C'est comme une maladie, j'ai couché avec, et j'ai attrapé des sentiments, beuurk.

Swan venait de virer folle, et pour une fois dans sa vie, Travis fut surpris. Mais vraiment. Il fut complètement décontenancé alors qu'elle lui grimpait dessus en sous vêtements. Il arqua un sourcil, comme s'il étudiait la situation. Il ne savais pas si cela lui plaisait, ou non ; c'était bien la première fois qu'une femme arrivait à lui faire perdre ses moyens, à faire quelque chose qu'il n'avait pas prévu. Ca avait un coté excitant, et il sentait son cœur s'emballer, comme si il lui disais " tu vois, elle arrive même à te surprendre, elle est faite pour toi". Il haïssait ce sentiment. Il voulait juste oublier tout ça. Que son cœur arrête de rater des battements dès qu'elle s'approchait de lui. Putain mais c'était quoi son problème ? C'était une femme, juste une femme ! Une putain de femme !
Et là, il était perdu, il la fixait, droit dans les yeux, sans ciller, plongeant ses deux saphirs dans les siens. S'il avait un regard envoûtant de part la couleur bleu clair assez rare qu'avait ses yeux, c'était lui qui se perdait dans les siens.
Il passa ses mains autour de Swan. Il n'avait aucune intention de la "baiser" comme elle le disais si bien, même si ca aurait été la solution à tout. Mais il était trop contrarié pour ça, elle lui en avait passé l'envie. Elle s'enervait autant que lui, elle refusait de répondre tout autant, si bien que Travis ne mit pas longtemps à penser qu'elle aussi, cachait quelque chose. Il ne jouait plus, il en avait assez.
Touchée.
Il soupira. Il remarqua alors qu'il l'avait prise dans ses bras, et la lâcha, se relevant du lit, pour s'approcher de la fênetre sur le mur opposé de la pièce. C'était une mauvaise idée, tout ça. Comment pouvait-il seulement prononçer les mots "je t'aime" ? Déjà que se dire "amoureux" était difficile, douloureux ?
Peut être que tu devrais y aller...
On aurait juré avoir un tout autre homme sous les yeux ; il avait quitté le jeu. Ca devenait trop dangereux.

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ça me fait peur l'amour.

Jamais je m'étais sentie aussi démunie, aussi mal. C'est quoi cet amour qui fait du souffrir? On n'est pas censé être heureux quand éprouve des sentiments pour quelqu'un? Je comprends plus qui je suis et ce qui se passe dans cette chambre. J'étais venue pour je ne sais quelle raison, pour le voir enfait. Et rien que ça ça ne me ressemblait pas, quand je me trouve dans la même pièce que lui je me sens bien. Et rien que ça ça me trouble. Je me perdais dans son regard et mon coeur s'emballait sans que je ne puisse rien y faire. Ces mains sur moi, l'étreinte qui suivit et le contact de son corps sur le mien m'ont enlevé ma carapace un court instant pour le serrer contre moi. Puis il s'en est allé devant la fenêtre pour me laisser seule sur son lit. J'osais à peine le regarder je ne savais pas comment la situation allait tourner, j'avais peur. Comment lui dire ce que je ressens? J'en sais rien. Et puis il me dit que je devrai peut être y aller, bonne idée. Je crois aussi... On avait tous les deux quitter le jeu, comme deux lâches qui ont peur d'affronter un terrain qui les impressionne. J'ai attendu quelques instants avant de me lever et de ramasser mes affaires. J'ai enfilé ma jupe et ma veste car le reste était déchiré. Je me suis avancée vers la sortie et je me suis figée, les larmes me sont montées, je me sentais pitoyable. Travis, faut que tu m'aides, me laisse pas. J'ai pas envie de partir... je veux... rester avec toi.. J'ai prononcé ces mots avec une voix tremblante qui ne me ressemblait pas sans même me retourner. Je ne pouvais pas sortir d'ici, je voulais pas qu'il me laisse partir.

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Elle accepta de partir, et, pendant quelques minutes, il cru que son cœur allait enfin s'alléger, qu'une fois qu'elle aurait passée la porte, il redeviendrait lui même, et reprendrait ses activités non productives habituelles. Seulement, Swan en décida autrement. Il se retourna vers elle en entendant pas la porte se refermer, et il la vit, plantée là, sans bouger. Elle n'avait pas seulement quittée le jeu ; elle lâchait les armes aussi. Voila qu'elle se mettait à nue devant lui, partageant un moment de faiblesse. Il vit ses yeux embuées, et sa voix tremblante finit de l'achever. Ca le peinait de la voir comme ça.
S'il voulait vraiment que tout cela finisse, il fallait qu'il continue à être dur avec elle, quitte à se qu'elle le haïsse. Mais il fit tout l'inverse. Comme un idiot, il s'approcha d'elle, et l'embrassa doucement, sans toute la fougue qu'il pouvait y mettre habituellement et qui annonçait un moment chaud après. Non, juste un baiser doux, qui l'étonna lui même. Il posa ensuite son front contre le sien, avant de soupirer. Il savait, elle savait, et pourtant rien n'avait été dit. L'amour était le jeu le plus dangereux qui puisse exister, il pouvait détruire très facilement, et la pente était parfois dure à remonter. Finalement, ils étaient tout deux des lâches, qui avaient toujours fuient. Par sécurité, pour se protéger. Parce que aimer, c'était perdre le contrôle, et que eux, ils ne le perdaient jamais. Il devait faire quoi, là ? Il était aussi perdu qu'elle, et son odeur l’enivrait, ce qui était loin d'aider.
J'ai pas envie que tu partes non plus, Swan.

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ça me fait peur l'amour.

Mes larmes coulaient toutes seules sans que je ne puisse les retenir. J’avais l’impression que mon monde était entrain de chavirer, que tout changeait et que dans ce nouveau monde il ne pouvait y avoir que Travis pour que je sois bien. Seulement je ne peux pas concevoir une quelconque relation amoureuse c’est tout bonnement impossible pour seule et bonne raison que j’ai besoin de vivre. Vivre à fond chaque instant présent, ne pas réfléchir si cet homme aux nombreux tatouages sera d’accord où non, flirter ou coucher avec des mecs sans que cela n’ai un impact. Je ne suis pas faite pour une vie de couple en tout cas pas maintenant non mais c’était trop tard pour faire marche arrière car même si je n’avais pas été explicite les choses étaient dites. Mon cœur battait comme jamais et je me sentais si faible que j’avais conscience d’avoir perdu la partie à jamais. Et s’il me laissait là sans rien répondre à part me dire de partir, qu’est ce que je deviendrai ? Mais ça ne c’est pas passé comme ça. Il s’est tourné vers moi avant de s’avancer en me regardant avec des yeux tellement doux que j’en étais décontenancée. Puis il m’a embrassé doucement sans mettre de force ou de pulsion, pas comme d’habitude. On est resté front contre front avant qu’il ne parle et qu’il prononce ces mots qui me firent relever la tête pour me perdre dans son regard, la bouche entre ouverte. Sans le vouloir on s’était tous les deux avoués ce qu’on avait tant de mal à accepter et c’était bouleversant. J’ai lâché mon sac sur le sol et on est resté là à se regarder pendant quelques instants sans que je ne sache quoi dire. La vérité peut être ? « Travis, je suis complètement perdue. Quand t’es pas là je me sens forte, invincible mais quand je suis fasse à toi je perds mes moyens même si j’essaie de le cacher. Je ne connais pas tout ça, je ressens des choses qu’il ne faudra pas car je ne sais pas gérer tout ce qui touche aux sentiments. Çà ne me ressemble pas et je ne peux pas continuer à te voir si … ce n’est pas le cas pour toi car je ne sais gérer ça toute seule… » J’avais dit tout ça sans vraiment réfléchir c’était pour une fois mon cœur qui avait parlé même si c’était difficile pour moi. Sans m’en rendre compte j’avais glissé mes doigts dans mes cheveux comme une personne qui devient folle, et c’était le cas j’étais devenue folle de lui sans le vouloir.

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C'était trop tard pour faire demi-tour, reculer, abandonner ce qui venait d'avoir lieu. Les barrières tombaient une à une, comme si ils se découvraient pour la première fois réellement, qu'ils laissaient enfin l'autre rentrer dans leur monde. Elle se confia à lui, et il se mordit la lèvre. Pourquoi fallait-il que tout devienne toujours compliqué ? Pourquoi n'avaient-ils pas simplement le droit de profiter de l'autre sans aucun retour de la part du destin, qui jouait avec eux comme des pantins ? C'était peut être rien pour certains, ou même un don, pour ceux qui cherchait l'amour depuis des années sans pour autant le trouver. Mais c'était une malédiction pour eux, un obstacle à leur vie qui les satisfaisait très bien sans ça.
Il n'avait aucune envie de la lâcher, son simple contact réveillait en lui des sentiments inconnus. Il avait pensé avoir déjà ressenti tout cela envers Alicia, mais il se rendait compte que en cet instant, tout était décuplé envers Swan. Travis était tout sauf l'amoureux parfait, le prince charmant. Il aimait sa vie de libertin, à courir à travers différents jupons, à n'en même plus s'en rappeler les prénoms. A ne rien devoir à personne sauf à lui même, à n'avoir que de lui à se préoccuper. Tout était remis en question. C'était pas un petit changement, pas un truc à prendre à la légère, et ils le savaient aussi bien l'un que l'autre. Swan avait l'air de paniquée, et il comprenait très bien. Il était juste bien moins démonstratif.
Swan, c'est exactement la même chose pour moi. Chaque fois que j'te vois, j'deviens un autre, j'supporte pas qu'on t'approche devant moi, alors ouais, j'ai été jaloux parce que j'voulais pas qu'on te touche en ma présence. Je t'avoue que je sais pas vraiment ce qu'on peut y faire. J'dirais bien qu'on arrête de s'voir le temps que ca s'passe, mais j'en ai pas envie, et j'm'en sent même pas capable. J'ai l'impression de devoir choisir entre deux monde différent, et j'vois d'entre deux.

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ça me fait peur l'amour.

On avait l'air de deux égoïstes qui veulent garder leur petite vie bien à eux s'en s'encombrer d'un partenaire. Deux vrais lâches comme on en n'a encore jamais vu, incapable d'aller vers l'inconnu de peur de trop souffrir. On avait l'air de deux êtres complètement paumés retenant leurs sentiments comme si on allait mourir sur place si on s'avouait ce qu'on ressentait l'un pour l'autre. Je ne savais pas à l'heure actuelle ce qui allait advenir notre relation, s'il voudrait encore qu'on se voit ou non, tout ce que je savais c'est que si je ne le voyais plus du jour au lendemain je deviendrai folle, complètement folle. C'était un supplice de ne pas le serrer contre moi à cet instant même alors qu'il venait de me dire que lui aussi il ressentait la même chose, qu'il était jaloux quand un autre homme m'approchait. J'ai relevé la tête pour le regarder, pour l'observer comme si c'était la dernière fois. On devait un choix qui était loin d'être simple, je n'étais pas prête pour m'engager dans une relation de couple il ne faut pas se voiler la face. Travis semblait aussi perdu que moi et aussi déterminé à ne pas formé un "nous". Enfait j'avais l'impression qu'on avait juste une seule solution pour qu'on ne sombre pas dans la dépression ou quelque chose dans ce goût là: être un couple libertin. Je me suis approchée d'avantage de cet homme qui me faisait tourner la tête pour placer son visage entre mes mains. On n'est peut être pas obligé de choisir entre ses deux mondes, de toute manière on n'y arriverait pas... On ne peut pas faire de choix ni même s'obliger à ne pas vivre notre vie comme on l'entend. Rien n'est obligé de changer à part quand nous sommes dans la même pièce.. Honnêtement ça me fendait le coeur de dire tout ça car je suis possessive et jalouse quand on touche aux gens que j'aime, mais je ne voyais pas d'autre solution. Je ne pense pas être du genre à être fidèle même si je n'ai jamais vécu de telles expériences. C'est dangereux de se lancer dans une optique libertinage mais ça je n'en avais pas encore conscience.

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Le couple libertin était une bonne idée, bien que dangereuse. Si aucun des deux ne pouvaient être fidèles, ils pouvaient toujours être possessif, voir jaloux. Et Travis était passé maître dans ces deux domaines. Même en amitié il était têtu et coriace à ce niveau là, alors en amour, il serait surement capable de mettre en oeuvre la fin du monde. Mais il devait bien se résigner ; c'était la meilleure solution pour tout les deux. Swan avait prit son visage dans ses mains, et il l'avait laissé faire. En pleine reflexion, il ne lui répondit pas du tac au tac. C'était comme s'il jouait sa vie. Lentement, il mit ses mains sur celle de la jeune femme pour les retirer, et alla s'asseoir sur le bord du lit, les coudes sur les genoux. Il releva son regard sur celle qui lui causait tant de tourments psychologiques.
C'est le mieux...
Seulement, il fallait aussi se mettre d'accord sur certaines choses, parce que sinon, ca allait vite devenir bancal, et ni l'un ni l'autre ne tiendrait la distance si ils avait des différences de points de vues. Il devint alors un peu plus sérieux.
Mais j'suis pas le plus gentil des mecs, et tu l'sais. Si un mec en fait trop devant moi, ca va vite m'énerver et partir en couilles.
Swan n'avait surement pas envie qu'il fasse du hachis avec tout les mecs qui allaient l'approcher. Valait mieux que ni l'un ni l'autre ne tente le diable quand l'autre était là. Les nerfs de Travis avaient toujours été très fragiles, et il ne fallait surement pas jouer avec. Le prince charmant était décidément bien loin !

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ça me fait peur l'amour.

On devait faire attention, on avait quitter un jeu pour entrer dans un autre encore plus dangereux à croire qu'on adore ça. Mais là ce n'était pas voulu c'était notre seule chance de réussir à être ensemble sans se priver d'aller voir ailleurs. Mais je ne me doutais pas des conséquences que cela pourrait amener, quoique avec les propose de Travis qui suivirent je m'en faisais une idée. Il a retiré mes mains de son visage pour aller s'asseoir sur son lit, je n'ai pas détacher mon regard, j'attendais sa réponse quelle qu'elle soit. Oui en effet c'était le mieux, le mieux que l'on puisse faire la résolution de notre problème même si cela allait en engendrer d'autres bien plus graves. Je pense qu'il y allait avoir du changement et j’espérais que même si draguer, me faire désirer et coucher avec n'importe qui faisaient partie de ma vie ça me s'estomperait un peu vu les sentiments que j'éprouvais pour lui. Je sais oui. Et moi si une t'approches de trop près je serai capable de la mordre pour la mettre en lambeaux. Je me doutais bien qu'il était capable du pire et que moi aussi, ça ne serait pas difficile de partir en pleine guerre civile si l'un de nous ferait une connerie devant l'autre. Mais si c'était le seul moyen pour qu'il soit un peu à moi, je tenterais le tout pour le tout. Il ne serait peut être pas le prince charmant rêver par toutes les filles mais moi j'étais loin d'être la princesse qui ne jure que par son prince. Je me suis avancée et me suis assise parterre en face de lui, je voulais juste détendre l'atmosphère. Quand je sortirais avec toi je mettrais un sac poubelle sur moi pour que personne ne me regarde et me touche, promis.

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Retour au calme. Au départ, il n'avait pas su comment elle allait réagir. Parce que tout cela sous entendait de tenir son comportement en sa présence, et c'était pas franchement tout le monde qui accepterait. Enfin si, dans un couple normal, mais là, ce n'en était pas un. Pas officiellement, en tout cas. Ca allait être tout un parcours du combattant, mais après tout, si elle était dans la même pièce que lui, il ne verrait surement qu'elle. Déja parce qu'elle était jolie et qu'il avait des sentiments pour sa personne, mais aussi parce qu'il la surveillerait. Chien de garde que t'es, Travis.
Finalement, Swan lui retourna le même genre de phrase, et il eut un sourire amusé. Il se détendait peu à peu, et l'humour, c'était le meilleur moyen de continuer à le faire.
Dis pas ça, tu m'excites.
Il allait organiser des combats dans la boue, voila, avec Swan et d'autres. Ca allait être marrant s'ils marchaient dans la rue, et que les plans culs de l'un ou de l'autre se ramenait dire bonjour. Une ambiance électrique, pour sur. En fait, a part lorsqu'ils seraient ensemble, ils auraient tout la liberté nécessaire à leurs envies. Tout les couples devraient être comme ça, en fait, ca évite bien des prises de tête inutiles, du genre "t'étais ou, avec qui, pour faire quoi ? Tu me trompes c'est ca ?" .
Un sac poubelle ? Ne le tente pas trop, Swan. Enfin non, il en est pas à ce point quand même. Il leva les yeux aux ciels, amusé.
Je t'offrirai une jolie burqa, promis, et encore, je suis sur que t'attirera du monde comme ça. Je suis pas dans la merde avec toi, tiens !

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ça me fait peur l'amour.

Le soulagement, un poids en moins, le bien être. Je me sentais tellement plus sereine et prête à assumer ce que je ressentais même si le chemin allait être sinueux. Je voulais juste qu'il sache à quel point il compte pour moi et qu'avec lui je me sens vivre. Nous ne serions jamais un vrai couple et je dois dire que ça me rassurait car jamais je ne pourrai me consacrer à un seul homme enfin pas sans entraînement. Oui pour moi être en couple nécessitait de l'entraînement des jours et des jours à expérimenter la chose pour être digne de mériter pleinement la personne que l'on aime et que lui me mérite également. Je m'attardais sur ses yeux bleus qui me faisaient sombrer dans un tout autre monde, j'avais l'impression de perdre pied mais je l'écoutais avec un sourire en coin. Je me suis approchée un peu plus pour poser mon menton sur son genou puis ma tête. C'est ça l'amour? Se sentir bien et n'avoir besoin de rien d'autre que de sa présence. C'est bizarre de ressentir autant de choses pour une seule personne, ça peut effrayer je vous jure. D'accord mais j'en veux une couleur prune et je veux mettre des talons en dessous pour pouvoir te dépasser encore. Et fais moi tatouer pour leur montrer que je suis ta propriété. J'ai relevé ma tête pour le regarder, ça fait du bien de ne plus jouer, de baisser la garde un peu. Cette histoire de tatouage dit à la va vite restait dans ma tête comme si j'en avais envie tout de suite maintenant alors que je n'y avais jamais pensé avant. Imaginez un instant Swan tatouée comme Travis, un beau couple bizarre.

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