Jeyna ● Today is the good old times of tomorrow

Leyna savait bien qu'elle allait devoir être honnête avec lui un jour ou l'autre, sinon il ne comprendrait jamais pourquoi elle ne cessait de répéter qu'il était beaucoup trop bien pour elle. C'était la seule possibilité pour qu'ils puissent vraiment être amis, sans quoi il ne la connaîtrait jamais vraiment. Certes, il l'avait vu sous ses anciens jours,mais encore elle avait été plutôt sympa avec lui. Si toi ça te fend le coeur quand je dis que tu ne me connais pas, moi c'est quand tu te rabaisses comme ça. Comme tu le dis, on fait tous des conneries, c'est dans notre nature, croit moi je ne t'en veux pas du tout. Je n'ai jamais rien fait qui fasse peur comme tu dis, tout ce que je dis moi c'est que je ne suis pas une fille bien et je ne mérite pas que tu m'es aimer,encore moins que tu te sentes aussi mal. Elle serra la main dans la sienne, aussi bien lui en dire le plus possible et de cette façon, comme il l'avait dit, il pourrait lui-même se faire sa propre opinion. Au pire, il ne lui adresserait plus la parole, elle le mériterait sans doute. Je pourrais jamais tout te dire, moi-même j'ai oublier tellement de choses de mon passé... Déjà j'ai renier Briony pendant très longtemps alors qu'on était meilleures amies durant l'enfance, parce que je supportais pas d'être vu avec une pauvre. J'ai menti à un mec sur mon âge juste pour sortir avec lui, et je l'ai quitté sans rien dire alors que je savais pertinemment que j'étais sa première copine depuis la mort de son ex. J'ai trompé je ne sais combien de garçons, parce que ça me dégouttait de les voir tomber sous mon charme. Cet été quand j'ai avorté, je n'en est pas dit un mot à Marshall ni Sacha alors qu'ils savaient pour cette grossesse...

 
« Si toi ça te fend le coeur quand je dis que tu ne me connais pas, moi c'est quand tu te rabaisses comme ça. Comme tu le dis, on fait tous des conneries, c'est dans notre nature, croit moi je ne t'en veux pas du tout. Je n'ai jamais rien fait qui fasse peur comme tu dis, tout ce que je dis moi c'est que je ne suis pas une fille bien et je ne mérite pas que tu m'es aimer, encore moins que tu te sentes aussi mal. » Quoi ? La fin de sa phrase me choqua littéralement et je lâchais presque un grognement. « Ben voyons... » Puis je fis tourner encore et toujours ma tasse entre mes mains, elle me choquait carrément là. Comment pouvait-elle encore douter de l'amour que je lui avais porté ? S'il ne m'avait pas fallut plus de trois minutes après notre rencontre pour déjà être sous son charme. « Je pourrais jamais tout te dire, moi-même j'ai oublier tellement de choses de mon passé... Déjà j'ai renier Briony pendant très longtemps alors qu'on était meilleures amies durant l'enfance, parce que je supportais pas d'être vu avec une pauvre. J'ai menti à un mec sur mon âge juste pour sortir avec lui, et je l'ai quitté sans rien dire alors que je savais pertinemment que j'étais sa première copine depuis la mort de son ex. J'ai trompé je ne sais combien de garçons, parce que ça me dégouttait de les voir tomber sous mon charme. Cet été quand j'ai avorté, je n'en est pas dit un mot à Marshall ni Sacha alors qu'ils savaient pour cette grossesse... » Alors, si j'arrivais à tout bien comprendre, elle avait été enceinte mais ne savait pas de qui, enfin qui était le père. Je fronçais les sourcils songeant à la fausse couche d'Elia et au grand combien elle réagirait mal si on venait à lui dire qu'une personne avait avorté. «  Ley'... Tes erreurs passées ne font pas de toi ce que tu es aujourd'hui. Et je ne vais pas te juger sur tes erreurs non plus. Il manquerait plus que ça... Mais tu n'as violé, tué ou agressé personne. Et je sais que tu es une bonne personne et personne ne pourra me contredire, ni même toi. Tu as un bon fond et tu es essentielle pour moi. Et évidemment que tu méritais mon amour, comme celui de n'importe qui. Qui ne voudrait pas t'aimer franchement... Et si je me sens si mal, c'est parce que je n'accepte toujours pas d'avoir pu faire une telle chose. Et je suis comme je suis et tu es comme tu es. On n'y changera rien. Alors miss Carlson, arrêtez d'vous dénigrer comme ça. Il n'y a que moi qui es le droit de faire ça. » Je passais une main dans mes cheveux avec un grand sourire.