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❥ Oley
Ça m'amusait de jouer avec elle de la sorte, ce n'était pas méchant et c'est peut-être ce dont nous avons besoin l'un et l'autre, de passer notre temps à se chercher, à jouer dans la séduction et pas se prendre la tête avec nos problèmes et ce que nous n'aimons pas l'un chez l'autre. Bien sûr que sa place était encore libre et elle le sera encore pour un bon moment, car cette place n'appartient à personne d'autre qu'elle. Je me fiche de ce que peuvent penser mes parents, Maggie ou mes collègues Eliots, c'est elle que je veux et personne d'autre Sa réponse me fit sourire, elle pensait peut-être que ça allait s'arrêter là ? Non je voulais savoir si elle comptait revenir, si elle comptait récupérer sa place qui l'attend depuis si longtemps maintenant. Et tu comptes la récupérer quand cette place ? Lui murmurais-je à l'oreille, j'en rêve chaque nuit, qu'elle s'éloigne de la Mather House pour me rejoindre, quitte à prendre un appartement si elle refuse de cohabiter à la Eliot House, je m'en fiche tant que je l'ai. Et tu croyais quoi ma chère ? Que j'étais un cas désespéré ? Non je m'ouvre au monde, des gens forts sympathiques se trouvent dans les couloirs de cette université, notamment les cabots, elles sont vraiment chaleureuses ces filles. Moi vouloir la rendre vraiment jalouse ? Noooon. Juste un petit peu. Franchement je n'avais pas vraiment de fréquentation avec les cabots, mais c'est vrai que j'ai plus de facilité à avoir des amies filles, que mecs. Pourquoi ? Aucune idée. Par contre ça ne va pas plus loin avec elle, ça n'ira jamais plus loin qu'une simple amitié. Je n'allais certainement pas prendre le risque qu'Olivia leur pète le nez, bien que ça me flattait de savoir qu'elle était prête à faire cela pour moi. Son mouais mouais me fit de nouveau sourire, qu'est-ce que j'aime cette femme, ses mimiques, son caractère, elle est juste parfaite malgré ses problèmes avec l'alcool. Je sentais ensuite ses lèvres chaudes sur les miennes, elle me donnait chaud malgré le froid qui frissonnait dehors. Son corps collé au moins, je me fichais totalement du regard des autres, bien que nous étions plus ou moins masqués par l'obscurité de la nuit. Mes mains descendaient petit à petit sur les fesses de ma belle, je décollais doucement mes lèvres des siennes, gardant mon visage près du sien et murmurant doucement. Alors j'ai été assez sage? Elle ne pouvait pas s'imaginer ce que je pouvais ressentir pour elle, c'est quelque chose d'indescriptible, quelque chose de vraiment fort et dieu seul sait à quel point j'aurais aimé que notre rupture ne soit qu'un mauvais cauchemar, je ne voulais pas vivre ces moments-là seulement une fois de temps en temps, mais bien tous les jours, chaque matin, chaque soir, je veux la récupérer, j'ai besoin d'elle.
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