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Ça y est. Tu y étais au septième ciel. Tu venais d'atteindre l'orgasme et autant dire que c'était magique. Tu étais aussi redescendue de cette défonce et tout allait plutôt très bien. Jeno retombait sur le côté tel une crêpe puis il allait faire ce qu'il avait a faire pendant que toi tu restais blottit dans la couette, jusqu'à ce que ton meilleur ami revienne pour t'embrasser une nouvelle fois mais sur le front cette fois-ci plus chastement mais ce baiser prouvait une sorte de protection qu'il pouvait avoir en vers toi. Enfin bref. Il se glissait sous tes draps pour venir te serrer contre lui, ton dos contre son torse. Ça avait toujours été comme ça entre vous. Après l'acte, il y avait toujours des petits câlins c'était pas vous vous rhabillé en vitesse et il dégage de la chambre. Non, tu voulais profiter de ce moment avec lui et personne d'autre. « Toujours aussi bon, c'est comme le vélo ça ne se perd pas. » Tu riais doucement en lui jetant un petit regard complice. Te retournant face à ta table de chevet, tu attrapais ton paquet de cigarette pour t'en glisser une entre les lèvres et en glisser une entre les lèvres de Jeno. Te redressant calmement, tu prenais soin que la couette reste à cacher ta poitrine c'était surtout pour que tu n'attrapes pas froid. Allumant cette cigarette, tu t'emparais du cendrier avant de te tourner vers Jeno. « Pas trop dur de faire l'amour à un sac d'os ? » Tu savais qu'il allait te dire que tu ne racontais n'importe quoi, que tu étais belle mais c'était ton meilleur ami. Il était fait pour ça non ? Te rassurer. « Ne me dis pas les choses que je veux entendre tu sais. En revenant ici plus d'une personne m'a dit qu'un sac d'os c'était moche, pas agréable que j'étais plus baisable. Alors, je demande à ce qui essaie. » Tu riais avant de tirer sur ta cigarette, car au fond ça te faisait bien rire ce que les gens pensaient. Toi tu savais que ce n'était que passager et que bientôt tu redeviendrais la croqueuse d'hommes ou la salope ou la pute enfin comme les gens t'ont toujours qualifiés.
Parfait. Ouais, c'était le mot parfait. Ta partie de jambe en l'air avec Jeno était parfaite. Tu venais de prendre ton pied et tu ne te cachais pas pour lui dire avec un petit sourire aux lèvres avant de faire ta cabot moyenne en parlant de ton poids que tu avais perdue à cause de ta maladie. Tu n'étais pas du genre à te plaindre mais, là c'était vraiment quelque chose qui t'importais. Tu aimais plaire et tu voulais plaire à Jeno, tu voulais lui faire de l'effet. Tu voulais qu'il se dise que tu étais vraiment celle qui lui fallait en meilleure amie voir en plus. Oui, parce qu'au fond même si Konrad été toujours présent tu avais toujours voulu plus avec Jeno mais tu es incapable de lui faire savoir enfin directement quoi. Enfin bref, Jeno pris ta réflexion assez mal. Certes, il ne te trouvait plus aussi jolie qu'avant. Tes formes avaient quelques peu disparus mais il disait que tu savais y faire et que c'était l'essentiel. Puis tel un boulet, il se mit à parler à son sexe. Tu le regardais faire en riant avant de lui jeter un oreiller dans la tête. « T'es con ! » Tu tirais une nouvelle latte sur ta clope, te levant toujours à poil tu partais dans la réserve à manger pour sortir un pot de crème glacée ben & jerry's saveur cookie du congélateur. Prenant une cuillère tu revenais dans le lit. « J'ai faim ! » Tu souriais , finissant ta cigarette tu l'a mettais dans le cendrier et tu plantais ta cuillère dans le pot de glace plein. Mangeant la cuillère d'un coup malgré le froid qui t'anesthésié les gencives. « Tu en veux ? » Après tout Jeno n'était pas très gros non plus, il pouvait donc se permettre de manger tout et n'importe quoi. Puis, tu avais bizarrement envie de parler sérieusement, te tournant donc vers lui tu le regardais. « Alors Toronto ? C'était bien enfin ressourçant ? Tu as retrouvé tes anciens potes, tes anciens plans culs et tout ? » Tu riais doucement pour ne pas paraître pour la gendarme de service qui voulait voir s'il t'avait remplacé même si tu savais que non. Tu voulais surtout savoir s'il avait remplacé Helena.
En revenant, avec ton pot de glace qui était juste exquis au passage, tu questionnais Jeno sur Toronto pour voir ce qu'il s'y était passé. Revoir ses anciens potes, ses anciennes greluches ça avait dû lui faire quelque chose mais lorsqu'il éclatait de rire. Tu te dis que ce n'était pas bon. Son rire n'était pas son rire habituel lorsque tu le faisais vraiment rire. Posant ton pot de glace sur la table de nuit, tu le laissais venir caresser ton ventre. T'adorer qu'on te fasse des papouilles, des câlins. Oui, toi Grace St-James tu étais un peu fleur bleue parfois. Enfin bref, il commençait à te détailler un peu tout notamment le fait que sa mère se soit remarié avec un sois disant connard. Tu n'allais pas contredire ton meilleur ami, il ne le sentait pas et il avait peut-être raison mais lorsqu'il te parlait de son argent de « merde » qui l'a fait revenir à Harvard, tu ne pu t'empêcher de lui déposer une petite tape sur le torse. « Argent de merde, argent de merde. Sans lui plus jamais tu m'aurais vu. Tu n'aurais pas supporté, tu aurais finis en asile de fou mon pauvre. » Tu riais doucement. Toi sans Jeno c'était la fin des haricots et tu étais sûre que sans toi Jeno était tout aussi paumé. Puis s'ensuivit du fait qu'il lui avait pris son téléphone. Tes yeux s'écarquillèrent. « C'est un tyran ou quoi ? » Tu le laissais finir avant d'intervenir. « Non, mais j'ai un type comme ça à la maison mais il dégage à coup de pompe dans le cul quoique. Konrad m'avait bien interdit de reprendre le pôle dance parce qu'il ne voulait pas que d'autres mecs me voient en sous-vêtements. Je peux comprendre mais c'était ma passion et puis moi quand je lui ai demandé d'arrêter la coke. Jamais, jamais il ne l'a fait. C'était encore à moi de faire un choix. Si je n'acceptait pas qu'il se tape des rails comme un dératé, je finissais toute seule. Tu crois que j'ai abusée en lui demandant ça ? » En vrai, tu avais vraiment l'impression d'avoir abusée. Mais plus les jours passaient et plus tu te disais que Konrad n'avait été qu'un égoïste. Il ne voulait pas te perdre mais mettait sa vie en danger avec cette merde. Enfin bon. Tu venais déposer un petit baiser sur la clavicule de Jeno et passait ta main sur sa mâchoire avant qu'il se détende un petit peu. Tu n'aimais pas beaucoup le voir énervé et encore moins tout nu dans un lit avec toi. « Et puis, maintenant il est avec cette cabot. Tu te rends compte bébé ? Je suis remis au rang d'une cabot n'importe quoi! » Tu riais doucement, ta fierté faisait encore des siennes. Tu étais Grace St-James et Grace St-James ne voulait pas être comparable avec qui que ce soit et encore moins une pépétte de cabot.