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it's halloween, everybody make a scene
C'était resté intact, la drogue. Je l'avais gardé. C'était surement stupide, étant donné que c'était la raison pour laquelle on ne se parlait plus Avery et moi, mais je l'avais gardé. Pourquoi, je n'en savais rien. Peut-être que je voulais en reprendre, qui sait ? Je sais bien que je ne devrais pas, mais c'est plus fort que moi et ça m'énerve. Je réfléchissais beaucoup, j'avais la tête ailleurs et je profitais à peine de cette nuit d'Halloween. Je devrais aller dans la maison hanté tiens, ou au palais des glaces, mais je suis loin de toutes ses attractions une bouteille à la main et la tête pleines de pensées, qui se multiplient, qui se multiplient, je n'en pense qu'à Avery, ou à la drogue et ça me fait mal à la tête. Si j'en prenais tout irait mieux, mais je perdrait mon petit-ami, j'en suis sûr et il compte énormément pour moi, plus que la drogue. Ca devrait être facile, un jeu d'enfant, mais dans ma tête c'est le bordel. Le fait de boire n'arrangera certainement pas la solution, mais ça me semblait indispensable dans se temps de crise. Je m'étais assise sur le sol, regardant sur le trottoir d'en face un couple tout se qu'il y a de plus heureux, qui s'embrassaient, se pelotaient, bref c'était mignon comme tout et ça me faisait sourire, mais j'étais aussi au bord des larmes une vrai drama queen. Mademoiselle ? Ce n'était qu'un vague murmure et je continuais de regarder le couple s'en aller gentiment, surement à la recherche d'intimité. Mademoiselle ! La voix c'était fait plus ferme, peut-être même que c'était une autre voix que la première je ne saurais le dire. C'était quoi encore que se bordel ? Quoi qu'est-ce que vous me voulez ? Je leur jetais à peine un regard, rallant mes paroles en buvant ma bouteille de vodka au goulot. C'était pas forcément dans mes habitudes, mais j'avais pas de verre et j'avais soif. Vous ne pouvez pas rester là. Combien de verre.. De bouteille avez vous bu ? Je regardais mon interlocuteur, mes deux interlocuteurs. C'était uqoi au juste, des fics, des surveillants, merde qu'est-ce qu'il me voulait ? Je ne bougerais pas d'un pouce et c'est pas votre problème. Je n'aimais pas qu'on me donne des ordres, et j'avais trop bu pour me rendre compte que ça m'attirerait des problèmes. J'essayais en même temps de me souvenir du nombre de bière que j'avais bu, avant de m'acheter la bouteille de vodka. Très bien, vous allez nous suivre. J'ai pas fait d'objection, j'étais encore en train de réfléchir. C'était perturbant, j'essayais vraiment de me souvenir de se nombre. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire j'étais dans un bureau la tête entre les mains et un café avait remplacé ma bouteille. Je sentais la douleur qui descendais de mon crâne pour aller se disperser partout dans mon corps. Qu'importe le nombre de bière que j'avais bu, il y en avait forcement de trop. Vous pouvez appelez quelqu'un pour qu'on vienne vous chercher ? Je respirais, pensant longuement à la personne que j'avais le plus envie de voir à cet instant et demandant mon sac deux minutes après tellement la réponse était évidente. Je l'ouvrais et mon regard se figea sur mon sachet de meth toujours dans mon sac. Oh, oh. Pourquoi je l'avais pris mince, j'étais entouré de personne qui pouvait soit me faire arrêter, soit expulser de l'université pendant un certain temps. Quel merde... Je peux passer un coup de fil, en privée ? Il y a eu une petite seconde d'hésitation de leur part, avant qu'il ne parte et me laisse le champ libre pour A, cacher le sachet dans une petite poche de mon sac et B appeler Avery. C'était le seul que je voulais voir et qui pourrait m'aider. Je laissais un message sur sa boite vocale, assez flou. hey euh, c'est moi. Ace. Je suis coincé dans un bureau en face du palais des glaces avec des surveillants ou des policiers ou j'en sais rien. Ils veulent pas me laisser sortir seule et je, j'ai pas envie de passer la nuit ici alors est-ce que tu peux venir me chercher s'il te plait ? Vraiment désolé je.. Ca coupe, le message était sans doute trop long ou je ne sais quoi. On me reprends mon sac et me laisse seule, boire mon café.
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