Don de soit {Julia}

Le moins que l’on puisse dire au sujet de la jeune Julia Delcroix, au niveau de son caractère, c’est qu’elle est d’un naturel assez curieux, si bien qu’Elsy se retrouve envahie de question sur son passé ou en tout cas ses passions d’enfance. Mais bon, ça ne la dérange guère d’en parler et cela l’amuse de se voir poser tant de question par cette étudiante qu’elle vient tout juste de rencontrer.

«- En fait le patinage occupait déjà une part importante de ma vie donc je n’avais pas beaucoup de temps pour faire autre chose que le patinage et l’équitation. Et toi, tu aimais quoi d’autre quand tu étais enfant ? Je te vois bien… avec un chevalet et des aquarelles ! Non ? je ne sais pas mais j’ai l’impression que tu devais bien aimer la peinture. C’est comme une intuition…»

Décidément cette fille pose vraiment pas mal de question et elle ne semble pas décider à s’arrêter. Soit. Tant que ça ne devient pas trop intime ou trop, vraiment trop lourd, ça convient à la princesse. De toute façon elle ne parlera pas des bêtes noires de son passé c’est absolument hors de question. De toute façon, ça ne semble pas être ce qui intéresse Julia puisque celle-ci ne semble poser de questions que sur les passions de la nouvelle amie qu’elle s’est faites en ce jour où elle a défilé devant un tas de gens, elle qui avait si peur de ça avant de se lancer.

«- Je fais du patinage tous les jours pendant quatre heures. Également dix heures le samedi et le dimanche. Pour l’équitation c’est vraiment quand je peux… C’est vrai que pour l’instant avec les cours je mène vraiment un rythme d’enfers, ce n’est pas tous les jours facile mais bon… » annonce la demoiselle pour répondre à Julia. «Et toi tes activités, tu les pratique de qu’elle manière et surtout à raison de combien d’heures par semaine ?» interroge à son tour la princesse, qui se trouve être presque aussi curieuse que cette brune qui lui fait face et lui sert, en cet instant, d’interlocutrice.

«- C’est vrai. Mais on ne gagne pas les Jeux Olympiques sans rien faire. Si je veux remporter au moins une épreuve j’ai intérêt à bosser dur. Autant dire que je vais rater pas mal de cours en fin janvier et en février, pour m’entrainer d’autant plus avant le lancement des épreuves. Je pars le 28 Janvier pour tester la glace de la patinoire de compétition. Fin voilà oui, le patinage c’est ma voix c’est clair. J’espère bien en vivre et gagner aux moins une médaille en Russie. Si je gagne face aux russes, je crois que… Je serai tellement heureuse. Et la nation hongroise avec moi car c’est fou comme ils me portent pour me permettre d’aller plus loin, d’aller au bout du rêve.»

«- Merci Julia. Oh, je ne sais plus si je l’ai dis mais… je joue de la harpe, aussi.» songe soudainement la hongroise, ne sachant plus si elle a mentionné cela dans ses passions. Il ne lui semble pas, ce qui est très curieux car c’est ce qu’elle préfère après le patinage et avant l’équitation. Peut-être aussi que toutes ces questions lui font penser à trop de chose, c’est bien possible. Julia est très curieuse. Ce qui ne l’empêche pas d’être gentille, sympathique et quelque part, attachante. «Oh si tu veux. Je pense que j’organiserai un petit quelque chose avant de partir. Je suppose que je sois pas mal occupée avant mon départ donc je prévoie de… retrouver mes amis avant de partir. Probablement le dimanche 26 janvier, si ça te dit d’en être…»

C’est par là pour info, si ça te tente :)