Une envie de retourner dans le passé. (ft. Wyatt)

✗ Mon pays...

J'étais dans ma chambre, je n'avais pas vraiment dormi de la nuit et c'est un truc qui m'avait laisser le temps de bien réfléchir. Au fond, j'aimais ma vie d'avant, d'être au combat en Irak et de rentrer dans mon pays de temps en temps pour y voir ma mère. J'avais préparer mes bagages et me prêtait à quitter ma chambre, je refermais d'ailleurs la porte derrière moi. J'avais une valise à chaque main et je marchais vers les escaliers que je descendais quasiment en courant, j'étais pressé de prendre un taxi et l'avion. De tout laisser ici et de vite partir, je sais pas pourquoi, c'était une idée que je m'avais fait et j'étais souvent prêt à tout. Tout ça dés la première idée qui m'est venu en tête.

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Je ne comprends pas

Aux dernières nouvelles, Nathan avait quitté son poste de vice-président. Plusieurs choses se passaient dans sa vie, ce qui rendait son implication compliqué. Il avait l’air souvent absent comme s’il était ailleurs. Je me demandais ce qui se passait dans sa vie, mais je ne me voyais pas lui demander de but en blanc. Je voulais éviter de crée un malaise entre nous deux. J’essayais de lui redonner le sourire, mais je savais que ça ne suffirait pas. Non, il avait quelque chose en tête. En l’occurrence, il agissait déjà. Ce matin-là, alors que je venais de finir de me préparer. J’aperçu Nathan avec des valises à la main. Ce qui était plutôt inhabituel venant de lui. Peut-être qu’il avait pris des jours de congés. Rapidement, j’étais allé jeter un coup d’œil dans sa chambre. Elle était vide. Je ne comprenais plus rien. Est-ce qu’il partait et tout ça sans nous dire au revoir ? Je n’arrivais pas à y croire. Aussi, je me dirigeais vers les escaliers. Sur la dernière marche, je m’appuyais contre la rambarde des escaliers tout en ayant les bras croisés. « Tu pars ? » Ce n’était pas vraiment une question. C’était plus une constatation. Je trouvais ça mal polie de nous faire ça. On était une famille, si ça n’allait vraiment pas, il aurait dû m’en parler. Il savait que j’étais à l’écoute et que je n’étais pas le genre de mec à me moquer des autres. J’étais réellement déçut. Je ne comprenais pas son geste et cette envie de partir soudainement.

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✗ Mon pays...

J'avais dans la tête, l'idée de partir d'Harvard. L'envie de tout quitter et laisser derrière moi. Tout ça pour retourner près de ma mère en Angleterre et pouvoir aller servir à nouveau dans les forces spéciales de l'armée de terre Britannique. Cette envie, je l'ai depuis mon arrivée à Harvard, j'avais en effet mis un terme à ma carrière pour ma mère. Mais ma passion, mon ancien job me plaisent tellement, que le choix y devient difficile. D'où le besoin de retourner chez moi, je ne savais pu quoi faire et je devais en parler avec ma mère. C'est pourquoi, j'avais vider ma chambre et fait mes baguages, je descendais même les escaliers de la Winthrop House avec les valises aux mains. Mais je me fis arrêter dans mon élan par Wyatt, le président de la maison qui me demandait si je m'en allais. « Oui, je retourne en Angleterre... et même peut-être dans l'armée Britannique » Au fond, personne ici ne pouvait me comprendre. Ils allaient me prendre pour un fou de dire tout ça et de penser de telles choses, de vivre de telles atrocités. Mais au fond, chacun son choix de vivre sa vie à sa façon.

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Je ne comprends pas

« Oui, je retourne en Angleterre... et même peut-être dans l'armée Britannique » Ce qu’il me disait me fit l’effet d’une bombe. En même temps, je n’étais pas vraiment étonné. Depuis quelques temps, il était ailleurs. Je le trouvais même pensif. Retourner dans l’armée ? Certains auraient trouvé cela inconscient, mais je savais que c’était un métier qui était ancré en lui. Néanmoins, qu’est-ce qu’il ferait là-bas ? L’armée anglaise était plutôt calme en ce moment. Surtout qu’ils partaient de moins en moins en mission. Est-ce qu’il était prêt à quitter Harvard pour ? N’allait-il pas avoir des regrets ? « Tu es sûr de toi ? » Je ne voulais pas qu’il parte. Quoi qu’il pense, je le considérais comme un ami et le voir partir me ferait clairement chier. C’était un des piliers de la Winthrop House. Puis, il avait la chance d’étudier à Harvard. Chance qui ne se répétait pas deux fois. Les places étaient très sélectes. « Je comprends que ton métier te manque, mais tu ne penses pas que tu vas trop vite ? » Est-ce que son métier lui manquait vraiment ou est-ce qu’il avait eu affaire à d’autres problèmes qui avaient forcés son choix. Je voyais bien que quelque chose clochait. Il n’allait pas bien et ça se voyait. Il avait même rendu son poste de vice-président. Le faire parler était une autre affaire. Il ne se libérait pas aussi facilement que certains.

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✗ Mon pays...

Je savais dans ma tête que rien n'était très sur. Mais sur le coup, j'étais bel et bien décider de partir de cet endroit. Même si Wyatt m'avait interpeller et venait d'ailleurs de me demander si j'étais sûr de moi. C'est vrai que je savais pas ce que j'allais faire à présent en rentrant au pays et m'engager à nouveau dans l'armée. « Pour le moment, j'en suis certain » Le président des rouges venait ensuite me dire qu'il comprenait que mon métier me manque. Il ne comprenait rien du tout et ne pourrait pas le comprendre puisqu'il n'avait pas vécu ce que j'avais vécu. Il me demandait voir si je n'allais pas trop vite, peut-être que si, mais il n'y avait que ça qui me disait vaguement quelques choses. « Trop vite, je n'en ai aucune idée, je sais que je suis dans une superbe université, mais mon métier est inoubliable également » Personne dans cette université ne pouvait comprendre ce que j'avais vécu et ce que c'est d'être seul au milieu de tout et de rien, de voir la pauvreté et le mal qu'une guerre peut faire.

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Je ne comprends pas

« Pour le moment, j'en suis certain » Oui, pour le moment. Pour moi, il me donnait l’impression de combler un vide. Peut-être qu’il pensait qu’en reprenant son ancienne carrière, il allait aller mieux. Qui pouvait vouloir de cette vie. La plupart des vétérans que j’avais rencontrés lors de certaines réunions à Roswell ne voulaient pas revivre l’enfer des combats. La façon dont il me regardait me laissait comprendre que je ne pouvais pas compatir à ce qu’il avait vécu. C’est vrai. Néanmoins, je savais à peu près comment cela se passait. Encore une fois, collaborer avec des vétérans nous permettait d’enrichir notre non-expérience. Cela nous permettait de comprendre et de compatir à ce qu’ils avaient vécu. En Amérique, on a tous eu des militaires dans la famille, du moins pour la plupart. Pour certains, l’armée est une option de facilité, mais pour d’autre c’est un véritable honneur. Que vous soyez femme de militaire ou militaire, l’armée restait ancrée en vous pour toujours. C’était une trace indélébile qui ne s’effacerait pas avec le temps. Je ne prenais même pas la peine de rétorquer, car il enchainait tout de suite après. « Trop vite, je n'en ai aucune idée, je sais que je suis dans une superbe université, mais mon métier est inoubliable également » Comme je le disais, l’armée restait en vous. « Je comprends ce que tu veux dire, car j’ai eu la chance de rencontré des vétérans à Roswell. » Je ne parlais jamais de ma vie à Roswell sauf à Torrey. C’était donc une première pour moi. C’était comme parlé d’une autre vie. « L’armée reste en vous pour toujours et parfois vous êtes nostalgique, mais une fois que vous reprenez du service, vous vous rendez compte que cela a changé. Vous prenez plus ça pour un souvenir stable et réconfortant, car vous avez vécu les pires horreurs et que face à cela vous vous sentez comme des survivants. Alors, quand ça ne va pas dans votre vie actuelle, ça vous réconforte. Le problème étant que vous avez tendance à mélanger réconfort et véritable manque de la pratique. » Je disais ‘’vous’’, car je parlais des militaires en général.

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✗ Mon pays...

Wyatt était entrain de vraiment me chambouler la tête, si ce n'était pas déjà assez dur comme ça. Il me retournait pleins d'idées dans la tête et je me posais encore davantage de questions sur ce que je devais faire, pour le bien être de ma mère et le mien aussi. « Tu n'as pas tord du tout, mais avec tes explications, je vais avoir la tête qui va exploser maintenant » Décidément, cet abruti avait l'air de bien parler, ce n'est pas pour rien qu'il était président de la maison. C'est un bon parleur, comme l'était Hitler, je comprend pourquoi il a réussi à faire craquer Torrey le petit coquin. En attendant, je posais mes valises dans les escaliers, m'accoudant à la rampe tout en le regardant un peu perdu dans mes pensées.

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Je ne comprends pas

J’espérais que mes paroles l’aideraient à mieux réfléchir. Le voir partir ne me ferait pas plaisir, mais si c’est ce qui pouvait le rendre heureux, je n’allais pas m’y opposer. Je voulais qu’il prenne la bonne décision. « Tu n'as pas tort du tout, mais avec tes explications, je vais avoir la tête qui va exploser maintenant » Preuve que ce que je lui disais commençait à faire son petit effet. Je m’asseyais au bas des escaliers et lui faisait signe de me rejoindre. On n’allait pas rester debout. En s’asseyant, je voulais lui faire comprendre que je n’allais pas le laisser filer aussi facilement. « Je ne veux pas te retourner le cerveau, je veux juste que tu sois vraiment sur de toi… Le voir partir ne me laisserait pas indifférent. Il était un des piliers de cette maison. « Tu m’arrête si je suis indiscret, mais ça fait quelques temps que je me pose cette question. J’ai vraiment l’impression que quelque chose ne va pas… » Qu’est-ce qui le rendait aussi peu intéressé voir transparent ? Apparemment, il aurait eu une relation avec Natalina, mais cette dernière l’aurait quitté. Ou alors c’était l’inverse ? Depuis, le grand frère de Nat, c’est-à-dire Valentin, avait l’air de vouloir lui casser la tête.

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✗ Mon pays...

Mon président me demandait en quelques sortes de m'asseoir, chose que je fis de suite en même temps que lui. Cela devait être étrange de nous voir discuter assis au bon milieux de toute ses marches d'escaliers. Mais c'était une discussion sérieuse entre deux jeunes hommes, le président de la maison avec son ancien vice président. Il venait ajouter qu'il n'essayait pas de me retourner le cerveau, mais qu'il voulait simplement que je sois sur de mon choix. « Tu es entrain de faire ce que tu veux pas alors » Et oui, il ne m'aidait guère, justement il était entrain de me tourner la tête et faire pire que bien. Mais il n'avait pas vraiment tord de faire ça, cela me remettait quelques idées en place par la même occasion. Il venait même me parler qu'il voyait depuis quelques temps que cela n'avait pas l'air d'aller dans ma vie. « Disons que je repense beaucoup au moment où mon père à donner son dernier souffle dans mes bras » Au fond, l'envie de retourner en mission, c'était l'envie d'une vengeance tout simplement, j'avais vraiment du mal à faire ce deuil et rien ne m'y aide, puisque ma mère est loin de moi.

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Je ne comprends pas

« Tu es en train de faire ce que tu veux pas alors » Inconsciemment, j’en avais conscience, mais c’était pour son bien. Je ne voulais pas qu’il est des regrets après. « Je veux juste t’aider à faire le bon choix… » J’avais bien remarqué que ça n’allait pas depuis quelques semaines. Seulement, je ne trouvais jamais le bon moment pour lui demander ce qui se passait et je ne voulais pas être envahissant. « Disons que je repense beaucoup au moment où mon père à donner son dernier souffle dans mes bras » Son père ? Il ne m’avait jamais parlé de lui. A vrai dire, je ne savais rien de sa vie. Il m’avait dit qu’il venait d’Angleterre et qu’il avait été dans les forces spéciales anglaises, mais cela s’arrêtait là. « Tu ne m’as jamais parlé de ton père. » Il l’avait vu mourir ? C’était juste horrible. Mes parents étaient en bonne santé, mais depuis l’alerte à la bombe, j’avais peur de perdre mes proches. J’avais même vu un psychologue pour en parler. Perdre un de mes parents était inconcevable. Je ne pouvais pas comprendre la souffrance de Nathan. Néanmoins, je pouvais imaginer. Etait-il proche de son père ? Quelles circonstances l’avaient amenés à être témoin de cette tragique disparition ? Comment pouvait-on survivre à ça ?

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