so wake me up when it's all over. † E&C

« Oui, j'y arrive pas... j'ai trop a penser ! Déjà que j'arrive pas vraiment à dormir d'habitude donc forcément ... » Tu ne pus t'empêcher de sourire dans la pénombre. Il ne verrait sûrement pas ce sourire, mais au moins tu savais que tu le faisais. Il avait effectivement beaucoup trop à penser. C'était normal, au fond. Ce soir, on avait ébranlé plusieurs choses. On avait remis en question plusieurs points de sa vie et tu pouvais facilement te mettre à sa place. Ça ne devait pas être facile, effectivement. À ce moment, tu aurais eu envie de te lever et d'aller le serrer dans tes bras pour le rassurer. Son cerveau devait rouler à cent milles à l'heure là et ce n'était pas très bon. Des plans pour qu'il nous fasse une crise cardiaque - bien que ça n'ait rien à voir avec le cerveau. Au lieu de quoi, tu finis par prendre la parole. « N'y pense pas trop Em. De toute façon, tu pourras rien régler ce soir. Alors dors... » essayas-tu de le rassurer. Au bout du lit, tu crus entendre ta sonnerie de téléphone, très faiblement. Tu te levas pour aller voir. C'était un message texte de ta mère. Oh, mais c'est qu'elle se couchait tard, la maman ! Tu souris et finis par éteindre ton téléphone complètement. Tu lui répondrais demain. En te relevant, tu entendis Ace se rouler dans le lit. Merde ! Tu espérais ne pas l'avoir réveillée... Tu essayas de voir, dans le noir, ce qu'elle faisait. Après quelques minutes, tu te rendis compte qu'elle s'était roulé de ton côté du lit. Ah bon. Alors tu dormirais de l'autre côté. Tu retournas t'asseoir dans ton lit, silencieusement. Tu pris quelques secondes pour réfléchir puis proposa... « Tu veux venir me rejoindre ? » Tu avais chuchoté d'une voix très basse, histoire de ne pas déranger davantage ta meilleure amie.

Je n'osais rien. Je restais juste figé là dans mon lit, voyant un peu plus loin celui de Priape où le corps ne bougeait guère, trop occupé à ronfler puis le grand lit destiné à Charlie & son amie Ace, là, ça bougeait plus puisque Charlie était assis pour me parler et que Ace semblait le virer un peu. Il tenta de me rassurer mais je grimaçais; je n'étais définitivement pas vraiment rassurer par ces propos. Je l'entendis se lever et je relevais la tete, voyant sa silhouette se dirigeait vers le bout du lit, regarder ses messages. Il éteignait son téléphone, retourna silencieusement s'assoir tandis que je beuguais puis se tourna vers moi me proposant : « Tu veux venir me rejoindre ? » Une voix calme, douce, gentille sans aucun coté pervers. ça me fit sourire. J'y avais pensé mais a trois dans un lit ? aucune chance que je sois daccord alors je répondais timidement : C'est préférable que tu me rejoignes toi, non ? Je pouffais un instant tout doucement mettant ma main devant ma bouche. Je l'entendais se lever, il venait me rejoindre ce que j’espérais c'est que si on s'endormait ensemble, l'un de nous se réveiller avant les deux autres pour changer de lit. Au pire, ce serait le secret de la chambre des quatre parce que meme si on ne faisait rien, il était certain qu'Eliah n'apprécierait pas du tout mais là, j'en avais besoin et elle, elle n'était pas là parce que oui, connard, je l'avais évincé en profitant d'une réflexion à deux par rapport aux autres. Je soulevais la couette pour le laisser se couvrir, sentant déjà notre peau entrer en contact, je frissonnais.

Tu pris une grande inspiration en attendant qu'Emrys te réponde. « C'est préférable que tu me rejoignes toi, non ? » Tu souris dans la pénombre. Il n'avait pas tord, après tout. Il était seul dans son lit simple alors que toi, tu partageais un lit double avec Ace. Ça n'allait pas être top d'être trois dans un seul et même lit. Surtout que ça risquait de la réveiller et donc, ça ferait plus de soupçons. Tu finis donc par te lever, le plus lentement possible. Histoire de ne pas faire craquer le lit ou le plancher. C'est toujours ça qui se produit dans un vieux chalet. Ça craque de partout et on ne peut rien faire pour que ça ne le fasse pas. Avant que tu arrives près de lui, il souleva la couverture et tu pus te glisser près de lui, sous la couette. Ça faisait terriblement de bien d'être aussi près de lui, même si ce n'était peut-être pas la chose la plus saine à faire. Cela dit, le contact de ta peau avec la sienne te fit des frissons jusque dans le dos et ça te fit te rappeler à quel point tu avais pu être bien auprès de lui. Tu te tournas pour être face à lui et même s'il faisait très noir, tu te doutais bien qu'en ce moment, il te regardait lui aussi. « Ça va ? » chuchotas-tu alors, très attentif à ses besoins. Sincèrement, tu n'avais qu'une seule envie et c'était qu'il se sente bien. Après tout ce qui s'était passer ce soir, c'était la moindre des choses. Attendant sa réponse, tu finis par poser ta main sur sa joue et doucement, tu la flattas. Tu t'ennuyais de sa peau si douce et si piquante à la fois. C'était peut-être dû à la barbe qui commençait à repousser... Quoi qu'il en soit ça te faisait le plus grand bien. Et Dieu seul sait à quel point tu te retenais pour ne pas l'embrasser, là tout de suite.

Sans un mot, il venait vers moi, me rejoignant dans ma couchette alors que je pensais qu'il ne voudrait plus ou simplement pas. Je souriais intérieurement et un sourire apparaissait sur mon visage caché lègèrement par le noir. Il se fourra sous la couette, touchant ma peau de la sienne. Son contact me fit frémir de plaisir mais je ne voulais pas le montrer alors je me mordais les lèvres aussi doucement que je le pouvais mais c'était impossible. « Ça va ? » Je le sentis bouger, comme si il tentait de se trouver face ou dos à moi puis un instant plus tard, sa main venait se loger sur ma joue, la caressant, la cageolant au mieux qu'il le pouvait. Ça faisait tellement du bien, tellement du bien de se sentir enfin si à l'aise avec quelqu'un chose qui ne m'était plus arriver complètement depuis des mois voir quelques années, je ne sais plus, je suis encore plus perdu alors je me contentes de profiter du moment et croise son bras avec le mien pour moi aussi caresser doucement sa peau comme pour l'endormir et le réconforter mais au niveau de ses cotes, du coté de son corps sans trop descendre et rester descent. Tu parlas enfin, répondant à sa question par un simple : mieux en chuchotant plus qu'il ne le fallait comme si tu avais honte d'avouer que sa presence était bénéfique. Tu ne cessais de caresser le coté de ce corps que tu désirais étrangement, le provoquant depuis des mois pour rigoler, te forçant à ne pas aller trop loin car oh non, tu ne voulais pas de lui mais c'était moi facile d'y croire maintenant qu'il t'avait redonné l'espoir et la possibilité d'y croire alors tu osais, oui, tu osais laissé tes pensées s'embrouiller avec tout les sentiments que tu avais pour Elle, pour Lui. Comme pour chercher le sommeil, tu logea ta tête dans le creux de son cou en continuant tes caresses en disant ; Je ne comprendrais jamais tout ça ...

Après un long moment de silence après que tu lui aies demandé s'il allait, in finit par poser l'une de ses mains sur ta joue et la fit descendre jusqu'à tes côtes. Tu appréciais ce contact aussi simple soit-il. C'était tout simplement parfait. Délicat, tendre... Ça faisait tellement de bien. Bordel que tu avais imaginé ce genre de scène si souvent et pourtant, c'était cent fois mieux que de les rêver. « mieux » prononça-t-il enfin. Tu étais maintenant rassuré. En venant le rejoindre dans son lit, la dernière chose que tu voulais c'était de le mettre mal à l'aise ou de le forcer à quoi que ce soit. D'où le fait que tu t'étais vite occupé de lui demander si c'était ok pour lui et si ça allait. Tu ne voulais tellement rien brusquer... Et même si une partie de toi savait qu'en ce moment c'était complètement mauvais que vous soyez là, l'un près de l'autre à vous câliner, tu n'avais qu'une seule envie et c'était de faire durer le plaisir encore longtemps. « Je ne comprendrais jamais tout ça ... » dit-il en chuchotant. Le but restait le même : ne pas réveiller vos charmants colocataires de chambre. Ta main était toujours posée contre sa joue et, même s'il faisait noir, tu cherchais à le regarder droit dans le blanc des yeux. « Quoi, au juste ? » dis-tu à ton tour. Tu savais très bien de quoi il parlait, mais l'entendre te le dire allait juste confirmer tes pensées. Après quelques secondes de silence, tu tentas le tout pour le tout... « Tu ne comprendras jamais ça ? » dis-tu avant de doucement avant ton visage près du sien. Si près que tout doucement, vos lèvres se frôlèrent légèrement avant que tu l'embrasses avec plus d'instance. Tu aurais tellement envie d'aller plus loin, de l'embrasser plus vigoureusement, plus langoureusement, mais... Ça allait dépasser les bornes et tu le savais très bien. Tu finis par lâcher prise et te reculer, retrouvant une position nez à nez avec le jeune homme. Ta main toujours contre sa joue. Jamais tu ne la lâcherais.

Couché l'un contre l'autre, nous étions bien. Ma tete était niché dans son cou tandis que ma main caressé ses cotes avant de glisser sur son torse. Je savourais cet instant où presque sans tromperie je pouvais rester à ses cotés et je me promettais de profiter juste de ce soir, cette nuit avant de soit prendre une décision soit me dire que j'avais profiter de sa presence un dernier temps. Il continuait à me caresser la joue et je respirais lentement, tant apaisé par sa presence, par ses caresses ; « Quoi, au juste ? » Je fronçais mais j'étais pas à sa hauteur alors il ne voyait rien, me contentant de continuer à caresser son corps en tentant de dormir dans ses bras. Je savourais l'instant alors que lui se prenait la tête à vouloir entendre des choses de ma part : « Tu ne comprendras jamais ça ? » Il ne me laissais pas de lui répondre que déjà je sentais qu'il se rapprochait mais je n'arrivais pas à le pousser car je pensais qu'il se stopperait pourtant ses lèvres arrivent sur les miennes, les caressant un instant puis le baiser s’approfondit et alors que je vais le stopper, il se recule de lui-même comprenant le tout : Il est tellement parfait ! je ne peux que penser cela et je lui réponds : Je ne comprendrais jamais pourquoi je suis si bien avec toi avec tant de simplicité et surtout comment tu fais pour vouloir me supporter ... avais-je dit dans un murmure. Je déposais un baiser au coin de ses lèvres avant de me retourner et coller mon dos contre son torse, n’emboitant dans son corps sans pourtant vouloir plus, juste me sentir contre lui. J'attendais que sa main vienne m'entourer et je repris : J'aimerais tellement que tout soit plus simple, Charlie ... Toujours un murmure, presque tentant et sensuel.

Tu savais qu'en l'embrassant, tu risquais de considérablement le mettre mal à l'aise. Après tout, il avait été clair à ce sujet : il ne voulait pas brûler d'étape et souhaitait que tu lui laisses du temps... Et tu comprenais parfaitement. Seulement, il était là, si près de toi. C'était presque un crime de ne pas pouvoir le toucher, le serrer contre toi... Vos lèvres finirent par se quitter et sans que tu n'eus le contrôle là dessus, il se retourna. Il s'appuya le dos contre ton torse et, instinctivement, tu vins l'enrouler de tes bras. La chaleur qui se dégageait de vos deux corps était apaisante, relaxante. C'était si bien. Et pourtant, si mal... Après un silence plus ou moins lourd, Emrys finit par prendre la parole. Tu te concentras sur ses mots puisqu'il les chuchotaient. « Je ne comprendrais jamais pourquoi je suis si bien avec toi avec tant de simplicité et surtout comment tu fais pour vouloir me supporter ... » Dans la pénombre, tu ne pus t'empêcher d'afficher un petit sourire fier sur tes lèvres. Ça te faisait plaisir de l'entendre te dire ça... Tu lui caressas doucement le bras, toujours silencieux. « J'aimerais tellement que tout soit plus simple, Charlie ... » Tu soupiras légèrement, posant ton visage dans le creux de son cou. Tu déposas un baiser si simple, si tendre. Tu approchas ensuite ta bouche de son oreille et y déposa un nouveau baiser. « Ça n'a pas à être compliqué, Em. Pense à rien. Laisse-toi aller. Y'a pas de recette miracle. » dis-tu finalement, franchement, avant de déposer un nouveau baiser dans son cou.

Mon corps contre le sien, mon dos contre son torse , mes fesses contre cette chose que j'aurai voulu sentir en moi pour ne faire qu'un avec lui, tant de sensation pénétrait en moi à l'instant, touchant mon cœur de plein fouet pourtant je pensais à elle parce que je ne voulais pas lui faire de mal et me mettre en tord aussi, je ne savais plus. Je fermais les yeux comme pour éviter de pleurer de désespoir ou chasser toute lueur dans mon regard de me faire cogiter trop. Ses mains sur mon corps, sa bouche dans mon cou, j'étais aux anges. Il souffla dans mon cou, me faisant frisonner presque de plaisir et il te répond dans un chuchotement aussi inaudible que le tien alors tu tends bien l'oreille frottant presque le bord du coté de ton cou contre son menton rasé de près comme près a ronronner à l'instant qui suit : « Ça n'a pas à être compliqué, Em. Pense à rien. Laisse-toi aller. Y'a pas de recette miracle. » Tu souriais peu sincèrement mais de toute manière, il ne voyait rien et tu te contentas d'attraper l'une de ses mains qui t'entourent pour la serrer fort et la garder contre toi. Puis tu murmure : Oui, Charlie, mais ce n'est pas si simple ... Je ferme à nouveau les yeux, baille très doucement et presque trop gracieusement pour paraitre naturel puis je lui dis comme dans un dernier éveil : Bonne nuit chéri ... Comme totalement apaisé, relaxé, ne me rendant pas compte des mots que j'emploie, du surnom que je viens inconsciemment de lui donner et je m'endors dans ses bras, ne me souciant de rien, juste du moment présent.

Il y a des jours où tu aimerais être plus puissant, où tu aimerais avoir le dernier mot, le bon mot. Celui qui ferait prendre conscience aux gens que tout ne doit pas toujours être compliqué et que, généralement, c'est nous qui compliquons toujours tout. Emrys prit ta main et la serra plus fort contre lui. Après un certain instant de silence, il finit par prendre la parole. « Oui, Charlie, mais ce n'est pas si simple ... » Tu soupiras légèrement, la tête toujours appuyée dans le creux de son cou. Il bailla légèrement et te souhaita la bonne nuit, en ajoutant le surnom « chéri » à la fin. Tu ne savais que dire et... au lieu de dire quoi que ce soit, tu déposas un dernier baiser dans son cou avant de retourner poser ta tête sur le bout d'oreiller.