EMRYS & WYATT ✖ Do you need to talk ? Ok, i listen to you, buddy.

« Ça va aller pour toi ? » C'est là que je ne savais pas du tout, honnêtement. je ne savais rien sur mon état mental à présent et durant l'annonce à ma belle Eliah, je ne pouvais pas savoir alors quelle réponse donner à ça hein ? Je le regardais néanmoins avec un petit sourire et me mordant la lèvre de stresse, en pleine réflexion, je disais à mon ami : j'imagine que ça ira, il faut j'ai jamais le choix a vrai dire ! Je faisais une mine désespérée en l'écoutant. Par instant, je sentais trop de compassion dans son regard et ça me genait presque trop. « Tu m’appelle si jamais y a un problème » Je souriais à mon ami, regardant ensuite mon café que je terminais avant de me recentrer sur lui : oui, je le ferais mais on n'a parlé que de moi ... toi, ça va ? tu ne parles pas de toi et tu sais que je haie parler, je l'ai fais alors c'est ton tour ?

j'imagine que ça ira, il faut j'ai jamais le choix a vrai dire ! Mine de rien, il me faisait rire avec sa mine de chien battu. « Oh arrête. On a toujours le choix. » disais-je en riant. oui, je le ferais mais on n'a parlé que de moi ... toi, ça va ? tu ne parles pas de toi et tu sais que je haie parler, je l'ai fais alors c'est ton tour ? Je ne parlais pas de moi, car tout simplement, il n’y avait rien à dire. En fait, ma vie était banale et routinière. Parfois, j’avais la sensation d’être inutile. Peut-être que ce n’était qu’un coup de mou. « Après Vegas, je pars quelques jours en Grèce faire des fouilles archéologique avec un groupe d’Harvard. » Je m’appuyais contre le bord de la table tout en me passant une main dans les cheveux. « Pour tout te dire, c’est une vraie routine en ce moment. » Je riais légèrement comme pour me dire que ce n’était rien, juste un passage.

Il faisait l'homme invincible ne montrant aucunement signe d'accord avec moi par rapport au fait qu'on n'a pas le choix de faire aller. Je souriais, il avait surement raison. Je lui parlais de lui parce que j'étais beaucoup plus habitué avant tout ça à parler des autres que de moi surement un tord qui me faisait maintenant péter un cable mais peu importe : c'était donc de lui qu'il était question à présent. Après Vegas, je pars quelques jours en Grèce faire des fouilles archéologique avec un groupe d’Harvard Mon visage s'éclaircissait à fond tant j'étais réjoui qu'il aille dans mon pays, ma patrie qui me manquait malgré les mauvais souvenirs qu'ils pouvaient rappeler et je ne pus m'empecher de m'écrier : OUIIII ! Avant de mettre, géné, ma main devant ma bouche et me baisser sur la table parce que tout le monde s'était retourné tandis que lui avait déjà continué : « Pour tout te dire, c’est une vraie routine en ce moment. » Je le voyais rire et ne l'accompagnait pas car j'étais plutot surpris alors je fronçais les sourcils trouvant cela étrange mais bon, il parlerait si il avait besoin car il savait que j'étais là, je n'allais pas le forcer parce que : ne faites pas ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse ! Je repris donc la parole plus doucement : J'suis trop content que tu ailles en Grèce, tu vas voir, c'est magique ... Tu me raconteras et si tu as besoin de conseils, n'hésite surtout pas ... génial ! Je sautais à moitié sur ma chaise, tout excité de son voyage.

Je venais de lui parler de mon futur voyage avec le groupe d’Archéologie. OUIIII ! Il venait de s’exclamer dans tout le café et cela me faisait sourire. Je savais que c’était son pays d’enfance. J'suis trop content que tu ailles en Grèce, tu vas voir, c'est magique ... Tu me raconteras et si tu as besoin de conseils, n'hésite surtout pas ... génial ! J’y étais allé une seule fois. C’était le même voyage avec Harvard. Sauf, que cela était sur un autre site archéologique et comme il y en avait beaucoup là-bas, on en profitait. « J’essayerais de te joindre de là-bas pour les bons plans. Enfin, j’y suis déjà allé l’année dernière et je dois reconnaître que c’est un beau pays. » Son pays était encore plus loin que ma ville natal. Comment faisait-il pour supporter cette distance. Moi-même, j’avais du mal. « Tu viens de quelle ville en Grèce ? »

J'étais tout content que mon ami se rende chez moi, dans mon pays, ça me réjouissait ! Je le regardais avec le sourire à présent, le changement de sujet ayant fonctionné. Il m'avoua qu'il y était déjà allé et que c'était un beau pays ce qui éclaira plus mon visage tandis qu'il me demandait un sourire fin sur le visage de quelle ville je venais et c'est là que je remarquais qu'on ne se connaissait pas réellement en profondeur lui et moi pourtant nous étions super proche depuis quelques mois, on s'était grandement rapproché. C'est vrai qu'on ne se connait pas tant que ça dans le détail quand on y pense ... Je fronçais les soucils, perplexe. Je pensais ensuite à ma jolie ville et soupirant de fierté et bonheur, je lui répondrais ; Je viens d'Athènes, mon cher ... J'aimais tellement ma ville, bien que c'était trop commun, elle restait magnifique et agréable.

C'est vrai qu'on ne se connait pas tant que ça dans le détail quand on y pense ... Il n’avait pas tort. On était devenu proche depuis quelques semaines. Je me demandais comment j’avais pu passer à côté d’un gars aussi super. C’était un ami en or ce mec ! « Oui, et je me demande encore comment on a pu passer à côté de tout ça. » Disais-je en souriant. Je lui avais demandé dans quelle ville de la Grèce il venait. Ce à quoi il me répondait : Je viens d'Athènes, mon cher ... Athène était une très jolie ville et j’y avais fait des fouilles l’années dernière. « T’es pas né n’importe où toi. Mais en fait, pourquoi t’as voulu quitté la Grèce ? Y a de bonnes universités là-bas. » J’étais curieux d’entendre sa réponse.

Wyatt et moi, nous n'étions peut-etre pas ami depuis 20 ans mais nous tenions l'un à l'autre et très vite, on s'était rapproché. Il me confirmait que c'était avec regret qu'on se connaissait mal. Il est vrai que passer à coté de nos amis, nos meilleurs amis, c'est toujours bien triste surtout qu'on passait bien trop de temps ensemble pour pas se parler et je me sentais pret, je crois, a tout révéler à Wyatt sur moi. Presque tout. « T’es pas né n’importe où toi. Mais en fait, pourquoi t’as voulu quitté la Grèce ? Y a de bonnes universités là-bas. » Je souriais quand il parlait de ma jolie ville avant de grimacer face à sa question. Je posais ma main sur la table et la grattais lègèrement comme pour passer mon stresse dessus. Je répondais ensuite : Bah c'est compliqué ... mon père a toujours voulu que j'aille dans une université célèbre pour être avocat donc j'ai fais ma L1 de droit tu vois ... mais je voulais plus faire comme lui voulait mais je suis resté pour etre loin de lui car après Atlanta, il est repati à Ahtènes et j'ai beaucoup de mauvais souvenirs là-bas aussi ... J'étais confus et montrait un visage fermé parce que je pensais à tous ça et je savais que j'allais lui parler plus de moi, de ce que je venais de commencer à expliquer et c'est étrange simplement.