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GRACE ∞ You left your mark on me.

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Trois jours. Trois jours que tu ne dors que deux heures par nuit. Le visage de Konrad et de Jeno te hante chaque fois que tu fermes les yeux. Pour ce qui est de Konrad, ce n'est qu'une confiance à retrouver mais pour ce qui est de Jeno c'est un homme à retrouvé. Tu as tellement entendus de personne dire qu'il avait été renvoyer d'Harvard à cause d'un petit con qui l'a dénoncer comme étant un dealeur. Si, jamais tu croisais ce petit moins que rien, tu risquais de lui faire la peau, de lui sauter au cou et de lui faire payer son injustice en vers celui que tu considère comme ton meilleur ami, l'homme de ta vie. Le seul qui ne t'ai jamais trahi et ne te trahira jamais. Enfin bref, ce matin tu tournais comme un lion en cage dans cette chambre de la mather house. Tu ne te droguais plus, il fallait donc que tu occupes tes mains pour ne pas que ton cœur se brise et que tes yeux se mettent à lâchait un océan de larmes. Enfilant alors un survêtement, que tu avais pris il y a presque un an de ça à Jeno, tu enfilais aussi un sweat auquel tu mettais la capuche sur ta tête et tes bensimon. Tu n'étais pas forcément ultra sexy mais tu n'en avais rien à foutre de toute manière à cette heure-là, la mather house comater totalement. C'est donc pourquoi personne ne te remarquait lorsque tu traversais les couloirs pour regagner le toit. Tu n'avais pas le droit mais c'est ici que tu te retrouvais avec Jeno pour oublier tes soucis et être simplement avec lui. Toi, lui, un joint, la liberté, la vie. C'est ici que tu te sentais vraiment vivante, c'était dans ses bras. Et cela te faisais quelque chose de venir ici sans lui, sans sa voix, sans son odeur, tout te rappeler Jeno et pourtant tout était différent. Tu secouais doucement la tête sentant les larmes te montaient aux yeux. Te posant dans un coin, tu allumais une cigarette sur laquelle tu tirais longuement avant que tout cet amas de larmes ce mette à couler en un flot interrompue. Tu tirais une nouvelle fois en suffoquant légèrement. Tu reprenais peu à peu tes esprits. Alors, que tu t'apprêtais à retirer sur ce filtre qui te permettait d'avoir une large dose de nicotine dans le sang, tu relevais doucement ta tête. Regardant face à toi, tu remarquais qui ? Jeno. Non, c'était pas possible, tu devais rêver. T'agrippant au mur tu te relevais comme tu le pouvais, tu n'avais rien manger depuis quelque jours et autant dire que ta tête commençait à te faire défaut. «  Jeno ? C'est bien toi ou je rêve ?  » Tu t'approchais a pas de loup de l'individu se trouvant face à toi. Tu venais alors déposais une main sur sa joue. Oui, c'était lui, tu en étais sûre.
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Depuis ton retour, rien n'avait été rose. Tu n'avais plus de meilleur ami qui était là pour t'écouter, pour t'épauler et celui que tu pensais être ton mec, l'homme de ta vie t'insulter à tout bout de champs et tout le monde te prenait pour la salope qui lui a briser le cœur. Mais aujourd'hui malgré la grisaille, ce matin tout allait changer. Tu venais de relever le visage pour voir devant toi Jeno. Jeno Carpenter en chair et en os. Son visage ne montrait rien de bon à pars de la fatigue, de la défonce et puis des pleurs. Alors que tu venais effleurer sa joue de ta main, il venait fondre en larmes, venant ensuite t'enlaçait. Il avait comme ce besoin de sentir que tu étais vraiment là. Il n'arrêtait pas de répéter qu'il te croyait morte et tu ne put t'empêcher de lâcher quelques larmes. Alors que tes prunelles venaient se planter dans les siennes, tu pleurais mais en même temps tu souriais. C'était un mal pour un bien, une souffrance enfin révolue, une renaissance. Tu revivais, respirais à nouveau. Tes lèvres venaient se déposer sur le coin de celle de Jeno. Tu y déposais un tendre baiser un peu mouillé par les perles salées qui roulaient sur tes joues. «  Je suis Grace St-James, je suis indestructible et puis tu crois vraiment que je me serais laisser mourir sans te revoir au moins une fois avant.  » Tu le reprenais une dernière fois dans tes bras avant de respirer son odeur si familière, si sucré mais si douce à la fois. Tu étais au nirvana et Jeno était avec toi c'était le pied. «  Et puis, regarde j'ai des affaires à te rendre.  » Tu riais doucement en désignant le survêtement que tu portais sur toi avant de lui faire à nouveau face. «  Tu es toujours aussi beau mais tu dors pas beaucoup toi non ?  » Caressant doucement ses cernes, tu avais envie de le frapper pour se laisser allé autant mais tu n'allais pas gâcher ce moment tout de suite mais il pouvait en être sûr que tu allais lui tombé dessus tôt ou tard.
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Il pleurait, il était heureux vous étiez heureux de vous retrouver mais il pleurait, tu pleurais. Vous aviez légèrement l'air con mais bon tu n'en avais plus rien à foutre de tout. Tu venais de retrouver ta moitié, celui qui te ressemblait le plus, celui qui te comprenais. Il était là, fatigué, usé par tout ce qui s'est passé en un an mais il était là bien vivant et toi aussi tu étais vivante malgré cette tumeur qui t'a ravagé le cerveau, qui t'a rendue faible. Cette tumeur qui a fait tomber tes cheveux, maigrit ton corps, creuser ton visage. Enfin bref, tout avait l'air de redevenir comme avant et pourtant tout était différent. Tu riais doucement lorsqu'il te disait de garder ce survêtement. Que ce n'était pas ce qui l'importait vraiment. «  Maintenant que je t'ai retrouvé, je compte bien le garder, il me fait de si jolies fesses.  » Tu souriais doucement et venait enlaçais la nuque de ton bébé. Oui, parce que Jeno c'était ton bébé. L'homme de ta vie, celui avec qui tu pouvais tout faire. Tu pouvais l'embrasser, lui faire l'amour sans jamais échanger de «  je t'aime  » fusionnel, même si tu devais avoué que votre relation avait ce quelque chose d'étrange. Vous aviez une complicité tellement intense. Vous vous entendiez tellement bien que des fois tu te demandais si tu n'étais pas faite pour être avec Jeno. Enfin bon c'était comme ça. C'était ton meilleur ami et c'était très bien enfin c'est ce que tu te disais. Tu lui disais aussi qu'il semblait fatigué mais qu'il gardait sa beauté et son sex-appeal naturel. Passant doucement une main dans ses cheveux tu l'écoutais parler avant de baisser tout doucement ta tête. «  Je suis désolée de t'avoir importuné avec mes soucis.  » Tu t'en voulais vraiment, car Jeno n'avait pas a te soucier de toi et encore moins quand il avait lui-même des soucis. Relevant doucement tes yeux vers lui, tu le regardais te demander si tu étais guérie. Soupirant légèrement, tu plantais tes yeux dans les siens. «  Je ne vais pas te mentir et te dire que la tumeur est totalement partie mais en tout cas elle n'est plus dangereuse. Je prends des médicaments qui m'aident à la faire partir mais je ne me ferais pas opérer. Je ne te laisserais plus tomber bébé. » Tu lui souriais doucement en venant déposer un autre baiser sur sa joue. «  Et toi, raconte-moi ce qui ne va pas.  » Tu attrapais doucement la main de ton ami qui était en ballante pour venir enlacer tes doigts dans les siens.
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Que tu le harcèles. Tu en as penser chaque jour, à chaque moments mais tu n'avais jamais trouvé la force de l'appeler pour lui dire que tu n'avais plus de cheveux, que tu vomissais toutes les deux minutes, que tu pesais à peine plus que trente cinq kilos et que tout simplement tu dormais quasiment seize heures par jour. Tu t'étais sentis mourir et bizarrement tu avais tenu. Qu'est ce qui t'avais fait tenir ? Tu n'en savais rien. Jeno peut-être le fait de savoir que ton meilleur ami te soutenait malgré tout. «  Je ne t'ai pas harcelé mais rien que de savoir que j'avais ton soutien ça m'a fait tenir. Et puis, t'appelais pour te dire quoi ? Que j'étais chauve et toute maigre. J'étais tellement horrible, j'aurais eu honte que tu me vois comme ça, tu n'aurais jamais accepter de me retoucher aujourd'hui.  » Tu riais doucement, jusqu'à ce qu'il dise quelque chose qui te touchait profondément. Autant dire que lorsqu'il était avec Helena tu n'étais plus le centre de son intérêt et tu en étais totalement jalouse de cette brune tellement fraîche mais tu ne pouvais pas en vouloir à Jeno, il était tellement amoureux de cette Lowell. «  Eh ! Ne t'excuses pas d'être tombé amoureux. Par contre, si je la croise c'est comme celui qui t'a fait renvoyé si je sais qui sait je leur fait la peau à tous les deux. Naméoh ! Depuis quand on touche à toi.  » Tu souriais doucement, essayant de détendre un peu cette atmosphère de rencontre qui se mêlait à une atmosphère de vengeance qui risquait de tout tendre, car Jeno n'allait peut-être pas apprécier les paroles que tu venais de tenir par rapport à Helena mais c'était comme ça. Tu ne l'aimais pas et puis c'est tout ! Bref. Tu venais de lui attraper la main et d'enlacer vos doigts les uns dans les autres lorsqu'il te demandait de rentrer. «  Les filles sont je ne sais où. Gwen doit être avec Willow et Elysia avec Max donc si tu veux je suis seule dans ma chambre.  » Tu faisais un petit air triste, comme si tout le monde t'avait abandonné. Puis Jeno, mettait son bras autour de tes épaules pour t'entraîner à l'intérieur. Vous retraversiez les couloirs tout content, vous veniez de vous retrouver c'était génial. La vie était géniale tout à coup. Arrivant devant ta porte de chambre, tu l'ouvrais pour ensuite y rentrer avec Jeno qui l'a connaissait bien cette chambre, car c'était la même que l'année dernière et autant dire qu'il en avait passé du temps dans cette chambre.
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Rien. Nada. Il ne voulait juste pas te mettre en rogne aujourd'hui. Vous veniez de vous retrouver il ferait tout pour que tout se passe bien et toi aussi. D'ailleurs, vous alliez commencer par rentrer, car ton sweat était mouillé donc tu avais froid et Jeno aussi avait froid. Pendant que vous marchiez à travers les longs couloirs de la maison verte où vous ne croisez personne enfin les mathers n'ouvrent les yeux qu'au moment où on débouche les bouteilles pour la plupart. Enfin bref, dans ces couloirs vous parliez de Gwen et Elysia t'es colocataire. Gwen s'était effectivement retrouvé quelqu'un mais bon ça c'était Gwen. Quant à Elysia oui elle était mignonne mais, en fait non il n'y a pas de «  mais  » vu que vous n'aviez plus de différent ensemble. «  Pour Gwen je pense vraiment que c'est sérieux cette fois. Attend elle sort avec une eliot Jeno.  » Oui c'était vraiment impensable pour toi et Jeno risquerait d'être choqué. «  Quant à Elysia, si jamais tu dois coucher avec surtout pas sur mon lit.  » Tu riais doucement avant de pousser la porte de ta chambre. Rien, n'avait changé. Tout était identique à ce que Jeno avait pu connaître. Enfin voilà, vous étiez dans l'endroit où une multitude de chose c'était passé. Entre les scènes de pleurs, de cris, de rire, de sexe, car il ne faut pas se voilait la face Jeno et toi c'était aussi quelque chose de sexuel mais rien de brusque et de sauvage. Jeno se jetait contre ton lit. On ne change pas les vieilles habitudes. Quant à toi tu retirais ce sweat mouillé pour te retrouver en soutien-gorge. Jeno te connaissait de a à z que ça soit habillé ou nue alors vraiment tu n'avais rien à lui cacher. Ton corps n'était pas celui d'avant, car il te fallait encore prendre un petit peu de moi mais tu n'avais plus l'impression de sortir d'un camp de concentration durant la seconde guerre mondiale. Enfilant ensuite un débardeur, tu remontais juste les jambes du survêtement afin d'être plus à l'aise. Te retournant tu voyais Jeno avec un pochon de weed en main en te regardant. Une minute plus tard, le pochon c'était écrasé contre la porte et Jeno était peiné. «  Eh !  » Tu lui balançais un oreiller dans la gueule. «  Mais, tu fais quoi là ? Pourquoi tu gâches t'es fou toi !  » Tu riais en lui attrapant le pochon pour venir lui remettre dans les mains. T'asseyant à côté de lui tu le regardais. «  Je sais normalement j'ai pas le droit mais y'a aucune habitude à changer le médecin m'a dit que la weed je pourrais en consommer à nouveau modérément mais finit les piqûres et les rails c'est ça qui m'a rendu malade.  » Tu souriais doucement, relevant son visage pour qu'il te regarde. «  Alors, pour nos retrouvailles tu payes ton joint ?  » Tu espérais qu'il accepte, car il n'y avait vraiment rien à craindre. Tu savais ce que tu faisais et tu ne comptais pas mourir tout de suite.
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