~ Caractère ~
Ses yeux bleus-gris hérités de sa mère sont sans nul doute ce qu'on remarque immédiatement. Ils sont, de loin, sa meilleure arme de séduction. Il n'a même plus besoin d'ouvrir la bouche pour sortir des phrases mielleuses et toutes faites tout droit sortis de Titanic. A l'instar d'un hameçon plongé dans l'eau, elles nagent toutes vers lui et il suffit juste à Dean de... tirer son coup. Ça en est devenu tellement simple qu'il a fini par s'y habituer et, qu'on se le dise : il est pour la légalisation de la polygamie. Ne croyez jamais qu'il vous appartient, il s'ennuie rapidement dans ses relations et l'infidélité n'est pas une faute grave selon lui, seulement un moyen de redonner un peu de dynamisme... Sa peau hâlée et son sourire digne d'une pub pour un dentifrice blancheur font aussi beaucoup d’émois. C'est un package. Le truc, c'est qu'il le sait. Son reflet dans le miroir, il le connaît pas cœur, et il ne s'est jamais trouvé aucun défaut. Arrogant à souhait, il pourrait presque sortir avec lui-même tellement il s'adore et s'admire. Son ego-surdimensionné dépasse la voie céleste, mais c'est drôle, parce qu'il se la joue, mais toujours avec un petit attrait d'humour, et donc ça passe souvent comme une lettre à la poste. Il ne sera jamais comédien ou star du stand-up, seulement il a toujours une connerie bien placée à balancer. Il tourne tout en dérision. En revanche, il rigolera moins si vous lui plantez un couteau dans le dos ou si vous lui piquez sa meuf. Nerveux et impulsif, il a le sang chaud et il est quasiment incapable de régler un conflit avec une discussion réfléchie et posée. Il fonce tête baissée dans le tas. Il cogne, puis il parle. Jamais l'inverse. Il est persuadé que la force d'un homme se forge sur ça. Il n'a pas envie d'être vu comme un pauvre type qui ferme sa gueule à tout ce qu'on lui dit. Il a fait du kickboxing pendant 4 longues années, donc ne sous estimez par ses avertissements, ses crochets du droit sont assommants.
~ Histoire ~
Dean naît le 23 avril 1990 à Londres, capitale et plus grande ville du Royaume-Uni. C'est sa mère, mannequin écossaise de renom à la retraite, qui choisit son prénom, puisqu'elle voue un culte à James Dean depuis toujours. Son père lui, est un homme d'affaires redoutable, un requin comme on dit, dur et exigeant, mais qui a le mérite d'être honnête en dehors de ses heures de travail. Entre ces deux personnalités, c'est le coup de foudre, à la fois enflammé et destructeur. Ils s'aiment... puis se déchirent quelques années plus tard. Ils finissent par se séparer (ils n'étaient pas mariés), et Dean est haut comme trois pommes lorsqu'il doit faire la navette entre l'appartement de papa à Piccadilly Circus et celui de maman à Oxford Street. Il préfère maman, et il n'a pas honte de le dire. Elle est plus conciliante. Il est encore trop jeune pour comprendre ce qui se passe réellement, mais il accepte la situation sans problème, à la surprise générale. Plus tard... il trouvera même des avantages au fait que ses parents ne soient plus ensemble ; plus de cadeaux pour Noël ou pour les anniversaires. Deux baraques différentes, donc deux immenses chambres pour lui tout seul. Non, Dean n'est pas très sentimental, et il comprend aujourd'hui à la vitesse à laquelle on peut se lasser d'une personne. Se marier, et se stabiliser, ce n'est définitivement pas son rêve ni dans ses projets d'avenirs futurs. Peut-être que son enfance à jouer un rôle majeur dans sa manière de se comporter avec les filles. Il n'est pas insensible pour autant. Il a aimé, une fois, une seule et unique fois, elle s’appelait Alexys.
Sa mère retombe rapidement amoureuse (moins d'un an après), d'un Canadien cette fois-ci. Dean le qualifie de « trou du cul », et il se montre exécrable avec ce dernier. Le pauvre n'a aucune repartie, donc c'est une cible facile et c'est divertissant pour Dean, qui s'amuse avec lui, à outrance. Il ne supporte pas ce type en fait, qui se présente comme son beau-père en public. Malgré tout et malgré que ce soit un gros connard bouffeur de KFC, Dean est forcé d'avouer que cet homme rend sa mère heureuse depuis plusieurs années, et ça, ça mérite d'être souligné, parce qu'elle n'est pas facile à satisfaire. Et puis, avouons aussi qu'il est quand même meilleur dans le rôle du père que son vrai père biologique.
Effet boule de neige, le nouveau couple décide « d'agrandir la famille » (ce sont leurs termes), ce qui est totalement absurde parce qu'ils doivent déjà élever Dean, et à 8 ans, Dean a besoin d'autant d'attention que toute une colonie de boy scout réunie. Il n'est vraiment encore qu'un gosse lorsqu'il réalise qu'il devra partager sa maman avec deux autres mioches, des jumelles, des filles, heureusement. Y a pas de place pour un autre petit gars. La différence d'âge est significative entre Dean et ses demi-sœurs blondes, mais il va adorer jouer les grands frères persécuteurs (et protecteur aussi bizarrement). Y a que lui qui a le droit de les faire chier. Elles sont toutes les deux blondes platine au teint pâle et lui est brun et naturellement bronzé, donc on a souvent un peu de mal à croire qu'ils ont un quelconque lien familial, et pourtant si. Dean a néanmoins gardé le nom de son père biologique, Saunders, et sa nationalité anglaise.
Durant l'année 2005, (Dean est alors âgé de 15 ans), cette smala recomposée déménage et s'installe définitivement à Toronto, au Canada, terre d'origine du très ringard mari de maman. Dean est mineur, donc il n'a pas vraiment le choix, et l'idée ne lui déplaît pas tant que ça (il a toujours craqué pour les Nord-américaines). Il sait ce qui l'attend en plus, puisqu'ils n'ont pas arrêté d'y aller en vacances. C'est là-bas qu'il rencontre Alexys. Dean est, à l'époque, un joyeux consommateur de méthamphétamine, pour se booster en soirée principalement, il est n'est pas accro. Alex est sa fournisseuse, mais une relation basée uniquement sur le sexe va s'instaurer, puis comme dans toutes les histoires, cette relation malsaine se transformera en véritable crush et ils vont former un couple pendant plusieurs mois. Dean va réellement l'aimer, jusqu'à lui avouer ses sentiments, ce qu'il ne fait pas d'habitude, mais il fonctionne bizarrement, et même s'il est amoureux d'Alexys, il la trompera dès la première occasion venue.
Dean n'a pas eu une scolarité des plus simples. Les conneries du jeune Londonien vont crescendo dès son entrée au lycée. Il est renvoyé de deux lycées (un public et un privé), après avoir participé puis provoqué deux bagarres. Hors de question pour lui d'endosser le rôle du nouveau qui se fait discret, surtout dans un autre pays. Toutefois, ses notes sont excellentes, particulièrement en sport. C'est son oncle, professeur de langues, qui va l'inciter à rejoindre l'université d'Harvard, dans le Massachusetts où il y est employé. Son dossier est longtemps mis en attente, à cause de ses problèmes de comportement, mais ses prouesses au hockey vont lui permettre d'être accepté. Bouclant ses valises pour la seconde fois, Dean entre à Harvard à la rentrée 2013 pour débuter un cursus exclusivement sportif.