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PLEASE, STOP TALKING. <avec Gaïa>

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Je secouais la tête en guise de réponse, la laissant carburer en paix. Enfin, ça ne dura pas bien longtemps et bien vite, elle décida de faire ce qu'elle aimait bien faire ces derniers temps : mettre tout ce qui n'allait pas sur le dos de notre mère. Je ne trouvais pas maman parfaite loin de là et il m'était arriver de lui adresser des classiques "je te déteste", mais je finissais toujours par s'excuser en y étant plus ou moins poussé. Pour autant, j'avais jamais eu de dispute aussi longue que le conflit permanent que Gaïa entretenait avec elle depuis des années. Dans le fond, cette situation forgeait mon admiration envers ma cadette : j'aurais pas été capable d'élever comme ça le ton contre maman à chaque fois que je lui parle. Je savais que ça saoulait ma soeur que je prenne pas sa défense à elle. Hu. Et bien ouais, j'avais le droit d'avoir un avis et tous mes avis n'allaient pas toujours dans son sens. Il allait falloir faire avec. Gaïa leva les yeux au ciel, l'air exaspérée. Prévisible. Sa réponse me fit froncer les sourcils. Franchement, elle en rajoutait. Je trouvais pas notre mère si chiante que ça. C'était une mère quoi. Elle était pas sensée jouer les copines. Peut-être que c'était ce que Gaïa voulait. Enfin, elle avait pas finie d'être déçue. Si tu le dis lâchais-je sur un ton las qui lui témoignait que je ne ressentais pas le besoin de débattre là-dessus avec elle vu qu'elle était trop butée pour faire un pas en avant. Enfin, c'était pas ma bataille. J'avais pas envie de me mêler tout ça; Et bien oui, j'avais une vie à gérer, moi aussi. Pour l'heure, les prochaines minutes, voir heures, de ma vie, consisteraient à trouver le moyen de nous ramener à la maison tous les deux. Maman allait s'inquiéter. Tss. Et j'allais sans doute me faire un peu engueuler car dans le fond, elle allait considérer que j'étais le conducteur, le responsable. Vie de merde. Enfin, autant en rire. Pour ça j'avais Gaïa qui devait s'être mis en tête qu'elle pouvait s'improviser mécano, elle, une petite princesse aussi nareuse. Ahah. J'aurais bien pris une photo en la rejoignant à l'extérieur mais je me retins. Au moins, elle le reconnaissait : ouais, elle était pas douée là-dessus. C'est sûr arguais-je en croisant les bras. Je m'y connaissais pas davantage. Et en même temps, j'allais pas devenir garagiste non plus. Non, j'allais devenir exactement comme papa. Un mini-Elios. L'idée était flippante. J'avais toujours assimilé mon père à mon super héros et dans le fond je l'admirais tout autant mais pour autant, j'aspirais pas à être exactement comme lui. J'aurais voulu me passionner pour quelque chose m'étant propre, m'épanouir dans un milieu différent plus tard. Enfin, j'avais pas le choix. Elle referma le capot d'un coup sec. Eh, doucement jappa ma petite voix intérieure. L'idée de laisser ma voiture me réjouissait pas, mais j'accepta malgré tout l'idée de ma soeur. On avait pas le choix. Il fallait qu'on soit capable de contacter quelqu'un, maman de préférence, ou quelqu'un d'autre. J'haussais les épaules. Ca marche, allons-y. Ca te dérange si je fume un peu ? Demandais-je en enfouissant d'or et déjà ma main dans ma poche. Je lui demandais plus par courtoisie qu'autre chose. J'avais besoin de fumer. Soit, je venais de le faire, mais la soirée était en train de tourner au drame, là.


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Hermès n'avait pas l'air d'être d'accord avec toi sur le fait que c'était de la faute de votre mère si vous étiez coincés ici. Indirectement en tout cas. À la différence de toi, il s'entendait bien avec elle, tandis que tu entretenait une relation plus que conflictuelle. T'aurais préféré qu'il soit d'accord avec toi, mais au fond ça n'aurait pas changé grand chose. Tu te taisait, puisqu'il n'avait pas l'air de vouloir débattre sur ce sujet. Tu décidais de respecter son choix, parce que ça t'arrangeait aussi, fallait l'admettre. Tu descendais de voiture, élan ridicule, pour tenter de voir d'où venait la panne. C'était stupide, puisque tu n'avait rien d'une mécanicienne. T'avais même pas été fichue d'avoir ton permis, alors t'y connaissais pas grand chose en voiture. À vrai dire ça ne t'intéressait pas plus que ça non plus. Hermès, qui commença par se moquer de toi, avant de se la fermer, ne devait pas être plus doué que toi en la matière puisqu'il n'essayait pas de rouvrir le capot que tu avais brusquement fermé. Si aucun de vous deux n'était capable de comprendre la cause de la panne, il ne restait plus qu'à chercher de l'aide. Tu te rappelais avoir déjà vu une pancarte indiquer une auberge un peu plus loin sur la route. Avec un peu de chance elle sera ouverte et vous pourrez y trouver un peu d'aide, et un téléphone. Ca marche, allons-y. Ca te dérange si je fume un peu ? Tu soupirais bruyamment en fermant les portières de la voiture. Si, ça te dérangeait, mais Hermès était assez grand pour faire ce qu'il voulait. De toute façon il fumerait, même si ta réponse était positive. Fais ce que tu veux. Mais ne m'intoxique pas avec ta fumée. Vous commenciez à marcher, sur le côté de la route. Pourquoi n'avais-tu pas pris de veste avant de partir à la danse ? Tu t'étais dis que tu n'en aurais pas besoin, mais tu le regrettais maintenant. On était en plein mois de décembre et t'avais seulement un pull sur le dos. Super ! Tu croisais tes bras contre ton corps. T'espérais que l'auberge ne serait pas trop loin, parce que sinon tu risquais de mourir de froid avant même d'arriver. Tu avais l'impression d'être dans un mauvais film d'horreur : une panne au milieu de la forêt, personne aux alentours, et le noir, seulement éclairé par la lune au dessus de vos tête. Pense pas à ça Gaïa !
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Son commentaire me fit sourire. Bon, je m'attendais pas à ce que miss "je veux emner une vie parfaitement saine" approuve ma toute nouvelle addiction et pourtant, elle ne se répandait pas trop en commentaires. Gaïa avait-elle fini par apprendre à se taire ? Whoa. Bref, je lui étais reconnaissant de réagir ainsi. J'étais pas d'humeur pour une leçon de morale et une venant d'elle serait dur à encaisser, c'était déjà suffisamment casse-pied quand maman ou papa m'en faisaient. Ayant eut l'approbation de ma soeur, je m'apprêtais à extraire une cigarette de mon paquet mais l'air frigorifié de ma soeur m'interrompit dans mon geste. C'est vrai qu'il faisait froid, en même temps, c'était la saison. Aucun de nous deux ne s'attendaient à devoir marcher en forêt en fin de journée. Dire qu'on pourrait être en route pour la maison... Y penser, ça me foutait trop les nerfs alors j'écarta autant que possible l'idée, essayant d'ôter ma veste en attendant. Tiens, tu vas crever de froid dis-je à ma soeur en la lui mettant sur les épaules. Oui, je n'allais pas la laisser claquer des dents. C'était Gaïa, elle me gonflait, mais je laissais personne lui rendre la vie dure, à l'exception de moi, bien sûr. J'allais avoir un peu plus froid, soit, mais ça allait suffire quand même. Gamin, je chopais tout les microbes passant si bien que je m'étais habitué à bien me couvrir, en particulier en hiver. J'étais plus au chaud que Gaïa, même sans ma veste. Je regrettais juste de pas avoir d'écharpes, m'enfin, c'était pas prémédité, cette petite expédition nocturne. Oubliant ma cigarette, je me mis à frotter mes mains l'une contre l'autre, histoire de ne pas les laisser se transformer en glaçon. Brr. Ok, j'allais être malade, c'est sûr. Tu sais à peu près ou elle se trouve, cette auberge ? Demandais-je à ma soeur. Et bien ouais, c'est pas que j'étais fatigué, mais j'étais pas d'humeur à tourner en rond. Je lui lança un regard qui aurait put être un brin suppliant si j'avais pas encore un minimum d'espoir de rentrer pour le dîner dans moins d'une heure.


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C'est fou comme tu avais froid. Tu aurais peut-être dû écouter ta mère pour une fois, et prendre un manteau avant de partir à la danse. Mais tu en avais fait qu'à ta tête, comme d'habitude. D'un autre côté, comment aurais-tu pu prévoir que tu allais être obligée de faire une petite virée nocturne au milieu de nul part ? Tu étais censée monter dans la voiture de ton frère et rentrer à la maison environs trente minutes plus tard. Tu frissonnais, et tu commençais même à claquer des dents, jusqu'à ce que Hermès retire sa veste et la pose délicatement sur tes épaules frêles. Merci.. dis-tu d'une voix à peine audible en lui souriant. C'était l'un des avantage d'être jumeaux, outre le fait de pouvoir se comprendre d'un simple regard, vous étiez capable de tout faire l'un pour l'autre. Tu ne supportais pas que ton frère ait des ennuis, que quelqu'un l'embête ou lui fasse du mal, qu'il souffre. Quand tu y pensais, tu te disais que tu étais capable d'aller jusqu'à donner ta propre vie pour sauver celle d'Hermès. Tu passais l'un de tes bras autour de sa taille et tu te serrais contre lui, avançant ainsi. Tenons nous chaud ! J'ai pas envie que tu m'en veuille demain parce que tu auras attraper le pire des rhume. Tu riais alors doucement. Heureusement que Hermès était là. C'était le seul avec qui tu te sentais en sécurité malgré ce qui vous arrivez. C'était le seul avec qui tu étais capable de rire dans une telle situation. Tu sais à peu près ou elle se trouve, cette auberge ? demanda alors ton frère. En fait tu n'avais jamais réellement vu cette auberge. Tu avais juste aperçu le panneau plusieurs fois en passant devant. Le truc c'est que tu n'avais jamais entendu personne en parler, ni même vu de voiture garée dans les parages. C'était bizarre ! Elle ne doit pas être bien loin. On ne devrait pas tarder à apercevoir le panneau. Je crois qu'il est après le virage là-bas. Tu lançais un regard rassurant à ton frère, espérant ne pas avoir tort.
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J'entendis son "merci" bien qu'elle l'ai à peine marmonné. Bah, c'était normal. Elle me l'aurait rendu si elle en avait eut l'occasion, je le savais pertinemment. C'était nous ça : on s'engueulait pour pas grand chose et ça partait bien vite. Puis la tension retombait. Dans le fond, on était vraiment difficile à suivre tous les deux, mais on se comprenait l'un l'autre alors franchement, peu importe. Je savais qu'enfants, on nous reprochait un peu ça à tous les deux : de nous enfermer dans notre monde à nous, dans notre bulle. J'avais jamais compris le problème, encore moins maintenant qu'on avait grandit et que, en dépit de notre forte complicité, on s'était créé des cercles d'amis chacun de notre côté. Enfin, je la protégerais toujours. Ca ne changerait jamais. Gaïa vint se coller à moi et je l'entoura avec un bras à mon tour. Son commentaire me fit sourire. Je vais pas t'en vouloir pour si peu, mais bonne idée lançais-je. Ouais, après tout y avait que nous deux donc bon, c'était le moment ou jamais de s'entraider. Enfin même si j'avais un peu froid dans les bras de ma soeur, j'avais quand même franchement envie de rentrer et d'être tout simplement au chaud. Je ne put m'empêcher de demander des infos à ma soeur sur cette auberge vers laquelle on allait. Qu'est-ce que j'aurais pas donné pour croiser quelqu'un et vite. Qu'est-ce que j'aurais pas donné pour avoir ma mère au téléphone pour lui dire devenir. Dans le fond, j'étais fatigué et j'en avais un peu marre. Je savais que Gaïa était dans le même état d'esprit que moi mais bon, pour l'heure, on savait tous les deux qu'il fallait y mettre un peu de bonne volonté. D'accord répondis-je, mon envie de le voir, ce panneau, me poussant à presser un peu le pas. Quand je le vis enfin, je ne put m'empêcher de manifester mon soulagement avec un gros soupire. Je me sentis allégé d'un poids dont j'avais même pas conscience qu'il s'était créé. Bah ouais, j'étais pas très serein. Là, c'était un bon signe, un bon présage. On va peut-être vraiment finir par rentrer à la maison lançais-je à ma soeur en lui adressant un sourire encourageant.


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Quand vous étiez petits, Hermès et toi étiez inséparables. On ne vous voyez jamais l'un sans l'autre. Vous aviez même votre propre langage, votre propre petit monde à vous seuls. Si bien que vos parents avaient décidé de vous faire faire des choses seuls, en vous séparant pendant quelques heures. Ta mère t'avait raconté que pendant ces moments, tu ne cessais de demander pourquoi Hermès n'était pas là. En grandissant, vous aviez appris à vivre l'un sans l'autre, vous aviez vos propres amis, vos propres centres d'intérêts, mais malgré ça ton frère restait ton meilleur ami, celui qui comptait le plus pour toi. C'est pourquoi tu n'étais pas si affolée que ça malgré la situation présente. Hermès était là, et c'était le principal. Vous alliez forcément vous en sortir. Après que tu ais passé ton bras autour de sa taille, il te serrais lui aussi contre son corps. Ça faisait longtemps, ça t'avait presque manqué, tiens. Tu riais doucement. S'il attrapait froid, il ne t'en voudras certainement pas tout de suite, mais quand son rhume s'éternisera il te fera un tas de reproche. C'est comme ça que ça fonctionnait entre vous. Et puis là, enfin vous aperceviez le panneau de l'auberge. Elle était apparemment à une centaine de mètres sur la gauche. Vous accélériez le pas, tout les deux pressés de trouver de l'aide, et de rentrer à la maison, enfin. Vous ne tardiez pas d'arriver devant une vieille bâtisse qui avait plutôt l'air d'un manoir de film d'horreur que d'une auberge accueillante et tout. Tu t'arrêtais quelques instants en la regardant. C'était peut-être pas une si bonne idée que ça finalement, si ? On va rentrer à la maison. C'était plus une affirmation pour toi même, pour te donner du courage. Tu lançais un regard confiant à ton frère, du moins t'espérait qu'il ne trahissait pas ta peur, et tu t'avançais vers l'entrée. La porte grinçait lorsque tu l'ouvrit et des clochettes retentirent dans la pièce sombre qui semblait être la salle de réception ou un truc dans le genre. Bonjour, y'a quelqu'un ? demandas-tu à haute et intelligible voix. L'endroit avait l'air désert. Tu t'avançais jusqu'au centre de la pièce poussiéreuse en regardant autour de toi. Pas sûre qu'ils respectent toutes les normes d'hygiène ici.. Tu plaisantais, quoi que pas vraiment en fait. Tu ne passerais pour rien au monde plus de quelques minutes ici.
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w/ Gaïa & Hermès

Autant j'avais eu l'impression que des ailes m'étaient poussé dans le dos en découvrant la pancarte, autant une fois devant la maison, mon regard se voila et je ne fut pas capable de masquer ma déception. Pas très accueillant. J'avais jamais vu une baraque aussi moche et peu engageante. C'était comme d'être transporté dans ses films d'horreur ou vous sentez à des kilomètres qu'un truc cloche et que vous allez sursauter. J'étais fatigué, pas franchement serein et pas non plus patient à l'idée de m'aventurer dans cette espèce de maison de l'horreur. J'étais pas peureux, mais franchement, c'était pas rassurant, encore moins sans réseau. Je me mis à maudire ma pauvre voiture aussi délabrée que cette bicoque. Gaïa ouvrit la bouche pour remonter le moral des troupes avant de me lancer un regard confiant. Je ne lui rendit pas. Non franchement, j'avais un sale pressentiment. Pour autant, j'allais pas la laisser s'aventurer là-dedans toute seule. Pas sûre qu'elle le ferait d'ailleurs. Ouais, bien sûr répliquais-je sans entrain et en avançant à contre coeur. Je laissa Gaïa pousser la porte qui s'exécuta en grinçant puis je la regarda entrer tout en la talonnant. C'était pas beaucoup plus attrayant à l'intérieur. Je me sentais soudain franchement frileux sans ma veste. Ma soeur interpella le vide. Car, non y avait pas l'air d'avoir quelqu'un. C'était mal éclairé et austère. Je savais même pas qu'il y avait encore des endroits comme ça sur terre. En comparaison à tout ce que je connaissais ça semblait tellement.... Bizarre. J'étais pas fan du confort excessif en Italie, mais pourtant, j'aurais tout donné pour m'y trouver en ce moment. Là bas ou à la maison, chez maman. N'importe ou mais pas ici, en fait. Le commentaire que fit ensuite ma soeur me fit sourire. En effet c'était crade et puis c'était moi ou il y avait une espèce d'odeur de rouille ? Heureusement que mon ventre était vide car je me sentis franchement mal tout à coup. Brusquement, je sentis une présence à côté de moi, qui pouvait pas être ma soeur vu que je l'avais encore dans mon champ de vision (heureusement, j'aurais même pas trop été étonné de la voir disparaître tant j'étais en train e me monter un film) je tourna la tête et lâcha un cri étranglé tout en reculant d'un bond. Bon sang ! Vous m'avez fait peur jappais-je d'une voix un peu trop aigüe. Je gueulais contre un inconnu. Un inconnu sortit de nul part avec un visage bien trop inexpressif à mon goût. Il me foutait carrément mal à l'aise, en admettant que cela soit possible de l'être davantage. J'avais envie que ma soeur approche là. J'avais la trouille, c'était sans doute pas justifié, n'empêche que je tremblais.


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Jamais encore tu n'avais mis les pieds dans un endroit si poussiéreux, inquiétant et effrayant. Pourtant c'était censé être une auberge, non ? Dans ce cas, où étaient les clients et le personnel ? Tu avais l'impression d'être l'une des victimes dans un film d'horreur. Tu t'attendais presque à entendre une musique à vous glacer le sang, puis trouver un cadavre avant de te faire tuer à ton tour. Tu frissonnais à cette idée. Tu avais vraiment des idées tordues, et il fallait vraiment que tu arrêtes de regarder ces satanés films d'horreur et les séries policières. C'était pas vraiment le genre d'endroit que tu fréquentais, fallait le dire. Tu étais plutôt du genre à aimer les endroits spacieux et luxurieux, propres avec des gens à tes petits soins. Ou au pire chez toi, chez ta mère, c'était pas trop mal non plus si on ne comptait pas les disputes. En attendant que quelqu'un vienne vous aider, parce qu'après tout s'il n'y avait personne la porte serait fermée, tu t'approchais d'un vieux tableau poussiéreux accroché sur un mur. C'était une copie d'un Van Gogh que tu appréciais particulièrement, surtout parce que tes grands-parents avaient l'original chez eux, dans leur immense demeure. Tu contemplais le tableau lorsque tu entendis ton frère hurler. Tu sursautais en criant toi aussi, sans même savoir ce qu'il se passait. La peur était communicative, et tu étais à bout de nerf ici. Tu n'avais jamais dû avoir aussi peur de ta vie. Ton coeur battait à cent à l'heure. Tu te retournais d'un bond et tu aperçus Hermès et un homme, certainement le maître des lieux, ou simplement le mec de l'accueil. T'avais jamais vu une personne aussi étrange que lui. Il avait une peau tellement blanche qu'on aurait presque dit un fantôme, sans parler de ses cheveux noir corbeau et de son visage totalement inexpressif. Il sortait d'où celui-là, de la famille Adams ? Je peux vous aider ? demanda t-il d'une voix grave et monotone qui te donnais la chaire de poule. Tu te rapprochais de Hermès et tu lui saisi discrètement la main. En fait nous sommes tomber en panne un peu plus loin, et nous cherchons quelqu'un qui pourrait nous aider, ou nous prêter son téléphone afin que nous appelions notre mère.Tu avais réussi à dire tout ça sans laisser trembler ta voix. Un exploit en soit vu la circonstance.
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C'était pas possible, on était forcément en train de se foutre de nous. C'était trop de choses qui s'accumulaient là : la panne de voiture, la forêt, l'auberge sortie plus ou moins de nulle part, plus ou moins de nulle part, pour moi en tout cas et maintenant, le gars flippant. On était dans un film d'horreur là. Je délirais. Sans doute car j'avais trop faim. Ou alors j'exagérais. J'avais des hallucinations. Mais oui, il était pas si flippant que ça : son regard était pas totalement vide, pas totalement absent et puis il était pas si pale que ça. C'était cet éclairage pourri qui le rendait si blanc, limite translucide. Ouais, c'était ça. Fallait vraiment que je mange un truc, moi. Je voulais rentrer à la maison. Je voulais sortir d'ici et j'aurais jamais été aussi heureux que maintenant de voir ma mère. J'avais dix-sept ans, j'étais plus un gosse, mais c'était un tout. La voix du mec était tout aussi flippante que sa tête. Gaïa s'approcha après un instant interminable. Elle était pas rassurée, ou alors elle me connaissait suffisamment pour comprendre que j'étais pas franchement heureux d'être là, car elle m'attrapa la main. Je ne la repoussa pas, serrant sa main, au contraire. J'écouta ma soeur parler, essayant d'éviter de croiser le regard de l'homme. J'étais pas fier de moi : m'enfin, il était un peu bizarre, mais il allait pas me bouffer. Il fallait que je me reprenne en main. Je peux mettre un téléphone à votre disposition reprit-il de cette même voix glaçante, mais je ne m'en préoccupa pas à peine, écartant vivement mes appréhensions brusquement. Voilà, on était sorti d'affaires. C'est gentil, merci répondis-je, un sourire un peu crispé aux lèvres. Il commença à marcher, sans doute pour nous guider jusqu'au téléphone, peu résolu à me laisser distance dans cette lumière blafarde, je pressa un petit coup la main de ma soeur pour lui demander de ne pas me lâcher et me mit à suivre l'homme, impatient de pouvoir saisir le numéro de ma mère.


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Quelque jour plus tôt, tu avais regardé un film d'horreur avec Alessia, ta meilleure amie, et vous aviez un peu flippé. Tu te souviens que l'une des héroïne de l'histoire s'était retrouvée dans une maison flippante et qu'elle avait trouvé un cadavre avant de se faire tuer par un mec flippant qui ressemblait à un fantôme. Manque de chance, tu avais l'impression de te retrouver dans la même situation que cette pauvre fille. Il fallait absolument que tu te sortes cette idée de la tête. Tu n'étais pas dans un film d'horreur. Pourtant ça y ressemblait étrangement, entre la vielle maison toute poussiéreuse et cet homme on ne peut plus effrayant. Il ne manquait plus que le cadavre. Hermès paraissait avoir aussi peur que toi, mais après tout qui ne le serait pas à notre place ? Il ne te repoussa pas, te laissant serrer sa main dans la tienne. Quand tu étais petite, tu pensais que ensemble vous étiez invincibles et que rien ne pourrait vous arriver le temps que vous étiez ensemble. Et ça te rassurait de croire encore à ça aujourd'hui. Je peux mettre un téléphone à votre disposition. Sa voix te fit une nouvelle fois frissonner. Tu pensais que ce genre d'homme, froid et inexpressif, n'existait que dans les films. À croire que non, à ton plus grand regret. Bon au moins on était presque sûrs d'être sortis d'affaire. Maman allait venir nous chercher. C'est gentil, merci.Tu voyais bien que Hermès tentait de se calmer lui aussi, et il paraissait y arriver plutôt bien. Pourquoi tu n'étais pas comme lui là ? Il pressa doucement ta main pour t'inciter à le suivre et ne pas t'éloigner. Comme si tu voulais te retrouver seule dans cette maison.. N'importe quoi ! L'homme vous conduisit jusqu'à une pièce à l'arrière de la salle dans laquelle vous étiez entrés précédemment. Une pièce tout aussi poussiéreuse et sombre, qui avait l'air d'être un salon en vu du canapé en tissu qui devait dater du siècle dernier et du fauteuil assorti. Il vous montrait un vieux téléphone qui semblait dater de la préhistoire. OK, on se sert comment de ce truc, hun ? Merci monsieur. Oui il fallait quand même rester polis, tu avais reçu une bonne éducation. L'homme s'éloigna, retournant tu ne sais où. Tu te tournais alors vers ton frère. Appelle vite maman. Je veux partir d'ici ! Cet endroit me fout les j'tons. Bon tu espérais qu'il sache comment fonctionne le téléphone, sinon vous étiez mal barrés.
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