(+olympe) we're not going to do this.

De voir qu'elle avait le besoin comme ça de se justifier au près de moi me faisait vraiment rire intérieurement. Et encore plus qu'elle croit que je suis jaloux, non mais même si je l'étais un petit peu elle croyait vraiment que je lui dirais ? Oulaa, elle sait pas à qui elle a affaire cette crevette. Je suis certaine que mes fesses, tu préférerais les avoir pour toi ! Ou alors tu aurais le culot de me dire qu'elles sont moches? Elle marquait peut être un point là, parce que pour le coup c'est vrai que je ne pouvais pas la contredire, elle était canon c'est sur, mais dans cet état, non merci. Je passerais mon chemin. Sans que je ne puisse répliquer quoi que ce soit, elle reprit la parole. J'm'en fou de toute façon, de ton avis. Olympe était vraiment une blague à elle-même ce soir, j'avais déjà hâte de la re-croiser un de ces jours pour lui rappeler tout ça, sachant qu'elle aurait probablement complètement oublié cette soirée. Ce serait vraiment jouissif. Alors qu'elle me demanda d'aller lui chercher un verre, je l'envoyais carrément balader, elle pouvait toujours attendre pour ça, j'aimais pas faire boire les filles qui avaient déjà bien trop bu, comme elle ce soir en l’occurrence. C'est plus drôle de te le demander. Je m'approchais alors d'elle, marquant ma supériorité par ma taille, en lui disant que je n'étais pas à a disposition. Sur ces derniers mots, je la plantais là, toute seule espérant bien qu'elle reviendrait soit pour s'excuser, ou qu'elle ne revienne carrément pas. Je m'installais donc pas loin sur une chaise haute contre le bar et l'observais du coin de l'oeil. Elle ne perdait vraiment rien pour attendre, puisque têtu comme elle est, elle alla se chercher un verre de vodka. Puis, sans réelle surprise, elle revint à la charge, se plantant en face de moi. Arrête de m’appeler crevette. En ne faisant que me demander ça, elle me donnait encore plus envie de l'emmerder. Et donc, dans un élan, je m'emparais de son verre et le vidais par terre, juste à côté d'elle. Oups ! T'a plus qu'à aller t'en chercher un autre, c'est bête, déclarais-je, amusée. Un petit sourire machiavélique se dessina sur mes lèvres. J'étais fière de moi, sur ce coup.

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J'étais carrément blessée qu'il m'envoie chier comme ça. Enfin, je l'aurais été, si je n'avais pas autant bu, et si ma seule priorité n'était pas devenue d'aller me chercher un verre. Je lui en voulait de pas vouloir aller me chercher un verre, et j'étais assez énervée par ce comportement qui si je n'étais pas bourrée m'aurait parut attentionné. Du coup, je partis toute seule prendre un verre, choisissant un vodka orange - avec beaucoup d'orange je l'avais demandée, mais vu la couleur du turc il n'y avait vraiment pas beaucoup d'orange-, avant de retourner vers l'Eliot qui me tenait tête alors que je ne supportais pas ça. Et avant que je ne puisse comprendre ce que cet idiot était en train de faire, le contenu de mon verre fini par terre au lieu de dans ma gorge, me tirant un grognement de mécontentement. Oups ! T'a plus qu'à aller t'en chercher un autre, c'est bête. Il est pas sérieux lui là? Il pense sincèrement que je vais aller m'en chercher un, pour qu'il fasse la même chose, juste pour m'empêcher de boire? " Putain ! Mêle toi de tes affaires affaires Swanson, laisse moi boire tranquillement ! tu fais chier. " Je regardais par terre ma vodka, d'un air dépité. Quand j'avais commencé à boire, j'en voulais toujours plus, pire que la drogue, pas de l'alcoolisme, parce que je pouvais passer des mois sans, mais une fois que j'avais commencé.. on ne pouvait plus me stopper, c'était carrément impressionnant, et c'est en soirée que je faisais un nombre de connerie impressionnant. J'avais déjà fait un tatouage suite à une soirée trop arrosée.. une tête de Minnie sur ma fesse droite, mais heureusement c'était un temporaire, qui ne restait qu'un mois. J'avais malgré tout eu la peur de ma vie, pensant rester avec ça jusqu'à ma mort, mais visiblement la leçon n'était pas bien rentrée. Faisant la moue, je m'assis avec difficulté sur le tabouret haut à côté de sien, le fixant d'un regard chargé de reproche. " J'ai soif.. "

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Alors que je venais tout simplement de planter Olympe, comme ça, toute seule au bout milieu de tout le monde, j'allais m'installer sur une chaise haute du bar. J'observais attentivement la jeune femme, curieux de voir sa réaction. Comme je le pensais, elle alla se prendre un verre, pour ensuite revenir à la charge en me demandant de ne plus l'appeler crevette, comme je venais de le faire juste avant. Dans un élan de "j'ai vraiment envie de te faire chier jusqu'au bout", je chopais son verre de vodka et le vidais à coté d'elle, tout en le regardant et en dressant un sourire provocateur. J'étais dans ma lancée, elle m'avait mis d'humeur à l'emmerder. Comme prévu elle poussait un grognement avant de s'énerver, une fois de plus. Putain ! Mêle toi de tes affaires affaires Swanson, laisse moi boire tranquillement ! tu fais chier. Si je la faisais tant chier que ça, je me demande bien pourquoi elle me collait comme ça. Les femmes sont incompréhensibles, et Olympe a vraiment d'être une énigme à elle-même. Qu'est-ce que tu fous là alors si j'te fais chier ? Je t'ai jamais demandé de me suivre. Encore une remarque qui ne lui plairait pas, et c'était tant mieux. Encore une fois, qu'elle ne s'attende pas à faire la loi avec moi, il vaudrait mieux qu'elle sache à quoi s'en tenir avec moi. Elle fit mine de faire la moue et non sans difficulté, elle réussit à finalement s'asseoir sur la chaise haut à coté de moi. J'ai soif.. Elle commençait à me taper le système avec ça. Je t'ai déjà dit que c'est pas à moi qu'il faut se plaindre de ça. Tu voulais boire ton verre tranquillement, fallait pas revenir vers moi. Je crois qu'elle avait pas encore capté que les filles qui boivent, j'aime pas ça ; ou alors elle n'était pas capable de le comprendre à cause de l'alcool. C'est pas beau.. une fille qui boit, dis-je en le regardant dans les yeux tout en m’accoudant au bar.

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Si j'étais en totale possession de mes moyens, j'aurais honte de courir comme ça après un homme. Qui n'avait rien demandé, qui m'envoyait chier, que je connaissais pas bien, et qui m'énervait au plus haut point. Personne qui foutait mon verre par terre avec un grand sourire, fier de lui. Applaudissement pour ce héros, voilà, heureusement qu'il n'a pas visé ma chaussure sinon je l'aurais écartelé. Mes louboutins pleines de jus d'orange, c'est pas envisageable.  Qu'est-ce que tu fous là alors si j'te fais chier ? Je t'ai jamais demandé de me suivre. Excellente question, mon cher Watson. Peut-être parce que je suis totalement intriguée par ton comportement, par toi? Possible, mais j'ai pas encore bu au point de te balancer ça. " Je te tiens compagnie, j'ai pitié de toi. " Voilà, je suis une âme charitable. Je me plains ensuite du fait que j'avais soif, parce que ce con avait quand même versé par terre ce que je comptais voir, mais il n'avait toujours pas l'air touché par sa cruauté de versé de la vodka au sol. Je t'ai déjà dit que c'est pas à moi qu'il faut se plaindre de ça. Tu voulais boire ton verre tranquillement, fallait pas revenir vers moi. J'ai compris qu'il était militant contre les filles bourrées, okay, message enregistré, mais franchement faire un tout petit effort de ne coute à personne.. hum? C'est pas beau.. une fille qui boit, dit-il tout en s'accoudant au bar. Je fronçais les sourcils, fortement septique. " Là, deux solutions, tu me parle comme à une attardée mentale parce que tu pense que j'ai deux ans d'âge mental, ou tu me dis que tu me trouve laide. Et je vais préférer avoir le bénéfice du doute, tu m'en veux pas de pas vouloir me faire descendre, j'suis pas encore assez bourrée pour ça. " , dis-je en soupirant fortement, fixant la vodka au sol, me demandant si descendre du tabouret est raisonnable dans mon état ou non.

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J'avais envie de la provoquer, qu'elle pète vraiment les plombs mais apparemment elle semblait pas avoir "assez" bu pour ça. Mais je l'aiderais certainement pas à boire plus comme je le lui avait déjà répété je ne sais plus combien de fois depuis le début de notre conversation. C'est donc après avoir versé volontairement son verre de vodka sur le sol qu'elle me sortit une réplique aussi ridicule qu'elle-même à ce moment-là. Je te tiens compagnie, j'ai pitié de toi. Qu'est-ce qu'il fallait pas entendre, vraiment. Alors elle a pitié de moi, ce devrait plutôt être l'inverse. C'est pas moi qui avait bu au point de presque pas tenir sur mes jambes ou de coller quelqu'un pour me faire payer un pauvre verre. C'est moi qui ai pitié de toi, regarde toi sérieusement, lui lançais-je, avec un rire noir. Peut être que je la blesserais en lui balançant ça, mais à tout casser elle ne se souviendrait de rien au lendemain. Puis s'il fallait ça pour la résigner de boire encore, autant la vexer ! Et au risque qu'elle n'ai toujours pas compris que les filles bourrés c'est pas mon truc, je lui en remettais une couche en lui affirmant que les filles qui boivent, ça n'a rien d'attirant. Là, deux solutions, tu me parle comme à une attardée mentale parce que tu pense que j'ai deux ans d'âge mental, ou tu me dis que tu me trouve laide. Et je vais préférer avoir le bénéfice du doute, tu m'en veux pas de pas vouloir me faire descendre, j'suis pas encore assez bourrée pour ça. Je sais pas pourquoi mais elle m'avait fait de la peine en disant ça. Je crois pas qu'elle avait capté l'intention de mon message ; je pensais vraiment que cette fille valait mieux que de se retrouver dans un état comme ça. J'ai pas dit ça. J'dis juste que tu peux avoir un avion de chasse sous les yeux, si elle est dans l'état dans lequel tu te trouves, c'est pas attirant. C'est tout. C'était ma façon de penser, pas celle de tout les hommes sûrement mais la mienne, c'est mon avis, ça n'engage que moi.

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En soirée, j'étais toujours soignée, habillée correctement voir sexy. Mais j'avais toujours eu besoin de soigner mon image, et depuis quelques temps.. j'aimais voir que je plaisais, j'avais besoin de me rassurer à ce sujet. Donc parfois, je mettant un décolleté un peu trop marqué, on des talons un peu trop hauts. Et comme chaque fois que je ne faisais pas attention je buvais trop pour moi - 5 verres et j'ai du mal à tenir debout-, et on pouvait me trouver ... pétasse. Et je n'aimais pas cette image, même si maintenant je m'amusais de ça. Pétasse, c'est toujours mieux que thon, non? C'est moi qui ai pitié de toi, regarde toi sérieusement. Ouvrant la bouche pour protester, je fini par la fermer sans qu'un son ne sorte. Connard. J'étais incapable de le dire à haute voix là, j'savais qu'il avait raison. Mais je ne voulais surtout pas ouvrir les yeux sur moi, c'est trop douloureux ça. Du coup je soupirais en grognant, faisant mine de lui murmurer quelques syllabes, qui pouvaient être prises pour des mots. Je déteste ne rien avoir à répondre, tu m'énerve là, Esteban. Vexée comme un pou, je lui dit que je ne voulais même pas qu'il aille au plus profond de sa pensée en continuais à m'expliquer. Il avait décidé de me descendre, parce que j'avais bu, chacun son truc. J'ai pas dit ça. J'dis juste que tu peux avoir un avion de chasse sous les yeux, si elle est dans l'état dans lequel tu te trouves, c'est pas attirant. C'est tout. Je posais ma tête dans mes mains me mordant la lèvre. Et cette putain de musique trop forte qui me donne mal à la tête.. " Tu l'a pas dis, tu l'a pensé très fort. Et tu te permets de juger.. " Je me redressais pour poser mes pieds par terre, et poser ma main sur son torse, le fixant dans les yeux. " Mais tu juge sans savoir. Si ça se trouve, ton avion de chasse là, elle est dans cette état parce que elle veut se prouver des choses et oublier ses conneries. Du genre qu'elle a largué son fiancé choisit par ses parents, qu'elle a pas de relation normale depuis, que sa famille la renie, tout ça, tu vois. Et toi... Bah tu juge, c'est nul. " Voilà, c'est nul, brillante que je suis je n'arrive plus à trouver d'autre mots. Du coup je répète, pour pas qu'il se doute que je parle de moi, de façon pas très naturelle, mais tant pis. " C'est nul pour l'avion de chasse. " J'hochais la tête, pour me donner un air sérieux, m'accrochant à sa chaise. J'vais pas tarder à aller vomir je pense.

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La soirée prenait une tout autre tournure, du moins, je n'avais pas pensé en arrivant ici que je tomberais sur Olympe. Même si elle était complètement différente de celle que j'avais rencontré il y a pas longtemps. Comme quoi les gens peuvent être complètement différent quand ils ont bu. Fort heureusement pour moi, je tenais vraiment bien l'alcool et il en faudrait pour que je me retrouve ivre. Alors oui, Olympe me faisait pitié à cet instant, à me demandant de lui prendre un verre depuis un quart d'heure. Et elle ne trouva rien à redire à ma remarque, si ce n'est que quelques bafouillages. Elle savait parfaitement que j'avais raison, et sur ce point il valait mieux. Je pense pas, dans quelques jours, si miraculeusement elle se souvient de cette soirée, qu'elle sera fière des bribes de souvenirs qui lui reviendront. Du moins ça m'étonnerais que si je la croise elle aborde le sujet. Tu l'a pas dis, tu l'a pensé très fort. Et tu te permets de juger.. Puis elle se leva et posa sa main sur mon torse, tout en plongeant son regard dans le mien. Mais tu juge sans savoir. Si ça se trouve, ton avion de chasse là, elle est dans cette état parce que elle veut se prouver des choses et oublier ses conneries. Du genre qu'elle a largué son fiancé choisit par ses parents, qu'elle a pas de relation normale depuis, que sa famille la renie, tout ça, tu vois. Et toi... Bah tu juge, c'est nul. Je la regardais, étonné de ce qu'elle venait de me balancer. Je l'avais vraiment pas vu venir et malgré ses tentatives de me faire croire qu'elle parlait de "l'avion de chasse"; C'est nul pour l'avion de chasse. je me doutais bien qu'elle parlait d'elle-même dans ses dernières paroles. C'est moi ou tu parles de toi, à travers l'avion de chasse ? Inconsciemment, j'avais changé de ton. J'avais posé cette question sans vraiment le vouloir, après tout, même si elle parlait d'elle, elle ne s'étalerai pas, à coup sur. Elle me rembarrerait. Et à travers ses mots, elle avait réussit à me foutre une once de culpabilité et j'aimais pas ça. Donc ma fierté reprit le dessus, une fois de plus une fois de moins, et alors que je la voyais pas très bien, à mon avis l'effet des verres qu'elle avait bu aller par tarder à se manifester. Je jetais alors un oeil à son bras, qui se tenait à ma chaise. Je t'avais bien dit que t'aurais pas du boire autant.

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Il avait raison, j'avais trop bu, je ne devrait pas boire plus. Mais par fierté je ne lui dirait pas, j'suis trop protectrice envers mon ego pour oser dire ça. Et puis bon, j'ai déjà eu plusieurs remarques là dessus, personne n'a vraiment réussit à me recarder et à me donner réellement envie de changer. De trouver la force de m'assumer telle que j'étais, de ne pas rechercher de l'affection partout, ce genre de choses hum. Et encore une fois ce fut mon ego qui parla à ma place, quand je tentais de lui dure juger c''était mal. Je me pris sans même faire attention, l'alcool délie la langue, et rend joyeux, c'est vraiment flagrant chez moi. Et accessoirement, ça retourne l'estomac je pense. C'est moi ou tu parles de toi, à travers l'avion de chasse ? Grillée, je continuais à nier. Lui se foutait de moi, je vois pas pourquoi je lui donnerait d'autres occasions de le faire. Du coup j'enchainais tout de suite, du tac au tac, un peu trop rapidement mais ça pouvait être mis sur le compte des verres. " Non non, n'importe quoi, je prends un exemple au hasard. J'sais pas, t'a aussi les.. les filles mal habillées qui peuvent avoir besoin d'oublier tu vois. " Mais au moins, si il posait cette question c'est qu'il avait comprit le fond de ma pensée? Il ne faut pas juger, j'étais une droguée alcoolique, je n'étais pas comme ça, putain.. Je voulais pas qu'il me voit comme ça. Mais là tout de suite, j'avais juste pas envie qu'il me voit tout court, parce que je commençais à vraiment me sentir mal. Je t'avais bien dit que t'aurais pas du boire autant. Ma main m'aggripant à sa chaise, je réprimais un haut-le-cœur. " Je.. j'me sens mal. " Oui, tu avais raison, mais je ne le dirais pas, ne compte pas là dessus. Surtout que là, j'allais lui vomir dessus plutôt que de lui donner raison.. " .. je vais aux toilettes. " Mon ventre, ma tête.. j'aurais dût manger un morceau avant de boire, ça m'apprendra.

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Je devais l'avouer, ce qu'elle venait de me dire m'avait quand même troubler. Surtout que cela se voyait parfaitement qu'elle parlait d'elle même, malgré qu'elle essaye de me faire penser le contraire avec des excuses pourris. Non non, n'importe quoi, je prends un exemple au hasard. J'sais pas, t'a aussi les.. les filles mal habillées qui peuvent avoir besoin d'oublier tu vois. Bah bien sur que je vois ouais, que tu viens de balancer des trucs que tu voulais garder pour toi, t'inquiète pas j'ai bien compris ça. M'enfin bon, à mon avis elle avait pas du tout envie d'en parler et même si elle en parlerait, j'aimerais pas me dire qu'elle l'a fait sans en être réellement consciente. C'est sa vie, ça me regarde pas. Soudain, elle se s'agrippa légèrement au dossier de ma chaise et je compris de suite qu'elle se sentait vraiment pas bien. Je.. j'me sens mal. Je l'avais dis.. Je vais aux toilettes. Evidemment.. Elle disparut directement de mon champs de vision. Rien qu'en disant ça elle venait de me donner raison quand au débat que l'on menait sur ça depuis dix minutes. Même si j'avais raison et que n'importe qui aurait pu s'en tenir à ça et se tirer, je voulais pas la laisser comme ça tout seule. Alors je me dirigeais vers les toilettes et me calai contre la porte, attendant qu'Olympe sorte. Elle était bel et bien entrain de vomir. Olympe, ça va ? Ouais bah ouais, question conne mais je voulais savoir si ça allait, quand même.  

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J'aurais bien continué notre petite discussion - ou pas - , mais là je ne me sentais pas bien du tout. Je m'étais agrippée à sa chaise, pour tenter de voir si en cessant de bouger la nausée passait, mais c'était encore pire depuis que j'étais depuis, du coup je lui dis juste que j'allais aux toilettes, avant de m'y précipiter. Heureusement qu'elles n'étaient pas loin, parce que je n'étais pas en état de courir un marathon là. La tête dans la cuvette, je vomis, avant de me redresser, complètement dégoûtée. C'est atroce ça, vomir en soirée, j'ai toujours horreur de ça, parce que je me sens sale, et que je vide un peu mon estomac, du coup j'ai plus assez d'alcool pour tout oublier correctement, et vu avec qui je suis ce soir, j'en ai bien besoin pourtant. Heureusement que j'avais eu le réflexe de m'attacher les cheveux en entrant dans le toilettes, faisant de mes doigts un élastique improvisé, sinon je ne sais pas dans quel état j'aurais fini. Reprenant mes esprit à genoux, j'entendis toquer contre la porte. Olympe, ça va ? Ho merde. Dans la catégorie honte atroce, là j'ai un bon exemple dans le top 5. Soupirant, je me redressais, avant d'aller jusqu'au lavabo, pour me rincer la bouche. Abondamment. Putain, pourquoi n'ai-je pas de brosse à dents dans mon sac.. Une fois cela fait, je jetais un coup d'oeil à la porte. J'allais pas rien lui dire, ça se fait pas, c'est malpoli.. quoique avec de la chance, ça le fera partir et il oubliera ce moment terriblement gênant. " ça va comme une personne qui vient de vomir.. " Pas la joie quoi, même si ça fait quand même du bien à mon esprit. Problème, je n'ai vomi que ma bile, comme je n'avais rien avalé, du coup je vais pas trop pousser, et fini les verres ce soir, t'a gagné Esteban. Passant de l'eau sur mon visage, je soupirais longuement, cherchant à y voir plus clair.

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