Tu m'a fait peur, j'ai failli mourir, et on est dans le noir. VDM? [feat Wyatt]

J'avais eu terriblement peur en réalisant que j'étais collée à une personne, ou à quelque chose qui n'était pas Wyatt. Et heureusement qu'il avait été là, parce que j'arrivais tout simplement plus à bouger en réalisant ça. Mais maintenant que j'étais dans ses bras, je pouvais de nouveau bouger, déjà je tremblais comme une feuille mais en plus je n'avais qu'une idée : fuir. « A trois on part. » me souffla Wyatt à l'oreille avant de s'éloigner de moi. Je le sentais tout proche mais pourtant savoir qu'il y avait encore l'autre me terrifiait. Je fis le décompte dans ma tête, et couru dès que je sentis sa pression sur ma main. J'avais agis par mécanisme, Totalement hantée par l'idée d'avoir tenu dans mes bras quelque chose d'origine inconnue. Et d'avoir été si proche de cette chose. Je me laissais donc faire, tenant sa main avec fermeté, découvrant petit à petit un peu mieux la maison. Je commençais à descendre l'escalier, avec un grand bruit de grincement quand une marche manque de s'effondrer sous mon pied. Je poussais un petit cri, suivant Wyatt comme je pouvais, un peu à la ramasse. « Tout droit, tu penses que ça va nous mener vers la sortie ? » Il est sérieux à me poser des questions? J'en sais rien moi. " Je sais pas, on teste. " Cette fois je partis en tête ne lâchant pas pour autant se main, m'y aggripant avec force et détermination. Je le lâche plus, hors de question. Je poussais la porte du bout du couloir, pour qu'on se retrouve de nouveau dans le noir quasi total. On dirait une cuisine. " C'était pas la sortie.. demi-tour? "

« Je sais pas, on teste. » Cette fois, ce fut elle qui prenait les devants. Olympe s’accrochait à ma main comme si elle avait peur que l’on se perdre. Nous courions comme si notre vie en dépendait. Elle poussait la porte et nous atterrissions dans une sorte de cuisine miteuse. Eh ben voyons, il ne manquait plus que ça ! Pourvu qu’il n’y est pas de couteau là-dedans. Pas envie de vivre un remake de scream. Au fond de la cuisine, il y avait un lavabo et au-dessus une fenêtre tâché par la poussière et la crasse. « C'était pas la sortie.. Demi-tour? » Elle avait sans doute raison. Généralement, les cuisines étaient pourvues d’une porte qui menait vers l’extérieur, mais dans ce cas-là, il n’y en avait pas. chouette. « Oui. » J’étais en train d’ouvrir la porte lorsqu’au fond du couloir je repérais une masse sombre. Cette saloperie avait descendu les escaliers. Je refermais d’un coup sec la porte. « On ne peut pas passer par la » Je ne voulais pas nommer cette chose à voix haute. Aussi, je ne voyais qu’une issue de secours. « La fenêtre ! » Je continuais de chuchoter. Je commençais vraiment à avoir peur pour notre sécurité. Aussi, je me dirigeais vers la fenêtre tout en tenant la main d’Olympe. « Reste à côté de moi » C’était des fenêtres à l’ancienne. Aussi, celle-là s’ouvrait en la montant du bas jusqu’en haut. Je posais mes mains sur le cadran, puis, j’essayais de la soulever de toutes mes forces. A présent, j’entendais clairement des pas dans le couloir. Bon sang et cette fenêtre qui ne voulait pas s’ouvrir. On était pris au piège comme des rats. Je me tournais vers Olympe. « Il va falloir que tu m’aide. »

Il avait fallut qu'on tombe dans la cuisine. Je ne sais pas combien de pièce il y a dans cette immense maison, mais surement un bon paquet et il faut que j'ouvre la porte de celle avec des couteaux, des choses atroces dedans : des planches à pains, des écumoires, de vieux ustensiles, des casseroles.. que des choses bien terrifiante. Je proposais donc à Wyatt de faire demi tour. « Oui. » Je le suivis pour m'approcher de la porte, mais il se stoppa, et je manquais de lui rentrer dedans. Et il referma la porte avant que j'ai pu voir quoi que ce soit. « On ne peut pas passer par la » Cette information mis un moment à arriver jusqu'à mes neurones mais quand je compris que si il voulait pas qu'on passe par là, c'est que quelque chose ou quelqu'un était là, je dût serrer sa main encore plus fort pour ne pas tomber. « La fenêtre ! » Hochant la tête, je le suivis en trottinant sans même comprendre ce que je faisais. « Reste à côté de moi » Il pensait pas sérieusement que j'allais partir toute seule dans la maison? " Aucun soucis je pars pas. Mais pitié, dépêche toi. " Il se mit à essayer d'ouvrir la fenêtre, mais vu l'état de la maison c'était pas gagné. Et les pas devenaient de plus en plus audibles. M'accrochant à son bras, je fixais la porte. « Il va falloir que tu m’aide. » Je tentais à mon tour d'ouvrir la fenêtre, la poussant de toute mes forces, mais elle ne bougeait pas d'un poil. Je continuais à pousser de toute mes forces,avec rage même, parce que les pas s'étaient stoppés, et que je ne voulais surtout pas regarder derrière nous. Et c'est en me râpant la main sur le cadenas que je vis. " Aie.." Je portait ma main à ma bouche, pour mettre le doigt abîmé entre mes lèvres. " Y'a un cadenas Wyatt.. "

J’essayais d’ouvrir la porte de toutes mes forces rejointes quelques secondes plus tard par Olympe. « Aie.. » Sa plainte attirait mon attention. Elle venait de se couper contre quelque chose. « Y'a un cadenas Wyatt.. » Un cadenas sérieusement ? Qui mettait ce genre de chose à une fenêtre ?! Quoi que ça paraissait logique. Ceux qui avaient fait ça ne voulaient pas de squatteur. Je me sentais vraiment pris au piège. Oly’ mettait son doigt dans la bouche. Je l’arrêtais. « Tu pourrais choper le tétanos. » Je ne voulais pas l’inquiéter, mais le cadenas était rouillé et vieux. Si on sortait d’ici vivant, la première chose que l’on fera, sera de filer aux urgences. Bon sang, ce bordel était incassable et à présent je pouvais entendre très clairement les bruits de pas. « Viens » chuchotais-je. J’attrapais sa main et allait me planquer sous une table. Les chaises étaient positionnées devant nous. C’était de lourde chaise rustique. « Si ça se trouve il va faire demi-tour. » A ce moment précis, la porte s’ouvrait dans un bruit strident, lentement très lentement. Mon cœur tapait fort. A ce moment précis, j’avais vraiment peur. Nous n’avions aucune issue de secours. Une main apparut sur le cadran de la porte. C’était de long doigt fripés. Bordel de merde ! C’était quoi ça ! J’aurais préféré ne rien voir. Tout ça à cause d’un fichu rayon lunaire. Je serrais la main d’Olympe contre la mienne comme pour lui dire ne pas hurler. Parfois, la peur nous faisait faire des choses incontrôlables. De lourdes bottes apparurent dans mon champ de vision. Je n’arrivais pas à distinguer son visage. Ses chaussures étaient boueuses. J’avais réellement l’impression de voir un personnage de film d’horreur. S’il nous trouvait, il allait nous faire quoi ? Je craignais pour ma sécurité et celle de mon amie. Les secondes défilaient lentement. C’était une vraie torture. Comment cette chose avait su que nous étions entré dans cette pièce. Je n’avais pas ouvert la pièce de la cuisine en grand.

Comme la seule sortie possible dans la cuisine était la fenêtre, nous avion essayé de l'ouvrir, mais je m'étais éraflé le doigt. Sur le cadenas... Cette fenêtre était verrouillée, on était dans une maison de psychopathe. Je voulu porter mon doigt à ma bouche, pour éviter que le sang coule, mais la main ferme de on ami m’arrêta. « Tu pourrais choper le tétanos. » Oh merde. C'est vrai que vu l'état de la maison, ça serait pas étonnant.. j'allais devoir faire attention et désinfecter. Je fixais mon doigt, d'un air horrifié parce que je venais de penser à plein de chose horrible pouvait m'arriver avec cette coupure, jusqu'à ce que Wyatt m’attrape le bras, pour qu'on aille... sous la table. Je le suivis, me mettant à quatre patte sous ce vieux meuble en bois massif. J'avais peur comme jamais, j'avais terriblement peur qu'il rentre ici. Dans la même pièce que nous. « Si ça se trouve il va faire demi-tour. » Je ne dis rien, hochant la tête. Mais visiblement la chose n'avais pas l'air du même avis que Wyatt, et elle entra. Me mordant la lèvre, je fermais les yeux, enfouissant ma tête dans l'épaule du Winthrop à mes côté, incapable de regarder ce truc avancer vers nous. je sentais sa présence, à côté de nous. Je l'avais entendu marcher, puis ce stopper, tout proche, et.. j'attendais. Pendant un temps qui me parut une éternité, rien ne se passa. Le silence, et la peur, et mon coeur qui battait comme c'était pas possible dans ma poitrine. Après un long moment, de nouveau le bruit des pas... et puis plus rien. Je n'osais toujours pas ouvrir les yeux, alors je soufflais à voix basse : " il.. est parti? " Il, ce truc, qui s'amusait carrément à nous faire peur. Et qui y arrivait très bien, j'en pouvais plus moi, je voulais sortir là.

La masse sombre était restée plusieurs minutes dans la pièce. Elle c’était arrêtée devant la table comme si elle savait que nous étions en dessous. A moins, qu’elle nous cherchait du regard ? La chose dont j’avais eu le plus peur, c’était qu’elle se baise et que l’on voie son visage. Olympe était collé à moi et je pouvais sentir ses tremblements. Quant à moi, je la gardais dans mes bras de peur qu’elle s’éloigne et que la chose la tire sous la table. Finalement, la chose bougeait. Elle faisait demi-tour et se dirigeais vers la porte de la cuisine. Puis, plus rien. Elle avait passé le pas de la porte. Je décidais d’attendre quelques minutes avant de parler ou de bouger. « il.. est parti ? » Olympe venait de briser le silence morbide. Bonne question. Je me demandais s’il attendait derrière la porte. « Je ne sais pas. Allons voir. » Après tout, nous étions deux contre un. Doucement, je m’extirpais de sous la table tout en gardant Oly’ près de moi. Je faisais signe à mon amie de faire des petits pas silencieux. Cette action se révélait être difficile étant donné que le vieux parquet grinçait. Une fois devant la porte, je l’entrebâillais lentement. Aucune trace de la chose. A présent, j’entendais les bruits de pas à l’étage. Se pourrait-il qu’elle soit remontée là-haut ? Soudain, sur ma gauche, je sentais des courants d’air. Cela semblait provenir de sous la porte à ma gauche comme si une porte ou une fenêtre était ouverte. « Viens » avais-je chuchoté. Lentement, j’ouvrais l’autre porte. Bingo ! Une porte était légèrement ouverte. Elle ressemblait à celle que j’avais franchie en entrant ici. Nous marchions doucement en sa direction. Je posais ma main sur la poignée et l’ouvrait entièrement. Face à nous, il y avait la route et d’autre maison. On pouvait voir des jeunes passés. J’attrapais fermement la main d’Olympe et ni une ni deux, nous sortions dehors. En me retournant, j’apercevais une sorte de vieillard devant le seuil de la porte. Celle que nous venions de franchir. Olympe devait l’avoir vu, car elle semblait être tétanisée.

Réussir à ne pas me mettre à hurler alors que je voyais clairement qu'il y avait quelqu'un relevait de l'exploit pour moi. j'étais pétrifiée, et un instant je me demandais ce que j'aurais fait si je n'avais pas eu la chance de tomber sur Wyatt. Parce que sans lui, j'aurais été sacrément embêtée, voir incapable de bouger même. Et qui sait ce qui aurait put m'arriver à l'étage, toute seule dans cette terrifiante demeure. Après des minutes interminables, la silhouette fit demi tour, et je pris mon courage à deux mains avant de parler au Whintrop à mes côtés. « Je ne sais pas. Allons voir. » Je ne voulais pas réellement quitter notre refuge improvisé par la force des choses sous la table, mais comme je ne souhaitais pas rester ici, encore moins toute seule, je le suivis en essayant de faire le moins de bruit possible. Je marchais doucement, presque sur la pointe des pieds, mais le vieille bâtisse grinçait et je n'étais pas très discrète. Je m'accrochais à lui alors qu'il poussait la porte, et pour mon plus grand bonheur et soulagement je le vis l'ouvrir en entier. Personne. Une fois dans le couloir, j'entendis clairement des pas plus hauts, et je me levais les yeux, avant que Wyatt ne me soule à voix basse : « Viens » Comme depuis le début j'avais décidé de lui faire totalement confiance, je serrais sa main doucement. " Je te suis.. " Il ouvrit une porte, qui donnait sur une pièce, assez sombre de nouveau, mais un léger courant d'air vint me faire frisonner, et un grand sourire s'afficha sur mes lèvres quand je le vis ouvrir une porte. On allait sortir. Enfin. Je le suivis dehors, marchant dos à la maison un moment, n'osant pas me retourner tout de suite. Puis je jetais un coup d'oeil derrière moi, et je me figeais instantanément. Dans l'ombre de la maison, on voyait un vieil homme. Enfin, on distinguait, car comme les rues étaient peu éclairées, je ne pouvais vraiment l'affirmer. " Wyatt.. C'est ce mec qui était avec nous? " Est-ce que c'est cette personne étrange que j'ai serré dans mes bras, pensant que c'était mon ex?

Le vieil homme nous surveillait depuis la porte de la maison. Est-ce qu’il était réel ? Pour nous, il n’avait été qu’une simple masse noire. D’ailleurs, qui pouvait vivre dans une maison pareille ? D’accord, il n’y avait pas d’électricité, mais elle était drôlement vieille. Est-ce que cet homme avait eu de mauvaises intentions envers nous ? Aucune idée, mais il me laissait penser que oui. Sinon, il nous aurait dit qu’il vivait ici et qu’il était inoffensif. Il nous aurait indiqué la sortie, non ? « Wyatt.. C'est ce mec qui était avec nous? » Olympe me sortait de mes pensées. « Oui, je crois que c’était lui. » Est-ce qu’il était réel ? Après ce que je venais de vivre, je me disais que tout était possible. Je n’avais même pas remarqué que je tenais toujours la main d’Oly dans la mienne. Je ne voulais même pas imaginer ce qui lui serait arrivé, si je n’étais pas passer devant cette maison. Que lui aurait-il fait ? « Je me demande s’il vivait là ou… » Je ne voulais même pas terminer ma phrase. « On devrait s’éloigner de là » Il fallait que je fasse un point histoire de mettre tout au clair. Je ne comprenais plus rien.

Je savais pas trop où on était tombés, ni qui était cet homme, mais mon coeur n'allait jamais pouvoir retrouver un rythme normal après ça. J'ai cru que j'allais y rester, et je demandais assez septique à Wyatt si le vieillard était ce qui nous avait suivit. « Oui, je crois que c’était lui. » J'avais envie de fuir en courant, mais j'étais complètement absorbée par la maison ancienne, avec ses murs pourris, ses planchers grinçants, et lorsque Wyatt commença sa phrase, je serais un peu plus sa main dans la mienne, par réflexe. « Je me demande s’il vivait là ou… » Ou rien, je ne veux pas savoir. J'ai déjà assez eu peur, maintenant on est dehors, on est à l'abri pour un moment, puisque la personne sur le perron n'a pas l'air d'avoir l'intention de bouger. « On devrait s’éloigner de là » " Oui, partons. " Je frissonnais de nouveau en tournant le dos à cette demeure, m'accrochant à la main Wyatt, allant vers la rue. Je me mordillais la lèvre, avant de tourner la tête vers lui. " Merci.. je sais pas ce que j'aurais fait sans toi. " Merci d'avoir été là, d'avoir gardé ton sang-froid, de ne pas m'avoir abandonnée.

« Oui, partons. » Sans demander notre reste, nous partions en direction de la rue principale. Devant nous, des étudiants faisaient les idiots déguisés en zombie. Comme quoi il n’y avait pas d’âge pour faire les gamins. «  Merci.. je sais pas ce que j'aurais fait sans toi. » Je ne voulais même pas imaginer ce qui lui serait arrivé là-dedans.« De rien, mais la prochaine fois faudra freiner tes envies d’aventures. » Cette fille était bornée et quand elle avait une idée en tête, c’était difficile de l’arrêter. « Au fait, tu devrais prévenir tes amis de ne pas aller là-bas avant qu’ils ne partent à ta recherche. » D’ailleurs c’était étrange. Ils l’avaient laissés toutes seules là-bas. Olympe m’avait dit les attendre, mais durant tout le temps que nous avions passé à l’intérieur, il n’y avait eu aucun signe d’eux. « Il était vraiment bizarre ce vieux. Si ça se trouve il vivait là. » Je repensais au vieil homme qui nous avait fixé depuis le perron. Il avait tout d’un acteur de film d’horreur. Je ne pouvais pas admettre que c’était un esprit ou je ne sais quoi d’autre. Comment croire au surnaturel le soir d’Halloween et avec une panne de courant qui plus est. Je savais qu’il existait surement autre chose comme un paradis ou un endroit pour les morts. Seulement, quand on vivait une expérience comme celle de ce soir, on avait tendance à avoir la tête sans dessus dessous. J’avais du mal à réfléchir et à me repasser les évènements de ce soir.