(+olympe) we're not going to do this.

Notre petite conversation fut achevée, quoi que inachevée puisque Olympe avait du se rendre d'urgence aux toilettes pour vomir tout ce qu'elle avait bu en trop depuis le début de la soirée. Après quelques minutes, je me décidais à aller voir comment elle allait. Bon de un probablement parce que, comme toute personne normale, je voulais savoir comment elle se sentait même si elle m'avait un peu énervé tout le long de notre conversation ; mais aussi parce que je voulais avoir la satisfaction de lui sortir un fameux et victorieux "je te l'avais dit!". Mauvais, moi ? Du tout. Calé sur le côté de la porte, j'attendais qu'elle ne daigne sortir du toilette. Ca va comme une personne qui vient de vomir.. Eh bien ça ma petite, tu ne peux t'en prendre qu'à toi. Vas-y, ouvre. J'allais pas me barrer comme ça, quand même. Voyant qu'elle ne comptait pas ouvrir, que ce soit pour ne pas à affronter le fait que j'avais raison depuis le début ou parce qu'elle avait honte de sa connerie, je m'impatientais. Allez ouvre, c'est bon. tentais-je une seconde fois, et encore une fois, elle n'ouvrit pas.

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J'avais honte d'avoir bu au point de vomir. Terriblement honte, surtout que j'insistais depuis 10 minutes pour qu'il aille me chercher un autre verre, et au final j'étais même pas capable de garder dans l'estomac ce que j'avais déjà bu. Après avoir vomi, chose qui me répugnais totalement, même bourrée, j'avais décidé de me laver la bouche avec de l'eau, alors que Esteban toquait à la porte de WC. Vas-y, ouvre. Compte là-dessus. Pour entendre sa leçon de morale, du genre " je te l'avais dis", parce que si j'étais tout à fait du genre à faire ça comme remarque à quelqu'un, lui aussi j'en étais sûre. Je ne dis rien, continuant à me rincer, me passant un coup d'eau sur le visage - bénissant le maquillage waterproof-, tandis qu'il toqua une seconde fois. Allez ouvre, c'est bon. N'importe quoi, c'est pas bon, j'ai une tête de zombie, mes cheveux sont ébouriffés, et j'ai les yeux explosés. Alors non ça ne va pas, mais comme je n'avais pas envie de l'entendre frapper une autre fois, je déverrouillais les toilettes sans pour autant ouvrir la porte, me fixant dans la glace. Merde. " Si tu veux me faire la leçon, pas besoin, j'm'en suis chargée toute seule.. " Et si tu veux juste me narguer, idem passe ton chemin je suis vraiment pas d'humeur là pour le coup. J'aurais presque envie de continuer à boire pour oublier cet épisode gênant, mais l'idée de le reproduire me rebutait un peu.

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J'attendais donc depuis près de deux bonnes minutes devant le toilette dans lequel Olympe était entrée pour y vomir tout ce qu'elle avait bu de la soirée. C'est pas faute de lui avoir répété, mais bon. J'ai toujours raison et dorénavant, elle le saura. J'insistais alors pour que cette dernière ouvre la porte, de façon à ce que je puisse la provoquer une dernière fois avec un splendide "je te l'avais bien dis!". A deux reprises, je lui demandais d'ouvrir, mais rien ; elle ne répondait pas. Pourtant aucun doute qu'elle était bien consciente et qu'elle n'était pas dans les vapes puisque j'entendais le robinet d'eau couler. Au final, elle finit par déverrouiller la porte, sans pour autant sortir du toilette. J'hésitais à rentrer. Si tu veux me faire la leçon, pas besoin, j'm'en suis chargée toute seule.. Oh puis merde. Je poussais la porte puis finis par rentrer. Elle était de dos mais face au miroir, ce qui me laissait donc la possibilité d'entrevoir son visage quand même. Elle tirait une tête de six pieds de long, on aurait dit qu'elle venait de se lever ou qu'elle avait choppé la grippe. D'accord, j'te ferais pas la morale, c'est juste que... t'a vraiment pas bonne mine. Je ne pus m'empêcher un sourire moqueur, qui se dessina malgré moi sur mes lèvres. C'était sur et certain qu'elle allait vouloir me tuer pour le coup.

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Je suis vraiment pas douée. J'aurais dût me retenir, ou le planter au bar sans lui dire où j'allais parce que maintenant je lui donnais raison, il n'allais même pas avoir besoin de le dire pour que je me sente mal. Et je n'allais pas du tout adorer ça, j'allais même carrément détester ça en fait.. Mais malgré tout, après deux demandes de sa part, je fini par enlever le verrou des toilettes, sans pour autant ouvrir la porte. Voilà, tu peux rentrer.. si tu ferme ta bouche en clair. Cherchant à retrouver un semblant de visage potable, je le vis ouvrir la porte du coin de l'oeil. Je l'observais via le miroir, attendant un commentaire. Parce que il n'allait pas laisser passer une telle occasion de se foutre de moi, forcément. D'accord, j'te ferais pas la morale, c'est juste que... t'a vraiment pas bonne mine. Et voilà. Attrapant un paquet de mouchoir qui trainait dans mon sac, posé sur le bord de l'évier, je le lançais sur lui, en fronçant les sourcils. " Tais-toi, j'ai des yeux je le vois très bien. Tu sais pas parler aux femmes toi, vas t'en.. " C'est que je sais être menaçante, même bourrée. Ou pas. Mais pitié, part et laisse moi crever toute seule dans ces toilettes, sans témoin, où personne me jugera même si je me vomis dessus. Attrapant un chewing gum dans mon sac, je le pris dans la bouche, réprimant un haut le coeur avec le goût fort de la menthe.

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Dommage pour Olympe qu'elle ne sache pas au moment où elle a commencé à me tenir tête que quand quelqu'un agit comme ça avec moi, je lâche pas l'affaire. Elle avait voulu faire sa grande, sa loi avec moi, mais au final j'avais eu totalement raison et elle en était consciente. Alors elle pouvait être sûre que je lui rabâcherais jusqu'à la fin de ses jours. Je savais me montrer insupportable mais au moins, elle ne recommencerait pas à la jouer comme ça avec moi la prochaine fois. J'entrais donc dans le toilette où elle se trouvait, et avec un sourire, me moquait d'elle. Chose que visiblement, elle n'apprécia pas ; comme je l'espérais puisqu'elle me jeta un paquet de mouchoir en pleine face, ou presque. Tais-toi, j'ai des yeux je le vois très bien. Tu sais pas parler aux femmes toi, vas t'en.. Je ne ratais à nouveau pas l'occasion de l'emmerder, ça me faisait vraiment rire au fond de moi. Bien sûr que je sais parler aux femmes mais tu dis sûrement ça parce que t'a trop bu.. et hop, une autre ! J'adorais ça, c'était mesquin et pervers, mais qu'est-ce que c'était jouissif d'abuser du fait que j'avais eu raison. Voyant qu'elle s'apprêtait encore une fois à me lancer je ne sais quel objet dessus, j'arrêtais mes conneries. Ca va, je rigole.. !

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Ce mec me pompe l'air, franchement. Dommage que je sois bourrée, et que du coup je ne puisse m'empêcher de me dire que même si il est con il est mignon avec sa fossette quand il sourit, son sourire en coin.. L'alcool, c'est vraiment très néfaste je pense. En le voyant se moquer de moi, je lui lançais mon paquet de mouchoir en essayant de viser la tête, mais je ne brillais pas par ma précision. M'enfin de toute façon, maintenant pour ce qu'il avait vu de moi, que je ne le touche pas en plein nez ce n'était pas le drame. Bien sûr que je sais parler aux femmes mais tu dis sûrement ça parce que t'a trop bu.. Soupirant un peu, je lui jetais un regard noir, tout en cherchant de la main autre chose pour lui lancer dessus, histoire de le faire taire. " Espèce de .. de.. " de rien du tout, les mots m'échappent. Touchant d'abord mon portable, je décidais qu'il ne méritais quand même pas que je bousille mon Iphone pour lui, alors je cherchais encore, tandis qu'il ajoutait : Ca va, je rigole.. ! Attrapant ma pince à épiler finalement, je la pointais vers lui comme une arme. Très convainquant. Bon, c'es l'interprétation qui compte on va dire.. " Excuse toi, tout de suite. Ou je t'épile le torse poil par poil, et tu va pleurer toutes les larmes de tout corps, démon ! " Tout à fait sérieuse, je fais mine de m'avancer vers lui en maniant ma pince comme une épée, espérant qu'il s'en aille, allant rire ailleurs.

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J'étais pas de nature méchante, quoi que tout dépend, mais avec elle, je pouvais vraiment pas me retenir de lui en mettre plein la gueule après qu'elle ai soutenu autant de tant être capable d'assumer ce qu'elle avait bu dans la soirée, m'en redemandent encore. Comme dirait l'expression, rira bien qui rira le dernier. Et en l'occurrence ici, c'est moi qui riait beaucoup. Après m'avoir envoyé un paquet de mouchoir en -presque- pleine face, je trouvais encore le moyen de lui en remettre une couche. Espèce de .. de.. elle cherchait ses mots, sans les trouver au final. Je savais qu'elle bouillonnait au fond d'elle, que si elle le pouvait elle me tuerais sur place. Et ça me faisait plaisir de sentir ça. Tout à coup, elle s'empara d'une pince à épiler qui se trouvait dans son sac et elle la pointa vers moi en s'approchant. Excuse toi, tout de suite. Ou je t'épile le torse poil par poil, et tu va pleurer toutes les larmes de tout corps, démon ! J'avais envie d'exploser de rire, vraiment très fort. Mais je décidais de reprendre mon sérieux, fini les moqueries. Je m'approchais alors à mon tour, assez pour qu'elle doive lever la tête pour me voir. Je serrais avec deux doigts la pince à épiler, sans la quitter des yeux. Juste, essaye, dis-je sur un ton qui lui déconseillait fortement de me toucher ou de tenter quoi que ce soit contre moi.

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Je voyais bien qu'il s'amusait à me provoquer. Et je savais aussi que je réagissais trop vite, comme disait Travis, c'était drôle de jouer avec mes nerfs. Et ce comportement était encore plus présent chez moi quand je buvais, du coup j'étais carrément presque intenable. Au moins, il pouvait se vanter de m'avoir vue presque au plus bas de mon comportement. Cherchant autre chose pour le mancer, je fini par dénicher une pince à épiler dans mon sac. Bon, c'est mieux que rien, je pourrais pouvoir le menacer que avec mes mains, et là a ne serait vraiment pas plausible. Je tentais donc ma chance, prenant un air très sérieux pour tenter de le faire s'excuser, ou au moins qu'il s'en aille mais je n'obtins que l'inverse de ce que je voulais, puisqu'il vint vers moi, presque collé à moi pour que je sois obligée de lever les yeux en le regardant. Pinçant ma pince à épiler de deux doigts, il me provoquait, encore, à croire qu'il n'a que ça à faire dans sa vie ce pauvre homme. Juste, essaye Je fronçais les sourcils de nouveau, cherchant à me rendre le plus grande possible, tirant sur ma pince pour qu'il la lâche. " Tu ne me fais pas peur, tes menaces ça ne marche pas sur moi. " Le fixant dans les yeux à mon tour, j'avais pas ud tout envie de lâcher. Moi aussi je peux être une forte tête Esteban, moi aussi, joue pas la provocation je suis très têtue. " Excuse toi de t'etre moqué de moi. "

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Y a pas à dire, je la provoquais et oui ça m'amusait. Et ses réactions étaient bien trop drôle pour ne pas que je surenchérisse à chaque fois. Elle partait en vrille et c'était tellement marrant. Toujours donc en pointant sa pince à épiler sur moi, je la saisissait du bout des doigts, l'empêchant de faire quoi que ce soit avec. Elle fronçait les sourcils, forçant sur la pince pour que je la lâche tout en essayant de grandir un maximum. Tu ne me fais pas peur, tes menaces ça ne marche pas sur moi. Ouuh, Mlle La Crevette changeait de discours, elle se voulait menaçante maintenant. Excuse toi de t'etre moqué de moi. On se livrais un véritable combat yeux dans les yeux avant que d'une traite, je lâche la pince, ne manquant pas de faire reculer légèrement Olympe. Alors, tranquillement, je reculais, ouvrant la porte sans la quitter des yeux et en affichant un sourire des plus énervants. Puis je disparaissais par la porte, laissant Olympe "sur le cul", sans qu'elle comprenne encore ce qu'il venait de se passer.

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Si quelqu'un me prenait en photo en train de menacer ce type avec une pnice à épiler, ma réputation était totalement détruite. Déjà qu'elle avait prit des coups, après mes conneries de cet été, ma période de creux à la rentrée niveau garçon, mes moments déprimes, là je risquais juste de pouvoir faire une croix sur les filles jalouses de moi. Je l'affrontais totalement du regard, lui demandant de s’excuser en essayant d'être autoritaire. Je cru un quar de seconde que j'avais bien réussit à lui faire peur, puisqu'il lâcha ma pince, mais au lieu de s'excuser il m’offrit un joli sourire exaspérant, qui me donnait envie de le claquer. Et il recula, sans me quitter des yeux, avant de disparaitre. Comme ça. Attrapant mon sac, j'ouvrais de nouveau la porte violement, mais personne dans les parages. Du moins pas sa tête de vainqueur en train de se moquer. Connard. Il venait de gagner en pouvait s'envoler sans s'excuser, mais ça n'allait pas se passer comme ça. Du moins, si je me souvenais de cette soirée, c'était pas gagné, mes temps me faisaient mal, et j'avais encore du mal à marcher. Je décidais donc de rentrer chez moi, en prenant un taxi, parce que je n'avais pas prit de voiture ; je savais que ce n'était pas une bonne idée après les soirées.

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