Une envie de retourner dans le passé. (ft. Wyatt)

✗ Mon pays...

Wyatt venait me dire qu'il faudrait peut-être que je reparte dans mon pays pour quelques semaines. En effet, il avait rompu le silence qui s'était installer pour venir me dire ça, mais il ne savais pas ce que cela impliquait ensuite. Si je retourne chez moi, je me sens pas capable de revenir ensuite. « Si je retourne pour plusieurs semaines, je sais que je ne reviendrais pas à Harvard. » Je lui fis un petit clin d'oeil, tout en gardant un petit sourire au coin de mes lèvres. Je le regardais dans les yeux, je pense que j'allais rester là, j'ai aussi des gens ici qui sont là pour moi, je retournerais quelques jours voir ma mère si il faut, mais pas plusieurs semaines.

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Je ne comprends pas

Je lui proposais de partir quelques jours en Angleterre et qu’il verrait si cela lui avait vraiment manqué. Ce à quoi il me répondait : « Si je retourne pour plusieurs semaines, je sais que je ne reviendrais pas à Harvard. ». C’est ce qu’il disait, mais peut-être que dans le fond, il n’avait pas envie de partir. « Tu vois, ton cœur dit l’inverse. Peut-être que justement, tu n’as pas envie de partir. » Puis, qui sait, sa maman allait lui botter les fesses et nous l’envoyer par la poste en quatrième vitesses ! Fallait se méfier du pouvoir d’une mère. Elles pouvaient être plus fortes que nous ! Bien que l’on soit baraque et tout ce que vous voulez, on ne résistait pas à la voix de la sagesse !

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✗ Mon pays...

Je sais que si je rentrais quelques semaines au pays, je n'aurais pas l'envie du tout de revenir sur Harvard et lâcherait tout pour rester en Angleterre. Mais de l'autre côté, ma mère m'enverrait vite balader et me remettrait dans le droit chemin, elle refuse de perdre quelqu'un d'autre dans cette fichue guerre. « Si je retourne, ça va faire du mal à ma mère. » Oui, si je retourne en Angleterre, je retournerais pour m'engager de nouveau dans l'armée. J'avais ça dans le sang, j'avais pas de joie en tuant des personnes, détruisant des familles, mais on est militaire de père en fils dans ma famille depuis plusieurs générations.

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Je ne comprends pas

« Si je retourne, ça va faire du mal à ma mère. » En effet, sa mère ne voulait surement pas perdre son fils tout comme elle avait perdu son mari. Il n’y avait pas toujours des missions, mais sait-on jamais. Elle ne voudrait pas qu’il prenne ce risque et elle avait totalement raison. Nathan devait continuer ici. « Ecoute, tu devrais au moins terminer ton année. Tu ne peux pas mettre de côté tout ce que tu as fait ici. C’est une chance inestimable. Ce n’est pas donné à tout le monde d’étudier ici. Crois-moi. » Si je n’avais pas eu cette bourse d’étude, je ne serais jamais venu ici. C’était vraiment une chance pour moi. Quelque chose que je ne pouvais pas refuser. Je m’étais battu durant toute ma scolarité pour en arriver ici. « Ecoute, je pense que tu fais une erreur en partant. Termine au moins ton année. Tu risques de le regretter plus tard. »

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✗ Mon pays...

T'avais le don de poser plein de questions et surtout de me retourner le cerveau. Au final, je ne savais vraiment plus quoi faire et je restais présent parce que tu me le demandais, puis tu avais raison sur plusieurs points. C'est vrai que si je quitte tout ici du jour au lendemain, je m'en voudrais sûrement, mais il avait un mais. « Et si je pars pas, je m'en voudrai peut-être aussi.. » C'est vrai que j'en ferais certainement mon job, je retournerais certainement dans l'armée une fois mes années scolaires terminés. C'est vrai que ce n'est pas un des métiers les plus attrayant, mais une fois qu'on à vécu ça, pour la plupart personne ne veut y retourner. Mais, chaque personne est différente et j'aime ce job.

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Je ne comprends pas

« Et si je pars pas, je m'en voudrai peut-être aussi.. » Il pourrait toujours partir à la fin de cette année. Je ne vois pas en quoi cela changerait quelque chose. « Il te reste à peine six mois. Tu peux attendre et bien réfléchir. » Je marquais une pause. « Après tout, ça ne changera rien. Tu pourras toujours t’engager l’année d’après. » Même s’il avait un passé, il fallait surement repasser des examens psychologique et physique pour voir si ça allait toujours bien de ce côté-là. C’était une sécurité pour eux et cela pouvait se comprendre. Il y avait tellement de soldat qui devenait fou avec ce qu’il voyait au combat. Sans compter que Nathan avait un lourd passé. Son père était mort dans ses bras. Ce n’était pas rien.

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✗ Mon pays...

Tu avais vraiment le don de me faire changer d'avis, je cherche toujours un petit truc pour te casser. Mais, tu avais toujours la réponse à tout, on ne pouvait pas lutter contre toi vis à vis de ça. Tu me dis que je pouvais au moins achever mon année ici, qu'il ne restait à peine six mois de cours et tu n'avais pas tord, ça allait passer vite. « C'est vrai que six mois, ça passe vite » Je ne pouvais que hocher la tête à chacune de tes paroles, tu avais raison sur tous les points. Finalement, je pense que j'allais bel et bien rester présent à Harvard, au moins pour cette année-ci

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Je ne comprends pas

J’espérais l’avoir aidé à y voir plus clair. Nathan était quelqu’un de bien et je n’avais pas envie qu’il parte. Puis, c’était un des piliers de la Winthrop House. Il avait rendu son poste de vice-président, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas important ici. Son avis comptait toujours. « C'est vrai que six mois, ça passe vite » Allait-il écouter mon conseil ? Je l’espérais vraiment, mais je ne pouvais pas le forcer. C’était à lui de décider ce qu’il voulait faire et ce qui était bon pour lui. « Aller, viens avec moi, on va aller se boire un verre. » ça nous ferait du bien. Puis, aujourd’hui on n’avait rien à faire. « On rangera ta valise après, met la derrière l’escalier. » Il y avait un placard secret.

HJ : On archive après ? :)

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✗ Mon pays...

Tu avais raison et mon avis était un peu améliorer sur le fait de rester. J'allais rester encore, au moins jusqu'à la fin de cette année scolaire. Je verrais ensuite vis à vis de ma réussite et surtout si quelques choses change d'ici là. Tu me demandais d'aller boire un verre en ta compagnie et de mettre ma valise derrière l'escalier. Je descendais les marches de l'escalier, ma valise à la main pour venir la déposer sans pour autant la cacher. « Allons-y » Je te fis un petit sourire en m'avançant vers la porte d'entrée pour sortir de la maison en ta compagnie.

HJ : Oui, tu peux archiver (stp).

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