Tu te fous de ma gueule ? pv Léo

JACKIE-ELIE STEVENSEN & LEO-AARON BLACKBURN
Tu te fous de ma gueule ? c'est ça

J'étais tranquillement attablé sur l'une des tables extérieurs de l'université. Les écouteurs dans mes oreilles, je ne faisais pas vraiment attention aux personnes qui se trouvaient autour de moi. Je ne révisais pas, je ne lisais pas. J'écoutais tout simplement de la musique à l'abri des étudiants. Je ne voulais pas parler. Je voulais être seul et cet endroit était parfait. Reculer, il se situait dans un petit coin tranquille du parc de l'université. Mon lieu de détente, l'endroit que je chérissais. C'était ici quand je voulais être seul et ne parler à personne. Ma journée avait été difficile. Tout allait de travers. Mon réveille n'avait pas sonnée et j'étais arrivée en retard. C'est petite chose pouvait paraître très subtile mais elle pouvait rapidement me mettre de mauvaise humeur. Il était donc primordiale pour moi et mon humeur que je vienne ici pendant quelques instant. Après 20 minutes de relaxation, j'enlevais mes écouteurs pour regagner l'université. Je rangeais mes affaires pour ensuite me lever. Je quittais mon petit coin de paradis pour regagner la civilisation. Un jeune homme se trouvait en face de moi et allait de l'autre cotée. Au départ, je ne lui avais apprêté aucune attention jusqu'à ce que je le reconnaisse. Léo, le Léo que je connaissais. Mon corps tout entier ne savait pas comment réagir. Je finis instinctivement par faire demi tour avant qu'il n'arrive à ma hauteur. Je ne savais pas comment réagir mais une chose était sur j'étais partagée entre la colère de le revoir et la surprise.

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C'était difficile de se faire à cette nouvelle vie, certes je n'étais pas du genre à tenir en place bien longtemps après Londres, San Francisco et maintenant Harvard ou plutôt Cambridge car on on peut pas dire que l'université était mon lieu préféré. Non à dire vrai je n'avais jamais réellement cherché à fréquenté ce lieu, comme si je pouvais y arriver simplement par mon nom, sauf qu'ici aux Etats Unis personnes ne connaissaient mes parents si connus dans la capitale anglaise. Oui j'étais un inconnu et cela pouvait avoir ses avantages comme ses inconvénients. D'ailleurs ce matin je m'étais réveillé dans les bras de Julia un peu comme toujours depuis qu'on était arrivé ici bras dessus, bras dessous comme pour ne pas s'éloigner comme si l'un contre l'autre rien ne pourrait nous arrêter, on se protégeait comme on pouvait car seul moi la connaissait à la perfection et seulement Julia m'avait vu au plus mal dans les moments difficiles de ma vie. Je marchais dans les couloirs de la faculté, couloir je ne connaissais pas encore à la perfection, quand je vis un peu au loin une chevelure blonde, comme un ange descendu du ciel, je m'approchais tout en avançant doucement, lorsque je reconnut parfaitement la silouhette de Jackie, l'ange devenait démon, je ne savais pas si je devais l'ignorer ou encore plus commencer les hostilités, après tout personne ne m'avait fait autant de mal qu'elle, du moins personne n'avait osé. Prenant alors mon courage à deux mains, je la suivait dans un recoin du couloir, avant de lui prendre le bras doucement peut être que c'était son jour de chance, j'étais peut être de bonne humeur. Jackie ! A croire qu'on finit toujours par se recroiser ... à ton plus plaisir tu ne peux pas le nier.

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Si je m'attendais à ça ? absolument pas. Pour tout vous dire, j'avais l'impression de vivre un mauvais rêve. Je n'avais pas revu Léo depuis maintenant un bout de temps et l’apercevoir au loin était déjà bien assez. C'était étrange, plus qu'étrange. Cette journée était décidément rempli de surprise. J'avais fais demi-tour espérant ne pas attirer son attention. Je ne faisais pas vraiment attention ou j'allais jusqu'à ce que je me retrouve dans un coin du couloir isolé. Il m'était parfois arrivée d'imaginer nos retrouvaille. Autant vous dire que ce n'était pas spécialement beau à voir et à entendre. Je sentie ensuite la main de Léo se poser sur mon bras. Le moment temps redouté était donc arrivée. Je me retournais pour lui faire face. Son visage n'avait pas changé, il était resté comme je l'imaginais. " Jackie ! A croire qu'on finit toujours par se recroiser... à ton plus grand plaisir tu ne peux pas le nier ". Mes yeux étaient rivée sur lui, ma rancœur n'avait pas faiblit durant tout ce temps. " Léo ! le destin est parfois pitoyable, je dois te l'avouer. " dis-je tout en fusillant du regard Léo qui semblait plutôt calme. Je finis par affiché un sourire un peu forcé et lui dit : " Je suis ravie effectivement... " ravie n'était pas vraiment le mot que j'aurais choisi. Je finis par lui dire : " tu peux me lâcher maintenant, je pense que je ne peu plus filer maintenant ". Prise entre quatre murs, je lui faisais face attendant une réaction de sa part.

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On était là tous les deux à quelques centimètres l'un de l'autre, rien que voir son visage si proche, j'avais jamais réellement pensé à la revoir un jour, je n'avais pas espérait la retrouver à dire vrai alors qu'elle était la seule a m'avoir mis au sol, elle pouvait en être fière mais maintenant j'étais pire qu'avant. Après tout comme on dit quand on déchante on se protège, l'amour n'était pas fait pour moi et apparemment tout cela était mieux comme ça. Non à la place j'avais décidé d'accepter de me marier avec Miss Merkel pour faire plaisir à mon paternel, je le détestais mais au moins comme cela je serait de nouveau sur son testament cela aurait été bête de ne pas profiter de sa débilité. Elle était plaqué contre le mur avec seulement moi pour la bloquer, non elle ne pouvait plus partir et j'en étais heureux dans un sens, j'allais pouvoir en profiter. Le pire je pense c'est que je me suis installé ici avec ma fiancée et Julia ... alors au moins on pourra se croiser régulièrement ! En fait ça allait me tuer de la voir souvent, me brûler de l'intérieur surtout si elle trainait avec des hommes, des cons qui ne la méritent pas ... bon d'accord j'ai joué au con mais je ne supporte pas quand même l'idée que Jackie ai pu refaire sa vie ... est ce que j'ai refais ma vie moi ? Non je ne suis plus que l'ombre de moi même, une face creuse, sans plus rien à l'intérieur.

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Cette situation m'embarrassait au plus au point, je ne savais pas comment réagir. Comment réagiriez-vous si vous étiez dans ma situation ? l'envie de le pousser et partir me démangeait. Je n'avais pas envie de lui parler et encore moins de développer un dialogue de sourd. Je lui en voulais et il m'en voulais. Il n'y avait aucune issue convenable dans tout ça. Aucune. " Le pire, je pense c'est que je me suis installé ici avec ma fiancé et Julia... alors au moins on pourra se croiser régulièrement " sa fiancé ? ma tête avait du changé. Surprise par cette nouvelle, Léo-Aaron Blackburn fiancé. J'avais envie de rire. Je finis par lui dire. " J'espère que tu as déjà imprimé les papier du divorce. " dis-je tout en rigolant un peu. Pour tout avouez, je n'avais jamais imaginé Léo fiancé un jour et encore moins marié. L'envie d'être agréable m'était passée. Au fond, cette idée de le voir ici avec sa fiancé et Julia m'insupportait. Je finis ensuite par dire : " Et bien écoute on pourra se faire un repas avec ta fiancé fraîchement trompé et puis avec mes conquêtes d'un soir. Sa pourrait être assez marrant. Si tu veux, je te présenterais aussi à ma meilleure amie "

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Elle se trouvait là devant moi à se foutre de ma gueule mais j'avais bien remarqué que l'idée que je sois fiancé et normalement heureux l'avait choqué, son visage s'était fermé malgré certainement l'envie de me faire la misère et de rien montrer, je la connaissais tellement bien après tout. Durant les 7 mois qu'on avait pensé ensemble, j'avais réellement appris à faire passer quelqu'un avant moi. Tu sais quand on a trouvé la bonne personne rien ne sert d'aller voir ailleurs ... C'était méchant, bâtard mais après tout j'étais un connard et encore plus avec Jackie tout simplement par que je la détestais de m'avoir fait si mal, il fallait qu'elle souffre, qu'elle saigne et que personne ne l'aide ... allez savoir pourquoi ? Fraichement trompé ? Tu me fais rire ... je trompe pas toutes mes petites amies ! Et puis je pense que c'est plutôt une mauvaise idée tout ça mais si tu me mets au défi j'accepte après tout je voudrais bien voir le niveau des mecs avec qui tu couches ... En fait non ça me rendait dingue qu'elle me fasse face comme ça, comme si elle espérait qu'un diner de la sorte pourrait bien se passer, non c'était loin d'être le cas ... Je la regardais, son visage qui était resté imprimé dans ma tête, mais les images de Jackie avec mon meilleur ami me revenait en tête, je tapais alors violemment le mur, merde ! pas maintenant ! Pas devant elle, pas d'émotions, merde ! Pour la meilleure amie quand tu veux ... j'ai toujours eu un petit faible pour tes amies ....

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Je savais que cette discution n'allait avoir ni queue ni tête. Je savais le mal que je lui avais fais et il savait le mal qu'il m'avait fait. Je ne mâchais pas mes mots au contraire. Je ne passais plus par quatre chemins après tout je n'avais rien demander moi. C'était lui était venu m'aborder. C'était lui qui ne me laissait pas partir. Il voulait du face à face et bien il allait être servis. " Tu sais quand on a trouvé la bonne personne rien ne sert d'aller voir ailleurs ". Mes yeux se froncèrent. Léo savait parfaitement ou appuyer pour me faire mal et il ne se gênait pas. Mon regard chercha autre chose que le visage de Léo pendant quelques secondes. " Et bien je suis ravie pour toi, tu as au moins appris quelques choses depuis tout ce temps ". dis-je tout simplement. Cette situation devenait de plus en plus déstabilisante. A cet instant, j'étais bien content d'être à l'abri des regards indiscrets. " Fraîchement trompé ? tu me fais rire... je trompe pas toutes mes petites amies ! Et puis je pense que c'est plutôt une mauvaise idée tout ça mais si tu me mets au défi j'accepte après tout je voudrais bien voir le niveau des mecs avec qui tu couches.." j'étais énervée, je finis par lui dire en marquant chaque mot. " Je te met au défi après tout tu verras qu'ils n'ont rien à voir avec toi... tu serais vraiment surpris de voir le bonheur qu'il m'apporte en une seul nuit " Léo avait beau me connaitre, je le connaissais aussi. Je savais que l'idée était ridicule, mais Léo n'était pas le seul à vouloir faire du mal. Je regardais Léo qui semblait lui aussi ne plus être aussi calme qu'au début de cette conversation. Il tapa contre le mur qui se trouvait derrière moi. " Pour la meilleure amie quand tu veux... j'ai toujours eu un petit faible pour tes amies..."mes yeux se froncèrent à nouveau. Je mis mes mains sur le haut de ses épaules et le poussa " va te faire foutre Blackburn " dis-je en sortant de ces quatre murs.

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Oui j'ai appris de cette foutue relation ... j'ai appris que les filles au visage d'ange sont les pires garces qui existent ... Tu sais quoi en fait merci Jackie, merci de me détester à ce point là au moins tu penses tout le temps à moi, je hantes tes journées ... Oui c'était pas possible qu'elle ai tout oublié, entre la haine et l'amour il n'y a qu'un pas après tout et c'était un pas que nous avions franchi, c'était cette ligne invisible mais tellement invincible, c'était ligne franchie qui m'avait durci le coeur. Ces mots résonnaient dans ma tête, elle me rendait fou cette femme, elle savait me faire sortir de mes gonds, j'avais pourtant prié pour ne pas lui donner ce plaisir de me voir si atteint par ce qu'elle était capable de me dire ... Après tout quand on est une fille facile tous les mecs peuvent te passer sur le corps et tu es satisfaite ... mais moi je sais que tu n'aimes pas cette Jackie ... peut être que je te déteste mais tu te détestes aussi ! Elle pouvait pas avoir changé autant, elle était tellement parfaite par le passé, non ce n'était pas possible que je l'ai changé de la sorte, en fait le pire connard c'était surement moi, Julia avait sombré, j'avais sombré et Jackie était devenue une "p***" c'était dure de ce le dire .... Alors que ma main venait de se prendre le mur en pleine vitesse, elle me poussait. J'aime ton côté hargneux Jachou ! Autant dire qu'elle allait péter un cable avec ce surnom de la belle époque, et ça me faisait plaisir.

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" Oui j'ai appris de cette foutue relation... j'ai appris que les filles au visage d'ange sont les pires garces qui existent... Tu sais quoi en fait merci Jackie, merci de me détester à ce point là au moins tu penses tout le temps à moi je hantes tes journées.. " cette situation n'était absolument pas gérable. Léo n'arrangeait rien et je n'arrangeais rien. Nous étions tout deux têtus bornés au point de vouloir se faire du mal volontairement. Instinctivement je me mordais la lèvre en signe de nervosité. Je poursuivis parce que je ne pouvais pas rester sans répondre. " parce que tu crois que je pense à toi tout le temps ? tu as arrêter d'être le centre du monde quand tu as couché avec Emily. ET TU SAIS QUOI LES SEULS MOMENTS OU JE PENSE A TOI, c'est pour me dire que je ne risque pas de tombé sur pire que toi ! " Je savais que Léo était quelqu'un de protecteur, nous avions beau nous détesté quelques choses en moi restait attaché à lui. La relation que j'avais eu avec Léo m'avait changé. Avant que je ne le repousse : " Après tout quand on est une fille facile tous les mecs peuvent te passer sur le corps et tu es satisfaite.. mais moi je sais que tu n'aimes pas cette jackie... peut être que je te déteste mais tu te détestes aussi ! " je fis une grimace pour lui dire : " Et depuis quand tu te soucis de ça ? qu'es que ça peut bien te foutre hein ? Je suis une fille facile et alors. " après tout cela ne le regardait plus et je n'avais aucun compte à rendre à un homme qui ne savait pas se contenir dès qu'il voyait une belle fille dans les parages. Je ne pouvais plus rester ici entre quatre mur et avoir en face de moi Léo. Je le poussais pour pouvoir me dégager. " J'aime ton côté hargneux Jachou " alors que je m'apprêtais à le planter sur place. Je m'approchais à nouveau de lui en le pointant du doigt et finit par lui dire droit dans les yeux : " tu sais quoi ? ton meilleur ami il était dix fois mieux que toi ! En une nuit il m'a apporter plus que toi tu ne m'apportais ! "

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J'étais un peu décontenancé, depuis qu'elle se trouvait devant dans un certain sens je ne voulais pas qu'elle parte, non il y avait toujours ce lien que je ne pourrais pas décrire, c'était étrange mais elle m'assassinait avec ses phrases tueuses et je restais là pour lui faire mal, pour l'enfoncer encore et encore. Oui j'étais un vrai gamin, je ne pouvais pas la laissé s'en tirer de la sorte alors qu'en fait je pouvais lui dire toutes ses vérités. Pas pire mais est ce qu'au moins depuis tu as quelqu'un d'autre ... parce qu'au fond c'est moi qui est refait ma vie, qui suis fiancé, qui file le parfait amour ! Dis je en posant mes yeux sur l'anneau qui se trouvait autour de mon doigt, cela faisait d'ailleurs bizarre de me dire que ça y est j'étais dans le monde de mon père, dans ce monde que je détestais, qu'est ce qu'on ne pourrait pas faire pour avoir accès à tous les rendez vous mondain, mais ça il fallait bien sur que Jackie ne soit pas au courant, autant lui dire que tout allait pour le meilleur des mondes. Je sais j'avais peut être un petit espoir que la Jackie que je connaissais n'était pas totalement morte, mais apparemment le côté catin a pris le dessus ! Je finissais par me rapprocher de nouveau d'elle, tout en effleurant sa main de la mienne, comme pour jouer avec le feu, pour voir si il n'y avait réellement plus rien entre Jackie et moi, peut être pour pouvoir tourner la page définitivement ... elle frémissait à ce contact et je sentais une sensation étrange en moi, je lui lâchais alors la main aussi rapidement que possible. Ces paroles, encore et toujours les même comparaisons, je savais que mon ancien meilleur ami était un bon coup mais au pire c'était avec moi qu'elle avait passé sept mois. Ah oui et bien tant mieux si tu as pris ton pied ... j'aurais pas voulu que tu passes une mauvaise soirée ! Ça aurait bête que tu doives payer pour qu'il te comble totalement .... Mais tu sais Emily excellé plutôt dans son domaine, c'était plutôt bien de voir qu'elle me faisait tout ce que tu n'as jamais osé ... une catin sage au fond ! Je comblais encore un peu la distance entre nous, ça m'éclatait, ça me blessait, ça me rendait fou, elle me rendait fou !

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