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Draco & Olympe
Le moment que j'avais le plus redouté, le plus repoussé, le plus retardé, le plus hésité allait enfin arrivé, et cette fois ci je ne pouvais plus faire marche arrière, Olympe était déjà en route. Cela allait faire maintenant 2 ans que je le connaissais, ses goûts, sa famille, son passé, tout...mais elle, me connaissait-elle vraiment ? Non...Je n'avais fait que de lui mentir, lui cacher la vérité jusque là. Lui cacher, ma réelle identité, le misérable dealer que je suis. Bien que cette activité me permettait de financer mes frais universitaires, mes biens et même d'aider mon père, elle n'en restait pas moins humiliante. Que dirait la presse si elle apprenait que le fils unique de Draconnus Senior Conwell, ex-milliardaire pétrolier s'était reconverti dans la cocaïne ? Il s’agirait d'un vrai scandale, un scandale dont jamais je ne pourrais permettre de se produire c'est pourquoi j'avais caché cela, même à ma meilleure amie. Cependant, je ne pouvais plus garder ce lourd poids pour moi seul, les choses devenait très compliqués, j'avais plusieurs Eliots au dos, dont le vice président, le plus redoutable. D'autres étudiants étaient aussi au courant, certes je connaissais également quelque chose sur eux les empêchant de révéler la vérité, mais je ne me sentais pas plus en sécurité pour autant. C'était donc décidé : j'allais tout avouer à Olympe.
Je l'avais simplement invité dans mon duplex, non loin du centre-ville de Central Square. Il était hors de question que je lui donne rendez-vous dans un lieu publique en vue de ce que je comptais lui avouer, il fallait tout de même limiter les risques. Je m'étais tranquillement habillé d'une chemise blanche en soie et d'un pantalon taillé à coupe élégante. J'avais également sorti ma liqueur la plus coûteuse, le « Beauté Du Siècle » de Hennessy, un cognac à 250 milles dollars, rien que ça. Car Olympe allait avoir certainement soif après la révélation que j'allais lui faire, d'ailleurs le bruit d'un klaxonnement se fit entendre près de la porte, elle devait certainement être arrivé. J'ouvris la porte et la porte et la vit descendre d'un luxueux taxi, élégante comme à son habitude.
Merci d'être venue, lui dis-je en lui déposant un baiser à la joue puis en l'invitant à entrer après avoir généreusement indemnisé le chauffeur.
Je t'en prie installe toi, je vais chercher des verres, tu auras sûrement soif...
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