pas. Disons juste que j’allais devoir regarder de loin cette jeune femme. « Je pense que tu vas en avoir besoin » dis-je avec un petit sourire au coin. La jeune demoiselle ajouta ensuite : « Non, je pense que tu as eu peur… comme si fallait avoir peur de moi genre j’allais jouer la fille qui allait te voler ton ami… Mais tu n’as aucune crainte à avoir, Aidan traite souvent bien mieux ses amis que moi… ». De la peur ? Peut-être mais je n’avais pas envie de l’avouer. Je finis alors par lui dire en haussant un peu les yeux. « J’ai pas peur… » dis-je sans vraiment donner d’argument pour appuyer ce que je disais. Je lui fis : « N’importe quoi… tu comptes beaucoup pour lui sa se voit… il t’apprécie sinon il ne m’aurait pas demander d’être plus sympathique avec toi. Je ne te cache pas que je n’aimerais pas être dans ta situation »
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Je me mis à rire mais c’était tout sauf drôle je crois même plutôt que c’était lamentable ! Auparavant jamais j’aurais accepté que l’homme que j’aime passe dans le lit d’une autre mais…c’était Aidan et j’avais appris à le connaitre, à accepter à contre cœur je crois. Pas peur, ouai, elle semblait tellement convaincue en disant ça mais je lui fis un petit sourire, j’explosais littéralement de rire quand elle me dit qu’Aidan tenait à moi, au fond je savais que c’était vrai mais c’était tellement dérisoire par rapport à ce que je moi je pouvais ressentir… « Oh non, je ne pense pas compter beaucoup pour lui ! ». Je continuais de rire, c’était un moyen de me défendre je crois, je continuais ensuite en ajoutant : « Personne aimerait être à ma place, je le sais bien ! ». Je décidais de lui expliquer pourquoi j’avais choisit d’être dans cette situation : « Il y a un an j’ai été plaqué par mon petit-ami, il m’a laissé pour un homme alors que je pensais être enceinte, j’ai commencé à faire n’importe quoi et puis il y a eu Aidan, au début il était comme les autres mais je me suis attaché à lui. Je suis devenue une meilleure personne…Enfin celle que j’étais avant… Voilà pourquoi Aidan est important pour moi ». Je savais pas pourquoi je lui racontais tout ça, peut être pour lui montrer que j’avais besoin d’Aidan, vraiment.  
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Au fond, June ne me devait rien. Elle ne me devait aucune explication et ça même si je comprenais pas la relation qui les liait. Je m’étais mon nez dans les affaires qui ne me regardaient pas et ça me plaisait au début mais aujourd’hui j’étais disons partagée. Aidan prenant de plus un plus d’importance pour moi. J’aimais sa présence et j’aimais nos jeux dangereux. « Oh non, je ne pense pas compter beaucoup pour lui ! » amie exemplaire, je me sentais obligée de prendre la défense d’Aidan : « Arrête June, si il t’apprécierait pas. Il serait pas avec toi. ». J’étais assez intelligente pour deviner tout cela. Aidan ne me parlait jamais de June et au final c’Est-ce que je voulais. « Personne aimerait être à ma place, je le sais bien ! ». Je fis un petit sourire. Sa situation était horrible, c’était tout ce dont je ne voulais pas finalement. Je ne dis rien et June se livra alors : « Il y a un an j’ai été plaqué par mon petit-ami, il m’a laissé pour un homme alors que je pensais être enceinte, j’ai commencé à faire n’importe quoi et puis il y a eu Aidan, au début il était comme les autres mais je me suis attaché à lui. Je suis devenue une meilleure personne… Enfin celle que j’étais avant… voilà pourquoi Aidan est important pour moi ». J’étais gênée et finalement pas à laisse du tout face à ces confidences. Je me demandais d’ailleurs bien comment elle pouvait se livrer comme ça. Je finis alors par lui dire : « June arrête ! Tu sais, j’ai pas besoin de savoir tout ça. Au fond, tu n’as aucun compte à me rendre. Tu devrais pas me dire tout ça. » dis-je simplement et je finis par lui dire en soufflant : « Il est important d’accord mais tu te rattaches peut-être à un espoir qu’il n’y a pas. Je veux dire tu te fais plus de mal qu’autre chose dans l’histoire… »
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Elle devait avoir raison, Aidan m’appréçiait suffisamment pour passer du temps avec moi sans forcément coucher avec moi. Il m’avait toujours dit qu’il y avait autre chose que du sexe entre nous et je pense qu’il avait raison mais quoi ça restait la question…Je lui répondis alors : « Je sais que t’as raison mais j’en ai vraiment aucun signe… ». Bon j’exagérerais un peu, j’exagérais toujours ! Il m’écrivait parfois des messages gentils mais c’est sur que moi j’étais beaucoup plus démonstrative que lui. Jackie semblait mal à l’aise après ma révélation mais pour ce n’en était pas vraiment une, j’avais l’impression que tout le monde était au courant, j’avais été le dindon de la farce dans l’affaire River et Tyler et beaucoup avait remarqué mon ventre rond après 3 mois de grossesse nerveuse. Je me justifias alors devant l’embarras évident de Jackie : « Tout le monde était au courant, enfin c’est ce que je pensais…C’est pas vraiment un secret… ». D’ailleurs j’aurais certainement préféré que ça le soit, Jackie n’avait pas suivit le truc parce qu’a l’époque on se connaissait pas mais toute s les personnes m’entourant le savait. Je soufflais avant de lui répondre : « Quand on aime, on prend des risques… ». J’avais tellement raison !
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« Je sais que t’as raison mais j’ai vraiment aucun signe… » Les signes, toujours les signes. J’avais beau ne pas vouloir de relation stable, je savais que les signes d’affections étaient importants dans une relation. Je comprenais le point de vue de June même je persistais à dire qu’Aidan était attachée à elle. Il l’appréciait beaucoup. Cet instant était à inscrire dans les annales, j’étais gentille et douce. Tout le contraire de la Jackie habituelle, méchante et vicieuse. Mes armes s’abaissaient et je parlais sincèrement tout en gardant une certaine distance. « Tu devrais peut-être lui mettre un ultimatum ? » l’ultimatum était pour moi la solution la plus rapide mais celle qui pouvait aussi faire le plus mal. « Tout le monde était au courant, enfin c’Est-ce que je pensais… C’est pas vraiment un secret… » je ne le savais pas… je ne savais pas tout ça. Je finis par afficher un sourire : « Et non je ne le savais pas… » je n’étais pas à laisse avec tout ça, au final j’aurais préféré ne pas le savoir. « Quand on aime, on prend des risques… » je soupirai, June avait raison mais elle s’acharnait dans une relation qui paraissait pourtant battre de l’ail. Je lui fis : « Hum… mais dans un couple on prends des risques à deux… » j’avais raison et June le savait très bien : « Je sais que tu es super amoureuse mais tu devrais parler avec lui et mettre les choses au clair… Enfin moi c’Est-ce que je ferrais »
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