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PLEASE, STOP TALKING. <avec Gaïa>

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Je suivi l'homme, Gaïa sur les talons. La présence de ma soeur me rassurait et même si c'était un peu stupide, maintenant qu'on s'était prit la main j'étais plus d'humeur à ce qu'elle la lâche. Depuis combien de temps on avait pas marché l'un derrière l'autre, main dans la main ? Enfin, on le faisait enfants, je m'en souviens, à l'époque c'était mignon, mais en cet instant ça me rassurait, tout simplement. L'homme nous conduisit dans une autre pièce, plus petite, mais tout aussi détentrice de cette atmosphère lugubre qui me donnait furieusement envie de décamper. Enfin, on était près du but, l'homme désigna un vieux téléphone et alors que je le remerciais d'un sourire crispé, Gaïa en fit de même à voix haute. Il nous laissa ensuite seuls, tous les deux. J'en fus content, dans une telle situation, je me sentais bien entouré de gens, mais bon, la présence de cet homme bizarre me rendait anxieux à elle seule alors franchement, maintenant, plus loin il se trouvait, mieux je respirais. Gaïa me pressa, tss, comme si j'avais plus envie qu'elle de rester dans cet endroit. J'étais tout aussi pressé. Bon, j'étais pas très fan de ces vieux téléphones à cadrans, mais sérieusement, on était pas bien placés pour faire les difficiles, là. Ouais, laisse moi deux secondes le temps de me rappeler comment ce truc marche. Demandais-je à ma soeur tout en récitant dans ma tête le numéro de téléphone de maman. Je fis ensuite bouger le cadran, de numéro en numéro. J'étais un peu tremblant, furieusement anxieux. Et puis j'étais pressé. Je porta vite le combiné à mon oreille une fois le  numéro saisi, priant mentalement ma mère de décrocher et vite. Elle avait pas le droit de nous lâcher maintenant. Lorsqu'elle décrocha enfin, je ne put m'empêcher de pousser un long soupire de soulagement. Oui, maman, c'est moi. Je suis avec Gaïa, ma voiture nous a lâché, on est dans une auberge, à quelques minutes de l'école de danse. Tu peux venir nous prendre ? Je déblatérais à toute vitesse, comme de peur d'oublier quelque chose. Ma mère poussa un petit soupire avant d'accepter, heureusement, en même temps elle allait pas nous laisser-là. Je la remercia avant de raccrocher, un vrai sourire aux lèvres. On est sauvés ! Lançais-je à ma soeur.


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Un téléphone à cadran. Sérieusement ? En fait ça ne t'étonnait pas tant que ça de trouver un objet si ancien ici, la décoration était tellement.. Atypique et vieillotte. Vivement que tu t'en ailles d'ici, que maman vienne vous chercher et que tu retrouve ton chez toi. Ça devait être la première fois depuis bien longtemps que tu avais aussi hâte de rentrer et de voir ta mère. Tu étais même prête à lui sauter dans les bras tant tu avais besoin de t'en aller d'ici. Ouais, laisse moi deux secondes le temps de me rappeler comment ce truc marche. Tu te mordais la lèvre en laissant ton frangin faire. Pourquoi fallait-il toujours que quelque chose nous complique la tâche ? heureusement, il est malin Hermès, et il réussi à faire fonctionner ce truc. En attendant que maman décroche, mon cœur battait à tout rompre. Et si elle ne pouvait pas venir nous chercher tout de suite ? Et s'il fallait encore rester quelques heures dans cet horrible endroit ? Non, pas possible ! Heureusement, Feldt ne tarda pas à décrocher et tu poussa un soupir de soulagement. Hermès lui expliquait la situation, d'une traite, à toute vitesse. Il avait aussi hâte que toi qu'elle vienne vous chercher, tu le voyais bien. Il raccrocha le téléphone avant de se tourner vers moi et de me dire  : On est sauvés ! C'était la meilleure nouvelle de la journée ! Limite tu avais envie de sauter dans les bras de ton frère jumeau tant tu étais contente et soulagée. Il fallait juste attendre une vingtaine de minutes qu'elle arrive, et là s'était déjà moins drôle. On fait quoi maintenant ? J'ai pas envie d'attendre avec monsieur le mort vivant. dis-tu à voix basse pour ne pas que l'homme en question ne t'entende.
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Evidemment, Gaïa manifesta autant de joie que moi à l'idée du fait qu'on était plus totalement foutus. Maman allait arriver. Y avait plus qu'à l'attendre. Ah et purifier un peu mon haleine, sinon, le reste de la soirée risquait pas d'être dix fois meilleur que le début de cette dernière. Ecoutant ma frangine parler d'une oreille distraire, je me mis devant ma bouche et souffla avant de l'approcher, histoire de sentir un peu mon haleine et voir l'étendue des dégâts. Humf. J'étais pas dans le caca, moi. Enfin, je voulais pas en parler avec Gaïa, elle saisirait l'occasion pour me faire des commentaires sur ma nouvelle addiction et j'avais pas la moindre envie d'aller lui expliquer pourquoi je foutais ainsi en l'air ma santé, vu que je le savais pas moi-même. J'arqua les sourcils lorsqu'elle acheva de parler. Ouais, elle était définitivement pas la seule à ne pas avoir envie de repartir faire la conversation à ce mec flippant en attendant que notre sauveuse arrive. Moi non plus, en fait j'ai carrément pas envie de passer une seule seconde de plus dans ce taudis, mais vaut sans doute mieux pas qu'on sorte, manquerait plus qu'on se paume à l'extérieur pas qu'on était pas doués à ce point, non, on se débrouillait même pas mal à deux, d'habitude, mais bon on pouvait pas non plus dire qu'on avait assurer comme des chefs ce soir. Un courant d'air me parcouru brusquement et je fus agité de quelques tremblements avant de me frotter énergiquement les bras, histoire de me réchauffer. J'avais filé mon blouson à ma jumelle et je l'avais presque oublié tant j'avais pas eu froid depuis le début. Mais je venais de me prendre un courant d'air. Et la fenêtre était fermée, pourtant. Bon sang, je recommençais à flipper comme un gamin de six ans. Sortons au moins de cette pièce lançais-je sans attendre une réponse de ma soeur pour quitter la pièce sans marcher trop vite cependant : hors de question qu'on se sépare ici. J'allais être collant jusqu'à l'arrivée de maman et quelque chose me disait que Gaïa allait pas trop m'en vouloir pour ça.


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Vous alliez rentrer à la maison ! Tu ressentais un énorme soulagement, comme si un poids s'enlevait de tes épaules. Vous n'aviez plus qu'à attendre maintenant, et tu appréhendais ça. Hors de question de retourner dans l'entrée, d'un autre côté vous n'étiez pas en droit de visiter cette demeure, et rester dans cette sorte de salon étrange te déplaisait beaucoup. Moi non plus, en fait j'ai carrément pas envie de passer une seule seconde de plus dans ce taudis, mais vaut sans doute mieux pas qu'on sorte, manquerait plus qu'on se paume à l'extérieur. Exact. Ton frère avait bien évidemment raison. Il n'y avait qu'une gigantesque forêt qui entourait l'auberge, et ce n'était pas le moment de se perdre au beau milieu de nul part, dans le noir presque complet. Mais que pouviez-vous bien faire en attendant ? Tu étais en train d'observer la décoration de la pièce, ainsi que les meubles vieillots et couverts de poussière lorsque tu entendis un frottement. Tu te retournais alors vers Hermès qui se frottait énergiquement les bras, probablement pour se réchauffer. C'est toi qui portais sa veste, et tu t'en voulais un peu. Il avait préféré que tu ais chaud et pas lui, mais c'était à son tour maintenant. Tu retirais sa veste et tu lui tendais. C'est vrai que l'air était glacial ici, mais tu préférais éviter de penser à des choses terrifiantes. Le propriétaire ne connaissait-il pas le chauffage ? Parce que oui, ça devait forcément être la raison du froid. Tiens, mets ça. Elle est à toi. Tu n'avais pas envie que ton frère tombe malade à cause de toi. Après tout, si tout ça vous arrivez c'est parce qu'il avez accepté de venir te chercher à la danse. Sinon, il serait tranquillement à la maison, et toi aussi. Sortons au moins de cette pièce. Yep frangin, pas besoin de le dire, tu en avais déjà très envie. Mais la même question revenait toujours : Ok. Mais on va où ? Tu ne sais pas s'il avait entendu ta réponse puisqu'il sortait déjà de la pièce. Tu soupira légèrement en le suivant. Pas question de le lâcher des yeux. Il m'attendait dans le couloir, tu passais devant en marchant à allure lente. Vous n'aviez pas d'autres choix, il fallait sûrement retourner dans la pièce principale là où le mec bizarre devait vous attendre. Par pitié maman, dépêche toi !
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Elle m'avait vu essayer de me réchauffer. En même temps, y avait strictement rien d'étrange à ça : avec le décor de film d'horreur de ce taudis, on devait en plus supporter un silence de mort flippant à souhait, interrompu par nos paroles et les bruits. Alors forcément quand l'un de nous en faisait, on le repérait aisément. Elle enleva ma veste pour me la rendre. Je voulu la refuser, car bon, c'était normal qu'elle se réchauffe, mais je savais pertinemment qu'elle m'aurait dit de pas jouer les mecs forts et qu'elle aurait insisté. Je la lui rendrais plus tard, dès que j'aurais cessé de trembler. J'attrapa ma veste et l'enfila, baissant la tête dès lors que j'eut fermé la fermeture pour enfoncer ma tête dans le col. Merci. Mais... Je te la rends dans cinq minutes, on va établir un roulement expliquais-je. Elle allait se foutre de moi, mais bon. J'avais pas envie d'être l'égoïste. J'enfonça mes mains dans la poche de la veste, histoire de me réchauffer au maximum, comme si je voulais couvrir le moindre bout de peau nue, celle de mes mains comme celle du bas de mon visage. Je m'aventura lentement en dehors de la pièce. On allait sortit d'une pièce flippante pour une autre. Whoohoo. Même si j'avais pris les devants, je le faisais en douceur et je ne pouvais m'empêcher de jeter sans arrêt des regards en arrière. Grouille-toi, Gaïa, fais moi plaisir pensais-je très fort. Et hésite pas à me prendre la main. *siffle* Qu'est-ce que tu veux que j'en sache ? J'ai réussi à faire marcher ce téléphone encore plus vieux que maman et papa, alors à toi de jouer maintenant, je te suis lançais-je. Ok, je me défilais un peu. Une fois dans le couloir je m'arrêta pour l'attendre et la vit passer devant moi. Impeccable. Je la suivis comme une ombre, refusant de la lâcher d'une semelle. Je jetais des coups d'oeils furtifs autour de moi, de peur de m'arrêter à un détail et que ma soeur continue sans moi. Maman allait avoir le câlin de sa vie quand elle allait débarquer. A bas ma fierté masculine, j'aurais tout donné pour qu'elle soit déjà là, à nous attendre dans ce fichu hall. Il était ou d'ailleurs ? Ca faisait un petit moment qu'on marchait, enfin plus qu'on n'avait marché à l'allée. Non, mais c'est pas possible lançais-je, sur un ton dans lequel l'angoisse perçait.


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Pourquoi n'avais-tu pas prévu une tenue plus chaude avant de partir à la danse ? Tu t'étais dit que tu n'aurais pas besoin de manteau, de pantalon, de polaire, et tu aurais eu raison si vous n'étiez pas tombés en panne. Pourquoi n'avais-tu pas anticipé ça, toi qui avait tendance à tout parfaitement contrôler dans ta vie ? Non, à la place tu avais juste sur le dos un legging et un pull en grosses mailles qui ne tenait même pas vraiment chaud. Tu rendais son blouson à ton frère afin qu'il puisse se réchauffer à ton tour. Merci. Mais... Je te la rends dans cinq minutes, on va établir un roulement. Tu levais les yeux au ciel. Hermès avait tendance à être un peu trop protecteur envers toi, et c'est fou à quel point ça pouvait t'énerver de temps en temps. C'est bon Hermès. Je suis capable d'avoir froid pendant une vingtaine de minutes. Il voulait être gentil, mais tu n'avais pas besoin de ça. Pas maintenant. En fait, la seule chose dont tu avais besoin c'était de partir loin d'ici, et vite. Tu avais les nerfs à vifs tellement cet endroit t'inquiétait. Vous sortiez dans le couloir plongé dans la pénombre. Décidément les personnes qui vivaient ici n'avaient pas dû mettre un pied dehors depuis longtemps. Ne connaissaient-ils pas l'électricité et le chauffage, ainsi que la convivialité ? Et puis, vous étiez censés aller où maintenant ? Qu'est-ce que tu veux que j'en sache ? J'ai réussi à faire marcher ce téléphone encore plus vieux que maman et papa, alors à toi de jouer maintenant, je te suis. Tu lui lançais un regard noir avant de soupirer et d'avancer, sans vraiment savoir où tu allais. Le truc, c'est que tu ne te rappelais même plus par où vous étiez passés pour aller dans la salle du téléphone.Clairement, vous étiez perdus dans l'auberge. Génial ! Non, mais c'est pas possible. Tu te retournais vers Hermès, t'arrêtant ainsi d'avancer. Calme-toi, on va y arriver. On va rentrer à la maison. Arrêtes de faire l'enfant et comportes toi comme le prince que tu es. dis-tu sèchement. Ok, tu n'étais pas la mieux placée pour faire une telle remarque à ton frère, parce que tu avais peur toi aussi. Mais après tout vous étiez grands et rien n'allait vous arriver. Il fallait vraiment que vous gardiez votre sang froid, ce n'était pas le moment de paniquer. Un prince ? dit une voix derrière toi, qui te fit bondir de peur une nouvelle fois. Tu te retournais vers l'homme de tout à l'heure, le cœur battant à tout rompre. Il ne pouvait pas prévenir avant de surgir comme ça, de nul part ?
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Je la connaissais par coeur, elle et ses foutus réactions qui m'énervaient au plus haut point. Sérieux, elle était jamais contente. Quand elle estimait que j'étais trop dur, madame piquait sa crise et quand je voulais être gentil en partageant ma veste, elle se moquait de moi. Et bien qu'elle se débrouille, j'allais pas insister plus longtemps. C'est ça, alors gèles toi bien répondis-je en haussant les épaules. Non, franchement elle me pompait vraiment l'air. L'avantage, c'est que je la trouvais si chiante que d'un coup, j'en oubliais presque ou j'étais en ce moment. Malheureusement, l'effet s'estompait bien vite. Bien trop vite. Je l'envoya un peu valser, en lui demandant de prendre des initiatives. Et bien ouais, elle était d'humeur à jouer les casses-pieds et bien qu'elle y aille, qu'elle passe en premier. Et même si j'étais brusquement retombé dans une humeur qui faisait que j'avais envie d'étrangler ma soeur dès lors qu'elle ouvrait la bouche, je continua à la suivre de près, sentant la colère monter tandis que je ne voyais toujours pas le hall. J'eut le malheur de laisser éclater un peu de frustration à voix haute. Ca ne manquait pas pour que ma soeur pompeuse et ennuyeuse rouvre la bouche, histoire de me rabaisser un peu. T'es pas un enfant t'es un prince. Tss. Elle s'entendait quand elle parlait ou bien quoi ? Tu sais quoi ? Lâches-moi un p... Commençais-je, refusant de me laisser marcher sur les pieds par ma soeur, pas en ce moment, pas quand j'étais paumé avec elle dans une maison des horreurs, en pleine nuit et qu'elle était décidée à me saouler. Une voix glacée me fit sursauter. Bon sang. Même "prince", qu'est-ce que ça sonnait mal dans sa bouche à ce pauvre homme flippant à souhait. Je m'efforça de contrôler mes tremblements qui avaient repris de plus belle. J'essaya de retrouver ma voix, moins étranglée que celle qui serait sortie si je m'étais mis à parler de suite et une fois prêt, je me remis à parler. Merci de nous avoir prêter votre téléphone. Notre mère va venir nous chercher, mais nous ne retrouvons plus le hall d'entrée. Expliquais-je, un sourire figé sur les lèvres.


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Tu ne pu te retenir de lever les yeux au ciel. Tu t'attendais bien évidemment à ce que Hermès prenne ta remarque assez mal, et après tout il avait raison. Tu t’énervais contre lui parce que tu avais du mal à supporter sa sur-protection, comme si tu avais besoin de ça ! Et puis pour ne rien arranger, vous aviez tout les deux les nerfs à vif à cause de la situation un peu effrayante dans laquelle vous vous trouviez. Ce n'était pas vraiment le bon moment pour vous disputer, mais tu ne pouvais pas t'en empêcher, après tout c'était comme cela depuis que vous étiez bébé : vous vous entendiez bien, et la seconde d'après vous vous tapiez dessus. Certes, aujourd'hui vous ne leviez plus la main l'un sur l'autre puisque vous aviez compris que les mots étaient bien plus efficaces. Tu sais quoi ? Lâches-moi un p... Tu le regardais, presque méchamment, et tu aurais probablement répondu une réplique cinglante dont tu connaissais si bien le secret si l'homme de tout à l'heure ne vous aurait pas interrompu. Lâchant un petit cri et sursautant de plus belle, tu te retournais ensuite vers lui. Décidément, il avait le don de nous faire peur à chaque fois qu'il apparaissait. Mais il était vraiment trop flippant ! Ton cœur battait vraiment trop vite et tu étais incapable de parler pour le moment, et heureusement, Hermès prit la parole, expliquant que nous ne retrouvions plus le hall d'entrée. C'était à moitié vrai, mais à vrai dire vous n'aviez pas non plus envie d'y retourner pour vous retrouver avec lui. Mr Adams, tu avais décidé de le surnommé comme ça parce qu'il était tout à fait le style de mec qu'un chef de casting pourrait chercher pour un tel rôle, vous fit signe de le suivre. Tu hésitais, tu ne savais pas si tu pouvais avoir confiance en lui, surtout après qu'il ait entendu que Hermès était prince. Tu ignorais s'il avait pris ça au sérieux, mais tu espérais que non. Tu tournais la tête vers Hermès avant de chuchoter : J'crois qu'on a pas le choix, mais ce mec me fout les j'tons.. Reste avec moi, hun ! Bon, de toute façon, il ne risquait pas de te lâcher d'une semelle puisqu'il avait l'air aussi effrayé que toi.
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J'adorais ma soeur, mais bon sang, ce qu'elle pouvait me gonfler. Il fallait toujours qu'elle l'ouvre et qu'elle dise exactement ce qui était susceptible de m'énerver. A croire qu'elle cherchait carrément à me mettre en boule. Je déteste qu'elle remette notre titre royal sur le tapis dès qu'elle en avait l'occasion, comme pour se conférer une certaine importance. Si y avait que fois, en dehors d'elle, de maman et de papa, à Cambridge, personne serait au courant que j'étais destiné depuis ma naissance à régner un jour. Gaïa et sa discrétion. Et voilà que le mec effrayant était de retour. Ouais, bravo Gaïa. Je me serais bien éloigné histoire de me calmer, sauf que j'en avais aucune envie. Pas ici. Et ça m'énervait. Ma soeur m'énervait autant que j'avais besoin d'elle. Au contraire, elle allait vraiment me rendre dingue si, pour m'emmerder, elle s'éloignait, me laissant tout seul. Là, ça allait vraiment me donner envie de l'étrangler. Mais non. Faut dire que même si elle se la jouait grande dame, "princesse", elle était pas plus sereine que moi. Elle me demanda carrément de pas m'éloigner. Moi ? Non non. J'avais une tête en ce moment à aller gambader devant le mec, impatient de découvrir chaque recoin de cette maison. Je m'abstenu de faire de l'ironie, ne voulant pas me disputer en présence de ma soeur. Pas devant ce type. J'inclina la tête vers ma soeur, croisant son regard. Je lui tendis ma main pour qu'elle la prenne, en lui demandant en silence de pas me foutre un vent. On se tenait plus la main depuis notre enfance, mais là, on allait pas se mentir : ni l'un ni l'autre n'allait entacher sa fierté en faisant ça, on était tout les deux aussi peu à l'aise l'un que l'autre. T'inquiètes marmonnais-je en avançant lentement, suivant l'homme sans enthousiasme.


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Tu savais pertinemment que tu venais de mettre Hermès en colère, comme tu le faisait si souvent. À  croire que tu avais un don pour agacer les membres de ta famille, tu étais une véritable championne pour ça. Le problème, si on pouvait appeler ça comme ça, c'est que ce n'était pas vraiment le moment de vous disputer. Pas avec ce mec bizarre dans les parages. D'ailleurs, il réapparu de tu ne sais où celui-là, pour ton plus grand malheur. C'est fou à quel point il te foutait les jetons. Il devait être la seule personne à te faire aussi peur. C'est pour cette raison que tu demandais à ton frère de rester avec toi, histoire que vous ne soyez pas séparés et qu'aucun de vous deux ne se retrouve seul avec le mec. C'est vrai que c'était un peu idiot de lui demander ça, puisqu'il ne devait pas avoir très envie de se retrouver seul non plus. D'ailleurs, pour confirmer cette pensée, il te tendit sa main, pour que tu la prennes. Ça faisait maintenant des années que vous en vous teniez plus par la main, peut-être depuis que vous aviez six ou sept ans. Du coup, ça te rappelait l'époque où vous étiez inséparables Hermès et toi, il était impossible pour vos parents de vous séparer plus de quelques heures. Cela avait duré un certains nombre d'années, jusqu'à ce que vous commenciez à vous faire des amis différents. Et aujourd'hui c'est à peine si vous vous parliez au lycée. C'était un peu triste en y réfléchissant, mais c'était comme ça. Tu glissais délicatement ta main dans la sienne et tu entremêlais vos doigts. C'est ainsi que vous suiviez le maître des lieux vers le hall d'entrée. Une fois arrivés, il vous invita à vous s'asseoir sur un vieux canapé poussiéreux, ce que tu fis sans broncher. Faites comme chez vous. Non, tu ne préférais pas. De toute façon, chez toi était bien différent d'ici. Tu le remerciais quand même d'un signe de tête polie.
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