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Time for the Truth (Draco&Olympe)

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Le moment que j'avais le plus redouté, le plus repoussé, le plus retardé, le plus hésité allait enfin arrivé, et cette fois ci je ne pouvais plus faire marche arrière, Olympe était déjà en route. Cela allait faire maintenant 2 ans que je le connaissais, ses goûts, sa famille, son passé, tout...mais elle, me connaissait-elle vraiment ? Non...Je n'avais fait que de lui mentir, lui cacher la vérité jusque là. Lui cacher, ma réelle identité, le misérable dealer que je suis. Bien que cette activité me permettait de financer mes frais universitaires, mes biens et même d'aider mon père, elle n'en restait pas moins humiliante. Que dirait la presse si elle apprenait que le fils unique de Draconnus Senior Conwell, ex-milliardaire pétrolier s'était reconverti dans la cocaïne ? Il s’agirait d'un vrai scandale, un scandale dont jamais je ne pourrais permettre de se produire c'est pourquoi j'avais caché cela, même à ma meilleure amie. Cependant, je ne pouvais plus garder ce lourd poids pour moi seul, les choses devenait très compliqués, j'avais plusieurs Eliots au dos, dont le vice président, le plus redoutable. D'autres étudiants étaient aussi au courant, certes je connaissais également quelque chose sur eux les empêchant de révéler la vérité, mais je ne me sentais pas plus en sécurité pour autant. C'était donc décidé : j'allais tout avouer à Olympe.

Je l'avais simplement invité dans mon duplex, non loin du centre-ville de Central  Square. Il était hors de question que je lui donne rendez-vous dans un lieu publique en vue de ce que je comptais lui avouer, il fallait tout de même limiter les risques. Je m'étais tranquillement habillé d'une chemise  blanche en soie et d'un pantalon taillé à coupe élégante. J'avais également sorti ma liqueur la plus coûteuse, le « Beauté Du Siècle » de  Hennessy, un cognac à 250 milles dollars, rien que ça. Car Olympe allait avoir certainement soif après la révélation que j'allais lui faire, d'ailleurs le bruit d'un klaxonnement se fit entendre près de la porte, elle devait certainement être arrivé. J'ouvris la porte et la porte et la vit descendre d'un luxueux taxi, élégante comme à son habitude.

Merci d'être venue, lui dis-je en lui déposant un baiser à la joue puis en l'invitant à entrer après avoir généreusement indemnisé le chauffeur.

Je t'en prie installe toi, je vais chercher des verres, tu auras sûrement soif...
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Devoir rejoindre mon meilleur ami, ce n'était pas du tout une corvée habituellement, seulement quand j'avais reçu son sms, me disant de venir chez lui, dans son appartement qu'il habitait depuis un bon moment, près de Central Square, j'étais en plein séance de shopping. Et moi le shopping, c'était une vraie histoire d'amour, la seule que j'arrivais à entretenir, donc la seule en fait. Du coup logiquement, j'avais demandé si par hasard on pouvait pas se voir à un autre moment, mais les mots employés dans sa réponse m'avait plus ou moins bien fait comprendre que ce n'était pas une bonne idée. Et qu'il avait besoin de me voir ou de me parler, alors j'avais planté ma vendeuse attitrée chez Massimo Dutti, en m'excusant platement et en lui promettant que j'allais revenir dans la semaine pour continuer à essayer les habits de la nouvelle collection. La pauvre, quand même, elle venait de perdre une vente à plusieurs milliers de dollars. Vu que j'adorais cette marque, que pour moi tout leurs fringues était merveilleux, et que en plus le magasin était classe. Je pouvais y passer des après-midi entiers, à essayer toute sorte d'habit, des robes, des gros pulls, des jupes... Mais bon, j'allais réussir à me priver de ce plaisir pour Draco. c'était rare qu'il insiste pour me voir, je ne pouvais pas lui refuser ça alors que lui, dès que j'en avais besoin, il n'hésitait pas à tout plaquer pour venir me voir.

Après avoir pris un taxi, juste en sortant du magasin, avec quand même quelques sacs de fringues avec moi, j'arrivais devant l'immeuble de Darco. Je descendis de la voiture, sonnant chez lui. En le voyant apparaitre, toujours aussi élégant, je souris, embrassant sa joue au passage, et tandis qu'il payait le chauffeur, je sortais mes sacs. " De rien. " Il m'aida à les rentrer chez lui, et une fois à l'intérieur, je poussais un petit soupir de soulagement, en réajustant ma jupe moulante et mon chemisier que je portais. J'avais eu rendez-vous à la banque, je devais faire bonne impression, du coup j'avais même un chignon pour une fois. Je m'assis ensuite sur le canapé, à sa demande, détachant mes cheveux avec bonheur, en lui parlant alors qu'il était dans la cuisine : " Tu veux me parler de quoi alors? Tu sais que tu me fais peur avec ton histoire de verre là. "

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L’anxiété commença à parcourir mon corps, je me débrouillais évidemment sans mal pour le cacher, mais cela ne sufisait pas pour enlever les craintes de la jeune femme. Elle devait certainement se douter que quelque chose n'allait pas, je n'avais en effet pas l'habitude d'insister pour la voir ainsi que de la prévenir seulement à la dernière minute. J'avais agis sous un coup d'impulsion, une impulsion qui m'avait rendu courageux et optimiste durant une brève minute, juste le temps de lui demander de passer. Mais, elle n'avait été qu’éphémère, et la minute d'après je regrettai déjà mon acte, un acte que je ne pouvais cependant plus repousser. Olympe avait très bien accepté mon homosexualité, d'ailleurs encore mieux que moi même, je ne parvenais toujours pas à comprendre ce qui avait bien pu provoquer cela mais Olympe oui, j'avais en fait toujours été ainsi, je m'auto-persuadais juste du contraire...Mais révéler son homosexualité et révéler de vendre de la cocaïne étaient deux choses complètement différentes, dire que j'anticipais sa réaction était un vrai euphémisme.

J'ouvrai le placard en bois d'ébène qui contenait une vaisselle en cristal, afin d'y prendre deux verres à whiski. Je m'installai à côté d'elle, où je me mis à remplir gracieusement nos verres. Je bus alors cul sec, oubliant toute élégance. Après tout, il n'y avait rien d'élégant dans ce que je m’apprêtais à lui dire, autant annoncer la couleur. Pris d'un soudain courage, je pris ma respiration avant de commencer.

« Tu te souviens quand je t'avais confié que mon père était parvenu à revendre ses parts pétrolières pour 1 milliard de dollars ? Et bien...c'était faux. Il n'a pu les revendre qu'à seulement 1 million de dollars. Une somme que je te laisse imaginer, bien trop minuscule pour subvenir à nos besoins respectifs, surtout quand on sait qu'une année à Harvard pour un Eliot varie entre 700 000 et 1 million de dollars. J'ai donc rapidement du trouver une solution, tu me connais, tu sais que mon père a étudié et à été diplômé à Harvard, c'est une tradition familiale que je compte bien respecter, il était donc hors de question que je poursuivte ma scolarité ailleurs. Il était aussi impensable que je revende mes voitures, mon duplex à Manhattan ou un autre de mes biens afin de financer mes études...La seule solution que j'ai trouvé pour maintenir mon train de vie...c'est la drogue, vendre de la drogue. De la cocaïne pour être exact...»

Je me servis alors un autre verre que je bus également cul sec, lui laissant par la même occasion le temps de digérer la nouvelle. Je n’osai même pas affronter son regard, par peur d'y voir de la déception, de la tristesse, ou pire...de la pitié. Je connaissais Olympe, mais il était impossible de pouvoir anticiper la réaction d'une personne face à une telle nouvelle, impossible. J'attendais donc sa réaction, seule elle était en mesure de décider de me laisser continuer, ou bien de couper court à la conversation face à une telle ignominie.
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En arrivant chez lui, j'avais tout de suite vu à sa tête que j'ai eu raison en supposant que c'était pas un truc très léger dont il voulait me parler. Je m'étais installée sur le canapé alors qu'il allait chercher des verres, et généralement quand il sait que j'ai besoin de boire, c'est que je viens d'être choquée. Alors il compte sûrement me choquer, et c'est pas vraiment une bonne nouvelle, la dernière fois c'est quand on sortait ensemble et qu'il m'a avoué qu'il n'était pas attiré les filles. Et ça avait été une grosse pilule à avaler pour moi, puisqu'à la base j'étais sa "copine", même si entre nous ça avait toujours été une relation basée sur l'amitié qu'autre chose. Du coup j'avais décidé de passer outre cette révélation, et de continuer à le voir, puis on était rapidement devenus très proches, et je savais que je pouvais tout lui dire, comme je pensais qu'il me disait tout, ce qui allait vite être démenti. Il revint avec deux verres dans les mains, les posant sur la table, et les remplissant gracieusement. Hum, si je buvais tout ça d'un coup j'allais plus voir clair moi, mais lui avait l'air complètement au dessus de ce soucis puisqu'il bu cul-sec l'intégralité de son verre. Son verre rempli de whisky, oui. Je me tus donc, l'écoutant quand il prit une inspiration, pour me dévoiler la vérité.

Je ne m'attendant clairement pas à cette révélation. Au début, quand il m'a dit que son père n'avait juste pas gagner beaucoup d'argent en vendant ses puits de pétrole, j'avais songé qu'il allait m'annoncer qu'il était ruiné. Mais que nenni, c'était bien pire que ça, en fait. A la limite, là j'aurais put lui faire un beau discours en lui disant que l'argent comptais pas, et que je pouvais lui en prêter une grosse somme. Mais il continua, m'expliquant à quel point Harvard c'était important, jusqu'à la merveilleuse chute de son discours : il vendant de la cocaïne. Après avoir fini, il bu son verre cul sec, et malgré l'effet que ça aurait sur moi, je fis de même, pour m'aider à réaliser.

- Tu me mens depuis deux ans, Draco. Deux ans. Putain, quand je pense que moi je te dis tout, même mes déceptions au lit, et que toi, tu vendais de la cocaïne sans m'en parler... Et puis tu sais que c'est strictement interdit dans la Eliot House? Si tu te fais choper, tu va $être viré d'officer. Mais ça à la limite, je m'en fou, j'm'en fou même que ce soit de la drogue, ça aurait put être des bonbons, c'est dans le principe, que tu me cache quelque chose depuis 2 ans, qui me gêne. Y'a quoi d'autre que je dois savoir? T'es en fait le fils caché de Barack Obama, mais t'as fait des blanchissement de peau?


Je l'avais mauvaise là, vraiment. Prenant la bouteille, je me resservis un verre en tremblant légèrement, devant me concentrer pour pas en mettre par tout tellement j'étais chamboulée. Je ne pensais même pas qu'il avait touché à la drogue une fois dans sa vie, et en fait c'était un dealer, de grande envergure en plus, pour se faire autant d'argent..

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Les secondes qui suivaient mon début de discours étaient les plus difficiles, je ne savais qu'elle serait sa réaction, allait-elle s'en aller ? Allait-elle pleurer ? Allait-elle me frapper ? Allait-elle rigoler ? Non, elle se contenta juste de me répondre. A ce moment là alors je me maudis d'avoir douté de sa confiance durant ces secondes, d'avoir émis toutes ses hypothèses stupides, Olympe était clairement ma meilleure amie. Cependant sa réponse était pour le moins...glaciale. Je ne m'attendais bien entendu pas à ce qu'elle me dise que ce n'était pas grave et qu'elle me pardonnait derechef, sa réponse laissait transmettre à la fois de l'énervement mais également comme je le redoutais, de la déception. Je comprenais alors que ce sentiment n'était qu'inévitable.

Elle avait raison, je lui avais menti depuis le début, ce mensonge m'avait poussé à mentir à ne plus m'arrêter, j'étais devenu prisonnier de mon propre jeu. Un véritable cercle vicieux, mais dont j'avais mis fin aujourd’hui. En revanche ma révélation, elle n'avait pas encore bien pris fin, je ne venais que de lui avouer que le gros morceaux, je n'avais pas encore finis. Toujours en contemplant mon verre, je poursuivis à voix plus basse, j'avais honte de moi.

« Tous les voyages que je faisais, n'étaient en fait pas pour aller voir ma famille maternelle à Londres mais...pour aller au Brésil afin de vérifier ma production de cocaïne... » Je venais de dévoiler le deuxième gros morceaux, j'étais alors prêt à poursuivre plus facilement, sans toute fois affronter son regard. « Je ne suis pas du tout fier Oly, il ne se passe pas un jour sans que je me maudisse de faire ce que je fais, de te mentir, de mentir à la société, de mentir à la justice, de mentir à moi même...Je suis conscient que ce que je fais est très dangereux , mais c'était la seule solution la plus plausible. Tu sais que j'aurais été incapable de t'emprunter de l'argent, tu connais ma fierté...et puis de toute façon j'aurais été incapable de te rembourser avec la situation dans laquelle j'étais. Et je t'en prie ne me parle pas de don...je suis ferme sur ce sujet. »

Je venais alors de tout lui révéler, il n'y avait plus aucun secret entre nous et cela eut pour effet de vider d'un lourd poids que je ne pouvais porter. Pour la première fois alors, j'osai affronter son regard, elle était bien entendu furieuse, mais également déçu, pourtant cela ne m'empêcha pas de poursuivre.

« Je suis vraiment désolé de t'avoir menti, sincèrement désolé... »
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Je ne m'attendais clairement pas à une révélation de cette envergure. Je savais que j'allais être surprise puisqu'il y avait des signes qui ne trompaient pas ( les verres, la bouteille hors de prix, mais surtout sa tête), mais jamais j'aurais imaginé ça. Parce que il faisait une chose hors la loi, mais en plus il m'avouait qu'il me mentait depuis deux ans. Quand j'étais venue en pleurant le voir parce que mon père refusait de m'adresser la parole, je m'étais tournée vers lui. Quand j'avais rompu mes fiançailles avec Jake, et que j'étais à l'Ouest, je m'étais tournée vers lui. Quand j'avais carrément paniqué pour mon tatouage de Minnie sur les fesses, qui au final était pas un vrai, je l'avais appelé. Et lui, durant tout ce temps, il vendait de la drogue. Lui dit donc que j'étais déçue, mais visiblement c'était pas fini pour les révélations ce soir, j'avais encore une dose à encaisser. Il n'allait pas voir sa famille à Londres lors de ses voyages, mais il partait au Brésil. Un rire neveux s'étouffa dans ma gorge en entendant cela. Chaque fois que je pensais qu'il allait à Londres, il faisait son putain de trafic, sans me mettre au courant. Il devait me prendre pour une cruche, à lui souhaiter un bon séjour, à lui dire que c'était bien d'aller voir sa famille, de bien profiter.. Dire que je ne m'étais doutée de rien, de strictement RIEN. Pendant deux ans. Je savais même pas si c'était que j'étais cruche, ou si il arrivait à bien mentir, mais les deux ne me plaisaient pas.

Je savais qu'il n'aurait jamais refusé l'un de mes dons, mais je lui aurais au moins proposé un prêt. Quelque chose, je l'aurais jamais laissé dans la merde, sans le sous, parce que je tenais à lui, terriblement. Mais là j'avais juste l'impression d'être trahie. " Tu sais moi j'me suis lancée dans l'immobilier quand j'avais besoin de fric, t'avais d'autres solutions, la cocaïne c'était pas obligé. La drogue c'est pas le bon choix... tu va t'attirer des emmerdes. Tu peux ne pas être fier, t'es un sale dealer. " Ma voix s'étouffa dans ma gorge, et je sentis les larmes monter. Non, je ne pouvais pas pleurer maintenant. Mais autant ne pas me voiler la face, maintenant que je savais ça j'avais terriblement peur pour lui. Et ce sentiment de peur dépassait même la couleur qui bouillonnait dans mes veines. Et en l'entendant s'excuser, de façon sincère, avec une voix qui m'indiquait qu'il ne mentait plus, je fini par craquer, explosant en larmes, posant ma tête dans mes mains. Tout les gens en qui je plaçais ma confiance devait vraiment me décevoir ou quoi? On dirait presque une règle. Tout les amis d'Olympe, cacher lui un truc, youpiii. " J'arrive pas à y croire Draco, pas toi. J'veux pas, je veux retourner en arrière, je veux oublier ça, j'veux qu'on revienne comme avant.. " Ouais, je veux qu'on soit de nouveau proches. Je veux de nouveau avoir confiance en toi..

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La tension avait monté d'un cran, Olympe ne parvenait plus à garder son calme, aussi bien qu'elle finit par exploser puis éclater en sanglot simultanément. La voir ainsi me déchira le cœur, je prenais enfin conscience du mal que j'avais causé, de la douleur que je lui avait infligé, je n'avais été qu'un égoïste, j'aurais du tout lui avouer depuis le début. Je n'avais eut aucune gène à lui mentir, quand elle se confiait honnêtement à moi, je mentais si souvent qu'il arrivait que j’interprète moi même ces mensonges pour de la vérité. J'aurais tellement réellement souhaité que les pertes financières de mon père ne soient pas si critique, qu'il lui reste au moins 1 milliard de dollars et non ce vulgaire million. J'aurais aussi tellement souhaité voyager chez ma famille maternelle, connaître ma mère...Ces mensonges étaient en fait des souhaits enfermés dans mon subconscients, des mensonges si vraisemblable qu'il était difficile de ne pas y croire... En commençant par moi même.

Ses mots furent durs à encaisser, mais je les méritais entièrement. Je préférais la laisser parler, la laisser exprimer ce qu'elle avait sur le cœur avant de me justifier. Car même si j'avais été un gros salop dans l'histoire, il y avait des choses qu'elle n'était pas encore en mesure de comprendre, et qu'en revanche, j'étais en mesure de lui expliquer. J'entrecroisais mes doigts aux siens, comme pour me rapprocher d'elle, lui montrer que j'étais et serais toujours là, lui montrer que mes excuses étaient sincères et qu'à présent je ne lui cacherais plus rien.

« Oly il faut que tu comprennes, je ne te l'ai pas dis car je n’osais pas...mais mon père a connu des moments extrêmement durs. La faillite de son marché l'a extrêmement endetté, des dettes que même la revente de ses parts n'ont pas pu rembourser.  Tu connais le milieu économique, quand tu faiblis tout le monde se précipite pour t'anéantir encore plus, tous ses partenaires, collaborateurs lui ont donc tournés dos. Il n'avait que moi. Je ne pouvais abandonner mon père, lui tourner le dos pour tout ce qu'il avait fait pour moi ? Non jamais! Je me suis donc démerdé et la drogue est tout ce que j'ai trouvé.
Des larmes non contrôlées tombèrent de mes joues, lui confier cela me fit remémorer ces douloureux souvenirs, des souvenirs d'un père impuissant dont je n'avais encore jamais vu. Mais je poursuivais pour autant, « Je sais que je suis hors la loi et que si j'me fais chopper je risque une énorme amende et aussi la prison...mais vendre de la drogue m'a permis de rembourser les dettes de mon père, de le relever, de nous relever et pour cela, je prendrais tous les risques. »

J’essuyai les larmes coulants dans mes joues, je savais que Olympe allait finir par comprendre, elle allait certes difficilement l'accepter, mais elle l'accepterait. Je me mis à resserrer ses doigts face à son souhait, moi aussi je ne désirais que cela, que tout redevienne comme avant entre nous deux, plus de mensonges et que la vérité.

« Moi aussi c'est ce que je veux Oly, je te promet que si tu me donne une seconde chance de croire en moi, tu ne seras plus déçue. Car je ne me pardonnerais pas de te voir ainsi de nouveau, plus jamais...Je t'aime Oly » Lui dis-je en l'a prenant dans mes bras, elle était ma seule amie, ma guide, mon acolyte, la sœur que je n'avais pas eut et la perdre m'était impossible.
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Je ne voulais pas perdre mon calme, mais c'était trop d'un coup pour que je reste stoïque, je ne pouvais pas cacher toutes les émotions qui me traversaient. J'étais à la fois terriblement déçue par lui, impressionnée par son courage de me l'avouer, terrifiée par la nouvelle qu'il venait de m'apprendre, et donc savoir qu'il manipulait de la drogue. Et la drogue, quand on voit les règlements de comptes entre gangs à cause de ça, ça ne donne pas du tout envie, l'imaginer là dedans me faisait mal. J'avais peur pour lui. J'avais encore peur pour lui alors qu'il m'avait menti depuis des années, sur une partie énorme de sa vie, sur un trafic qui lui prends son temps et son énergie, sur ce qui lui permets de vivre avec autant de privilège. Du coup j'étais assez sèches dans mes propos suivants, mais ils reflétaient à merveille mon état d'esprit : j'étais blessée, et en colère. Mais aussi mon désir de retourner à notre relation d'avant, ou je savais que je pouvais tout lui dire, ou je pouvais l'appeler à deux heures du matin sans que ça me choque, et que lui décrochais sans même penser à me laisser dans la merde toute seule, même si dans cette situation j'avais des reproches, du genre " T'a vu l'heure Oly..?". Et je ne me voyais plus vivre sans cette présence moi. Sans lui en fait, c'était mon âme soeur amicale à mes yeux, et là j'avais juste l'impression de prendre un coup de massue sur la tête.

J'écoutais sa réponse, les joues humides de larmes. Ses motivations étaient bonnes, mais j'arrivais pas à cautionner la drogue. Il aurait put voler des l'argent, braquer une banque, j'aurais compris son désespoir, mais la drogue c'est un vice atroce, dont on ne peut plus se sortir. Après avoir parlé de son père, je vis quelques larmes couler sur ses joues, et ça me fit mal au coeur, réalisant qu'il avait dût lui aussi souffrir pour me dire ça, mais surtout souffrir depuis que son père avait tout perdu. Il voulait juste rembourser des dettes. C'était tellement idiot dit comme ça, qu'il ai dut aller dans un commerce illégal pour rembourser tout l'argent que son père devait, que j'en avais presque envie de rire. C'était nerveux. Je pleurais toute les larmes de mon corps, j'avais peur, j'étais déçue, mais j'avais envie de rire de l'étrangeté de la situation. Il dealait, mon meilleur ami, un Eliot. C'était un vrai cauchemar.

" Mais tu vas t'attirer des ennuis à faire ça, et les chefs de gangs sont moins gentils que les inspecteurs fiscaux. Et... et merde, j'ai plus d'argument. " Je levais mes yeux vers lui, un regard tout humide, en lui avouant que je voulais qu'on soit de nouveau comme avant. Nous deux quoi. Pas de drogue entre nous, pas de parents entre nous, pas de loi, pas de mensonges.. Il m'avoua donc qu'il m'aimait, et qu'il ne voulait recommencer. Avoir une deuxième chance quoi, et cette fois sans mensonges, sans que j'ignore où il est réellement. Il m'attira contre lui et je me laissais faire, venant me coller à lui, m’agrippant à sa belle chemise, enfouissant le nez dedans. C'est que des larmes, ça tachera pas. " J'arriverai pas à te faire la gueule de toute façon, tu l'sais. Je t'aime trop pour ne plus te voir, mais je ne veux plus jamais que tu me mente, c'est clair? Parce que cette fois, tu n'entendra plus parler de moi. Et je veux toute la vérité sur la drogue, et je veux que tu réponde à mes questions. " Mes larmes avaient disparu, et je me calmais doucement dans ses bras. Il fallait que j'ouvre un peu les yeux : il avait ua moins eu le cran de m'avouer qu'il me mentait depuis deux ans, c'était un sacré risque, j'aurais put choisir d'aller tout balancer à la police.


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Au fur et à mesure que je la rassurais, Olympe allait mieux, et j'en étais ravi. Je n'avais pas gagné pour autant, certes je lui avais révélé le plus dur, mais il fallait à présent répondre à ces questions, des questions qui soulèveraient sa curiosité et qui ne ne seront à mon sens pas si simple. Je passai mon bras autour de son cou et lui caressai simultanément l'épaule, je voulais la mettre en sécurité, lui montrer que malgré cette activité j'étais toujours le même Draco, le Draco snob fanatique de haute couture, le Draco gourmand fanatique de bonne cuisine, le Draco communautariste ne parlant pas avec n'importe qui, bref le Draco superficiel, et nous étions pareille. Qui a dit qu'être superficiel était automatiquement péjoratif ?

Olympe s'inquiétait toujours pour autant, elle s'inquiétait surtout de ma sécurité, quelque chose dont moi même je n'étais pas sur d'être à l'abri. Certes je n'étais pas un de ces dealeurs issus des bas quartiers de New-York, mais je restais néanmoins un dealeur. Outre le danger de justice, j'étais aussi exposé à la violence, quelque chose de très fréquent dans ce milieu. C'est pourquoi je triais mes clients, je m'assurai avant toute vente qu'ils aient une situation sociale affirmée, politiciens, commerciaux, artistes...Je préférais éviter tous ces hommes mafieux et Dieu seul sait à quel point ils sont nombreux à New-York. Mon but était certes de me faire de l'argent, cela ne voulait dire pour autant que je devais en accepter de n'importe qui, traiter avec des mafieux m'assurait une insécurité d'autant plus supérieur que de traiter avec des ministres. J'essayais donc tant bien de mal de calmer ses doutes.

« Ne t'en fais pas sur ce point là Oly, je ne traite pas avec des mafieux ou des terroriste, comme je te l'ai dis j'ai majoritairement des politiciens et des artistes et ce qui est bien avec eux, c'est que si je tombe...ils tombent aussi. Je ne pense sérieusement donc pas que l'un d'entre eux tentera de me mettre en danger, à moins d'être fou. »

Cela sembla nettement la rassurer, mais pas assez pour cesser de me questionner et la connaissant plutôt bien, je savais d'ores et déjà qu'elles n'étaient que les premières d'une longue série.

« Je n'ai jamais consommé de drogue de toute ma vie. Consommer de la drogue et vendre soulève deux états d'esprits différents, dépendre de la drogue ou bien de l'argent...tu devines aisément ma dépendance. » Je me mis à légèrement ricaner quand me fit remarquer qu'il y avait d'autre métiers lucratifs « Honnêtement Oly, tu me vois travailler chez Walmart ? Starbucks ? H&M ? Et puis même ,  j'aurais éventuellement pu travailler chez eux mais même d'ici mes 80 ans je n'aurais pu rembourser ne serait-ce que le tiers des dettes de mon père. » Je continuais plus sérieusement, cette dernière question semblant la déranger « Non jamais, j'ai toujours respecté nos rendez-vous sans mijoter autre chose derrière... »  J'étais conscient que l'annonce de mon mensonge lui avait retiré toute confiance en moi, mais cela restait quand même difficile de l'entendre douter de moi à ce point.
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Olympe H. Jones a écrit:
Draco & Olympe

Je comprenais doucement que je ne pouvais pas refuser d'ouvrir les yeux. Si il était venu m'en parler, c'est que me mentir impunément depuis plusieurs années lui pesait, alors je me devais de ne pas être juste butée, mais bien d'être la meilleure amie qu'il connaissait. Et je savais que si j'avais été à sa place, j'aurais aimé qu'il fasse au moins l'effort de comprendre. Alors même si j'avais l'impression d'avoir le cœur ouvert en deux, à vif, qui me brulait, même si j'avais  de hurler, de pleurer toutes les larmes de mon corps, de le frapper pour avoir osé me mentir comme ça, pour oser faire ça, pour risquer sa vie et sa réputation de cette façon, j'essayais d'ouvrir un peu les yeux. Je voulais qu'il me rassure, qu'il me dise qu'il n'avait jamais à faire à des loubards, mais je vis dans ses yeux qu'il ne pouvait pas le faire, et il tenta de détendre l'atmosphère en faisant de l'humour, mais j'avais vraiment du mal à rire là. Même si la remarque avec la capuche m'avait fait sourire, j'avais encore le coeur terriblement lourd dans ma poitrine. Toujours dans ses bras, je l'écoutais m'expliquer qu'il n'avait que des gros contrats, avec des gros bonnets, mais je ne savais pas vraiment si ça me rassurais, même si ces gens étaient classes, ils pouvaient payer des gens pour faire le sale boulot, du genre venir lui casser la gueule.

- Non mais franchement Draco, ces gens mordent pas souvent, mais quand ils mordent ils ne lâchent rien, je suis pas sûre que ça soit moins dangereux.. Je me mordais la lèvre en disant cela. J'en étais même pas du tout convaincue. " Y'a d'autre choses lucratives, il y a toujours un moyen de stopper tes activités, non? " Oui je ne perdais pas espoir qu'il allait changer d'idée sur ses activités, et qu'il allait envoyer valser tout ça bien loin, avant de vivre de nouveau normalement mais il n'avait pas du tout l'air convaincu.

Après sa demande, j'avais accepté de lui donner une deuxième chance. Mais j'étais bien claire : un deuxième, ça sera la dernière. Si il m'apprenait encore un truc du genre, c'était fini, parce que je ne pourrais pas le supporter. Je lui demandais donc de répondre à mes questions, et il accepta, alors je me redressais, m'asseyant sur ses genoux, face à lui, en réfléchissant aux questions que je voulais lui poser. J'en avais un bon paquet, mais surtout quelques unes essentielles à mes yeux. " Tu.. tu as déjà consommé ce que tu vends? T'a déjà pris de la cocaïne..? " Est-ce que mon meilleur ami est un gros drogué ou non? " Et.. tu t'es déjà servis d'un de nos rendez-vous pour faire passer de la drogue? Genre dans un lieu public..." Ces deux questions allaient me rendre malade si il n'y répondait pas. Au moins ces deux-là Draco, s'il-te-plait, réponds-y sincèrement.

© Kaiji
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