(+ maxilia) three words, eight letters: i miss you

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ maximilian)

Ça m'avait énormément coûté de lui dire ça, encore plus de m'éloigner une nouvelle fois, mais c'était ce que je devais faire. J'avais pu le voir après deux semaines, et même pour cinq minutes, je devais être satisfaite. C'est comme ça que ça marche, quand tu aimes un homme qui ne partage pas tes sentiments. Enfin, je ne savais pas s'il m'aime comme je l'aime mais ça me paraissait tellement irréaliste qu'il puisse ressentir quelque chose d'aussi intense à mon égard. Je n'oubliais pas qui j'étais non plus, et je savais qu'à cause de ça, rien n'irait comme je le voudrais entre nous. Alors, j'avais décidé de fuir pour protéger mon pauvre coeur qui battait un peu trop fort pour son propre bien. À peine avais-je fait un pas que je m'arrêtais sous sa poigne. Il venait de m'arrêter en m'attrapant le bras. Je me retournais alors et avant que je ne puisse dire "ouf", je me retrouvais une nouvelle fois dans ses bras, ses lèvres sur les miennes. Est-ce que je rêvais encore? Parce que si c'était le cas, j'espérais ne jamais me réveiller. Non, il était bel et bien en train de m'embrasser. Et je me laissais aller, fermant les yeux, venant glisser mes doigts dans sa nuque tandis que je répondais à son baiser, intensément. Je ne savais pas pourquoi il faisait ça; il m'avait bien dit qu'il ne voulait plus jouer et pourtant. Tant pis. Tant pis si pour lui, tout n'était qu'un jeu. Tant pis s'il se servait de moi pour satisfaire cette envie. Tant que je pouvais être dans ses bras, ça me suffisait.

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ Elysia)

Il parait que quand on fait une connerie, on en tire une leçon pour pas recommencer. Bah pas moi, il faut croire que je ne suis pas tout à fait normal, puisque malgré comment ça a fini la dernière fois que je l'ai embrassé, c'est-à-dire qu'on s'est quittés en concluant qu'on avait fait une connerie, bah j'avais recommencer. Parce que je n'avais pas les mots pour lui dire de rester, parce que je n'allais pas supporter de la voir partir encore et encore, chaque fois elle m'échappait. Ses lèvres m'avaient tellement manqué, je ne m'en rendait compte que maintenant, quand je pouvais en profiter de nouveau. Parce je me rendais compte que même sa voix m'avait manqué, mais c'est comme tout, c'était trop tard. Glissant un bras dans son dos, pour la serrer un peu plus contre moi, je savourais le contact de ses doigts sur ma nuque en souriant. Elysia. Elle. Tout simplement, voilà celle qui pouvait me donner le sourire, voilà la seule qui pouvait me faire passer un bon anniversaire. Glissant mes lèvres sur sa joue, pour reprendre ma respiration, je plantais mon regard dans le siens. Fallait qu'elle comprenne que je pouvais pas laisser partir, que ça serait au dessus de mes forces de faire ça.. " Elysia... pars pas. Reste avec moi, j'en ai marre qu'on se courre après.. " Parce que mon coeur allait pas tenir encore des mois comme ça. Parce que j'étais venu ici pour toi, et que je te voulais, tout simplement. Je veux te prouver que je mérite d'être autre chose que le Maximilian de ton enfance à tes yeux.

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ maximilian)

J'étais là, j'étais bien. Ses lèvres sur les miennes me donnaient l'impression de flotter sur un petit nuage. Il était juste là, devant moi, sa main caressant mon dos tandis que l'autre reposait sur mes hanches; mes doigts qui se glissaient sur son cou, dans ses cheveux. Je ne demandais pas plus et je donnerais tout pour que cet instant dure, encore et encore. Mais c'est connu, toute bonne chose a une fin, et j'en avais assez profité pour aujourd'hui. Ses lèvres glissèrent alors sur mes joues tandis que je gardais les yeux fermés, respirant son parfum. Tout en lui m'avait manqué, son sourire, sa voix, ses caresses, ses lèvres. Tout ce qui pouvait me faire frissonner et me donner l'impression de vivre un rêve éveillé. Et puis, je rouvris mes yeux, pour les planter dans son regard. « Elysia... pars pas. Reste avec moi, j'en ai marre qu'on se courre après.. » Mon coeur battait à folle allure, tellement que j'étais certaine qu'il pouvait le sentir, l'entendre même. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là? Je n'en savais rien. Et ma voix sortit toute seule, sans même que je ne m'en rende compte. « Tant que tu ne me rejettes pas, je resterais là, toujours. » Je ne savais pas pourquoi je lui avais dit ça. J'avais l'impression de lui déclarer mes sentiments et sur le coup, j'eus peur. Terriblement. Qu'il me rejette. Je me figeais alors, appréhendant sa réaction.

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ Elysia)

Retrouver les lèvres de la fille qui hantait mes rêves depuis deux semaines, c'était un soulagement intense. Mais réellement un soulagement, je me laissais aller, l'entourant de mes bras, plaquant mes lèvres contre les siennes, dans un espoir qu'elle reste, et qu'elle ne se décide pas à aller vers la porte de mon appartement. Je savais bien que c'était égoïste, que je ne devais pas penser juste à moi, mais aussi à elle et à la gêne qui pouvait naître chez elle en embrassant l'ancien meilleur ami de sa soeur. Mais elle ne me repoussait jamais, et en l'entendant me dire qu'elle resterait pour toujours si je ne la chassais pas, mon coeur loupa un battement. Inspirant un grand coup, les mains légèrement tremblantes, je pris son visage entre mes mains. Bon, il fallait que je lui dise maintenant ce que je ressentais pour elle sinon je ne le ferais jamais.. " Elysia, écoute moi.. mais m’interromps pas tant que j'ai pas fini, s'il-te-plait. " Own, parce que sinon j'aurais jamais le courage de finir. Déjà que là j'avais l'impression de vendre mon diable avec ce que je comptais lui avouer.. " Je veux pas que tu parte, et j'ai pas l'intention de te rejeter. Parce que moi je ne demande qu'une seule chose, depuis que je t'ai revue, c'est que tu sois près de moi.. je m'en suis pas rendu compte tout de suite hein. Mais depuis deux semaines, je rumine mes pensées, et .. je veux pas te perdre. "Ce que je disais n'avait pas de sens, j'allais l'embrouiller, elle allait se foutre de moi à tout les coups. Je devais être ridicule. Lâchant son visage, je passais une main dans mes cheveux, stressé. " je suis très attaché à toi je crois. " J'en étais sûr. Je voulais la voir sans cesse, je supportais pas que son Konrad l'approche, et je voulais plus que tout son bonheur, c'est pour ça qu'il y a deux semaines j'étais parti.

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ maximilian)

Mais quelle conne je suis! Comment est-ce que j'avais pu lui sortir ça? Maintenant, c'est sûr, il allait me foutre dehors. Parce qu'il m'avait déjà rejetée une fois, je ne voyais pas comment il pouvait m'accepter. Je sentais déjà les larmes me monter aux yeux tandis que je le regardais, totalement paniquée. Sa réaction ne se fit pas attendre, mais elle était toute autre de ce que je m'étais imaginée. Au lieu de me demander de partir, il venait prendre mon visage entre ses mains. « Elysia, écoute moi.. mais m’interromps pas tant que j'ai pas fini, s'il-te-plait. » Sur le coup, je craignais le pire. Il avait sûrement compris le sous-entendu de ma phrase; Et il allait juste me faire comprendre gentiment qu'il ne ressentait absolument rien pour moi. Mon coeur battait de plus en plus vite. Trop même. Mes jambes tremblaient, et je sentais que bientôt, elles allaient me lâcher. « Je veux pas que tu parte, et j'ai pas l'intention de te rejeter. Parce que moi je ne demande qu'une seule chose, depuis que je t'ai revue, c'est que tu sois près de moi.. je m'en suis pas rendu compte tout de suite hein. Mais depuis deux semaines, je rumine mes pensées, et .. je veux pas te perdre. » Mes yeux s'étaient agrandis au fil de ses paroles, et doucement, un espoir certain naquit en moi. Et il me lâcha pour passer une main dans ses cheveux. Je pouvais sentir sa panique, moi-même, j'étais dans le même état. Du moins, je l'étais. Maintenant, je n'étais plus sûre de rien. « je suis très attaché à toi je crois. » C'est bon, ces simples mots avaient su remplir mon coeur de joie. Je n'avais besoin de rien d'autres, d'aucunes promesses. Savoir qu'il tenait à moi, ça me suffisait. Doucement, un sourire s'afficha sur mes lèvres. Une nouvelle fois, je vins caresser son visage. Et cette fois-ci, je fis le premier pas en l'embrassant en guise de réponse. « Je t'aime». J'aurais voulu le lui dire mais... mais c'était encore trop tôt.

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ Elysia)

J'avais l'impression de retourner en maternelle. Je n'avais pas hésité comme ça pour parler depuis une éternité. En politique, il ne faut pas douter, il faut parler d'une façon claire et net, sinon les électeurs doutent. Parce que le doute est communicatif. Clairement avec un discours comme celui que je venais de lui faire, je serais viré des études en politique. Mais là visiblement, ça ne lui pose pas de problèmes d'avoir eu droit à un discours complètement mal tourné, quasiment nul à chier. Au moins, là ça sortait du cœur, pas comme lors des meetings, peut-être que ça lui avait plu, d'avoir le vrai Max devant elle. En tout cas, moi j'aimais la Elysia que j'avais devant moi, celle qui venait de se jeter sur moi, pour m'embrasser. Un grand sourire aux lèvres, le cœur battant bien trop vite, je lui rendis son baiser en glissant une main sur sa hanche. Cette fille me rendait dingue, j'étais complètement à sa merci : avec un sourire de sa part j'aurais essayé de décrocher la Lune. Croisant mes bras dans le bas de son dos, je l'embrassais avec ardeur, pour lui prouver combien elle m'avait manqué. Puis je posais mon front sur le sien, souriant, fermant les yeux. " Tu me chante Joyeux anniversaire? " Moqueur, je mordillais sa lèvre doucement. Wai, après tout elle me le souhaite en retard, j'ai droit à une chanson, non..?

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ maximilian)

J'étais heureuse, et j'avais de l'espoir. Peut-être qu'un jour, finalement, il aura des sentiments à mon égard? Après tout, il venait de me dévoiler être très attaché à moi, et puis, il avait quand même répondu à mon baiser non? Ça voulait bien dire quelque chose ça, non? Là, j'étais certaine, je ne me faisais pas d'idée. Bon, je ne savais pas encore comment faire pour qu'il se trouve des sentiments pour moi mais... d'un autre côté, ça pourrait être vraiment bizarre de se dire qu'enfin, il y a un truc entre nous. Bref, je ne voulais pas y penser, je ne voulais pas gâcher ce moment alors qu'il avait ses lèvres posées sur les miennes. Et avec ardeur en plus. Mon coeur battait trop vite pour son propre bien, mais j'y répondais quand même en entourant sa nuque de mes bras. Finalement, à bout de souffle, nous nous séparâmes, mais tout en restant proche. Son front contre le mien, j'avais fermé les yeux. J'étais tout simplement heureuse. « Tu me chante Joyeux anniversaire? » Là, je les rouvris pour le regarder et un sourire amusé s'afficha sur mes lèvres. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour lui? Doucement, ma voix s'éleva dans un léger murmure tandis que j'accomplissais sa petite demande.

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ Elysia)

Je savais pas trop ce qui m'avait pris de me mettre à lui balancer comme ça sans aucun préambule que je ne voulais pas qu'elle parte. Et du coup j'avais enchaîné sur le fait que je tenais beaucoup à elle, sans pour autant aller au bout de ma pensée. Mais ça avait marché, puisqu'elle m'avait embrassé. Sous le choc, au début je n'avais pas bougé, mais quand l'information était arrivée jusqu'au cerveau, j'avais enfin réagit, l'enlaçant avec tendresse mais assez avec possessivité. Parce que Elysia, c'était la mienne, je ne supportais pas l'idée que d'autres puissent la toucher ; quand on était au Lord Hobo, je n'avais pas du tout aimé voir que d'autre hommes pouvaient la regarder avec plaisir. J'avais envie de la protéger, de la serrer dans mes bras tout le temps, alors tant que j'en avais le droit, j'en profitais. Après un long baisé, où j'avais put redécouvrir le goût merveilleusement doux de ses lèvres, j'avais posé mon front contre le sien, pour lui souffler dans un souffle de me chanter la musique pour mon anniversaire, un sourire aux lèvres. Et quand elle l'eut fait, je la fit reculer doucement, pour la faire asseoir sur mon canapé, sur mes genoux, face à moi. Mes mains sur ses hanches, un sourire amusé aux lèvres, je la fixais. " Tu chante bien dis moi, tu t'es entraînée avant de venir ici...? " Me penchant vers elle, j'embrassais son cou doucement. Gosh cette fille me rendait complètement dingue. C'était inhumain, j'avais envie d'elle, envie de la serrer dans mes bras, envie de ne jamais la lâcher. J'avais envie de l'entendre rire, de la voir sourire. Mais je me sentais gauche, totalement perdu, j'avais peur de lui faire peur justement. Peur qu'elle parte, et qu'elle ne revienne jamais.

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ maximilian)

Chanter, voilà sans doute quelque chose que je n'avais plus fait depuis longtemps, alors que j'adorais ça auparavant. Mais pour lui, je ferais tout, même si je m'étais promise de ne plus jamais rouvrir ma bouche pour cette activité. Je n'y prenais plus aucun plaisir, sans savoir pourquoi. Juste que... Peut-être parce que ça me rappelait trop mon passé, tout comme la danse d'ailleurs. Mais ce n'était pas une raison. Suffi de voir Maximilian. Lui aussi, c'est un homme que j'ai connu dans mon enfance et pourtant, je ne pouvais plus me passer de lui. Assise sur ses genoux, j'avais passé mes bras autour de lui, caressant doucement sa nuque. « Tu chante bien dis moi, tu t'es entraînée avant de venir ici...? » À sa remarque, je me figeais un instant avant de sourire en sentant ses lèvres dans le creux de mon cou. Il ne savait sans doute pas. D'ailleurs, rare étaient ceux qui savaient que j'ai chanté toute ma vie. Ocean était dans le lot vu que nous étions dans le même groupe avant, chantant en duo. Mais maintenant... D'une voix faible, je lui répondis dans un murmure. « J'ai chanté toute ma vie. Enfin, j'ai arrêté depuis pas mal de temps mais bon, une jolie voix ne disparaît jamais réellement. » Je ne voulais pas en discuter plus sur mes choix alors je me contentais de l'embrasser doucement avant de lui poser une question, un sourire malicieux sur les lèvres. « Et toi, tu as des talents à me dévoiler? »

three words, eight letters, say it and i'm yours (+ Elysia)

J'ignorais totalement qu'Elysia chantait aussi bien. J'adorais sa voix, posée et claire, mais ça s’arrêtait là, et en lui demandant de chanter pour moi, je pensais pas pouvoir entendre à quel point elle chantait bien. Je l'avais attirée sur moi, pour l'asseoir sur mes genoux, en la félicitant, mais je ne m'attendais à une telle réponse de sa part. « J'ai chanté toute ma vie. Enfin, j'ai arrêté depuis pas mal de temps mais bon, une jolie voix ne disparaît jamais réellement. » Own, j'ai loupé un épisode moi? Elle chantait? Je croyais qu'elle ne faisait que danser, comme sa jumelle, non? Un peu perdu, j'allais lui poser des questions, mais j'eus à peine le temps d'ouvrir les lèvres que je sentis les siennes se poser dessus, pour m'embrasser. Okay, pas de questions, c'est un bon échappatoire, je dois avouer.. Glissant doucement la main qui était sur sa cuise vers son dos pour la garder contre moi, je profite avec ravissement de ses lèvres. J'ai encore du mal à réaliser que c'est bien elle en face de moi. Peut-être que je suis tout simplement en train de rêver.. La laissant reprendre son souffle, je ris en l'entendant me poser sa question. « Et toi, tu as des talents à me dévoiler? » Hésitant légèrement, je laissais mes mains entamer un massage doux, du bout des doigts, dans son dos. " Je ne chante pas bien, je dans très mal. Je ne sais pas dessiner, et je nul pour plein de choses. Mais je masse bien. " Je souris en me redressant pour l'embrasser de nouveau, voulant encore profiter de ses lèvres en souriant. Pour réaliser que je ne rêvais pas.

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