Draco&Alek - Fuck this place

• Longue vie au Roi… C’est pas ce qu’on est censé dire quand t’as ce connard de tafiole qui se met à genoux face à la reine qui lui pose une couronne blindé de diamant sur la tête, couronne qui pourrait limite arrêter la famine en Afrique si tu la revends avec la boucle d’oreille qu’elle a à l’endroit que vous imaginez, ouais ouais, vous avez bien lu, et maintenant que je viens de vous soufflez ça à l’oreille, l’idée commence à germer dans ta petite tête de pigeon trop abruti pour être voyageur. La seule fois où on m’a sorti cette putain de phrase c’est le soir ou j’ai tellement bu que j’ai finis par dormir en plein milieu d’un parc. « Longue vie au Roi, il est en vie ! » Genre c’est un exploit de tenir l’alcool et de se relever le lendemain dans un parc d’enfant qui te pointe du doigt en gueulant à leur mère que vous êtes un clochard qui put l’alcool et qui est mort, mère qui est trop occupé à s’extasier devant la photo de son amant qui s’amuse à prendre sa bite en photo au bureau pendant que tous ces collègues sont en réunion en train de parler de la crise économique qui heurte leur putain d’entreprise de vendeur de tampax compact, mais ceux avec les petites perles hein, t’as cru que la femme de l’amant elle l’avait pris pour quoi ? Pour avoir ces putains de tampons avec ces petites perles pour pouvoir se donner du plaisir toute seule car son mari qui la fait cocu, c’est pas ça qui est ça au pieu en fait… Bref, j’me suis un peu égaré… Dernièrement, ça m’arrive assez souvent à vrai dire, avec la maladie d’Aaron, moi dans le rôle du père dans moins d’un mois, j’ai tendance à passer d’un sujet à l’autre en un claquement de doigts. « T'en fais pas, jamais Nevada n'aura de soucis par ma fautes...je ne me le pardonnerais pas de toute façon » J’hausse la tête, je ne le connais pas, donc je ne demande qu’à le croire, mais, vaux mieux pas qu’il me mente, car il risquerait de regretter amèrement. « Jsuis désolé pour ce que j'viens de te proposer mec, j'étais juste...apeuré, tu rencontres des gens tellement fou dans ce milieu que tu finis par t'attendre à tout... » Pour être apeuré, il l’était ouais, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. « C’est bon t’inquiète, j’ferais comme si rien ne c’était passé… Y’avait combien sur le chèque ? Que je sache combien j’ai refusé quand même ! » J’suis peut-être un peu trop curieux, mais bon, j’aime bien savoir ! « Ça te dis, qu'on aille boire un ptit verre quelque part ? On a jamais eu la chance de discuter... » Pourquoi pas, après tout, c’est pas parceque Nevada ne pouvait pas le voir que je devais faire de même, je n’avais rien contre lui, alors, sortant une clope de mon paquet, je l’alluma et pris la parole en avançant en direction d’un bar ou se poser. « Maintenant on est quitte… J’étais censé avoir arrêté de fumé, donc tu connais un truc qui ne faut pas répéter sur moi… » Bon okay, entre fumer et vendre de la drogue, y’a une bonne grosse différence… •

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Il semblait bien plus relax qu'il en avait l'air tout compte fait, je réalisais qu'il était temps que j'arrête de juger les gens sans même leur avoir adresser la parole bon sang ! Il semblait vraiment différent de Nevada, il avait l'air plus désinvolte, plus ouvert, plus tolérant. Généralement les personnes de ce genre, étaient ainsi parce qu'il avait déjà eux même été confrontés à des situations surprenantes, et quelque chose me disait en le voyant qu'il était loin d'être un exemple de perfection. Il avait l'allure d'un sorti de prison, voir même d'un ex dealer aussi, enfin d'une personne au passé pas vraiment glorieuse. Cela me rassura, je savais que quand viendrais le moment des grandes révélations, il ne s'évanouira pas, ou ne partiras pas en courant. Il fit de l'humour en me demandant combien il avait sur le chèque, je n'aimais pas vraiment dévoiler ce genre d'informations mais je lui révélais tout de même le nombre « Un peu plus de 200 milles dollars... », je préférais ne pas trop m'attarder sur le sujet, je n'étais absolument pas fier de cette activité lucrative, et donc en parler me mettait terriblement mal à l'aise, surtout devant le fiancé de Nevada. Pourtant, j'avais ce sentiment qu'il ne me jugerait pas, qu'il ne me dénigrerait pas...un sentiment cependant pas encore confirmé, à voir. Il accepta à mon grand plaisir ma petite invitation, je savais qu'il y avait un bar non loin de là « Ya un bar sympa à quelques mètres de là, allez c'est moi qui invite ! » Lui déclarais-je en souriant. Je n'allais tout de même pas le faire payer, alors que j'avais un chèque de 250 milles dollars dans les mains tout de même ! « T’inquiètes mec, j'suis pas du genre à ouvrir ma gueule de toute manière » continuais-je en marchant à ses côtés. « Tu dois certainement te demander pourquoi une personne comme moi deale, je me trompe ? » Je savais que les révélations étaient inévitables, donc autant lancer le sujet maintenant et vite s'en débarrasser.

• Un jour je sais pas ce qu’il m’a pris, peut-être un pétage de câble, un moment de faiblesse, mais j’ai murmuré « I love you » à la vie, et cette pute m’a répondu « moi aussi je t’aime bien mais va voir ailleurs si j’y suis ». J’ai jamais vraiment trouvé quelque chose de positif, un truc qui pourrait me sortir de cette merde constante dans laquelle j’arrivais à toujours me foutre, et les deux pieds dedans, j’fais jamais quelque chose à moitié, il faut que vous le sachiez… J’ai eu une belle vie, du moins, je pense avoir eu une belle enfance et pareil pour l’adolescence, bien sûr, j’ai dû faire face à quelques épreuves plus ou moins marquantes les uns que les autres, mais j’ai toujours fait en sorte de relever la tête. Avec les filles, j’ai pas toujours été le plus cool, on m’a toujours dit que j’étais pas moche à regarder, et, malheureusement pour certaines personnes, c’est la vérité dont j’ai profité… Tu te vides pendant que tu prends ton pied et tu gagnes de l’argent, pas en faisant la pute hein, j’ai quand même un minimum d’estime pour moi et j’pense pas que j’arriverais à vivre cette vie. Mais, j’ai laissé tout ça derrière moi, cet Alek enfoiré qui niquait partout, j’étais devenu sérieux, j’avais changé, j’étais tombé amoureux, et j’avais en face de moi un jeune homme qui était le frère par alliance de la femme avec qui j’étais marié. Déjà à la base, c’est quoi un frère par alliance hein ? Genre, ton père c’est remarié et sa femme avec déjà un gosse ? C’est de la connerie, c’est plus un colocataire qu’autre chose quoi… « Un peu plus de 200 milles dollars… » J’m’arrête net, j’ai bien entendu ? Mes yeux s’ouvrent d’un coup, fixant le jeune homme. « QUOI ?! » Putain d’enfoiré, il gagnait bien sa vie en fait avec ça ! Et puis, j’suis sûr que même sans ça, il vit très bien ! « Putain j’aurais su j’aurais peut-être dû accepter en fait, tu te fais des couilles en or bordel ! » En direction du bar qu’il m’avait indiqué, ce dernier m’affirma qu’il n’était pas du genre à ouvrir sa gueule, et, une fois arrivé au bar, il attaqua le sujet sensible, du moins, sensible pour lui… « Tu dois certainement te demander pourquoi une personne comme moi deal, je me trompe ? » J’hausse les épaules tout en recardant la carte qui était posé sur cette table. Je tire une dernière latte sur ma clope avant de la laisser tomber à mes pieds et de l’écraser. « Honnêtement ouais j’me le demande ouais… Mais après tout, j’me dis qu’on a chacun nos raison de faire ce qu’ont fait… T’as pas l’air d’être à plaindre, alors j’me dis que si tu fais ça, c’est peut-être pour te sortir de ta routine de petit fils de bourge, j’sais pas trop, pour avoir une dose d’adrénaline… » J’suis pas psy, donc j’ai pas réponse à tout… •

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Je n'aimais pas tellement parler de l'aspect financier de mon activité, même à Olympe. Je préférais parler de tout, sauf de cela, car je savais que parler de l'argent était un sujet complexe. Plusieurs sentiments pouvaient en émaner, la jalousie, le dégout, le jugement, la tristesse...Parler d'argent ne me mettait vraiment pas dans une situation confortable, et comme par hasard, mon beau frère ne lâchait toujours pas l'affaire sur ce sujet. Il me mit d'ailleurs extrêmement mal à l'aise quand il s'étonna de l'argent que je m'étais fait ce soir, j'avais beau lui transmettre une multitude de signe faciales sur mon malaise, mais il ne semblait vraiment pas réceptif . Je fis donc mine de m'y intéresser « Oui, si je voulais gagner comme tout le monde, j'irais sûrement chez le boucher du coin » pour ensuite changer complètement de sujet « D'ailleurs, tu travailles toi ? Tu vas être un père de famille après tout » m'exclamais-je en souriant. Moi aussi je rêvais de pouvoir un jour avoir une famille, fonder ma propre famille, mais plus le temps passait, plus je savais que ce souhait allait être de plus en plus difficile, principalement à cause de ma sexualité et mon activité. Le temps m'apportera les réponses. 
Sa réponse quant à ma demande de révélation m'étonna et m'amusa, donc pour lui je dealais pour sortir de ma routine d'enfant de bourge ? Damn, il était décidemment un homme très spécial, c'était la première fois que j'entendais une théorie aussi farfelue. « Crois, moi j'aurais bien aimé juste être un enfant de bourge et me contenter de ce titre et de ses privilèges, je ne deale pas parce que je le veux, mais parce que je n'ai pas le choix » Je venais de lui révéler les grosses lignes en même temps que nous fumes arrivés dans le bar, nous y entrèrent alors et je commandait rapidement deux pints de bières. Une boisson peu élaborée que j'aimais, ;mais buvait rarement par peur d'être mal vu, pourtant ce soir j'en avais strictement rien à faire. Une fois sur une table, je profitais alors que nous soyons seul pour pouvoir tout lui expliquer. « Ce que je vais te dire est quelque chose que tu connais déjà, mais que tu n'appliques pas, il ne faut jamais se fier aux apparences mec » dis-je en buvant une gorgée de mon verre. « J'ai certes l'air d'un gosse de riche, mais je ne le suis pas, du moins plus. Mon père était un ex milliardaire ; qui a fait d'énormes faillites il y a deux ans, au point ou il est passé du stade de milliardaire, au stade de monsieur tout le monde et avec en prime, de grosses dettes. J'suis son unique fils, et j'ai rapidement compris que rien n'allait pour lui, ses partenaires et collaborateurs lui on tous marché dessus, la presse l'a descendu et il était seul, incapable de résoudre ses problèmes. Donc tu vois, il a fallut que je trouve rapidement un moyen de l'aider, et vendre de la drogue a été le meilleur compromis. Pourquoi ? Parce que mon père a eut de grosses dettes, estimées à plusieurs dizaines de millions de dollars et vendre de la drogue, me permet facilement d'atteindre ce genre de somme en une dizaine de mois seulement. Donc jme suis lancé la dedans, sans trop savoir comment ça fonctionnais, mais j'étais persévérant, j'ai pas abandonné, pourtant je n'avais que 17 ans à l'époque. Et là tu vois, j'ai mon propre business, qui m'a permit de rembourser intégralement les dettes de mon père, et de mettre ma famille complètement à l'abri du besoin, et même si faire cela est la pire des choses au monde, je ne le regrette pas car je ferais tout pour sauver et protéger ma famille. Comme toi pour Névada.

• « Ce que je vais te dire est quelque chose que tu connais déjà, mais que tu n'appliques pas, il ne faut jamais se fier aux apparences mec » … « J'ai certes l'air d'un gosse de riche, mais je ne le suis pas, du moins plus. Mon père était un ex milliardaire ; qui a fait d'énormes faillites il y a deux ans, au point où il est passé du stade de milliardaire, au stade de monsieur tout le monde et avec en prime, de grosses dettes. J'suis son unique fils, et j'ai rapidement compris que rien n'allait pour lui, ses partenaires et collaborateurs lui ont tous marché dessus, la presse l'a descendu et il était seul, incapable de résoudre ses problèmes. Donc tu vois, il a fallu que je trouve rapidement un moyen de l'aider, et vendre de la drogue a été le meilleur compromis. Pourquoi ? Parce que mon père a eu de grosses dettes, estimées à plusieurs dizaines de millions de dollars et vendre de la drogue, me permet facilement d'atteindre ce genre de somme en une dizaine de mois seulement. Donc jme suis lancé la dedans, sans trop savoir comment ça fonctionnais, mais j'étais persévérant, j'ai pas abandonné, pourtant je n'avais que 17 ans à l'époque. Et là tu vois, j'ai mon propre business, qui m'a permis de rembourser intégralement les dettes de mon père, et de mettre ma famille complètement à l'abri du besoin, et même si faire cela est la pire des choses au monde, je ne le regrette pas car je ferais tout pour sauver et protéger ma famille. Comme toi pour Nevada. » Je l’écoute attentivement, et d’un côté, j’comprends tout ce qu’il me dit dans son discours. Pour sa famille, on est tous prêt à tout, que ça soit faire les plus grosses conneries du monde et j’en passe, alors, le fait qu’il s’est mis à dealer pour aider son père, j’peux le comprendre, j’peux comprendre le fait qu’il est choisi la solution de facilité, car on a pas toujours le temps de réfléchir, de se demander comment on va faire pour résoudre ces problèmes, alors, on fonce tête baissé dans ce qui nous semble le plus rapide et le plus simple, malgré le fait que ça peut nous porter préjudice, car au fond, on se moque bien de comment ça se finira pour nous, tout ce qu’on désire c’est protéger notre famille. Alors, je le laisse finir et je secoue la tête. « D’un côté j’te comprends, c’était peut-être pas la meilleure méthode, mais c’était la plus rapide, donc j’pense que j’aurais été dans ton cas, j’aurais fait pareil, si c’est pas pire… » Et puis, la serveuse pointa le bout de son nez pour prendre les commandes, c’est alors que je demanda un simple café, j’avais pas envie d’alcool. Une fois cette dernière partie, je repris. « Mais t’as pas peur qu’un jour on te tombe dessus, que quelqu’un d’autre découvre tout et aille balancer tout ça au flic ? » •

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J'étais ravi qu'il soit attentif et si compréhensif vis à vis de mon activité, il semblait effectivement ouvert et tolérant, des qualités que je regrettait que Nevada n'aient pas. Je pris alors conscience qu'il était une bonne personne, que je pouvais lui dire quoique ce soit, sans qu'il émette de jugement, où qu'il fasse un lien avec Névada. Je sentais qu'un lien amical se nouait avec lui, et j'en étais très content, car après tout il était à présent de ma famille. « J'suis ravi que tu me comprennes, tous mes clients et autre contact dans le milieu pensent que je fais cela par distraction, comme tu l'as d'abord pensé, pourtant c'est tout l'inverse. » concluais-je sur ce sujet. Sa deuxième question souleva un point différent, celui de la discrétion. J'étais très à cheval sur ce point, car je savais que le moindre faut pourrait m'être fatal, avec ma situation actuelle, je risquais minimum 30 années de prison, ainsi qu'une amende pouvant s'élever jusqu'à 10 millions de dollars, des peines fatales dont je n'avais vraiment pas besoin, mais dont je n'étais pourtant pas à l'abri. « Je fais justement le nécessaire pour être le plus discret possible, je me suis crée une autre identité, je ne divulgue jamais mes informations personnels et surtout je ne deale pas avec n'importe qui, qu'avec une catégorie sociale haut placée. Tout cela me permet de me mettre à l'abri d'éventuel dangers, mais je suis bien conscient que même malgré tout ça, je ne suis pas intouchable. Si jamais je me fais attraper...et bien j'crois bien que ce sera la fin...mais je préfère pas y penser, dans ce milieu là faut être confiant. »

• J’suis pas un connard, du moins, je ne suis plus un connard borné qui ne cherche pas à réfléchir, à voir plus loin que le bout de son nez. Il y a deux ans en arrière, je l’aurais envoyé chier, je lui aurais dit que ce qu’il faisait était de la merde, mais aujourd’hui non, j’avais voulu comprendre pourquoi il faisait ça, pourquoi il c’était mis à vendre de la drogue, dans quel but, et, il m’avait expliqué, tout naturellement. Il m’avait parlé des dettes de son père, de son envie de l’aider, et, j’étais d’accord avec lui, le seul moyen de se faire de l’argent rapidement et en masse était de dealer, et ça, même si ce n’était pas légal. Bon, ce n’est pas moi qui allait le faire, je n’en étais pas à ce point-là, et mes comptes en banques étaient assez rempli. « J'suis ravi que tu me comprennes, tous mes clients et autre contact dans le milieu pensent que je fais cela par distraction, comme tu l'as d'abord pensé, pourtant c'est tout l'inverse. » Il suffit juste de réfléchir quelques secondes et d’essayer de comprendre pourquoi, ne pas s’arrêter à la première impression et émettre un jugement qui s’avère souvent faux. Je n’aurais pas aimé qu’on me le fasse, alors, pourquoi je le ferais ? Bon, d’accord, bon discours fait limite peace and love, alors que j’suis loin d’être comme ça à la base, mais cette fois ci, je faisais une exception. « Je fais justement le nécessaire pour être le plus discret possible, je me suis crée une autre identité, je ne divulgue jamais mes informations personnels et surtout je ne deale pas avec n'importe qui, qu'avec une catégorie sociale haut placée. Tout cela me permet de me mettre à l'abri d'éventuel dangers, mais je suis bien conscient que même malgré tout ça, je ne suis pas intouchable. Si jamais je me fais attraper...et bien j'crois bien que ce sera la fin...mais je préfère pas y penser, dans ce milieu-là faut être confiant. » Le but, dans cette chasse à l’homme, c’est de ne pas se faire attraper. Il avait l’air de savoir ce qu’il faisait, d’avoir pris des précautions, alors je n’allais pas lui faire la morale, car de un, je n’étais pas son père, et de deux, chacun fait bien ce qu’il veut. Bon, la vente de drogue, à la base, j’étais pas trop pour, mais bon, tant qu’on vient pas me faire chier, j’m’en branle. « Bon t’as tout prévu donc ça va… Mais, t’es arrivé ici depuis combien de temps ? j’veux dire, t’as eu le temps de rencontrer Neva ou pas ? » Car j’avais entendu parlé de lui très brièvement, alors, je lui demandais moi-même… •

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Quand j'y rependais, notre rencontre s'était effectuée de manière tout à fait surprenante. Ce n'est ps tous les jours qu'on rencontrait son beau frère, dans une ruelle, en plein deal. Parce qu'en réalité, je ne lui avais jamais vraiment adressé la parole, je le connaissais juste vaguement, en tant que mari de Névada. D'ailleurs, je ne connaissais celle-ci également pas depuis si longtemps que ça, depuis à peu près 8 mois, lorsqu'on mon père et sa mère nous avaient présenté à chacun. Pourtant, je m'étais tout de suite lié à elle, probablement à cause du fait que je suis fils unique, et que j'ai toujours rêvé d'avoir une grande sœur, ou un grand frère. Cette annonce d'alliance me rejouait, d'une part parce que je trouvais une nouvelle sœur, en la personne de Nevada, et également parce que je savais que mon père était heureux avec sa mère, à l'abri de toutes pressions, de tout problèmes. Le seul soucis, restait Nevada. Elle ne me faisait pas confiance, et je ne pouvais le lui blâmer, car après tout j'étais loin d'être  jeune étudiant de 19 ans. Il me demanda alors par la suite plus d'information sur ma relation avec Nevada, visiblement il n'avait pas l'air d'être au courant de la situation plus ou moins chaotique entre elle et moi «Oui et encore heureux. On s'est rencontrés la première fois lors d'un dîné de rencontre entre mon père et sa mère, puis par la suite on est resté en contact. Au début elle était vraiment comme une sœur pour moi, mais elle a commencé à changer quand elle a entendu toutes les rumeurs à mon sujet, des rumeurs totalement plausibles. Il se trouve qu'elle a de bon amis, qui ne me porte pas dans leur cœur, du coup entre croire ce que te dis une personne que tu connais depuis 10 ans, contre une personne que tu connais depuis 5 mois, le choix est vite fait. Mais je ne lui en veux pas, car après tout ses doutes sont fondés, j'suis un dealeur. » Cela me faisait tout de même mal qu'on m'assimile directement en tant que mauvaise personne juste par ce que je dealais, mais c'était pourtant le prix à payer. « Au fait comment t'appelles-tu ? Moi Draco.  Névada ne t'a jamais parlé de moi ? »