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(+ Anna) Alors heureuse?

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Elle avait des sentiments pour moi. Il faudrait être aveugle ou être totalement stupide pour ne pas comprendre ce qu’elle me disait à cet instant précis et qui me comblait de joie car oui, j’étais heureux. Anna me faisait une scène, elle m’engueulait, me reprochait des choses mais pourtant, j’étais le plus heureux des hommes à une exception. Elle continuait de me percevoir comme un séducteur, un aimant à femmes alors que je lui avais pourtant dit qu’en quatre mois, je n’avais connu aucune autre femme qu’elle. « C’est bien beau ton discours mais si je lis bien entre les lignes, limite, je n’ai aucune chance car tu as beau ne pas me faire de scène, à ta manière, tu m’en fais quand même une. Cet après-midi, j’ai eu le malheur de parler à une étudiante, de lui sourire que déjà, j’avais couché avec elle pour toi. J’ai pourtant été clair : en quatre mois, je n’ai connu que toi et Ursula était un accident de parcours. Elle a débarqué à la maison et il me semblait t’avoir montré combien je n’avais pas apprécié à sa venue mais faut croire que dès qu’une femme se pointe dans mon champ de vision, je vais vouloir lui faire subir les pires outrages. Je n’ai pas envie de me battre contre la vision que tu as de moi » soupirais-je en reposant mon vin avant de me relever. « Tu n’es pas la seule à avoir des sentiments et si tu m’avais fait confiance, si tu m’avais simplement demandé ce qu’il en retournait au lieu de fuir dans les bras du premier crétin, peut-être aurais-je pu te dire que tu étais la seule qui compte. J’aime vivre avec toi et oui, je suis un assisté de la vie car je déteste faire les tâches ménagères. Je ne m’en suis jamais caché et je ne vais pas changer pour tes beaux yeux maintenant, pour toi, je ne suis qu’un clown insensible. Bien » ajoutais-je avant de faire quelques pas pour aller payer ma petite addition quand je revins pour l’embrasser passionnément. « Je t’aime idiote et si j’ai été aveugle à tes sentiments, tu l’as été autant des miens. Bonne soirée avec ton collègue. J’espère qu’il arrivera à te satisfaire comme je sais si bien le faire car je débarrasse le plancher. »


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Dans un premier temps, Anna ne répondit rien et accepta le long monologue de Sam sans même lever le petit doigt. Ce n’est qu’une fois que la porte du restaurant se referma derrière lui que deux larmes se mirent à couler le long de ses joues pâles et froides, aussi froides que son cœur venait de l’être. Mais ce n’était pas terminé. La jolie russe ne le permettait pas. Voilà pourquoi elle s’excusa d’un geste auprès de son collègue avant de prendre la suite de Samuel sans même avoir pris son manteau au passage. Elle était épaules nues par un froid de canard mais qu’importe : elle connaissait la rudesse de l’hiver en tant que russe et ce n’était pas une température telle que celle-ci qui allait la faire frémir alors que de la lave bouillonnait littéralement dans ses veines. « Si je me comporte comme une conne et que je n’ai rien vu venir alors toi non plus je te signale, Samuel O’Donoghue ! C’est bien beau de me faire des reproches mais as-tu tenté quoi que ce soit pour me faire entendre tes sentiments ?! M’as-tu offert une fleur, dis que j’étais jolie clairement, offert des chocolats, invitée réellement au restaurant ou, tout bêtement, dit avant ce soir que j’étais autre chose que cette bonne copine que je ne pouvais plus voir en peinture ? Tu me dis que tu n’as aucune chance mais tu ne sais même pas ce que je pense et pire, tu fuis en me reprochant de le faire !! Mais qu’est-ce que tu fais là, tout de suite, sans même me donner l’opportunité de répondre ?! Pendant quatre mois j’ai pleuré ton absence, je n’arrivais pas à la supporter. Je t’ai supplié un nombre incalculable de venir parce que tu me manquais, que ma vie est vide sans toi et que j’ai même l’impression de ne pas vivre du tout quand tu n’es pas dans mon champ de vision. Je t’ai fais une scène parce que tu n’as pas ce genre de sourire quand tu es avec moi. Tu ne cherches pas à me séduire et tu ne me regardes pas comme ça… ceci dit pour ma défense je ne t’ai jamais fait de scène alors je veux bien avoir beaucoup de tort mais je n’ai jamais été cruelle avec toi, jamais. Je voulais que tu me regardes comme une femme ! Que tu me montres que tu désirais être avec moi autant que je le désire mais si je ne suis qu’une conne alors toi tu n’as pas confiance en moi parce que je suis certaine que tu ne t’es pas déclaré en pensant que je pouvait aussi bien te trahir. Mais ai-je une seule fois manqué à l’appel, Sam ? Pose toi donc la question. » Anna essuya vulgairement ses larmes qui avaient continué durant tout son monologue avant de prendre le chemin inverse, cherchant à retourner à sa voiture. Nom d’un chien qu’elle se sentait lourde et mal…
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Non je n'avais rien tenté pour la séduire car je ne voulais pas précipiter les choses, je ne voulais pas agir comme je le faisais avec toutes mes maitresses car Anna était différente. Bien sûr que j'aurais peut-être dû et qu'elle attendait que cela de ma part mais je n'étais pas devin. Je n'avais compris ses sentiments tout comme elle n'avait rien compris des miens et la voir pleurer par ma faute me brisait le cœur. Je prenais peut-être tout à la légère mais pas quand cela la concernait. C'était la raison de ma présence ce soir, je n'avais pas pu me résoudre à la laisser dîner avec un autre homme. Je ne pouvais me résoudre à la perdre. "Anna attends !" l'interpellais-je en attrapant son poignet pour la faire se retourner, déposant ma veste sur ses épaules. "Je n'ai pas envie de jouer avec toi. Je n'ai jamais eu envie alors oui, je n'ai jamais essayé de te séduire pour la simple et unique raison que je voulais que tu puisses voir l'homme que je suis derrière mes sourires. Tu es différente des femmes que je mets dans mon lit et je ne veux pas être un séducteur avec toi, je ne veux pas te traiter comme je traite toutes ces femmes parce que je ne les aime pas elles" lui expliquais-je avant de soupirer et de me passer une main dans les cheveux. "Je t'ai laissé entrer dans ma vie Anna, je t'ai ouvert ma porte et mon cœur et peut-être aurais-je du chercher à comprendre plus tôt pourquoi je me sentais mal dès que tu n'étais pas présente, pourquoi je me sentais vide lorsque tu es partie. Je me suis voilais la face certainement mais dès le début, je t'ai traité différemment. Avec toi, j'ai envie d'autre chose qu'un vulgaire jeu de séduction. Je connais bien trop la chanson pour résumer notre relation uniquement à ça. Toutefois, je veux bien t'amener au restaurant, je veux bien te couvrir de cadeau et de fleurs si c'est-ce que tu désires mais oui, je m'excuserai pas de ne pas te regarder comme une simple femme que je ne désire mettre que dans mon lit et que je tromperai dès que l'occasion se présenterait car à mes yeux, tu vaux bien plus que cela. Anna, je suis resté chez toi alors que je pourrais très bien me louer un appartement tout simplement parce que j'aime vivre avec toi...Tu n'as pas manqué une seule fois à l'appel oui mais est-ce que tu peux me certifier que tu ne courras pas dans les bras du premier venu des que je ferais ou dirais une connerie?"
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Il l’avait rattrapée. Anna ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle étant donné ce qu’ils venaient de s’envoyer à la figure mais elle ne pouvait pas non plus mettre de côté le fait qu’il l’ait rattrapée. La jolie russe soupira longuement en l’observant lui parler, en s’imprégnant du moindre de ses gestes alors qu’il lui dévoilait une facette de sa personnalité qu’elle ne connaissait guère : le Samuel sérieux. Il n’était pas moins beau que celui qui déconne ou prend tout à la légère, bien au contraire. « Tu penses sincèrement que je n’ai ni ouvert ma porte, ni ouvert mon cœur Samuel ? Je pense qu’avec le temps tu as découvert à quel point je peinais à me confier à autrui ou même à faire confiance aux êtres humains gravitant autour de moi pour la simple et bonne raison que j’ai si souvent été déçue que je trouvais plus facile d’ignorer tout sentiment humain à moins d’y être absolument obligée. Mais je n’ai jamais été froide avec toi. Je me suis occupée de toi, je t’ai bichonné, je t’ai veillé quand tu avais trop bu, je me suis inquiétée pour toi. J’ai recueilli tes confidences à chaque fois que tu as eu besoin de te confier… j’ai toujours été là. Et même si tu me disais vouloir me montrer le vrai Samuel, alors oui je le vois ce soir, parce que tu es sérieux, que tu me regardes dans les yeux et que je n’ai pas le moindre doute sur ce que tu me dis mais auparavant, quand diable me l’as-tu montré ?! Dis-moi quand j’ai été suffisamment aveugle pour ne pas remarquer toutes ces choses ?! A chaque fois que je faisais des allusions à ta vie personnelle, tu faisais allusion à ta conquêtes passées. Tu voulais sûrement autre chose avec moi mais jusqu’à ce soir, tu m’as surtout donné l’impression d’être ton amie. Pour le reste, j’étais transparente. » Anna poussa un profond soupir, peinant à retenir ses larmes et se maudissant de donner autant dans la sensiblerie car cela ne faisait que la rendre plus vulnérable encore qu’elle ne l’était. « J’ai tenté de te montrer que tu me plaisais, à ma manière un peu nébuleuse il est vrai mais quand même. A chacun de tes anniversaires, je me suis toujours pomponnée. Je t’ai fais tous tes plats préférés lorsque tu n’avais pas le moral et je ne pouvais pas me résoudre à ne pas te toucher plus d’une minute d’à filée. Pour quelqu’un d’aussi sauvage que moi, c’est déjà quelque chose. Mais tu es dur à déchiffrer : tu souris, tu es avenant, extraverti… je n’ai rien vu venir. Mais ça ne veut pas dire que je te demande des excuses. Tout ce que je voulais c’est que tu me vois moi, et je n’ai pas l’intention de partir. Il y a quatre mois je devais sauver ma fille des griffes de ce salaud mais si tu n’étais pas venu à moi c’est moi qui l’aurait fait. Je ne compte pas partir parce que je t’aime de tout mon cœur et qu’un seul jour loin de toi est la pire des tortures. Mais toi, tu m’as clairement dit ce soir que tu débarrassais le plancher, alors qui fuit de nous deux ? Dis-moi Samuel ! »

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« Tu n’as jamais été transparente et fuir a toujours été dans ma nature du moins, depuis deux ans » soupirais-je avant de tendre la main vers sa joue pour en cueillir quelques larmes. Je préférais lorsqu’elle me souriait que lorsque je la faisais pleurer. Je m’en voulais d’être capable de fuir une telle femme mais j’étais fatigué de ma propre fuite. « Comme tu dis, je suis difficile à déchiffrer mais tu n’es pas simple. Nous pourrions rester des heures et des heures à rejeter la faute sur l’autre ou à nous justifier mais je n’ai pas envie de perdre plus de temps. Je pourrais fuir mais je sais que si je le fais, je te perdrais et c’est au-dessus de mes forces. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée après ma fille. Auprès de toi, j’ai simplement envie de gouter aux douceurs de la vie, de me poser et d’arrêter de fuir mais les habitudes sont dures à perdre et puis, cela fait partie de mon charme » souriais-je faiblement en la couvant du regard avant d’oser faire un pas dans sa direction et combler la distance cruelle qui nous séparait pour mieux l’embrasser avec une infinie tendresse. « Il faut croire que Noël est la période des miracles et si tu veux bien de moi, je veux bien me transformer en cadeau de Noël. Tu veux bien de moi ? Malgré mes défauts, malgré ma fainéantise ? Mon égoïsme ? » Lui demandais-je avec un léger sourire, peu sûr de moi. « Si tu acceptes, je te promets de t’aimer et te couvrir d’attention mais aussi de te regarder non pas comme une femme mais comme LA femme de mon cœur, celle qui le fait battre, celle qui me donne une raison de croire que la vie peut encore m’apporter quelque chose, que le bonheur peut encore me tendre les bras et me bercer »
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Effectivement, ils pouvaient continuer à se renvoyer la balle ad vitam eternam mais même Anna en était fatiguée, elle qui pourtant brillait si souvent en joute verbale, elle espérait secrètement que Samuel finirait par laisser de côté leur animosité, son envie de fuir et fasse ce pas vers elle qu’elle n’osait plus attendre. « Alors arrête de fuir Sam » répondit-elle simplement, sentant sa respiration devenir à la fois plus difficile et rapide lorsque l’irlandais s’approcha pour essuyer les quelques traces de larmes qui perlaient encore de ses beaux yeux émeraudes. « Mon dieu j’ai cru que tu ne demanderais jamais ! » Si Sam avait fait preuve d’une infinie douceur en l’embrassant, c’est un élan de passion qui emporta Anna lorsqu’elle lia leurs lèvres une nouvelle fois ensemble. Diantre, elle se sentait comme une naufragée après un tsunami, épuisée, les poumons et le cœur douloureux mais bel et bien en vie quoi qu’il en soit… « Je sais quelle résolution je vais devoir prendre pour la nouvelle année qui arrive : t’apprendre l’optimisme ! Mais j’accepte. Et à ton tour, est-ce que tu me veux moi, mes casseroles, le fait que je sois maman et… russe ? » Jusqu’ici Anna s’en était parfaitement bien cachée mais ce n’était plus utile, pas avec les paroles qu’ils venaient d’échanger. Elle émit d’ailleurs une très légère moue, s’étirant presque en grimace à la fin de ses paroles car elle savait que le meilleur ami de Sam était russe mais elle n’y pouvait rien… sa peur d’être jugée ici en Amérique s’était inscrite dans ses mœurs et elle avait même du mal maintenant à passer outre. « De toute façon, si tu es trop fainéant, je peux toujours faire la grève de tu sais quoi et te battre au sabre plumeau » poursuivit-elle dans sa langue maternelle, tout en sous entendant qu’elle pouvait le priver de sexe par la même occasion. Mais au moins elle venait de lui offrir son premier sourire de la soirée.

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« Je crois que je peux m’incommoder du fait que tu sois russe, mon meilleur ami l’est et je n’ai pas fait une scène ! » plaisantais-je ne voyant pas où était le problème car je n’étais pas américain et donc pas du tout concerné par le fait de cette guéguerre surtout que si on allait par-là, je devrais être ignoble avec tous les anglais que je croiserai. Or, j’aimais bien trop le thé pour me permettre une telle hérésie. Toutefois, une certaine connexion se fit dans mon cerveau. Et cette connexion fut d’autant plus flagrante quand elle s’exprima dans sa langue maternelle. Cette voix, cet accent, je l’avais déjà entendu pas plus tard qu’il y a quelques jours pour la dernière fois. Rose, la jolie voix russe du téléphone rose. C’était elle. J’en étais certain et cela me colla des sueurs froides car je prenais conscience que non seulement la femme que j’aimais s’adonnait à une drôle d’activité professionnelle mais qu’en prime, je lui avais confié beaucoup de chose. Je me sentais un peu trahi pour le coup et toute la joie que j’avais ressentie à l’idée d’arrêter de fuir se mua en colère. « Tu avais l’intention de me dire quand que tu étais opératrice de charme et qu’en prime, tu m’avais pris pour un con depuis des mois ? Finalement, tu as bien dû te marrer quand je me confiais sur ce que je ressentais à ton égard. Et dire que tu m’as fait tout un laïus sur le fait que tu ne savais pas me déchiffrer etc.. Quel con j’ai été » marmonnais-je en me sentant ridicule. Anna m’avait pris pour un con et je me sentais minable car finalement, j’avais pris mes rêves pour des réalités. « Non, tu n’as jamais été cruelle hein… Tu m’as juste menti durant des mois… Quand je repense à tout ce que je t’ai dit.. Putain ça me tue » ajoutais-je avant de me reculer. J’avais besoin de marcher, de m’éloigner d’elle pour faire le point mais quelque chose me retenait, comme si j’avais besoin d’entendre ce qu’elle avait à répondre à cela.
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Et merde. Anna avait complètement oublié qu’il pouvait faire la connexion entre l’opératrice qu’elle avait été ET qui avait écouté ses confessions et la brunette qui lui faisait actuellement face. « Je ne voulais pas que tu l’apprennes. Ce n’est pas de la cruauté mais de la honte, j’avais besoin d’argent car j’avais mon prêt étudiant toujours sur les bras et qu’il n’y a pas beaucoup de boulots qui payent ce prix là sans avoir à enlever ses vêtements ! » Anna savait par avance qu’elle risquait de passer à la moulinette pour ça et techniquement parlant, elle ne pouvait pas donner tort à Samuel mais cela ne voulait pas dire que ses sentiments n’étaient que du vent ou qu’elle ne lui aurait pas dit un jour. « Je n’ai pas d’excuse, je sais, au début je pensais juste que tu voulais passer du temps au téléphone alors je n’ai rien dit, et quand ç’a commencé à devenir sérieux, j’ai balisé. Cela faisait trop longtemps et je savais par avance comment tu réagirais si je te l’avais dit. Mais ça ne veut pas dire que tout ce que j’ai dis avant je ne le pensais pas. Ca n’excuse pas le fait que je l’ai menti et je pense savoir à quoi tu penses maintenant mais tu penses que c’est évident d’avouer dans le blanc des yeux de l’homme qu’on aime que l’on n’a fait ce travail pour éviter d’être définitivement sous les ponts ?! Alors oui, tu m’as hébergée et empêchée de dormir dehors mais il n’empêche que j’avais énormément de dettes à rembourser et que j’en ai ma claque de devoir sans arrêt me justifier pour ça ! Alors oui, je t’ai caché la vérité, oui j’ai été immonde de faire ça mais… » Anna poussa un profond soupir avant de lui rendre sa veste. Il n’y avait rien d’autre à dire, sans nul doute. Sam aurait tôt fait de s’empresser de plonger dans les raccourcis, de la considérer comme toutes ces autres femmes qui ont abusé de sa confiance et elle ne voulait pas voir ça de ses propres yeux. Vraiment, c’était la honte de trop qui lui fit tourner les talons, sans veste, marchant à vive allure malgré ses talons et le froid ambiant. Décidément, quand on a tout raté, on a tout raté !

Combien de temps au juste demeura-t-elle à regarder l’eau s’écoulant sous ce pont ? Une éternité sans doute. Elle risquait de choper la crève mais elle était incapable de lever le petit doigt. Le seul geste qu’elle faisait, c’était essuyer ses larmes au fur et à mesure en s’insultant intérieurement avec vivacité.

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J’aurais tout donné à ce moment-là pour avoir Nicolaï et ses conseils avisés car j’étais perdu. Je pensais être en colère mais en fait, j’étais simplement déçu car j’aurais aimé qu’Anna trouve le courage de me parler, de m’avouer la vérité bien plus tôt et non que je l’apprenne totalement hasard alors je restais là, les bras ballants, sur le trottoir devant le restaurant sans savoir quoi faire ni même penser. Elle m’avait menti mais elle disait vrai, ce n’était jamais évident de confier à quelqu’un ce genre de chose. Je n’arrivais même pas à dire à ma propre fille que j’étais son père, pouvais-je réellement la blâmer de s’être tu ? Je lui en voulais quand même mais il n’y avait pas eu mort d’homme et j’avais beau me repasser toutes les conversations que j’avais pu avoir avec elle, à aucun moment Anna ne s’était montrée intrigante au point de me jeter dans ses bras. Au contraire, elle était toujours restée elle-même à vouloir me guider. Bon, elle s’était montrée curieuse mais qui ne le serait pas en sachant que la personne que vous aimiez ne savait pas qu’elle vous parlait ? Moi le premier, j’aurais sauté sur l’occasion. Il fallait que je la retrouve, que je la rassure mais surtout que je l’embrasse, la touche, que je la serre dans mes bras. Nous ne pouvions pas rester sur ce constat d’échec alors que nous venions à peine de nous trouver. C’était injuste. « Voilà que je deviens aussi sage que Gandalf » murmurais-je sur un ton de dérision avant d’essayer de retrouver ma fugueuse esseulée. Heureusement, je tombais sur de bonnes âmes qui m’indiquèrent la route à suivre et je terminais par la retrouver sur un pont, en train de pleurer. Je m’approchais silencieusement avant d’à nouveau poser ma veste sur ses épaules avant de me blottir contre son dos en entourant sa taille de mes bras, posant mon menton sur le sommet de son crâne. « Je ne vais pas dire que cette histoire m’enchante mais je n’ai pas envie de perdre celle que j’aime pour une histoire passée…Sèche tes larmes petit cœur, t’es moche quand tu pleures et j’ai une réputation à tenir ! » plaisantais-je avec tendresse avant de déposer un baiser au creux de son cou. « Tu crois que tu pourrais me refaire ton accent russe ? Non parce que ça fait sérieusement fantasmer »
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Autant dire qu’Anna broyait sincèrement du noir, ne sachant pas au juste s’il était avisé qu’elle rentre ou plutôt qu’elle reste la nuit à réfléchir sur ce foutu pont, quitte à attraper la mort. Une chance qu’elle ait une résistance au froid digne de ce nom sinon elle se serait mise à grelotter depuis des lustres. Ceci étant, quelle ne fut pas sa surprise de sentir à nouveau une veste être déposée sur ses épaules avant que sa taille ne soit entourée par les bras puissants de son irlandais. « Samuel ?! » s’exclama-t-elle, passablement incrédule car elle n’aurait pas cru qu’il chercherait à la retrouver… pas avec ce qu’il lui avait soigneusement envoyé dans les dents. « T’es vraiment un con d’irlandais, tu es au courant ? » maugréa-t-elle alors qu’il osait dire qu’elle était moche en pleurant. Mais à qui la faute, à un moment donné ! Anna ne pleurait pas juste pour s’humidifier les yeux et les paupières, mais bien parce qu’elle avait profondément envie de hurler sa rage et sa tristesse. « Techniquement parlant c’est mon accent naturel, l’accent anglais je l’ai parce que je me concentre et que je fais attention » lui énonça-t-elle en lui prouvant par a+b qu’elle était bien russe rien qu’à sa façon naturelle de prononcer l’anglais. Mais Anna prenait ce retour avec des pincettes, comme si elle craignait qu’une autre baffe ne lui soit prochainement envoyée dans la tronche. « Je ne suis plus hôtesse à vrai dire. J’ai arrêté de l’être à partir du moment où tu as arrêté d’appeler » crut-elle bon de préciser en oubliant complètement son contrôle d’accent ridicule. « Pourquoi tu es revenu ? Je veux dire, qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis ? »

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