so wake me up when it's all over. † E&C

Tu étais là, assis sur le canapé, face au grand foyer qui brûlait gentiment une ou deux buches de bois. Le crépitement te détendait et les flammes qui dansaient t'offrait un beau spectacle. Après une journée comme celle que tu venais de passer, tu avais bien droit à un peu de repos. Effectivement, après le petit-déjeuner en compagnie de Wyatt et ton excursion à pied en montagne, suivit de quelques descentes en ski, on peut dire que tu avais eu ton lot d'activités - et d'émotions - pour la journée. Tu étais donc là, assis sur le canapé, face au grand foyer. Une bière posée sur la table basse te rappelait que cette semaine, tu avais droit de décrocher et de ne penser à rien. Tu avais droit de fêter, de boire, de t'amuser. Tu n'étais pas à Harvard, là. Alors pourquoi te faire un sang d'encre avec ces histoires de thèse et tout ça... Profite de la vie, c'est ça l'essentiel durant ces vacances en montagne ! Tu t'étiras le bras et prit la bière. Tu en bus une grande gorgée avant de la reposer là où elle était. Le reste du chalet était silencieux. Certains étaient dans leurs chambres, d'autres étaient encore dehors. Toi, tu prenais ça relax, tout simplement.

Le voyage débutait parfaitement bien, Je me retrouvais dans une chambre agréable avec des gens agréables tout comme dans l'équipe du voyage simplement. Je n'étais pas malheureux de vivre ce voyage, de partir dans un endroit froid au contraire, l'important était la détente que cela pouvait m'apporter. Les sms de Roxanna à propos de ma demande en fiançailles d'Eliah m'avait un peu tourné la tête et je me sentais un peu pommé comme si elle avait su mettre le point sur la corde sensible. Pourtant, je voulais croire en ce bonheur que je me créais de toute pièce depuis cette journée à l'aéroport. Je terminais de bien ranger mes affaires et de faire presque l'inventaire pour le début des réjouissances demain puis j'envoyais quelques messages à mes amis. Quelques instants plus tard, j'avais enlevé mon manteau, jusqu'à présent gardé pour rester en t-shirt et pull à zip ouvert et descendre dans le grand salon du chalet, histoire de profiter de la cheminée. Il semblait que je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée car Charlie, mon ex petit ami et à présent, bon ami, se trouvait là, assis au coin du feu, buvant une bière. Je me trouvais en bas des escaliers dans son dos et je bloquais quelques instants, le regardant de loin, ne pouvant m’empêcher de sourire à sa vision. J'attendais quelques instants ne sachant si je devais choisir de remonter ou oser aller le rejoindre. Je respirais un bon coup et décida de me joindre à lui. Je me faufilais dans l'espace où il se trouvait et m'asseyais à ses cotés près du feu sans trop oser m’approcher avant de lui chuchoter : Besoin de réfléchir ? Besoin de repos ? Je lui fis un clin d’œil accompagné d'un petit sourire qui se voulait sympathique puis je passais doucement ma main sur son épaule, signe de presence et tendresse.

Un peu trop perdu dans tes pensées, tu n'eus même pas remarqué qu'Emrys s'était posé à côté de toi. Ce n'est que lorsqu'il chuchota doucement que tu fus enfin conscient de sa présence. « Besoin de réfléchir ? Besoin de repos ? » demanda-t-il, avant de passer subtilement sa main sur ton épaule. Ce léger contact fis passer un long frisson le long de ton échine et t'arracha une toux mal à l'aise. Tu connais Emrys depuis un très long moment. Vous étiez même sortis ensemble pendant cinq mois. Tu savais que c'était son truc, les touchés, les sous-entendus et les paroles pleines de bonnes intentions. Mais à chaque fois, ça te prenait directement au coeur. La façon dont il te parle, dont il te regarde. Ça te met tout à l'envers. Même s'il est officiellement fiancé à Eliah et que votre relation est bien loin - ou presque, essaies-tu de te convaincre - de ce qu'elle était lorsque vous vous fréquentiez. « Non, ça va. Je me détendais seulement. Tu peux rester. » dis-tu en tournant légèrement la tête pour faire face au Winthrop. Tu posa ton regard pâle dans le sien, lui faisant un sourire sincère. Tu n'avais pas envie qu'il parte, c'était évident. Parce que quoi qu'on en dise, tu étais toujours agréablement bien en sa présence. Même si ce n'était pas... honnête.

Ayant passé ma main sur son épaule, je frissonnais un instant suite à ce contact tendre puis je pris un instant de recule me décalant trouvant cela étrange et tout en général. Je pouvais remarquer son trouble évident mais je n'en savais pas clairement la raison : ce n'était surement pas ce contact qui pouvait lui faire ça, honnêtement, non ? Je souriais en regardant le sol sur lequel je me trouvais assis près de lui et de cette cheminée. Je regardais les flammes s'agiter doucement devant nos yeux ébahis qu'on sentait habité par nos réflexions intenses puis soudain, il me répondit d'une voix douce tournant sa tête au meme instant où je tournais la mienne. Il brula alors mon regard en me piquant du sien. Je pouvais regarder chaque trait fin de son visage que j'avais toujours apprécié et ce sourire qui semblait m’être destiné comme un remerciement de ma presence me fit grimacé puis sourire ; un sourire éclatant. « Non, ça va. Je me détendais seulement. Tu peux rester. » Je me sentais gêné au final meme si je pouvais pas m’empêcher de le voir, lui parler comme toujours et d'adorer le provoquer mais justement, tout ça, c'était ambivalent parce que je ne voulais plus le voir par respect pour Eliah, ma fiancée pourtant, déjà, je me trouvais à ses cotés. Pourquoi tout devait être si compliqué ? Je fis mine que tout allait bien dans ma tete et lui souriais tandis que je montrais mon étonnement à son invitation en quelque sorte à rester ou simplement, sa permission, je ne savais pas trop et presque inconsciemment, je provoquais ce qu'il ne fallait pas provoquer ; notre éternel jeu en lui demander ; tu veux que je reste ou je PEUX rester ? J'avais bien appuyé sur les mots comme pour comprendre. Ma voix était douche, légèrement provocatrice pourtant j'avais cherché à lutter contre ce ton, cette façon de parler à ce garçon qui était à présent un simple ami, c'était certain.

Tu pris une grande inspiration, regardant les flammes du foyer se faire aller dans tous les sens. Le craquement du bois qui brûle te reposait. Ça faisait tellement du bien d'être écarter de tout, de pouvoir se reposer comme ça, se ressourcer. Et tu étais très heureux de pouvoir le faire auprès de tes amis de la Dunster et de la Winthrop. Depuis votre arrivé au Québec, tu avais eu la chance de faire plus ample connaissance avec Wyatt ce qui t'avait vraiment plu. Tu avais pu aussi passer du temps avec Torrey qui était devenue une présence fantomatique depuis les dernières semaines... Bref, cette idée de voyage était excellente pour passer un bon moment avec tout le monde. Et puis ça te réjouissait de pouvoir être près d'Emrys, comme ça, tout bonnement. Ça t'avait manqué. Il s'était installé près de toi, silencieusement, et avait mis sa main sur ton épaule, la caressant doucement. Ce contact, si minime soit-il t'avait énormément chamboulé... Déjà que le jeune homme occupait tes pensées depuis quelques temps déjà - surtout à l'annonce de ses fiançailles - s'il fallait en plus qui se la joue comme ça... Disons que ça n'arrangeait pas la situation puisque tu ne voulais pas craquer. Pas là, pas maintenant... Il te demanda s'il pouvait rester. Tu lui dis que oui. Pourtant, il posa la question piège... « Tu veux que je reste ou je PEUX rester ? » Tu passa une main nerveuse dans tes cheveux et détourna la tête pour regarder le feu qui brûlait. D'une voix plutôt incertaine, tu annonças... « Je veux que tu reste, Emrys. Seulement, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. » Tu soupiras légèrement et retourna la tête vers le brun. Ça te faisait un peu mal, dans un sens... Mais c'était peut-être nécessaire. Tu sauras qu'Emrys comprendrait ce que tu voulais dire par " je ne pense pas que c'est une bonne chose ". Après tout, il était fiancé ! Il allait se marier avec Eliah ! C'était une bonne chose, oui. Tu étais extrêmement heureux pour lui, mais dans un sens, tu te demandais toujours pourquoi il agissait de la sorte envers toi. Et le plus tragique c'est que tu n'aurais sûrement jamais de réponse à cette question...

J'avais tenté de ne pas me la jouer provocateur, de ne pas jouer simplement mais c'était comme si le fait qu'il soit là rendait la tache impossible. Je grimaçais à la pensée de ce que je faisais pourtant ce n'était rien mais peu à peu, à l'évolution de mes pensées et de son expression, de la lueur dans ses yeux, une petite action prenait beaucoup d'ampleur. Il semblait perturbé de devoir répondre à cette question. Il regardait le feu coupant notre lien soudainement puis il me dit ;  « Je veux que tu reste, Emrys. Seulement, je ne pense pas que ce soit une bonne chose. » Je le regardais en grimaçant puis en le scrutant  bien du regard; pourquoi pas une bonne chose ? entre amis, on a le droit de se parler, non ? Je ne comprenais pas et me gratta l'arrière de la tête dans un instant de profonde réflexion mais c'était comme si sa presence m’empêchait de réfléchir justement.  Je ne savais quoi lui répondre à ça parce que je crois que j'arrivais pas à piger. je ne voyais pas le mal dans notre relation, notre rencontre aujourd'hui ici. Pourquoi c'est pas une bonne chose ? Avais-je sur un ton d'incrédulité. Je bougeais ma tete comme trouvant débile sa reflexion puis je reprenais de plus belle ; Nous sommes ... J'eus un moment d'hésitation. Amis ... j'crois donc les amis peuvent se voir pourquoi tu dis une telle connerie ... si tu veux je peux partir hein ! faut savoir ... avais-je en m'énervant lègèrement sur la fin puis je murmurais : mais ça me ferait chier de partir ... la bouche en coeur. Pourquoi avais-je sorti ça ?

Ça y est, les choses se compliquait légèrement. C'était sûrement un peu de ta faute, après tout. Tu cherchais le trouble là où il n'y en avait pas. Tu devrais plutôt laisser Emrys tranquille... Il ne vient qu'en ami et toi tu ne fais que penser à ce que vous aviez été, un an plus tôt. Là, il était heureux. Sur le point de se marier avec Eliah, son ex... Pourquoi ne le laissais-tu pas être heureux et faire ce qu'il veut ? Bon... peut-être parce qu'une partie de toi ne voulait pas accepter le fait qu'il soit en couple avec une autre personne que toi ? Peut-être parce qu'il allait être prit pour toujours, avec une femme, et que tu n'aurais plus jamais la chance d'être dans ses bras ? Peut-être parce qu'au fond tu espérais qu'il te revienne ? Peut-être parce que tu aimerais qu'il te dise qu'il t'aime encore et que tout ça n'est qu'une mascarade. Tu passas une main dans tes cheveux pour faire passer toutes ces pensées déplacées. « Pourquoi c'est pas une bonne chose ? (...) Nous sommes amis ... j'crois donc les amis peuvent se voir pourquoi tu dis une telle connerie ... si tu veux je peux partir hein ! faut savoir ... mais ça me ferait chier de partir ... » Tu soupiras légèrement. Ton but n'avait pas été de l'énerver, au contraire. Tu essayais juste de comprendre ce que tu ressentais toi, au fond de ton coeur. Tu posas ta main sur son avant-bras et murmura. « Je ne veux pas que tu partes. Reste. » Ces mots sortirent avec une telle intensité. Tu espérais presque qu'il comprenne le double sens. Tu ne voulais pas qu'il parte. Qu'il se marie. Qu'il ait des enfants... Avec une femme. Ou une personne autre que toi. Mais bordel, ça ne te ressemblait pas ! Allais-tu le laisser en paix, merde ? Ta main sur son avant-bras resta là, le serrant un peu plus...

Je le voyais soupiré et j'eus honte de ce genre de provocation pourtant j'avais pas l'impression de dire des choses interdites mais lui trouvait notre amitié interdit parce que surement qu'il avait peur qu'on retombe dans une autre relation : ok je compliquais trop mon esprit avec tant de pensées. J'étais énervé de son faux rejet, de son rejet qui n'en n'était pas un comme si il me disait de rester mais que si je faisais un truc, c'était moi qui faisait mal les choses, trop bizarre pourtant quelques instants après, il posa son bras sur mon avant-bas, tendrement, une tendresse qui m'électrisa quelque peu et je grimaçais honteux de l'effet que ça me faisait et il me dit d'une voix tout aussi belle et tendre : « Je ne veux pas que tu partes. Reste. » Ce qui me semblait si étrange par contre c'était sa façon de me regarder en disant ça, ce que sa voix me disait, ce que son ton et sous entendu que je percevais me disait et ça m'effrayait tout en me disant sourire. Je voulais lui poser des questions sur ce ton, sur ce que je comprenais mais voulais-je vraiment me compliquer ma vie ? Mes choix ? Oui, d'un coté, je le voulais et je voulais comprendre si je comprenais bien et comprenais qu'il m'appréciait toujours plus mais d'un autre non, parce que j'étais avec Eliah et je voulais continuer de me persuader que tous avait tord et que je n'avais pas fait ça, cette demande par peur de perdre encore quelqu'un. Certes, j'avais des sentiments pour elle mais parfois, je doutais et là, c'était encore pire face à Charlie. Je fis l'erreur presque inconsciente de me coller plus contre lui comme un réflexe du au froid et toucha à mon tour son bras puis posa nonchalamment ce bras sur sa cuisse comme ferait deux amis posés tranquille dans un petit espace mais ça me faisait autre chose puis d'une voix tendre, je pris la parole : Alors je reste mais je ne te comprends pas Charlie tu sais ... pourquoi tu ne m'expliques pas ces réflexions, ces pseudos reproches, je suis pret à tout comprendre tout entendre ... je soupirais laissant un silence s’installait avant de reprendre ; Mais bon l'important n'est pas là, j'suis heureux qu'on puisse enfin passer du temps ensemble ... Mais yeux semblait briller étrangement fort quand je les fixais dans on regard, créant alors un lien qui me transporta dans un autre temps. Un sourire illuminait mon visage.

Tu étais complètement perdu dans tes pensées et pourtant, une seule chose te semblait bien réelle : ta main sur l'avant-bras d'Emrys. Ce petit touché tout simple, mais qui pourtant voulait presque tout dire. Tant pis s'il l'interprétait de façon différente, au moins tu étais heureux d'avoir pu le toucher à nouveau. Aussi malsain que cela puisse paraître. Le jeune Winthrop se rapprocha machinalement de toi, posant ensuite à son tour sa main sur ta cuisse. Il prit finalement la parole et brisa le silence un peu trop lourd qui s'était installé. « Alors je reste mais je ne te comprends pas Charlie tu sais ... pourquoi tu ne m'expliques pas ces réflexions, ces pseudos reproches, je suis pret à tout comprendre tout entendre ... (...) Mais bon l'important n'est pas là, j'suis heureux qu'on puisse enfin passer du temps ensemble ... » Tu baissa les yeux, silencieusement. Puis lorsque tu relevas la tête, son regard brillant vint se mêler au tient. C'était si bon et à la fois si mal. Bordel que tu avais le don de te mettre dans d'affreuses situations. C'était toujours toi qui se retrouve dans ces situations. C'est toujours toi qui souffre le plus, qui reste accroché, qui aime encore alors que tout est fini, qui espère encore alors qu'il n'y a plus rien à espérer. Tu pris une grande inspiration avant de murmurer, bien malgré toi. « À toutes les fois où je suis prêt de toi, j'ai l'impression qu'il y a encore cette connexion réciproque. Ce désir qui nous brûle. Et pourtant, tu es sur le point de te marier... Alors je trouve ça difficile. » tu pris une pose, toujours le regard planté dans le sien. Les mots que tu allais prononcer ne serait pas facile à sortir, mais tu penses qu'il méritait de savoir. Après tout, peut-être que ça allait changer quelque chose ? « Je trouve ça difficile de te voir avec une autre alors que tu me laisses constamment l'impression que tu as envie d'être avoir moi. » Et voilà, c'était sortie. Tu pris une grande inspiration, heureux d'avoir lâché ce morceau. Cela dit, tu ne savais pas comment le jeune homme allait le prendre...

Un sourire était ancré sur mon visage mais son expression ne me donnait guère envie de le garder. Il semblait si anxieux si mal et ça me brisait de le voir ainsi. Qu'avais-je fait ? Quand nos regards se croisent, je sens tellement de chose que j'ai peur et rompt le lien alors qu'il semble enfin oser parler, dire ce qu'il voulait et qu'il n'arrivait pas à dire : « À toutes les fois où je suis prêt de toi, j'ai l'impression qu'il y a encore cette connexion réciproque. Ce désir qui nous brûle. Et pourtant, tu es sur le point de te marier... Alors je trouve ça difficile. » Je forme un o d'étonnement avec ma bouche et grimace, je ne comprends pas. Je perds d'un coup tout repère parce que je n'aurais jamais cru qu'il pense ça et que justement, il ne m'aide clairement pas vu tout mes doutes et ceux qu'il pouvait déjà provoqué chez moi par sa presence. Je baisse encore plus la tête tandis qu'il tente de reprendre : « Je trouve ça difficile de te voir avec une autre alors que tu me laisses constamment l'impression que tu as envie d'être avoir moi. » Il souriait presque comme soulagé de m'avoir dit ça, d'avoir dit ce qu'il voulait et je pensais à Eliah et presque comme voulant faire ce que ma raison me disait de faire et ce que les convenances disaient de faire, je respirais de lassitude avant de dire, la tête baissée : On n'est ami Charlie ... Enfin, je croyais que c'était clair ! Je suis avec Eliah et on joue quand on se provoque, non ? je tortille mes doitgs de stresse parce que je sens qu'une partie de moi, une grande ne veut pas y croire, veut dire d'autres choses mais j'ai peur. Alors je regarde les flammes et d'un air nostalgique, j'ose à mon tour : j'crois que j'suis pommé ... tu sais ... il faut que je prenne mon temps mais le dis à personne, Charlie ! Dis à personne que je doute, je veux blesser personne mais je sais que je le ferais, je le sens ! Je ne sais pas si il comprend parce que la spychologie c'est toujours compliqué surtout pour un cas comme moi mais en réalité tout ça signifie juste que je suis presque certain d'avoir éprouvé ce qu'il éprouve, de peut etre l'éprouver encore mais que je suis aussi pas certain de ce que j'éprouve pour elle, du pourquoi j'ai demandé la belle en mariage aussi.