Briander ☆ J'refuse la réalité, j'la survole, j'suis un oiseau tu vois ?

Le mec, que j'résume un coup quand ême, il avait quand même amené sa sex-friend à New-York, si'l vous plaît. C'pas la classe tout simplement ça ? Moi j'dis, j'suis fière de mon meilleur ami pour l'coup, il avait envoyé du lourd et chuis tout simplement certaine que sa Billie là.. bah elle devait être tout simplement heureuse d'avoir un mec comme Alexander qui s'occupe d'elle. Parce que c'pas tout le monde qui avait cet honneur. Si le VP mather (héhéhéhé) était capable de faire ça pour cette jeune femme.. c'est qu'elle devait valoir le coup tout simplement. J'ai confiance en son jugement. Si il la trouvait bien, c'est qu'il y avait de bonnes raisons tout simplement.. En espérant qu'elle le rendra heureux. "On verra, j'suis même pas sûr de le vouloir." J'fronça des sourcils en l'entendant me confier ça. Pourquoi tu dis ça ? Pourquoi tu veux pas être avec elle alors que tu fais tous ces efforts pour ses beaux yeux ?

Si j'avais été à New York avec Billie, c'était par pur accident et rien de prémédité. J'veux dire, on venait de passer un week end entier tous les deux et quand la soirée je vais voir de la famille, et quand je lui avais demandé de venir me récupérer, de me changer les idées, c'était elle qui m'avait proposé d'aller dans la Grosse Pomme. Après, si je lui ai vendu du rêve, je sais pas, c'était plus dans le genre "on retrouve la ville de notre enfance, celle où on s'est tous les deux rencontrés" et c'est tout. Certes, il y avait eu le matin où c'était devenu chaud et qu'on a pas utilisé de protections vu qu'on en avait pas. C'était une confiance mutuelle qu'on s'était donné. "Pourquoi tu dis ça ?" Pourquoi j'avais pas envie de me lancer là-dedans ? Elle devait le savoir pourtant, non ? Quoique... C'était la période où je vivais mal la solitude, être isolé par tout le monde. "J'ai pas envie de revivre une rupture douloureuse... J'sais pas si tu t'souviens mais j'ai mal vécu le début de l'été en partie aussi à cause de ce qui s'est passé avec Alexis.." Et hors de question de replonger là-dedans alors que je m'en remets tout juste.

J'faisais partie de ces gens qui ne croyaient pas en l'amour de base, tout comme Alexander ou encore Hendrix et Feldt. Tout mon groupe d'amis en fait. Et pourtant, cette année, j'suis tombée amoureuse à deux reprises et j'devais bien m'rendre compte que si ce sentiment existe, qu'il est beau et qui nous rend bien meilleur. Alex était lui aussi capable de s'engager mais la peur de l'abandon devait être vraiment être forte pour qu'il s'refuse à une telle relation malgré le côté magique que Billie y apportait. "J'ai pas envie de revivre une rupture douloureuse... J'sais pas si tu t'souviens mais j'ai mal vécu le début de l'été en partie aussi à cause de ce qui s'est passé avec Alexis.." J'acquiesçais. Bien sûr que j'm'en souvenais même si j'avais été une mauvaise amie et que j'avais sûrement accentué son mal-être. Tout le monde n'est pas Alexis. Et encore heureux. Tu vas pas m'dire qu'elles se ressemblent toutes les deux.. Cites moi toutes leurs différences et tu verras que tu n'as rien à craindre. Billie doit être bien mieux que l'autre débile.

Si j'avais mentionné Billie, c'était pas non plus qu'elle commence à voir tout de suite que je me mettrais en couple, non. Je l'avais mentionné parce que je pensais que c'était nécessaire. Mais bon, j'aurais du me douter qu'elle voulait me caser tout de suite avec elle. Bon, je devais juste lui faire comprendre que c'était pas dans mes plans afin qu'elle cesse de rester dans cette idée carrément farfelue. "Tout le monde n'est pas Alexis." Je levais les yeux au ciel. Encore heureux, on serait mal barré sinon. "Tu vas pas m'dire qu'elles se ressemblent toutes les deux.." Je haussais les épaules, ne sachant pas trop quoi penser. Peut-être, qui sait. Enfin non, en y repensant bien, elles étaient bien différentes sur certains points. C'est juste que sur certains autres, elles se ressemblent. Elles ont été Eliots, elles mentent. Bon, j'arrivais à savoir la vérité à chaque fois mais ça ne change pas les faits. Et puis Billie, j'sais pas, c'est pas le genre de mensonges qui m'éloigne d'elle, au contraire. "On verra, j'ai pas envie de me lancer là dedans pour l'instant. Un point c'est tout." Je buvais une nouvelle gorgée de vodka, le regard perdu droit devant moi.

Mon Alex qui était en train d'voler de ses propres ailes, qui arrivait vraiment à faire l deuil de sa relation avec Alexis pour aller de l'avant. J'suis vraiment fière de lui, fière qu'il puisse ptete imaginer un futur avec une personne qui n'allait pas l'abandonner pour un pretexte à la con qui le laisserait imaginer qu'il était nul, inutile et invisible. "On verra, j'ai pas envie de me lancer là dedans pour l'instant. Un point c'est tout." J'lui souris, même si en fait, il était vraiment perdu. Parce que j'le trouvais trop mignon quand il était comme ça et j'avais juste envie de.. Viens dans mes bras. Bon, vu qu'on était côte à côté sur le lit, c'tait un peu compliqué et finalement, j'posa juste ma tête sur son épaule, ma main sur la sienne pour que nos doigts s'entrelacent. T'façon, t'resteras mon Alex. Ca aussi un point c'est tout quoi.

Notre amitié survivait malgré tout. Elle reprenait doucement parce que j'avais décidé d'arrêter de me battre. Je laissais tomber ma vendetta et je la laissais revenir dans ma vie parce que tout simplement, Briony était ma meilleure amie. Celle qui me connaissait par coeur et personne ne pourra la remplacer. Elle m'était vitale. Et je comprenais son acharnement de ses dernières semaines. Donc ouais, j'abandonnais et je la laissais revenir vers moi, tout simplement. "Viens dans mes bras." Je bronchais pas et je me laissais tomber sur le côté pour poser ma tête sur son épaule. Sauf que sa tête touchait mon épaule en première donc ma tête se calait contre la sienne. J'attrapais sa main libre avec la mienne juste pour la serrer fort. Enfin pas trop non plus, je voulais pas lui faire mal. "T'façon, t'resteras mon Alex." Je hochais légèrement la tête, ne bougeant pas plus que ça parce que j'étais bien mine de rien. "Et toi, tu resteras ma Briony." avouais-je avec un petit sourire sur le visage. Oui, c'était la mienne... ma meilleure amie.

Ca m'faisait vraiment du bien de retrouver Alex petit à petit. Bon, ptete qu'on allait de nouveau s'fâcher dans genre quinze minutes mais au moins, là, on avait fait un pas vers l'autre, il ne m'avait pas rejeté quand j'tais venue dans sa chambre et il s'était lui aussi confié à moi. Comme quoi, jamais quelque chose est vraiment perdu. Surtout en amitié, faut juste savoir s'accrocher et wala, tout va mieux. Surtout si les deux personnes tiennent à l'autre, aussi fort que j'tenais au cice président mather. "Et toi, tu resteras ma Briony." Owi continues, j'aime quand t'es possessif comme ça ! Vas-y, vas-y, j't'en prie continue. J'souris alors, ma tête toujours sur son épaule, comme au bon vieux temps. Ptete qu'on puorra reprendre des photos compromettantes l'un de l'autre maintenant qu'on était réconciliés du coup ? Parce que ça voulait dire qu'on allait reprendre les conneries ensemble ? J'l'espère. Vraiment. Juste à toi ? On s'en fout des couples dans l'histoire, c'est juste entre toi et moi et toc.

Ca faisait bizarre de côtoyer de nouveau Briony. Disons qu'on était resté fâchés depuis le début de l'année et bon, on sait tous qu'il ne faut pas commencer une année scolaire sur le mauvais pied, sinon ça va suivre toute l'année. Donc vaut mieux réparer tout ça dès que possible... et c'est maintenant. On était là, tous les deux dans mon lit, l'un à côté de l'autre. Et il n'y avait pas de moment plus simple que celui là. J'étais bien, sans prise de tête et j'étais complètement sûr à 100% que c'était son cas également. Tête contre tête, main dans la main, voilà comment se résumait notre amitié. On était unis, envers et contre tous. "Juste à toi ?" Je me mis à sourire en baissant le regard sur nos mains liées. "Yep. Juste à moi." On restait alors comme ça pendant un bon moment avant qu'elle ne quitte ma chambre et la Mather House pour retourner à ses autres occupations. Comme le phœnix, on renaissait de nos cendres.