alexander # never make a companion equal to a brother.

alexander and walter (1)

« Arrête, tu sais pas ce qui lui arrive. Sa vie est toute chamboulée en ce moment, faut pas vraiment que tu tiennes rigueur à c'qu'elle a fait. ». Je le regardais en fronçant les sourcils. Mais il disait quoi là ? La serveuse s'avança vers nous en demandant ce qu'on voulait boire. Pas mal, un brin midinette mais ça passait largement. « Un monaco pour moi. » Je retournais ma tête vers mon frère, en ignorant dorénavant la jeune femme. Dans d'autres circonstances j'aurai tout fait pour l'aguicher, sans aucun doute. « De toute manière tu sais très bien ce que j'en pense de .. ça, ta confrérie. Bref. » Je balayais l'air de la main, pour lui dire de changer de sujet. Aucune envie de m'attarder sur la pauvre vie d'une mather. « En parlant de fille, je sais pas qui choisir entre Faith et Ariane. Tu ferais quoi ? » Franchement j'étais tellement paumé dans mon histoire que si mon frère avait pu choisir pour moi je l'aurai laissé faire. Tout ça, ça devenait trop compliqué pour moi.

15/03/2013

Never make a companion equal to a brother
w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

J'avais clairement pris la défense de Keyla mais c'était parce que je connaissais sa situation actuelle et il n'était pas question que je laisse mon frère parler d'elle comme ça. Il ne savait rien, c'est tout. La serveuse venait demander notre commande et Walter prit la parole en premier. "Un monaco pour moi." Je faisais signe de deux à la jeune femme puisque j'en voulait un également. Puis Walt reportait l'attention sur moi pour reprendre la conversation. "De toute manière tu sais très bien ce que j'en pense de .. ça, ta confrérie. Bref." Je levais les yeux au ciel. Il n'avait jamais été fan de ma décision de rejoindre les Mathers. Après, sachant que je suis le plus jeune, je ne savais pas grand chose quand je suis arrivé ici. C'était lui qui m'avait en gros expliqué les maisons et je me souviens qu'il voulait que je le rejoigne. Seulement, j'avais jamais été dans les valeurs des Eliots. La Mather me correspond plus et j'en suis aujourd'hui le vice président. "En parlant de fille, je sais pas qui choisir entre Faith et Ariane. Tu ferais quoi ?" Je me mettais à rire, le voyant bien se creuser le cerveau pour choisir. "T'es mal barré, sérieux. Mais si j'dois choisir ma belle-soeur, j'dirais Faith. Ariane est trop casse-couille pour toi." Et surtout pour moi, mais ça il le savait déjà.

(Rhys Ackerman)

“take a deep breath and remember who the fuck you are ”

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"T'es mal barré, sérieux. Mais si j'dois choisir ma belle-soeur, j'dirais Faith. Ariane est trop casse-couille pour toi." Bon c'était paaaas vraiment une surprise en fait, c'était carrément prévisible. Faith c'était la plus souple des deux. Fin pas sexuellement parlant, ça j'en savais rien vu que j'avais jamais couché avec Ariane, mais en tout cas, elle avait le caractère le plus 'maléable'. "Bon c'est sûr que Faith plaira certainement plus à maman qu'Ariane". Ma mère a toujours aimé se mettre en avant et avoir le dernier mot. Comme mon père d'ailleurs, c'est pour ça que ça clashait la plupart du temps, mais tout se résolvait toujours. Et j'avais que quelque fois Ariane avait demandé à rencontrer mes parents et y avait eu cette peur que ça tourne mal qui pendait au dessus de ma tête comme une épée de Damoclès. La serveuse revint peut après avec les conso et je lui tendis ma carte de crédit. "Laisse, c'est pour moi" dis-je à mon frère. "Après, choisir Faith c'est aussi choisir la facilité Alex. Je sais qu'avec Ariane, j'vais pas m'ennuyer, loin de là. J'ai juste trop peur qu'elle fasse du vide dans mes relations. Tu partiras pas toi, hein ?" dis-je en riant. Je savais que c'était tendu entre eux deux, mais une chose est sûre, c'est que si Ariane et moi on se rapprochait, elle ne gagnerait jamais face à ma famille.

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

J'étais quand même étonné qu'il hésite avec sa meilleure amie. Certes, c'est la personne qu'on connait le mieux, la personne qui semble être l'idéal qu'on veut. Sauf que c'est la meilleure amie, pas la petite amie ou quoi. Je sais que personnellement, Briony j'y toucherais jamais. J'veux dire, Briony quoi. M'enfin. "Bon c'est sûr que Faith plaira certainement plus à maman qu'Ariane" Je hochais la tête, carrément d'accord avec ça. J'étais du même genre que mes parents : à éviter les gens qui sont casse-couilles pour rien. Et Ariane l'était visiblement. La serveuse entre temps rapportait nos boissons et Walter insistait pour payer l'addition. Bon bah, ça c'est fait. "Après, choisir Faith c'est aussi choisir la facilité Alex. Je sais qu'avec Ariane, j'vais pas m'ennuyer, loin de là. J'ai juste trop peur qu'elle fasse du vide dans mes relations. Tu partiras pas toi, hein ?" Il avait pointé sur ce qui pouvait faire flipper d'être en relation avec Ariane : le vide social. Cette meuf avait le don d'éloigner les gens normaux. Et malgré tout, Walter était bien assez penché dans la normalité contrairement à elle. "J'vois c'que tu veux dire. Après, si tu veux du challenge, fonce! Mais c'est à tes risques et périls. Moi j'la connais déjà et elle m'insupporte déjà.. ça m'empêchera pas d'trainer avec toi pour autant." Non mais comme si qu'elle allait m'empêcher de voir mon frère.

(Rhys Ackerman)

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En mettant des mots sur le caractère d'Ariane, ça faisait clairement flipper. Sans blague. Cette fille faisait flipper de toute manière. C'est bien ça qui m'avait attiré chez elle, en plus de son fric évidemment. Trainer avec Ariane c'était ne pas se faire emmerder par les autres, avoir une certaine "garantie sociale". Que du bonus quoi. Si j'allais plus loin avec elle, je ne savais pas dans quoi j'allais m'embarquer. Alors qu'avec Faith c'était relativement différent : on allait faire un bout de chemin ensemble, mais j'étais persuadé que ça n'allait pas durer. J'étais pessimiste en amour et cela, dès la première fois qu'on m'avait brisé le coeur. Maintenant, c'était moi le connard et je l'assumais très bien. "J'vois c'que tu veux dire. Après, si tu veux du challenge, fonce! Mais c'est à tes risques et périls. Moi j'la connais déjà et elle m'insupporte déjà.. ça m'empêchera pas d'trainer avec toi pour autant." Ce qui a toujours été cool avec mon frère, c'est qu'il est cash. Beaucoup de personnes - sauf les filles qui m'en veulent de les avoir tromper - n'osent pas me dire la vérité en face parce que je les intimide. Or, ma relation avec mon frère nous permet ce genre de trucs : la famille c'est la famille et tous leurs conseils sont bons à prendre. Surtout ceux de mon frère qui ne m'envie pas et que je n'envie pas. On essaie seulement de se préserver l'un et l'autre. "C'est quoi qui t'insupporte tant chez elle ?" demandais-je. Je savais parfaitement que le courant ne passait pas, c'était une question de caractère, mais j'avais cette nette impression que le problème était plus profond que ça.

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

Parler de filles avec Walter, c'était un peu ce qui nous avait rapproché pendant l'adolescence. Faut pas croire que notre relation a toujours été comme ça, oh non. Au début, c'était assez compliqué puisqu'il ne m'acceptait pas dans la famille. Et puis, j'étais un peu du genre solitaire à vouloir rester dans mon coin, assez craintif. J'avais vécu huit ans avec une famille tyrannique qui n'hésitait pas à lever la main sur moi. Alors ouais, j'avais de bonnes raisons de craindre la nouvelle famille. Mais il s'est avéré qu'elle était vraiment sympa, aimante, et avec un garçon un peu plus âgé que moi qui était un peu trop possessif envers eux. Mais les années ont passé et la barrière entre lui et moi s'est rétrécie jusqu'à n'être qu'un lointain souvenir. Maintenant, on est très proches et vu qu'on est dans la même université, c'est assez simple de se voir régulièrement. Notamment comme aujourd'hui pour l'achat d'une nouvelle bécane. "C'est quoi qui t'insupporte tant chez elle ?" On parlait d'Ariane, la meilleure amie. Et potentiellement la future copine vu comment il en parle. "Hm.. déjà, son Eliot attitude. J'pète plus haut que mon cul, tout le monde n'est qu'une merde pour elle.. Sérieux, elle s'prend pas pour de la merde, juste parce qu'elle descend d'un président. Puis... ça colle pas. Ca doit être physique." Y'a des fois, des relations peuvent pas aller plus loin à cause de ça. Il y peut rien.

(Rhys Ackerman)

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Je finissais mon monaco d'une traite sans lâcher mon frère du regard. Je savais très bien qu'il ne pouvait pas se voir ma meilleure amie pour plusieurs raisons. Mais j'savais pas vraiment quand ça avait débuté. "Hm.. déjà, son Eliot attitude. J'pète plus haut que mon cul, tout le monde n'est qu'une merde pour elle.. Sérieux, elle s'prend pas pour de la merde, juste parce qu'elle descend d'un président. Puis... ça colle pas. Ca doit être physique." Fallait pas non plus être devin pour comprendre qu'entre Alex et Ariane, les deux seules choses qu'ils partageaient c'était moi et la première lettre de leurs prénoms. Rien de plus, c'était clair. "Mouais" répondis-je. De toute manière, cette discussion on l'avait eu plusieurs fois et jamais ô grand jamais on n'arriverait à trouver un terrain d'entente. "Moi j'aime bien les femmes qui ont du caractère" dis-je en me levant et en reprenant la veste que j'avais posé à côté de moi. Je l'enfilais en quelques secondes en jetant un regard à la serveuse puis le reposais sur mon frère. "On y va ? Faut que j'paye cette bécane moi !" m'exclamais-je.

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

Il m'avait demandé cash ce que je n'aimais pas chez Ariane et je n'avais pas besoin de réfléchir bien longtemps pour sortir la liste - que j'avais réduit considérablement - des choses qui me déplaisaient chez elle. A vrai dire, je devais avouer que c'était physique avec cette fille, je ne pouvais tout simplement pas la voir. Alors je disais tout ça à Walter, sachant bien que quelque part, il ne m'en tiendra pas rigueur. Il m'avait demandé plusieurs fois pourquoi je ne l'appréciais pas et c'était toujours la même rengaine. Il n'y pouvait rien. La seule raison pour laquelle on se côtoyait, c'était pour lui. Walter. Mon frère, son meilleur ami. That's all. "Moi j'aime bien les femmes qui ont du caractère" Je haussais les épaules. Moi aussi j'aimais les femmes de caractère. Mais elle ? Eurk, non. Neveeer. Je buvais cul sec ma boisson afin de me lever à mon tour en récupérant le casque que le vendeur m'avait prêté pour l'occasion. On allait retourner là-bas et sur le retour, il était hors de question de mourir juste parce que je ne porte pas de casque. "On y va ? Faut que j'paye cette bécane moi !" Casque sous le bras, je hochais la tête. "J'te suis vieux!" On se dirigeait donc vers la sortie du bar pour retourner vers la moto.

(Rhys Ackerman)

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Casque sous le bras, Alex me suivi jusqu'à l'extérieur. "J'te suis vieux!" Je passais la porte, suivi de mon frère et nous marchions en silence jusqu'à la bécane. Une fois démarrée, nous partions en trombe jusqu'au magasin. De toute manière, j'savais qu'il ne serait pas d'accord avec moi pour Ariane. Tant pis, c'est comme ça. Après tout, j'savais pas ce qu'il ma ramènerait comme nana lui. Arrivé, je descendais de la moto et ôtais mon casque en attendant que mon frère fasse de même. "Bon écoute, merci pour l'entrevue, je vais pas te retenir davantage, j'vais aller régler. On se capte !" dis-je en lui faisant un signe de la main en allant vers le magasin.

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(Invité)

15/03/2013

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w/ Walter C. A. Reynolds & Alexander Strudwick

Je l'avais rejoint à l'extérieur afin de remonter sur la moto, moi avec mon casque évidemment, et puis dès que ce fut fait, on repartit en direction de la boutique qui vend les motos. N'empêche, même s'il est en recherche d'adrénaline, mon frère conduisait quand même bien... P'tete que je vais m'mettre à la moto moi un de ces jours, ne serait-ce que pour trainer un peu plus avec lui. Enfin on verra hein, c'est pas pour maintenant. Une fois là-bas, il arrêtait le contact et je retirais mon casque afin de lui parler face à face. "Bon écoute, merci pour l'entrevue, je vais pas te retenir davantage, j'vais aller régler. On se capte !" Je hochais la tête, prêt à partir. "Attends ! File ça au mec !" Je lui tendais le casque du mec et puis je lui faisais un signe d'au revoir. "A plus !" Je repartais à pied en direction du campus, comme j'étais également venu à pied.

(Rhys Ackerman)

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