Une envie de retourner dans le passé. (ft. Wyatt)

✗ Mon pays...

Je ne vois pas pourquoi je lui parlais de mes problèmes de cette façon. Surtout que je ne le connaissais vraiment pas plus que ça. C'était un ami mais rien d'autres, il ne savait que très peu de choses sur moi et vice versa. Il venait même me dire que je ne lui avais jamais parller de mon père. Mais cela suivait un peu la logique, j'ai déjà du mal de parler de mes soucis et si en plus c'est de mon père qui n'est plus présent à mes côtés. Cela est encore plus difficile, je ne sais pas comment lui expliquer, mais j'y allais un peu sèchement. « Si je n'en ai jamais parler, c'est un peu normal. Il était également à l'armée et c'est dans mes bras qu'il y est r... » Je ne terminais pas ma phrase, le mot était bloquer au niveau de mes lèvres, mais rien ne sortait. Ce n'était pas évident pour moi, c'est vrai que je paraissais pour un gros dur, mais j'ai un coeur comme tous le monde derrière et suis quelqu'un d'assez fragile.

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Je ne comprends pas

Je savais très peu de chose sur Nathan. Maintenant, je me demandais pourquoi je n’avais rien fait pour changer ça. A présent, il allait me faire des révélations sur la manière dont était partie son père. « Si je n'en ai jamais parler, c'est un peu normal. Il était également à l'armée et c'est dans mes bras qu'il y est r... » Ce qu’il me disait me laissait sans voix. Que pouvais-je lui répondre ? Voir un de ses parents mourir était une chose terrible, mais le voir mourir dans ses bras rendait la chose atroce. C’était tellement inconcevable, mais je savais que pour un soldat, mourir au combat était un honneur. Une belle mort comme ils disaient. Je ne savais pas quoi lui répondre. « Je suis désolé Nath… » Je ne pouvais pas comprendre sa souffrance. « Je ne peux pas comprendre ta souffrance, mais je comprends mieux pourquoi tu étais comme ça c’est dernier temps. » Son comportement était justifié, mais pourquoi y repenser aussi brutalement ?

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✗ Mon pays...

J'avais la voix qui tremblait en annonçant cela à Wyatt. C'est le seul ici à Harvard, à être au courant de cela. Enfin, surtout vis à vis des gens que j'avais rencontrer depuis mon arrivée ici. Je m'ouvrais pas facilement et sur ce coup là, j'avais un peu tout lâché. Ma voix était brisée et je n'osais plus vraiment rien dire, peur de craquer sous l'émotion. « Tu n'y peux rien » Lui répondis-je simplement alors qu'il me disait ne pas ressentir ni comprendre la chose puisqu'il ne l'avait pas vécu et c'était une chose plutôt difficile à s'imaginer. Enfin, il comprenait à présent le soucis qui trottait dans ma tête depuis quelques temps maintenant.

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Je ne comprends pas

J« Tu n'y peux rien » Cela m’attristait de savoir qu’il avait connu une peine aussi immense. C’était quelqu’un de bien et il ne méritait pas ça. Malheureusement, c’était souvent les gens bien qui héritaient des choses les plus durs. « C’est pour ça que tu veux partir… » Qu’est-ce que dirait son père s’il voyait son fils tout quitté pour lui ? Sans doute qu’il ne le voudrait pas. « Ta mère est au courant de tes attentions ? » Je marquais une pause. Probablement que je lui posais trop de questions. « Si j’ai un seul conseil, c’est écoute ton cœur. Est-ce que c’est vraiment la bonne solution ? Est-ce qu’en faisant cela, tu ne fuies pas tes problèmes ? Selon moi, tu devrais y faire face. » Pourquoi partir maintenant ? Il avait encore le temps de réfléchir. Je posais une main sur son épaule. « Je ne peux pas te forcer à rester, mais je te demande d’y réfléchir encore un peu. Tu as encore le temps. »

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✗ Mon pays...

Je m'ouvrais rarement au gens de cette façon, surtout ici à Harvard, car les nouvelles vont vites. D'ailleurs, Wyatt se demandait vraiment pourquoi je partais et il était entrain de m'éplucher en gros, j'étais bel et bien entrain de lui raconter une partie de ma vie, mais pas une des meilleures. « Oui, voilà ma raison de mon envie de partir » Lui répondis-je avec un petit sourire aux lèvres, mais il continuait tout de même à me poser des questions. Tout ça à une vitesse fulgurante, les questions se suivaient les unes après les autres, il me demandait à présent si ma mère était au courant de mes attentions et non ce n'était pas le cas. « Non, elle n'est pas au courant, je voulais lui faire la surprise » Il me fit ensuite une petite morale et m'expliquait que devais-je faire pour faire mon choix, que je devais écouter mon coeur et non ma raison, et tout le tralala qui va avec. Mais, je pense être assez grand pour savoir ce que je veux faire de mon cul tout de même, qu'est ce qu'il se mêle. Il venait ensuite me dire qu'il ne pouvait pas me forcer à rester ici, mais qu'il me demandait d'y réfléchir encore un peu avant de prendre ma décision définitive. « Très bien, j'y réfléchis ! » Je plongeais ma tête dans mes mains tout en me remuant la tête, je savais que ça allait être long à prendre une décision à présent, et je ne bougerais pas des escaliers tant que je ne suis pas sur de ce que je veux vraiment.

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Je ne comprends pas

« Oui, voilà ma raison de mon envie de partir » Je ne savais quoi lui répondre. Aussi, il ne m’en donnait pas l’occasion. « Non, elle n'est pas au courant, je voulais lui faire la surprise » . Ainsi dont, sa mère n’était au courant de rien. Elle serait surement ravie de revoir son fils, mais est-ce qu’elle le serait toujours si elle savait que son fils avait quitté Harvard ? Bonne question. « Très bien, j'y réfléchis ! ». Il se mettait la tête entre les mains. Il était perdu et je ne savais pas comment l’aider. Je n’étais pas vraiment doué pour réconforter les hommes. Il était sur les nerfs et mes questions n’arrangeaient pas la situation. « Désolé pour mes questions. Je ne suis pas doué pour ça et je ne peux pas te forcer à rester. » Je gardais le silence pendant un instant histoire de lui laisser le temps de réfléchir. Au bout d’un instant, je décidais de rompre le silence. « J’ai une idée. Fait une liste de pour et de contre. Qu’est-ce qui te retient ici, qu’est-ce qui te donne envie de partir. Ça te permettra d’y voir peut être plus clair. » C’est ce que j’aurais fait surement.

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✗ Mon pays...

Il me disait sans cesse qu'il ne voulait pas me forcer à rester, mais il ajouta cette fois, qu'il s'excusait pour toutes ses questions qu'il me posait depuis le début. Mais il était présent et essayait tout de même de me faire changer d'avis, c'est vrai que sur plusieurs trucs, il n'a pas tord du tout et cela me faisait hésiter sur mon choix de départ ou non. « Tu ne m'y oblige pas, tu essaye de me remettre les idées en place » En tant que président, il essayait tout de même de me faire rester là, il faut dire qu'une personne en moins, ça doit se voir dans un si petit groupe. Mais nous étions une maison soudée et cela se voyait encore aujourd'hui. Ce n'était pas Wyatt, le président qui est juste la pour son poste, non derrière ça, il y a toujours cet homme qui est à l'écoute de nous. D'ailleurs, il m'expliquait ensuite de faire une liste des pour et des contre à rester présent ici ou à partir, la liste serait vite faite je pense. « Pour le moment, vite fait... il n'y a pas beaucoup de pour mon départ... » Je ne savais pas quoi ajouter, j'allais sûrement aller remettre mes affaires en place dans ma chambre et bien rester sagement ici. Au pire, je pourrais partir quand j'aurais vraiment l'occasion, l'envie et surtout beaucoup plus de choses qui favorise mon départ que pour le moment présent.

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Je ne comprends pas

« Tu ne m'y oblige pas, tu essayes de me remettre les idées en place » Au moins, je lui servais à quelque chose. « Pour le moment, vite fait... il n'y a pas beaucoup de pour mon départ... » C’était déjà une bonne chose. Je restais silencieux pendant un certain temps. Ainsi, je lui laissais de l’espace et du temps à la réflexion. « Et quelle sont les contre, qui ne veulent pas te faire rester ? » Il fallait qu’il extériorise ce qu’il pense. Il était dans une situation difficile et complexe, mais seul lui en avait la clé. Seul lui pouvait décider. Quant à moi, je lui conseillerais de rester encore un peu et de prendre son temps avant de tout quitter. C’est ce que j’aurais fait à sa place.

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✗ Mon pays...

Je n'aimais déjà pas me confier d'avance, même à mes proches. Et là, tout sortait simplement devant un ami qui était mon président de maison. Mais, ce n'est un garçon que je ne connais pas plus que ça et me confier à une personne comme ça, me fait énormément de bien. En plus, venant du président de me demander de rester, me faisait me demander si je ne devenais pas irremplaçable dans la maison. « Ma mère... elle me manque terriblement, puis j'aimais mon métier. » Je lui fis un petit sourire sans vraiment rien ajouter avant de me lever, de reprendre mes baguages en main et de remonter deux, trois escaliers.

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Je ne comprends pas

« Ma mère... elle me manque terriblement, puis j'aimais mon métier. » C’était donc sa mère qui lui manquait et son métier lui manquait. Comme je lui avais dit plus tôt, il ne fallait pas mélanger nostalgie de la période et un véritable manque. C’était à lui de prendre sa décision et de savoir ce qu’il voulait vraiment. Je restais silencieux. Le laissant mettre de l’ordre dans ses pensées. C’est au bout de quelques minutes, que je décidais de rompre le silence. « Peut-être que tu pourrais retourner en Angleterre pour quelques semaines et après tu vois ce que tu veux réellement. » Voir sa mère lui ferait surement du bien.

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